Jacques Roux (1752-1794)

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Jacques Roux, né le Modèle:Date de naissance à Pranzac (Charente), s'est suicidé le Modèle:Date de décès dans la prison de Bicêtre avant de comparaître devant le Tribunal révolutionnaire. Il est, pendant la Révolution française, un des chefs, avec Jean Varlet et Jean-Théophile Leclerc, d'une mouvance de révolutionnaires radicaux - appellés par leurs adversaires les Enragés - qui apparaît au début de 1793 en réaction à la crise économique marquée par l'augmentation vertigineuse des prix des denrées de première nécessité, en particulier du blé, sans augmentation des salaires. Les Enragés réclament la taxation de toutes les denrées de première nécessité, la répression des spéculateurs, la réquisition des grains et des taxes sur les riches, n'hésitant pas à interpeller violemment et à menacer de l'émeute la Convention nationale et les Montagnards partisans de la liberté économique. Le début de la Terreur, en septembre 1793, marque à la fois le triomphe de leur programme et leur arrestation, les Hébertistes héritant de leur influence et de leurs troupes.

Biographie

Des origines bourgeoises

Issu d'une famille bourgeoise, son père était lieutenant, juge assesseur au marquisat de Pranzac, et ancien officier du régiment de Hainaut, sa mère fille d'un médecin du Périgord.

Il bénéficiera de la protection du seigneur de Pranzac, le comte de Peyrusse des Cars qui lui conféra le titre de chanoine et le dota d'une pension lui permettent de financer ses études au séminaire d’Angoulême. Il devient à l'âge de 20 ans professeur de philosophie et de physique avant d’être ordonné prêtre en 1779<ref name=":0">Modèle:Article</ref>.

Pendant cette période il fut mêlé à une affaire de meurtre. Le Modèle:Date-, un frère subalterne de l’établissement fit feu une nuit sur des jeunes, et tua l'un d'eux, le jeune chanoine Mioulle.

Tous les prêtres furent arrêtés, à l'exception de Roux, qui fut arrêté plus tard à Pranzac, et du frère Ancelet, auteur du coup de feu, qui ne fut jamais retrouvé. De nombreux témoins affirmèrent que les jeunes séminaristes, excédés de la sévérité de certains professeurs et particulièrement de celle Jacques Roux, lançaient des pierres contre les fenêtres de leurs professeurs.

Les frères lazaristes postèrent Ancelet en surveillance qui tira et tua. Le supérieur et plusieurs prêtres, dont Jacques Roux, furent emprisonnés mais, après trois mois de détention, ils firent finalement l'objet d'une grâce royale<ref name=":0" />. Sans être davantage inquiété, Roux servit au séminaire jusqu'en 1784.

Un ecclésiastique atypique

En 1785, avec d'excellentes références, il est nommé aumônier du Château de Montozier.Modèle:Note Il y servira un an auprès du comte de Crussol d'Uzes qu'il quitte en mai 1786 avec une attestation flatteuse Modèle:Citation.

L'année suivante, il est vicaire à Jonzac où il ne fait pas parler de lui. En juillet 1787, il devient vicaire de Cozes. Il se fait remarquer en fréquentant les milieux protestants nombreux dans la région mais surtout en faisant paraître dans le journal de Saintonge et d'Angoumois un poème "délirant " <ref>Modèle:Article</ref>. Cette publication déclenche une polémiqueModèle:Note au cours de laquelle les lecteurs du journal fustigent pendant des mois Modèle:Citation.

Se plaignant d'être incompris et persécuté, Roux contre-attaque violemment et, en Modèle:Date-, sa hiérarchie le nomme à Saint-Thomas-de-Conac. Pendant la Grande Peur, alors que des troubles éclatent en Saintonge, Jacques Roux ne se fait pas remarquer et il ne se passe rien à Saint-Thomas de Conac en 1789.

Le Modèle:Date-, de graves troubles éclatent à propos de l'abolition des droits féodaux.

La réaction d'autorité du Seigneur Paty de Bellegarde sera l'étincelle mettant le feu aux poudres, des centaines de paysans des communes voisines se joignent à ceux de Saint-Thomas. La maison du notaire, les trois châteaux du seigneur du Paty sont pillés incendiés et détruits; d'autres sont menacés.

Les villes de Saintes, Pons et Saint Genis envoient un détachement de soldats et de Gardes nationaux pour mater la révolte, 120 personnes sont arrêtées.

Très vite le nom de Jacques Roux circula comme étant l’instigateur de ce mouvement . C'est Turpin de Jouhé, commissaire du Roi pour la formation du département de la Charente inférieure qui en est à l'origine : Modèle:Citation<ref name=":1">Modèle:Article</ref>

Cette affirmation, reprise souvent comme une certitude par certains exégètes, doit être prise avec prudence. S'il n'est pas impossible que les idées progressistes qui étaient les siennes aient pu transpirer dans certains passages de ses sermons, pour les débordements spontanés du Modèle:Date-, ils ne peuvent lui êtres imputés. En effet depuis le Modèle:Date- précédent il effectuait un remplacement à Ambleville situé à 45 km du lieu de l'émeute dont le curé venait de mourir<ref name=":1" />.

Sur le contenu de ses sermons André Berland fait état de celui intitulé Modèle:Citation il n'y parlait pas du partage des terres, ni du refus des droits féodaux ; il y célébrait la Prise de la Bastille, voulue par Dieu et louait le roi Modèle:Citation<ref name=":1" />

Ce prêche n'est pas daté.

Il n'est pour autant pas possible d'exclure qu'il en ait prononcé d'autres plus virulents, encore que simple vicaire un tel discours aurait appelé l'attention du curé et donc de sa hiérarchie.

Toujours est-il que les vicaires généraux de Saintes prononcèrent à son encontre la sanction la plus grave et qu'il fut frappé d’interdit. Ne pouvant plus exercer il quitte la région en Modèle:Date- pour Paris où il ne réapparaîtra que six mois plus tard pour être l'un des tout premiers prêtres (« curé rouge » selon Maurice Dommanget) à prêter serment à la Constitution civile du clergé.

Ses débuts politiques

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Louis XVI au pied de l’échafaud. En bas à gauche Jacques Roux rédigeant le compte rendu de l'exécution

Il arrive à Paris en mai / juin 1790 et y vit dans un premier temps sous un nom d'emprunt, Renaudi. À la fin de 1790 il reprend son identité et s'inscrit au Club des Cordeliers. Il est l'un des premiers à prêter serment à la Constitution Civile du Clergé le Modèle:Date.

Il devient ainsi le vicaire constitutionnel de l'église Saint Nicolas des Champs, à l'époque une des paroisses les plus pauvres de la capitale ; l’église Saint Nicolas est la principale église de la section des Gravilliers où se déroulera l'essentiel de sa vie politique.

Membre du conseil général de la commune de Paris, il est chargé par elle, avec Jacques Claude Bernard, d'accompagner Louis XVI à la guillotine. Son attitude haineuse et son absence de compassion à l'égard du condamné pèsera de tout son poids dans l'image négative qu'il laissera à la postérité.

Il va rapidement acquérir une grande notoriété auprès des sans-culottes par son action dans la section des Gravilliers. Ses prises de position généreuses, ses discours de plus en plus appuyés contre les émigrés, les tyrans et surtout les agioteurs et les accapareurs de denrées trouvent un écho certain auprès des femmes sans-culottes. Il est considéré comme l'un des premiers féministes et acquiert auprès d'elles une aura certaine. Ses brochures et ses prêches patriotiques ont de plus en plus d'audience.

Roux : Principale figure des « Enragés »

Modèle:Article détaillé

Fichier:Emblème de la section des Gravilliers.jpg
Emblème de la section des Gravilliers, comportant la devise « Liberté - Égalité - Vaincre ou Mourir ».

