La Couronne (Charente)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France La Couronne est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine.

Elle est située au sud d'Angoulême dont elle fait partie de l'agglomération. Ses habitants sont les Couronnais et les Couronnaises<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Géographie

Localisation et accès

La ville de La Couronne se situe au sud-ouest de la ville d'Angoulême et fait partie de son agglomération. C'en est la quatrième ville la plus peuplée, après Angoulême, Soyaux et Ruelle, et la cinquième commune du département.

La commune est traversée par la N 10 d'Angoulême à Bordeaux et représente la première sortie au sud de celles d'Angoulême. La déviation de La Couronne ouverte en 1985 prolonge celle d'Angoulême et la nationale historique a été renumérotée en D 910.

La commune est aussi traversée par la D 103 de Saint-Michel à Claix, la D 41 de Nersac à Vœuil-et-Giget, la D 35 de La Couronne à Mouthiers, la D 244 de La Couronne à la zone industrielle de Nersac. La D 699, route d'Angoulême à Châteauneuf et Archiac borde la commune au nord-ouest<ref name="ign">Carte IGN sous Géoportail</ref>.

La Couronne est située à Modèle:Unité d'Angoulême, Modèle:Unité de Barbezieux, Modèle:Unité de Bordeaux, Modèle:Unité de Châteauneuf, Modèle:Unité de Nersac et Saint-Michel, Modèle:Unité de Mouthiers<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La ligne Paris - Bordeaux traverse la commune et La Couronne y possédait une gare jusqu'en 2000<ref group="Note">Date exacte à préciser. La gare désaffectée a été démolie.</ref>. Une nouvelle halte ferroviaire prévue pour accueillir cinq aller-retour du train TER entre Angoulême et Bordeaux sera ouverte en mi-décembre 2023<ref>Modèle:Lien web</ref>. La LGV Sud Europe Atlantique passe à l'ouest de la commune en 2015. L'échangeur sud d'Angoulême avec la voie classique sera situé en partie dans la commune par une voie de liaison entre Roullet et La Couronne à la Courade<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La Couronne est desservie par les transports en commun d'Angoulême, lignes Modèle:N°1, 8, 22 et 27.

Hameaux et lieux-dits

De nombreux hameaux composent la commune : la Pinotière, le Mas, Breuty, Cothiers, les Séverins, Mougnac, la Tourette où se situe l'hippodrome d'Angoulême, les Gallands, la Courade, Colas, le Grand Maine, l'Oisellerie, etc.

L'Abbaye, l'Étang des Moines, les Fayards, le Coq Gaulois, la Croisade sont maintenant des quartiers du centre-ville. L'Étang des Moines est un quartier prioritaire rassemblant Modèle:Unité habitants en 2018<ref>Quartier Prioritaire : L'Etang Des Moines sur sig.ville.gouv.fr</ref>.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Géologiquement, comme les trois quarts ouest du département, la commune occupe les terrains calcaires du Bassin aquitain. Elle se situe particulièrement dans le calcaire du Crétacé.

Une cuesta faisant face au nord-ouest traverse la commune, se prolonge vers Angoulême au nord-est (plateaux de la Tourette, Ma Campagne et Angoulême) et s'incurve vers le nord en allant vers l'ouest par Claix et Châteauneuf. La commune offre donc deux niveaux d'altitude principaux, entre les plateaux élevés au sud-est du Turonien - autrefois aussi Angoumien - et une petite plaque de Coniacien à Mougnac, et la vallée de la Charente au nord-ouest avec terrasses intermédiaires du Cénomanien.

Les fonds des vallées (Boëme, Charraud et Eaux-Claires) sont occupés par des alluvions récentes, du Quaternaire<ref>Visualisateur Infoterre, site du BRGM</ref>,<ref>Carte du BRGM sous Géoportail</ref>,<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>.

Les carrières de la cimenterie Lafarge entaillent la cuesta du Turonien. Les bas plateaux au nord-ouest, près de la Pinotière, ont aussi été exploités pour leur argile et donné naissance à des tuileries<ref name="mb">Modèle:Ref-Charente-MB</ref>. Modèle:Article connexe

Le point culminant, Modèle:Unité, est situé sur le plateau de Bois Brûlé, près de Mougnac, et le point le plus bas, Modèle:Unité, est sur la Boëme à sa sortie de la commune près de Pombreton. Le centre-ville entre l'abbaye et le collège s'étage entre 48 et Modèle:Unité d'altitude<ref name="ign"/>.

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de la Couronne.

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Boëme, la Charreau, les Eaux Claires, la Vieille Boëme, le ruisseau de la Fontaine du Roc et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

La commune est bordée au sud-ouest par la vallée de la Boëme, affluent de la Charente à Nersac, très large au sud de la commune. On y distingue la vieille Boëme qui coule à l'ouest et le cours principal parallèle à l'est, qui se rejoignent au Pont des Tables, puis la vallée s'encaisse au niveau des moulins de Colas et Barillon. D'une longueur totale de Modèle:Unité, ce cours d'eau prend sa source dans la commune de Chadurie et se jette dans la Charente à Sireuil, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

La nord-est de la commune est traversé par la Charreau, qui occupe une vallée profonde à l'est, séparant les plateaux de Mougnac au sud et la Tourette au nord. La Charreau passe à Cothiers et Breuty, puis elle fait la limite de commune avec Saint-Michel au nord-est entre Girac et les Sicauds<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le nord-est de la commune est aussi bordé par les Eaux-Claires, autre affluent de la Charente, qui fait limite avec la commune d'Angoulême, et dont la vallée encaissée sépare les plateaux de Ma Campagne au nord et de la Tourette au sud. Les Eaux Claires, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Torsac et se jette dans la Charente à Fléac, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le centre de La Couronne est aussi traversé par un minuscule affluent de la Boëme qui descend du bois de Mougnac (caverne du Creux du Loup) et de la fontaine du Poirier, et qui passe au pied de l'abbaye et contourne l'ancien bourg par le nord. Il est nommé le ruisseau de La Couronne<ref name="mb"/>. Ce sont ces petits marécages et la légère éminence cernée par ce ruisseau qui ont donné le nom à la ville.

Une ancienne carrière, à la Pinotière, est occupée par un lac d'une vingtaine d'hectares que contourne la D 244, route récente.

Gestion des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Modèle:Article connexe Le climat est océanique aquitain et semblable à celui de la ville d'Angoulême.

Végétation

La partie ouest de la commune est assez fertile et propice aux cultures (maïs, tournesol, céréales). La partie orientale, sur les plateaux, est assez boisée, principalement des chênes (chênes pédonculés, chênes verts, principalement à la Tourette) et quelques pins (pins noirs d'Autriche). On y trouve le Bois Brûlé près de Mougnac. Une pelouse calcaire avec genévriers pousse sur les flancs de la cuesta. Le nord de la commune est lui aussi, assez boisé, et est occupé par la forêt des Moines.

Urbanisme

Typologie

La Couronne est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Angoulême, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (43,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (48,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (23,7 %), zones agricoles hétérogènes (20,9 %), zones urbanisées (17,2 %), terres arables (10,7 %), prairies (9,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,4 %), mines, décharges et chantiers (5,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,2 %), cultures permanentes (2,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de La Couronne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Fichier:16113-La Couronne-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Couronne.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 3 075 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1993, 1999 et 2013. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2009, 2010, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

Toponymie

Le village est dénommé en 1110 dans un texte rédigé en latin Paludibus « les marais » (c'est-à-dire palús, palun en occitan, qui a donné La Palud) pour décrire son territoire marécageux<ref>Modèle:Ref-Ang-Pouillé 2</ref>,<ref>Modèle:Ref-Ang-Cartulaire</ref>. En 1124, à la création du monastère, on trouve Corona beate Marie<ref>Longnon, Modèle:P.</ref> et Coronella en 1139<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Une autre forme ancienne est Corona en 1242<ref>Modèle:Ref-Ang-Livre des fiefs</ref>. Mais il faut sans doute distinguer l'abbaye (Coronella ou Corona b. Mariae, la Couronne de Marie)<ref>Géraud Lavergne, « Les noms de lieux d'origine ecclésiasticque » (sic), Revue d'histoire de l'Église de France, Tome 15, Modèle:N°68, 1929, Modèle:P.323.</ref>, fondée à l'écart du village de La Palud par les moines de Saint-Jean de La Palud<ref>Modèle:Ref-Charente-Michon</ref>.

