Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer
Modèle:Voir cathédrales Modèle:Infobox Édifice religieux
La cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer est une église catholique située à Saint-Omer dans le Pas-de-Calais, en France. Dédiée à la Sainte-Vierge, l’édifice garde son statut de cathédrale car l'évêché est triple : Arras, Boulogne et Saint-Omer .
L'édification de la cathédrale s'étale du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Son architecture mêle des éléments de styles gothique primitif, rayonnant et flamboyant. La cathédrale abrite entre autres une horloge astronomique de 1558, un buffet d'orgue monumental, un tableau de Rubens et une dalle en labyrinthe.
Historique
Période médiévale
Origines
L'origine monastique de Saint-Omer est l'installation de moines originaires du Cotentin, saint Bertin, Ebertram et Mommelin, venus de l'abbaye de Luxeuil dans un lieu entouré de marécages sous la direction de saint Omer pour évangéliser le pays, près de Portus Itius.
Après le mort d'Athalbert, successeur de saint Antimond mort en 519, second évêque de la Morinie, la Morinie est restée sans autorité ecclésiastique. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Dagobert réorganise l’évêché de Thérouanne, le plus au nord de la Gaule, et nomme à sa tête Audomarus, également connu sous le nom de Saint-Omer, moine de Luxeuil né dans le Cotentin<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>, affirmation réfutée par certaines sources<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Saint Omer, premier évêque des Morins, ou troisième évêque de Thérouanne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, reçoit en don d’Adroald, un seigneur local qu'il a converti au christianisme, le territoire de la « villa Sitdiu » ou Sithieu en 649<ref name=":1">Modèle:Article.</ref>,<ref name=":2">Modèle:Ouvrage.</ref>. Après une première installation dans un endroit insalubre, les religieux se sont déplacés dans un lieu situé plus au nord sur le terrain donné à saint Omer où a été construite au point le plus haut une chapelle, vers 659, à l’emplacement d’un temple païen dédié à Minerve<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":2" />. Cette chapelle était dédiée à la Vierge Marie, un cloître y est ensuite construit pour abriter les moines et l'abbé de l'abbaye de Sithiu. Le bourg de Sithiu va s'agglomérer autour. L'abbaye a reçu sa sépulture, ainsi qu'à celle des moines. Les premières constructions étaient réalisées en bois. Avant sa mort, en 662, il la confie à Saint-Bertin, alors abbé de Sithiu, construite quelques années auparavant<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":1" />, les réunissant après la mort d'Audomarus de fait, en un monastère double<ref name=":0" />. L’église de la Vierge constituait la partie haute du complexe monastique, tandis que l’abbaye de Saint-Pierre et de Saint-Paul constituait la partie basse<ref name=":0" />,<ref name=":1" />.
La collégiale
Cette unité de fait fut rompue en 820, lorsque l’abbé Fridugise, un anglo-saxon, appliqua la réforme de l’Empereur carolingien Louis le Pieux. La chapelle devient une collégiale, une église desservie par 30 chanoines<ref name=":0" />.
L’église fut attaquée le 2 mai 891 par les normands, malgré ses remparts<ref name=":1" />.
Cette modeste chapelle fut détruite par un incendie en 1033. Une église en pierre et en style roman est construite en 1052 ; Celle-ci fut endommagée en 1191 par un incendie<ref name=":6">Modèle:Lien web.</ref>. On commença alors à reconstruire le chœur, le déambulatoire et les chapelles rayonnantes, puis en 1263, on construisit le transept. Les travaux ont avancé lentement et s'échelonnent du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
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}}.
Le croisillon sud du transept fut allongé en Modèle:Nobr et on entreprit alors la reconstruction de la nef.
L'édification des chapelles latérales de la nef date des années 1386 à 1403. Les plus anciennes furent construites au sud. La nef centrale ne fut achevée qu'en 1473, et ses voûtes en 1506.