Dès la fin de 1792 Roux avait formalisé son programme<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, il avait été décidé par la section de l'Observatoire où ce discours avait été lu, qu'il serait imprimé et adressé aux 47 sections parisiennes, au corps électoral, aux sociétés patriotiques et aux municipalités du département<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Ce discours, exprimant ainsi le cœur des revendications populaires, avait donc connu une très large diffusion<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Derrière le discours économique de Roux contre les agioteurs et les accapareurs de denrées, les propositions politiques qui le sous-tendent seront aussi largement approuvées, qu'il s'agisse de l'expulsion des Girondins ou de la peine de mort pour les agioteurs et les accapareurs de comestibles.

L'action de Jacques Roux et des Enragés se situe entre février et septembre 1793. Sans être un meneur des Sans-culottes, les discours qu'il tient depuis déjà plusieurs mois trouvent un écho auprès d'eux, et en particulier auprès des femmes. Le renchérissement des denrées, notamment du sucre et du savon, les rendent sensibles aux propositions de taxation.

En Modèle:Date- les premiers incidents éclatent. Les manifestants, principalement des femmes mais aussi des hommes, se font livrer le savon, la cassonade, le sucre et les chandelles au prix qu'elles ont fixé. Les épiciers qui refusent voient leur boutiques pillées. Jacques Roux justifie ces actions :Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Marat le premier s'oppose à leurs exigences, aux pétitionnaires venus le Modèle:Date- réclamer à la Convention la taxation générale des denrées, il répond avec violence : Modèle:Citation<ref name=":22">Modèle:Ouvrage</ref>

Cette position des grandes voix de la Montagne est surprenante. Mais les Montagnards partageaient en fait avec les Girondins le dogme du caractère sacré de la propriété privée et du libéralisme économique. Le Modèle:Date-, Robespierre le traduisait clairement Modèle:Citation<ref name=":22" /> Cette approche idéaliste d'un peuple désincarné ne résistera pas à la pression des Sans-culottes, d'autant que la Montagne a besoin de leur soutien pour éliminer les Girondins.

Sans qu'il y ait de groupe réellement constitué<ref>Modèle:Chapitre</ref>dont Roux aurait été le meneur, il n'est pas seul et d'autres poursuivent les mêmes buts, notamment Varlet et Leclerc. En plus de ces trois hommes, on peut aussi citer Pauline Léon et Claire Lacombe, toutes deux membres de la Société des républicaines révolutionnairesModèle:Note. Leurs routes se croisent, tantôt ils se soutiennent, tantôt ils sont en concurrence et parfois même s'opposent.

L'Adresse du 25 juin : une critique cinglante du pouvoir

Le Modèle:Date-, après qu'elle eut été chaudement approuvée par le club des Cordeliers dans sa séance 23, Jacques Roux expose cette adresse à la barre de la Convention. Elle passera à la postérité sous le nom de Manifeste des Enragés<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. C'est un procès des représentants du peuple d'une grande violence. Dès les premiers mots le ton est donné :Modèle:Citation <ref name=":4">Modèle:Lien web</ref> Cette déclaration provoque une vive réaction de toutes les sensibilités de la Convention.

La séance est présidée par Thuriot, qui déclare à la fin de l'intervention : Modèle:Citation<ref name=":3">Modèle:Ouvrage</ref> ; mais, comme le fait remarquer Eric Hazan, en pleine contradiction avec ses propos, il termine sa diatribe par une proposition en accord avec le discours de Jacques Roux en demandant : Modèle:Citation <ref name=":3" />

Face à ces réactions, un des membres de la délégation déclare que le texte qui vient d'être lu n'est pas celui qui a été approuvé par la section des Gravilliers. Tous les pétitionnaires, sauf Jacques Roux, sont admis aux honneurs de la séance. Robespierre, puis Billaud-Varenne et Legendre demandent qu'il soit chassé de la barre où il est resté. Cette proposition est adoptée<ref>.Modèle:Ouvrage</ref>

Dès le Modèle:Date- à la tribune des Jacobins, Robespierre est plus menaçant, y compris et surtout, pour tous ceux qui pourraient se laisser séduire par la discours du prêtre : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Marat, dans son journal Le Publiciste de la République française du Modèle:Date-, s'associe à cette critique : « Ces intrigants ne se contentent pas d’être les factotums de leurs sections respectives, ils s’agitent du matin au soir pour s’introduire dans toutes les sociétés populaires, les influencer et en devenir enfin les grands faiseurs. Tels sont les trois individus bruyants qui s’étaient emparés de la section des Gravilliers, de la Société fraternelle et de celle des Cordeliers : je veux parler du petit Leclerc, de Varlet et de l’abbé Renaudi soi-disant Jacques Roux » <ref name=":2">Marat in Le publiciste de la République française, Paris, n°233, 4 juillet 1793</ref>.

Quelques jours après l’assassinat de Marat, Roux réfute son argumentaire dans une adresse a MaratModèle:Note qu'il rend responsable de son exclusion du Club des Cordeliers après son adresse à la convention le Modèle:Date- ; mais il est déjà trop tard et cette réplique dans le contexte de la mort de l'Ami du Peuple non seulement est de nul effet mais de plus est une lourde maladresse. Les républicaines révolutionnaires, y compris Pauline Léon et Claire Lacombe, le désavouent lors des funérailles de Marat, elles sont au cœur de la dramaturgie mise en scène par David. Le Modèle:Date-, elles forment la garde rapprochée lors de la translation du cœur de Marat au Club des Cordeliers.

Un dénouement sans surprise

Le Modèle:Date-, Robespierre entre au Comité de Salut Public. Il s'agit désormais de faire accepter le fait accompli de l'élimination des Girondins par les classes moyennes et possédantes.

Dès lors, les rapports du Gouvernement avec les mouvements populaires vont rapidement se tendre. Dans un premier temps sectionnaires, sans-culottes, membres de clubs y compris cordeliers et jacobins, soutenus par les commissaires des assemblées primaires représentants les patriotes des départements, imposèrent à la Convention la levée en masse et réclamèrent la Terreur et le maximum.

La proposition de Danton de transformer le Comité de Salut Public en comité de gouvernement déclencha une nouvelle offensive où l'on retrouva Leclerc en première ligne : Modèle:Citation, écrit-il dans l'Ami du peuple du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il est rejoint par François-Nicolas Vincent, secrétaire général du département de la guerre, qui jouit d'une forte influence au ministère de la Guerre mais qui n'a pas grande audience auprès des sans-culottes.

C'est à Leclerc et à Jacques Roux, qui pourtant n'a pas pris position dans ce débat, que s'en prend Robespierre : Modèle:Citation <ref>Journal de la Montagne, 7 août 1793, cité par Modèle:Article</ref>

En août la polémique s'envenime, nourrie au Jacobins par Robespierre, Roux est toujours silencieux.

Le Modèle:Date-, coup de théâtre: La veuve de Marat, Simone Evrard s'éleva contre "les écrivains scélérats" qui usurpent le nom de l'Ami du Peuple, dénonça tout à la fois Roux et Mercier leur prêtant les pires intentions pour les prochaines journées des Modèle:Date- <ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et <ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les attaques de Leclerc avec le soutien de la Société des Républicaines Révolutionnaires, de Roux avec celui de la section des Gravilliers se poursuivent toute la deuxième quinzaine d'août. Hébert, qui ne veut pas leur laisser le champ libre, intervient avec son journal et aux Jacobins le Modèle:Date- en prenant soin de masquer son attaque du pouvoir par une diatribe à l'encontre de Jacques Roux, tout en critiquant néanmoins l'organisation du pouvoir exécutifModèle:Note

Dès le Modèle:Date- Roux est arrêté, il est l'objet de dénonciation multiples, auxquelles il peut répondre avec succès au cours des trois interrogatoires qu'il subit. Il fut décidé le Modèle:Date- de le traduire devant le tribunal de police correctionnel et en l'attente de prononcer sa mise en liberté conditionnelle sous la caution de deux citoyens.

