Lunery
Modèle:Infobox Commune de France
Lunery est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Géographie
Lunery se trouve dans une région industrielle par la présence de la métallurgie mais également agricole.
La commune fait partie du canton de Chârost.
Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée de pays de la Champagne berrichonne
Localisation
Voies de communication et transports
Axes ferroviaires
La commune possède une gare SNCF sur la ligne de Bourges à Miécaze.
Axes routiers
La commune est située au sud-ouest du département du Cher sur la RD 27
- Accès par la RN 151 à partir de Saint-Florent-sur-Cher, en direction de Lignières sur la RD 925
- Autoroute A71 Orléans/Clermont-Ferrand, sortie Saint-Florent-sur-Cher.
Urbanisme
Typologie
Lunery est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,5 %), forêts (31,7 %), prairies (5 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), zones urbanisées (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Lunery est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Cher. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1997, 1999 et 2016<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 88,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 671 sont en aléa moyen ou fort, soit 81 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Histoire
Préhistoire
Présence d'un site du pléistocène inférieur à Rosières<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Antiquité
Domaine d'un riche Gallo-Romain nommé Lunarius, Lunarii-acum est devenu un lieu de détente pour les Romains installés dans la riche capitale d'Avaricum (Bourges).
De nombreux vestiges datant de l'époque gallo-romaine ont été retrouvés en différents endroits sur la commune de Lunery. En 1872, à La Vergne,des tuiles romaines, des fûts de colonnes et une épée antique. En 1886, dans le bourg, près de l'église, une mosaïque de plus de Modèle:Unité provenant certainement d'une riche habitation ou de thermes. Elle est exposée au musée du Berry à Bourges. En 1891, sous le dallage de l'église, des fouilles mirent au jour une monnaie en billon à l'effigie d'un empereur romain de l'année 258. Le Château de Champroy dut être une villa romaine à la suite de la découverte d'un carrelage romain et de monnaies d'Auguste de Crispus et Maxence.
Ancien Régime
Rosières, en 1102 s'appelait Rosarie, (dérivé du latin qui voulait dire lieu planté de rosiers) du nom du seigneur des lieux Normannus de Rosarie.
La communauté de Lunery est touchée par la crise démographique du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, puisqu’elle passe de 98 feux en 1709 à 83 en 1726<ref>Olivier Zeller, « Changement agraire et récession démographique : la première enquête Orry (1730). L'exemple de l'élection d'Issoudun », Annales de démographie historique 2/2007 (n° 114), p. 169</ref>. L’hiver de 1709-1710 notamment cause de nombreuses pertes, ainsi que la grande canicule de 1719 (qui tua beaucoup par dysenterie)<ref>Zeller, Modèle:Opcit, p. 145 et 153</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Modèle:Article connexe Rosières est un village né de l'industrie métallurgique au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il est renommé pour ses appareils électroménagers.
Les usines de Rosières sont créées en 1836 : le comte de Boissy, propriétaire de l’antique moulin de Rosières, fit construire à sa place des forges comprenant 2 hauts-fourneaux, une fonderie avec 6 feux de forge et un laminoir. En 1844, il y ajoute un Modèle:3e haut-fourneau. De 1852 à 1856, Rosières est vendue successivement à MM. Gouin, Violette et Gallicher. En 1858, le marquis de Vogüe en fit l’acquisition, puis par suite des traités de libre-échange, il fut obligé de fermer l’usine. Rosières reprit son activité en 1869 lorsque Jules Roussel, maître de forges et homme politique de la Mayenne, en devint propriétaire. Il transforma l’établissement en fonderie. À la mort de Jules Roussel, une société anonyme est alors créée par ses héritiers et ses ingénieurs. En 1909, Henri Magdelénat développe les moyens de production, réorganise et agrandit la fonderie, le montage, l'entretien et le magasin d'expédition.
De 1869 à 1914, on observe dans la région de Rosières, la création ex nihilo d’une agglomération réservée aux travailleurs de l’entreprise<ref name="Saint-Florent-sur-Cher et ses environs">L. Cartier de Saint-René, Saint-Florent-sur-Cher et ses environs, Res Universis, collection « Monographies des villes et villages de France » (1911-1912 réédition de 1991)</ref>.
À partir de la Première Guerre mondiale, les usines de Rosières rencontrèrent des difficultés à recruter de la main d’œuvre en France pour le travail de la fonderie en raison de la pénibilité de ces métiers. Les dirigeants de l’entreprise choisissent donc d’employer des ouvriers étrangers<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
De 1922 à 1930, beaucoup de Polonais arrivent pour travailler à Rosières. Le recensement de 1931 montre qu’un tiers des habitants de Lunery est de nationalité étrangère<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/13/00/78/PDF/polberry.pdf</ref>,<ref>L'usine et le village: Rosières (1869-1914), by Michel Pigenet © 1982 Association Le Mouvement Social. editions l’Atelier</ref>.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Modèle:Article détaillé Modèle:...
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église de Lunery, Saint-Privé (elle est placée sous la titulature de Privatus, évêque de Mende, martyrisé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Modèle:S mini-, {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXIX
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}. L'église est bâtie sur une structure gallo-romaine. La tour carrée du clocher date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Le patrimoine des communes du Cher, collaboration rédactionnelle et photographie par canton, Floric éditions T1 et T2.</ref>.
- L'église de Rosières
- Châteaux à Champroy, aux Rimberts et à Rosières.
- Les ruines du moulin du Rosiau
- La maison du Grand Bayet
- Site préhistorique de la Terre-des-Sablons
- Les pelouses calcicoles du Patouillet et sa flore protégée. Ce site est un espace protégé et géré par le conservatoire du patrimoine naturel de la région Centre. On y trouve 20 espèces d’orchidées et quelques hybrides. Un parcours de 1,5 km permet de découvrir ce milieu (livret-guide disponible au conservatoire).
-
Église Saint Albert, 1911, Lunery-Rosières.
-
Ruines du moulin de Roziau, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Lunery.
-
Les pelouses calcicoles du Patouillet-Lunery.
-
Spécimen de la flore du Patouillet.
-
Spécimen de la faune des pelouses sèches du Patouillet-Lunery.
Personnalités liées à la commune
- Jules Roussel (1805-1877), reprend l'usine de Rosières en 1869 et la développe, fut élu et industriel en Mayenne, mort sur la commune.
- René Mariat (1911-1969), député du Cher et maire de la commune, y est né et mort.
- Georges Valbon (1924-2009), homme politique y est né.
- Henri Martin (1927-2015), né à Rosières, fils de Louis Martin, ancien maire adjoint de Lunery, il est au cœur de l'affaire Henri Martin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Philippe Mahut (né le Modèle:Date- à Rosières (commune de Lunery), footballeur sélectionné 9 fois en équipe de France, a participé à la coupe du Monde en 1982<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes