Claire Lacombe
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Claire Lacombe, née le Modèle:Date de naissance à Pamiers et morte le 2 mai 1826 à Paris, est une actrice, militante révolutionnaire et féministe française.
Biographie
Claire Lacombe naît le Modèle:Date de naissance- à Pamiers. Daté du même jour<ref>Modèle:Harvsp, Modèle:Lire en ligne.</ref>, son acte de baptême mentionne qu'elle est la fille légitime de ses parents, son père Bertrand Lacombe étant marchandModèle:Note.
L'historiographie lui prête parfois le prénom « Rose » mais celui-ci ne figure dans aucun document officiel puisqu'il lui a été attribué erronément au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Note.
Avant la Révolution, elle est actrice, non sans succès, à Marseille et à Lyon. En 1792, elle arrive à Paris où elle fréquente le club des Cordeliers.
Le 25 juillet 1792 elle prononce un bref discours à la barre de l'Assemblée nationale :Modèle:Début citationNée avec le courage d'une Romaine et la haine des tyrans, je me tiendrais heureuse de contribuer à leur destruction. Périsse jusqu'au dernier despote, intrigants, vifs esclaves, des Néron et des Caligula, puissé-je tous vous anéantir. Et vous, mères de famille, que je blâmerais de quitter vos enfants pour suivre mon exemple, pendant que je ferai mon devoir en combattant les ennemis de la patrie, remplissez le vôtre en inculquant à vos enfants les sentiments que tout français doit avoir en naissant, l'amour de la liberté et l'horreur des despotes. Ne perdez jamais de vue que sans les vertus de Véturie, Rome aurait été privé du grand Coriolan<ref>{{#invoke:Biblio | ouvrage |langue = |titre = [[s:{{#if: | : | }}{{#if: Discours prononcé à la barre de l'Assemblée nationale | Discours prononcé à la barre de l'Assemblée nationale | Discours prononcé à la barre de l'Assemblée nationale, par Madame Lacombe, le 25 juillet 1792, l'an 4e de la liberté }}|Discours prononcé à la barre de l'Assemblée nationale, par Madame Lacombe, le 25 juillet 1792, l'an 4e de la liberté]] }}{{#if: Lacombe - Discours prononcé à la barre - 1792.pdf | Fac-similé disponible sur Wikisource | }}{{#if: Discours prononcé à la barre de l'Assemblée nationale | Télécharger cette édition au format ePub Télécharger cette édition au format PDF | }} (Wikisource{{#switch:
| en = anglophone | de = germanophone | es = hispanophone |
}})</ref>.Modèle:Fin citation Elle obtient une « couronne civique » pour avoir participé, lors de la journée du 10 août 1792, à l’assaut du palais des Tuileries avec un bataillon de Fédérés.
L’hiver suivant, elle est proche du groupe des Enragés (elle est un temps la compagne de Jean-Théophile Leclerc qui épousera plus tard Pauline Léon) et milite contre le chômage ou l’accaparement des richesses, préoccupations sociales qui l’amènent à fonder avec Pauline Léon la Société des républicaines révolutionnaires en mai 1793.
On sait que Claire Lacombe était belle femme, comme le dit avec condescendance le montagnard Choudieu, député de Maine-et-Loire : Modèle:Citation.Modèle:Refnec
Le Modèle:Date-, les Républicaines révolutionnaires demandent le droit de porter les armes pour combattre en Vendée. Claire Lacombe joue un rôle important lors des [[journées du 31 mai et du 2 juin 1793|journées du Modèle:Date- et du Modèle:Date-]], participant aux débats et poussant à l’insurrection. En août, elle réclame par une pétition que tous les nobles de l’armée soient destitués et le 5 septembre, elle demande même l’épuration du gouvernement. Cette fois, les jacobins s’en prennent à elle et l’accusent de délits peu crédibles, mais extrêmement dangereux à l’époque : avoir donné asile à des aristocrates par exemple. Sur le registre de la prison de Sainte Pélagie la détenue Claire Lacombe est décrite ainsi : Modèle:Citation
Arrêtée le 16 septembre, elle est relâchée le soir même. Le Modèle:Date-, elle se présente à la barre de la Convention et réfute les arguments de ses adversaires, dénonçant au passage l’oppression dont sont victimes les femmes, ajoutant même : Modèle:Citation.
Le gouvernement n’apprécie pas et, quelques jours plus tard, Claire Lacombe est impliquée dans une affaire qui cause sa perte : des femmes de la Halle accusent les Républicaines révolutionnaires de les avoir forcées à prendre le bonnet rouge, coiffure réservée aux hommes. Victorieuses, les femmes de la Halle auraient même fouetté Claire Lacombe au passage. Cet évènement sert de prétexte au gouvernement révolutionnaire, qui interdit tous les clubs féminins, à commencer par les Républicaines révolutionnaires.
La chute des Enragés puis celle des Hébertistes mettent Claire Lacombe en danger et elle doit se cacher. Elle est arrêtée le Modèle:Date- avec Pauline et Jean-Théophile Leclerc. Le Modèle:1er fructidor an III (Modèle:Date-), le Comité de sûreté générale signe l'ordre de sa libération, effective le 3 fructidor (Modèle:Date-)<ref>Modèle:Harvsp, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Claire Lacombe quitte alors Paris pour Nantes, où elle demeure trois ans. Elle y reprend son métier de comédienne, tient les Modèle:Citation et cesse tout engagement politique, bien qu'elle échange une correspondance avec ses anciennes camarades de la capitale. En juin 1798, elle se trouve à Paris avec un compagnon comédien, Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1823, une notice de la Biographie nouvelle des contemporains évoque des rumeurs qui lui prêtent des rapports avec la police parisienne sous le Directoire, en sus d'avancer qu'Modèle:Citation
Le Modèle:Date-, elle fut admise en tant qu'« aliénée » à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière où elle est référencée comme étant institutrice<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle y décède d'un anévrisme aortique pres du cœur le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Écrits
- Rapport fait par la citoyenne Lacombe à la société des républicaines révolutionnaires…, 1793 Modèle:OCLC
- Rapport fait par la citoyenne Lacombe à la Société des Républicaines révolutionnaires, de ce qui s'est passé le 16 septembre à la Société des Jacobins, concernant celle des Républicaines révolutionnaires, Paris, EDHIS, 1982 Modèle:OCLC
- Discours prononcé à la barre de l'Assemblée nationale par Madame Lacombe, le 25 juillet 1792, l'an 4e de la liberté. Imprimé par ordre de l'Assemblée nationale, Paris, EDHIS, 1982, Modèle:Nb p.
- Discours prononcé à la barre de l'Assemblée nationale par Madame Lacombe, le 25 juillet 1792, l'an 4e de la liberté. Imprimé par ordre de l'Assemblée nationale, Paris, EDHIS, 1982, Modèle:Nb p. Modèle:OCLC
- Rapport fait par la citoyenne Lacombe à la Société des Républicaines révolutionnaires, de ce qui s'est passé le 16 septembre à la Société des Jacobins, concernant celle des Républicaines révolutionnaires… et les dénonciations faites contre la citoyenne Lacombe personnellement, Paris, 1793 ; Micro Graphix, 1992 Modèle:OCLC
Notes et références
Notes
Références
Bibliographie
Études historiques
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Littérature
- Michèle Fabien, Claire Lacombe, Éditions Actes Sud-Papiers, 1989.
Articles connexes
- Femmes Citoyennes Révolutionnaires (1789-1795)
- Olympe de Gouges
- Pauline Léon
- Jacques Roux
- Jean-François Varlet
- Jean-Théophile Leclerc
- Anne-Josèphe Théroigne de Méricourt
- Société des républicaines révolutionnaires
- Promenade Claire-Lacombe à Paris