De la Renaissance à la Révolution
Modèle:Section à sourcer De 1449 à 1472, Jehan de Meldre, maître d'œuvre procéda à l'allongement du croisillon nord du transept. À cette époque la tour à l'ouest qui était restée romane fut consolidée et rehaussée<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
À partir de 1473 et jusqu'en 1521, on procéda à la construction de la tour occidentale autour de cette tour romane. Celle-ci fut ainsi rhabillée et reçut un décor inspiré de celui de l'abbatiale Saint-Bertin (construite entre 1431 et 1500).
La flèche surmontant la croisée date de 1486.
Les sculptures du portail occidental furent réalisées de 1511 à 1515, par les sculpteurs brugeois Jean et Josse Van der Poele<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1553, la ville de Thérouanne toute proche, où se trouvait l'évêché de l'Artois, fut totalement rasée par les troupes de Charles Quint, au cours d'un conflit qui l'opposait au roi de France Henri II. Du sel fut symboliquement répandu sur le sol de la ville. Dans les années qui suivirent, il fut décidé de partager le diocèse de Thérouanne, afin de respecter les frontières entre le royaume de France et les Pays-Bas espagnols. Ainsi fut créé en 1559 le diocèse de Saint-Omer et la collégiale Notre-Dame devint cathédrale en 1561.
En 1606, la flèche de la croisée fut détruite par un ouragan. En 1610, on réalisa le cadran solaire du portail sud, et en 1628, on procéda au renouvellement de la chapelle axiale que l'on nomme épiscopale et requise par le nouveau rôle d'évêché de St Omer mais qui endossa aussi le rôle de chapelle mariale bien plus tard.
1677 : traité de Nimègue, Louis XIV annexe l’Artois, Saint-Omer devient française.
Fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Jules Hardouin-Mansart (mieux connu pour Versailles) construit le palais épiscopal, résidence des évêques (aujourd'hui le palais de justice de Saint-Omer). Un accès direct à la cathédrale est ménagé pour l’évêque entre le palais et la chapelle d’axe.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle apporta encore quelques embellissements : l'importante chaire, installée en 1714 en provenance de l'église des Dominicains de Saint-Omer, est due au sculpteur Danvin ; puis en 1717, fut installé le superbe buffet d'orgue des frères Piette, avec une remarquable statuaire en bois. Le trône épiscopal et les boiseries du chœur datent de 1753.
L'après 1789
Lors de la Révolution Française, en 1792, la cathédrale, fermée au culte, fut transformée en magasin à fourrage<ref name=":6" />. Contrairement à bien d'autres églises, Notre-Dame n'eut que peu à souffrir du vandalisme des révolutionnaires.
Le 2 septembre 1793, Pierre-Joseph Porion y prononce un discours sur la supériorité du régime républicain. Le 24 septembre, l’autorité militaire estime avoir besoin de la Cathédrale pour en faire un entrepôt ; Porion se contentant désormais de la chapelle de la Maladrerie pour célébrer ses offices<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.
Le diocèse de Saint-Omer fut définitivement supprimé en 1802 (Bul. du 10 avril 1802) lors du Concordat , au bénéfice du diocèse d'Arras qui formait alors un diocèse de 878 paroisses et annexes.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : dans la lignée de Prosper Mérimée et de Viollet le Duc, Prosper Morey met en place lentement un service des monuments historiques, qui a pour but de restaurer la cathédrale d’alors, à ce moment église Notre-Dame <ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
De la Seconde Guerre mondiale à nos jours
Modèle:Section vide ou incomplète L'édifice subit de légers dommages lors d'un bombardement en 1942<ref name=":6" />.
Protections au titre des monuments historiques
La cathédrale est classée au titre des monuments historiques depuis 1840<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dimensions
La cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer mesure 22.9 mètres de haut sous la voûte et 105 mètres de long pour 51 mètres de large<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La tour fait 50 mètres de hauteur
Matériaux de construction
Modèle:Section vide ou incomplète
Extérieur
Il y a plusieurs types d'architectures: du roman, du gothique primitif, du gothique rayonnant et enfin du gothique flamboyantModèle:Référence nécessaire.
L'enclos
Le parvis
Modèle:Section vide ou incomplète
Le chevet
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Intérieur
Modèle:Style non encyclopédique section
Le chœur
Des chapelles sont logées de façon biaise (dans les angles entrants transept/chœur) : ce modèle est retrouvé à Ypres et à Tournai. Les chapelles biaises sont associées à un plan de déambulatoire que l’on retrouve à Saint-Quentin et à Troyes.
Le déambulatoire
Il se constitue de 3 chapelles rayonnantes. La chapelle de l’axe de la nef est refaite en 1628 et en 1898 (le plan roman du chœur est maintenu).
Le transept
Le transept est allongé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, car entre 137 et 1389, est prolongé le bras sud du transept de deux travées. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la même chose est faite au nord.
Les nervures des voûtes du transept sont prismatiques. Le triforium est interrompu dans le transept par des tribunes.
La croisée du transept fut surmontée au centre en 1486 d’un petit clocher destiné à recevoir un carillon (comme à Saint-Bertin auparavant), mais cette tourelle fut renversée en 1606 par une tempête.
Nef et bas-côtés
Hauteur 23 mètres/Largeur 10 mètres, pas du style rayonnant où l’on cherchait sans cesse plus de lumière. Le clocher porche est un rhabillage de celui du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
La tour orthogonale flanc sud abrite à l’étage supérieur le trésor et à l’étage inférieur la sacristie.
Les voûtes datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Vers 1190, Soissons et Chartres proposent le schéma qui deviendra le modèle classique d’élévation de la nef (trois niveaux dont un triforium). Ce triforium (de Saint-Omer) est comparable à Notre-Dame et à Saint-Sauveur de Bruges. Des arcs trilobés supportent des trèfles aux lobes brisés, ce modèle bertinien sera repris dans le Brabant. La nef est contemporaine à la collégiale de Saint-Quentin (1400-1450). Les chapiteaux aux choux frisés (décor alors peu commun vers cette période de flamboyant).
Les piles sont cantonnées (style de Chartres), noyau circulaire (ou cylindrique) et 4 colonnettes (support rémois) engagées. Seuls les deux piliers qui précèdent le chœur sont cantonnés de 5 colonnes par souci de symétrie avec les faces des piliers de la croisée du transept. Les bases sont constituées de deux tores déprimés séparés par une scotie.
Le triforium
Le triforium est aveugle, coinçons percés. Sous le triforium court une large guirlande de feuilles et de fleurs : 6 têtes humaines sont mêlées à cette sorte de frise. Les moulures du triforium forment un trilobe pointu.
Le croisillon nord est construit entre 1449 et 1472 avec un triforium grille (le style flamboyant s’y fait voir).
Les fenêtres hautes sont reléguées dans la lunette de la voûte (élévation comme à Saint-Martin de Ypres). Le Tympan est ajouré d’un réseau de mouchettes.
Les voûtes actuelles datent de 1506<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Portail méridional (du jugement dernier)
Il s'agit du seul tympan du jugement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle conservé dans le Nord de la France.
Un trumeau : statue de saint Omer, évêque de Thérouanne, remplacée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par une statue de la Vierge. (Attributs de saint Omer : - grappes de raisin, - châsse fleurie, - source jaillie sous le bâton pastoral).
La composition du Jugement Dernier se déroule souvent en 5 actes (1. Les signes précurseurs, 2. L’apparition du juge, 3. La résurrection des morts sortant de leur tombeau, 4. Le jugement, 5. La séparation des élus et des damnés).
Ici dans le premier acte, les signes précurseurs sont manifestés par la présence de deux anges agenouillés.
Ici le Christ est debout, à Thérouanne il était assis, pour montrer son règne ; et en revanche il est ici debout pour symboliser le caractère surprenant de sa venue.
Nous voyons l’ostension des armes : les anges montrent les attributs de la Passion, puis l’ostension des plaies : le Christ lève les bras, les intercesseurs sont Marie et Jean.