C’est sur un acte des registres des baptêmes de 1783 que l’on trouve l’appellation Saint Jean de la Palu de La Couronne puis sur un autre de 1790 que disparaît le nom Saint Jean de La Palu (sans d) et subsiste seulement La Couronne. La commune prend donc le nom de son abbaye.

Pendant la Révolution, la commune retrouve provisoirement son ancien nom La Palud<ref>Modèle:Ref-Charente-Toponymie-Révolution</ref>.

La dénomination corona ou coronella qui signifie « petite couronne » est liée à la configuration de cette faible éminence cernée par les marais<ref name="mb"/>,<ref>Modèle:Dic-Dauzat-1989</ref>.

Histoire

Moyen Âge

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, un prêtre du nom de Lambert fut nommé chapelain de l'église collégiale de Saint-Jean-de-la-Palud, pauvre village à quelques lieues d'Angoulême et cerné par les marais. Il choisit de construire une modeste église sur une éminence de terre au milieu de ces marais, d'où son nom Coronella, avec l'aide de quelques disciples afin d'en faire un monastère.

Cette première église fut commencée en 1118 et terminée en 1122, sous l'administration du comte d'Angoulême Vulgrain II. En 1136, Lambert fut promus évêque d'Angoulême. Mais il n'oublia pas son cher monastère, et l'abbaye devint une des plus riches d'Aquitaine.

Lambert mourut en 1148, mais ses successeurs agrandirent l'abbaye, devenue trop petite. La nouvelle église fut commencée en 1171, et la première pierre fut posée par l'évêque d'Angoulême Pierre {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} en présence de l'évêque de Périgueux Pierre Mimez et de Junius, quatrième abbé de La Couronne.

Cette pierre fut retrouvée sous l'autel de la Vierge le Modèle:Date, et il était inscrit en latin : Modèle:Citation. Elle fut reposée au même endroit le Modèle:Date-<ref name="mb"/>.

La construction de cette église dura plus de 20 ans. De style roman de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle était la plus vaste d'Aquitaine avec ses trois nefs d'égale longueur, et ses cinq sanctuaires. Ses dimensions étaient de 201 pieds de long, 89 de large et 50 de haut.

Son trésor fut saisi en 1183 par un prince anglais de passage en Angoumois pour fêter Pâques, Henri au Court-Mantel, fils d'Henri II<ref group="Note">Erreur possible de Martin-Buchey : Henri au Court-Mantel serait Henri II lui-même.</ref>, duc d'Aquitaine. Celui-ci avait reçu l'abbaye de sa femme Eléonore de Guyenne comme dot.

Au Moyen Âge, principalement aux {{#switch: e

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}}

}}, La Couronne se trouvait sur une variante nord-sud de la via Turonensis, itinéraire du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle qui passait par Nanteuil-en-Vallée, Tusson, Saint-Amant-de-Boixe, Angoulême, Mouthiers, Blanzac et Aubeterre<ref>Modèle:Ref-Charente-Saint-Jacques</ref>.

Lors des guerres de religion, les protestants saccagèrent l'abbaye à deux reprises : une première fois le Modèle:Date, après avoir profané la cathédrale d'Angoulême<ref group="Note">Menés par Jean de FlandreModèle:Douteux qui avait profané le tombeau du comte Jean - il s'agirait plutôt du comte François III de La Rochefoucauld, Henri III de Navarre, futur Henri IV de France, et l'amiral de Coligny.</ref>, puis en 1568, avec cette fois à leur tête le Prince de Condé.

Celle-ci ne retrouva son ancienne splendeur qu'avec la proclamation de l'Édit de Nantes par Henri IV, qui mit fin à ces guerres<ref name="mb"/>. Modèle:Article détaillé

En septembre 1651, Louis XIV décida, par lettres patentes, la création de six foires par an dans le bourg de La Couronne : les mardi de Pâques et les Modèle:Date-, Modèle:Date-, Modèle:Date-, Modèle:Date- et Modèle:Date-, ainsi qu'un marché hebdomadaire, le mardi. La première de ces foires fut tenue le Modèle:Date, dans une halle construite par les jésuites à cet effet<ref name="commune"/>.

Pendant la Révolution, l'abbaye fut vendue comme bien national. Son premier acquéreur la transforma en carrière de pierres à partir de 1807, avant qu'un nouveau propriétaire, M. Liédot, ne se décide à protéger l'édifice<ref name="mb"/>, mais hélas trop tard.

Château de l'Oisellerie

Modèle:Article détaillé Le château de l'Oisellerie aurait été une ancienne fauconnerie, fief des abbés de La Couronne, située à mi-chemin entre l'abbaye et la forêt des Pères, qui couvrait tout le nord de la commune, et appartenait à l'abbaye.

En 1498, ce fief appartenait à Arnault Calluau, procureur général du comte d'Angoulême, qui fit construire une grande partie du logis actuel, ainsi que son fils Jean, évêque de Senlis<ref group="Note">Erreur de Martin-Buchey : les deux fils se seraient appelés Jean.</ref>. En 1526, [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] de retour d'Espagne où il était prisonnier, vint se reposer en Angoumois et séjourna dans le château où, lors d'une chasse au cerf, il se cassa un bras.

En 1678, le château passa à Jean de Tiers, sieur de La Rochette, puis en 1691 à François Maulde, conseiller au présidial d'Angoulême.

Au tout début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le château fut acquis par le département de la Charente pour y créer une école d'agriculture<ref name="mb"/>.

Papeteries

Modèle:Article connexe La Couronne a été également un important centre papetier d'Angoumois qui rayonna en France et en Europe puisqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les familles de papetiers établis à Saint-Jean-de-la-Palud - Seguin, Gaudichaud, Perrot, Carroy, Lacroix, Laroche - exportaient jusqu'en Angleterre et en Espagne. [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] accorda des privilèges aux papetiers d'Angoumois dès la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et les premiers moulins à papier apparurent sur la Boëme dès 1532.

L'activité fut développée par les riches familles bourgeoises d'Angoulême et les négociants flamands - Janssen, Van Tongeren - qui affermaient les moulins à des maîtres papetiers venus d'autres grands centres papetiers du côté du Périgord (Palluaud et Saint-Paul-de-Lizonne), dans la Marche (La Croix-sur-Gartempe) ou en LimousinModèle:Refnec.

Sur la commune, de nombreux moulins à papier étaient donc installés sur la Boëme, la Charreau et les Eaux-Claires, qui étaient mentionnés sous le règle de Philippe VI de Valois. Mais c'est après l'invention de l'imprimerie que l'industrie du papier prit son essor. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il y avait 113 cuves de fabrication en Angoumois, dont 30 dans la seule paroisse de La Couronne<ref group="Note" name="cuve"/>.

Mais en 1653, un impôt sur les chiffons et sur le papier défavorisa les papeteries, suivi en 1685 par la révocation de l'édit de Nantes, qui fit émigrer de nombreux papetiers, protestants<ref name="mb"/>.

En 1740, la papeterie de Colas obtint le titre de Manufacture royale et, par là, d'importants privilèges, et jusqu'en 1763, date à laquelle Turgot supprima ce titre<ref>Modèle:Ref-Angoulême-Privat</ref>; en conséquence, de nombreuses papeteries fermèrent leurs portes. En 1762, le moulin du Petit-Montbron apporta une importante amélioration dans la technique papetière : le remplacement des maillets par des cylindres, en fonte dans un premier temps, qui avaient d'abord été expérimentés au moulin du Verger à Puymoyen un an avant. Ces progrès étaient suivis et encouragés par l'intendant de la généralité de Limoges, Turgot, et par le marquis de Montalembert, qui a créé la fonderie de Ruelle<ref name="mb"/>.

Mais l'entreprise fut abandonnée, faute de suivi de l'État.

En 1789, sur les 33 cuves réparties dans les 25 usines que comptait l'Angoumois, 19 étaient situées sur le territoire de La Couronne<ref group="Note" name="cuve">Un moulin à papier comptait une à deux cuves dans la région.</ref>.

Les cylindres à moyeu en bois, plus légers que ceux en fonte et expérimentés en 1778 dans les papeteries d'Essonne et d'Annonay, furent introduits en Charente en 1806 à l'usine de Lacourade. Modèle:Article détaillé

Les machines à fabriquer du papier en continu furent introduites en Charente d'abord à la papeterie de Veuze à Magnac-sur-Touvre en 1828, puis furent adoptées peu à peu dans les autres papeteries<ref name="mb"/>.

La Couronne fut le berceau de la famille Laroche-Joubert, important papetier.

Dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune de La Couronne comptait douze usines à papier.

Beaucoup se sont diversifiées pour fabriquer principalement du feutre, utilisé en papeterie, comme les usines de Ravillon, Tutebœuf, les Beauvais, le Petit-Montbron.

Au tout début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, La Couronne comptait encore huit papeteries :

  • sur les Eaux-Claires, l'usine de l'Escalier, qui appartenait à la compagnie Laroche-Joubert
  • sur la Charreau, Poulet, usine de carton exploitée par M. Thomas
  • la papeterie de Cothiers, une des plus anciennes (établie en 1555), exploitée par M. Lacroix
  • l'usine de Girac appartenait aussi à la compagnie Laroche-Joubert
  • sur la Boëme, Lacourade, dirigée par M. de Lacourade, fabriquait du carton
  • l'Abbaye, façonnage du papier (papier à lettres, enveloppes…)
  • Pont des Tables, exploitée par R. Alamigeon
  • Colas, exploitée aussi par R. Alamigeon<ref name="mb"/>.

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la papeterie de l'Abbaye tournait encore. Son symbole était une abeille<ref group="Note">Déformation du mot abbaye.</ref>.

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blasonnement

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Fichier:La Couronne HdVlle 2012.jpg
L'hôtel de ville en 2012.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique de développement durable

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009<ref>Agenda 21 de la commune de La Couronne</ref>.

Politique environnementale

Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune<ref>Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

En 2009, La Couronne comptait Modèle:Unité (soit une stagnation par rapport à 1999). La commune occupait le 1 393e rang au niveau national, alors qu'elle était au 1 332e en 1999, et le Modèle:5e au niveau départemental sur 404 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à La Couronne depuis 1793.

Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du Modèle:Date-, dite loi de démocratie de proximité<ref>Modèle:Légifrance relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".</ref>, afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.

Pour les communes dont la population est inférieure à Modèle:Unité, les enquêtes sont exhaustives et ont lieu chaque année par roulement au cours d'une période de cinq ans<ref>INSEE : Les grandes étapes : 2002 – 2009</ref>. Pour La Couronne, le premier recensement a été fait en 2007, les suivants étant en 2012, 2017, etc. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au Modèle:Date- et correspond au recensement de l’année 2006, qui, pour La Couronne, est une évaluation intermédiaire<ref group="Note">Par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 d’afficher dans le tableau des recensements : la population 2006, première population légale connue post-1999, les populations légales suivantes correspondant aux années réelles de recensement et enfin la dernière population légale publiée par l’INSEE. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales publiées</ref>. Le maximum de la population a été atteint en 2010 avec 7 123 habitants.

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 36,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 26,4 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,12 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Économie

Agriculture

La viticulture occupe une partie de l'activité agricole. La commune est située dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Industrie

Fichier:Lacouronne breuty cimenterie.JPG
Cimenterie Lafarge.
  • La cimenterie Lafarge
  • Les Papeteries La Couronne, leader des enveloppes.