Dans des conditions pour le moins confuses, il est arrêté le Modèle:Date- ; le lendemain, le Comité de Salut public du département de Paris décide son internement à Sainte Pélagie <ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Jacques Roux continue de sa prison à publier son journal et en durcit même le ton : Modèle:Citation, écrit-il dans le N° 265 du Publiciste. Il en vient à se faire adepte de la légalité et blâme les excès du pouvoir Modèle:Citation, écrit-il dans le Modèle:Numéro avec majuscule de son journal. Dans le numéro suivant, il est encore plus menaçant : Modèle:Citation

Varlet, Leclerc, sa femme Pauline Léon, Claire Lacombe animatrice de la Société des républicaines révolutionnaires, tous et toutes seront arrêtés au cours de la période qui précède la mort de Jacques Roux, mais tous et toutes passeront entre les mailles du filet. Restait Jacques Roux, le vrai chef du parti selon Albert Mathiez ; une dernière tentative de ses soutiens des Gravilliers auprès de la Commune pour le faire libérer échouera le Modèle:Date-. Les derniers numéros de son journal sont de véritables brûlots. Il perd ses derniers soutiens. Le Modèle:Date- le Comité Révolutionnaire des Gravilliers décidait l'arrestation des derniers partisans de Jacques Roux dans la section qui sont conduits dès le Modèle:Date- à la prison de La Force.

Le Modèle:Date-, Jacques Roux devait être déféré au tribunal correctionnel du Châtelet, mais le tribunal se déclara incompétent et le renvoya devant le tribunal révolutionnaire. À la lecture du jugement, lui qui avait fait preuve d'une absence totale de sensibilité à l'occasion de l'exécution de Louis XVI, se blesse de plusieurs coups de couteau au côté gauche de la poitrine. Soigné par un chirurgien, Jacques Roux est transporté à l'infirmerie de Bicêtre. Mais il n'a pas renoncé au suicide et employait tous les moyens pour épuiser sa santé comme l'écrivait le Modèle:Date- l'officier chargé de sa surveillance à Fouquier-Tinville. La tentative du Modèle:Date- est la bonne : il meurt dans la journée à Bicêtre et est enterré au cimetière de Gentilly.

Quel jugement sur Jacques Roux

La théâtralité de sa mort ne saurait masquer les excès du personnage, ses contradictions lorsqu'il condamne dans ses derniers écrits tout ce qu'il avait réclamé depuis sa montée sur Paris. Au nom d'un certain christianisme - lequel ne l'empêcha pas d'être insensible aux crimes commis durant la Terreur -, il assiste les pauvres, à un point tel qu'il fait figure d'anarchiste aux yeux des plus engagés.

Roux n'est pas un théoricien, il voit la misère, il dénonce les abus, propose des solutions empiriques que lui suggèrent les faits. À la différence de ses alliés de circonstance, qui ont trop souvent, par leurs excès, caricaturé son action, il ne se dérobera pas et ira au bout de la logique qu'impose ses convictions.

Il mesure sans doute parfaitement quand il se donne la mort que non seulement les gouvernants de l'heure ne se souviennent plus des services qu'il a rendus, notamment dans l'élimination des Girondins, mais que de surcroît, alors que dans le même temps on vote les lois qu'il réclamait, on tourne contre lui la loi des suspects destinée à combattre les accapareurs et les agioteurs.

Il sera une des premières victimes de cette Terreur que réclamaient les Enragés. Qu'aurait-il fait si son entreprise avait réussi ? Les contraintes économiques et sociales sont si fortes que les autorités en place qui pourtant l'injurient sont amenées entre mars et Modèle:Date- à céder et adopter une à une à toutes les mesures qu'il propose. Sans doute la mise en œuvre ne fut pas d'enthousiasme, mais il est de fait qu'elles n’apportèrent pas les remèdes escomptés.

L'utopie défendue par Jacques Roux était sans doute trop forte dans sa défense du droit concret Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Selon Jean Tulard, son arrestation peut être considérée comme marquant la fin de la Révolution: Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Citations

Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>

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Notes et références

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Voir aussi

Articles connexes

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Sources primaires

Bibliographie et webographie

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Liens externes

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