Nous observons la résurrection des morts, les damnés et l’enfer, une frise végétale, pas de pesage des âmes sur ce tympan, Satan est représenté avec une fourche.
Les élus et le ciel sont dans davantage d’espace, la mitre est portée par l’évêque, la couronne par le roi et Abraham porte les élus sur ses genoux.
Les 4 encorbellements qui supportent le linteau sont ornés de deux anges, de Job et de Daniel avec un lion. (selon certaines hypothèses il s’agirait de Samson et non pas de Daniel).
Le soubassement comprend une série de niches à frontons triangulaires comprenant des sculptures tirés de la vie et des miracles de saint Omer (copiés d’après les motifs sculptés 100 ans auparavant sur son tombeau visible dans la nef). Il ne reste que 4 motifs, les anges sous dais ont disparu. La partie inférieure devait être garnie d’un réseau sculpté, treillis de losanges portant des fleurs de lis, des fleurons crucifères et des tours qui seraient les tours de Castille.
Au-dessus, une rose du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle surmontée d’un cadran solaire tracé en 1610. Le haut du pignon est percé d’un oculus destiné à éclairer les combles, puis 3 niches ont reçu des statues, dont celle de saint Omer. Elles sont surmontées de couronnements triangulaires ornés ; enfin, le sommet porte 3 clochetons à pinacles, un au centre, deux aux angles latéraux.
Dans sa conception générale, le programme dérive du portail du Jugement d’Amiens (vers 1220-1235) au sommet duquel le juge Christ, certes assis à Amiens, est aussi encadré des intercesseurs, de deux anges portant les arma christi et de deux anges agenouillés en prière tandis que les anges de l’Apocalypse sonnant de la trompette se trouvent relégués aux extrémités du registre inférieur où est représentée la résurrection des corps<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
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Une des chapelles latérales
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Vue arrière de la nef, vers les grandes orgues
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La nef et le choeur
Horloge astrolabe
L'horloge astrolabe date de 1558. C'est l'œuvre de Pierre Enguerran, horloger de Saint-Omer, sur commande du chapitre de la Collégiale à la date du Modèle:Date-. Le cadran astrolabique est encore dans son état originel.
Cette horloge est en fait la seconde horloge de cette cathédrale. C'est en 1385 que l'on trouve son existence car il y est fait des travaux de restauration de la lune et du soleil. C'était donc, déjà, une horloge astronomique.
Au vu de toutes les indications et du peu de pièces en mouvement, cette horloge est unique en Europe. Elle ne dérive que de Modèle:Nombre par semaine. Afin de caler correctement cette horloge, un très grand cadran solaire a été exécuté en 1610, et porte les signes du zodiaque. Des calculs complexes ont été nécessaires à sa réalisation et sont attribués à Gemma Frisius (1508-1555) et à son neveu et successeur Arsenius Frisius<ref>De la cathédrale de Saint-Omer lire en ligne.</ref>.
Trois mécanismes sont en actions synchronisées : le mécanisme de l'horloge, le mécanisme des sonneries, le mécanisme de l'astrolabe.
L'entraînement du mécanisme d'horloge était assuré par un poids; originellement une couleuvrine de Modèle:Unité suspendue à un câble enroulé sur un tambour. La régulation est assurée par un échappement constitué d'une roue de rencontre, un axe à palettes surmonté d'un foliot permettant un réglage par la position des masses placées sur chaque extrémité du foliot. Elles permettent de régler le rythme du va-et-vient grâce aux masses appelées aussi régules. Le mécanisme des sonneries s'effectue par un jacquemart au-dessus de l'horloge, il sonne les heures et demi-heures sur le même timbre les quarts et trois-quarts par une clochette. L'astrolabe fonctionne avec cinq rouages dont trois solidaires de l'aiguille des heures, de l'araignée, de la lune, les deux derniers sont alloués aux satellites un et deux.