Commerces

  • Zone commerciale de Chantemerle.
  • Pharmacies, boulangeries, médecins, dentistes, notaire, supermarché.

Équipements, services et vie locale

Enseignement

Fichier:Ang univ1.JPG
L'université d'Angoulême, à Breuty.

Le collège d'enseignement secondaire de La Couronne (baptisé Élisabeth-et-Robert-Badinter en 2013<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>), un des plus importants du département, regroupe en 2011 environ 670 élèves de la Modèle:6e à la Modèle:3e répartis dans 26 classes<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Site officiel du collège de La Couronne</ref>.

La Couronne possède aussi deux écoles élémentaires (Jacques-Prévert et Marie-Curie) et deux écoles maternelles (du Parc et de l'Étang des Moines)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Campus agro-viticole de la Charente Oisellerie-Barbezieux est aussi implanté sur la commune. Il comporte sur son site de La Couronne le lycée agricole de l'Oisellerie, un centre de formation continue, un centre de formation par apprentissage et une exploitation agricole<ref>Modèle:Site officiel du Campus agro-viticole de la Charente Oisellerie-Barbezieux (lycée agricole de l'Oisellerie)</ref>.

La commune accueille aussi le Centre universitaire de la Charente (dépendant de l'université de Poitiers), installé à Breuty<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sports et activités

Marchés

  • Marché le samedi matin, place du Marché.

Lieux et monuments

Patrimoine religieux

Fichier:La Couronne Abbaye2010.jpg
Vestiges de l'abbaye.

L'abbaye Notre-Dame de La Couronne, dont les vestiges témoignent de sa grandeur passée et de son importance économique et sociale. Modèle:Article détaillé

Fichier:Lacouronne eg1.JPG
L'église.

L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle est classée monument historique depuis 1903<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.

Patrimoine civil

Fichier:Chateau oisellerie.JPG
Le château de l'Oisellerie.

Le château de l'Oisellerie dont le nom vient de la fauconnerie relevant de l'abbaye Notre-Dame de La Couronne. Sa construction débute en 1498; il sera agrandi et embelli au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il abrite le lycée agricole. Depuis 1989, il appartient au Conseil général, qui y a installé une médiathèque du Centre départemental de documentation pédagogique de la Charente<ref>CDDP de la Charente : Médiathèque de La Couronne</ref>. Le château a été classé monument historique en 1911<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>. Modèle:Article détaillé

Le logis de Mougnac, une maison forte ancienne avec des parties bâties au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et deux pavillons du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui encadrent le corps du logis; il faisait partie du fief de l'abbaye Notre-Dame de La Couronne.

Au village des Gallands, il existe une maison forte avec deux tours transformées en pigeonniers, et dont l'une possède des meurtrières<ref name="commune"/>.

L’ancienne caserne décrite dans une lettre du Modèle:Date- adressée à monsieur le préfet par le service de l’architecte du département : Modèle:Citation<ref name="commune"/>.

Le logis de la Côte, demeure privée, fut construit par Paul Abadie<ref name="mb"/>,<ref group="Note">D'après Martin-Buchey en 1914 (M.Roche, propriétaire à l'époque). Il est probable que ce logis, au milieu d'un parc, n'existe plus car situé dans l'enceinte de la cimenterie actuelle.</ref>.

La maison Lacroix, située au moulin de Cothiers, est inscrite monument historique depuis 2013<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.

La Couronne possède un patrimoine témoignant de l'histoire de la papeterie et de l'industrie en Charente : Poulet, l'Escalier, l'Abbaye, la Courade, Moulin Neuf, Pont des Tables, moulin Barillon, Colas, Breuty, Beauvais, Tutebœuf, Grand Girac, scierie Albert<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>...

Patrimoine environnemental

Le GR 4 qui va de Royan à Grasse traverse la commune et passe à Mougnac.

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Personnalités liées à la commune

Jumelages

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

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Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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