Le mouvement de l’horloge est transmis au rouage solidaire des aiguilles des heures avec Modèle:Nombre qui effectue sa rotation en Modèle:Nombre un septième de 168. Il supporte les axes des satellites de Modèle:Nombre et Modèle:Nombre. Leurs axes effectuent une rotation en Modèle:Nombre.
Les gisants
La cathédrale abrite des tombeaux à gisants, qui dispose chacun d'une épitaphe.
Le plus connu est sûrement le mausolée d’Eustache de Croÿ, mais il y a aussi la Vierge à l’Enfant, le songe de St Joseph, la Vierge au chat et l’ange pleureurModèle:Qui.
À gauche se trouve l’évêque sur son prie Dieu, dont la finesse du travail de Jacques du Broeucq est souvent remarquée. À droite il y avait une femme en longs vêtements tenant un calice. Elle était le symbole de la Foi. Les révolutionnaires substituèrent une pique au calice et elle devint ainsi la déesse de la liberté. Elle fut placée sur le char du "triomphe de la raison", et elle est aujourd’hui disparue. Entourant ce mausolée il y avait deux anges, ou putti pleureurs, dont un seul subsiste. Il est aujourd’hui au-dessus du monument funéraire de Jean Bur sous l’orgue du côté des fonts baptismaux. En 1543 Lamberte de Brimeu, qui avait fait construire ce mausolée, y fit déposer le corps d’un enfant d’Adrien de Croÿ. Le Modèle:Date- c’est le cœur d’Adrien qui y est déposé. Puis elle viendra elle-même reposer auprès de son fils.
La Vierge au chat, et le songe de St Joseph. Ces deux reliefs sont dans le collatéral Sud. Selon la tradition ils proviendraient de la Chartreuse de Longuenesse. Très similaires en taille, leur attribution à Jacques du Broeucq a fait l’objet de débats, Mains détails ont permis de confirmer leurs origines. Par exemple par rapport au retable de St Jean l’évangéliste dans l’église de Mons où l’on retrouve le même visage de l’ange, par la chevelure de la Vierge, etc.
La Vierge à l’Enfant, remarquable par la finesse des traits, l’expression de Marie, le sourire de l’Enfant. Ce relief signé à la ceinture, provient du monument funéraire de Philippe de Sainte-Aldegonde, grand bailli de St-Omer. Il appartenait à la Chartreuse de Longuenesse. Il est visible dans une des chapelles du collatéral nord, la chapelle des Vocations. Le fragment que possède la cathédrale faisait partie d’un ensemble beaucoup plus imposant. Malheureusement les gisants et la femme de Philippe de Sainte-Aldegonde qui en subsistaient au (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) furent vendus par le conseil de fabrique de la Cathédrale pour en faire de la chaux.
Peut être d’autres, qui figure dans le dossier de la Cathédrale au ministère de la Culture, il est fait mention d’un relief appartenant à la collection personnelle de Monnecove, de deux petits bas reliefs appliqués contre les murs de la Cathédrale, une scène du Calvaire et la descente de Croix, d’un monument funéraire de François d'Audenfort très mutilé à l’église St Denis, du jubé de St Bertin.
- le cénotaphe de saint Omer,
- le tombeau de saint Erkembode,
- le mausolée d'Eustache de Croÿ (1540) du sculpteur Jacques Du Brœucq (1540)<ref>Site comportant des photos du monument {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Monument funéraire d'Eustache de Croÿ.</ref>.
Labyrinthe
Elle possède un des rares labyrinthes des cathédrales françaises.
Le labyrinthe est daté de 1716, c'est une copie en réduction de celui situé dans l'Abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer, construit par le chanoine Lambert au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Saint-Omer insolite, Cercle d'études mythologiques.</ref>.
Contrairement aux labyrinthes symboliques de la cathédrale d'Amiens ou de Chartres dont le chemin est très épuré, celui-ci est complexe. Il mesure Modèle:Nombre de côté, soit Modèle:Nombre noirs et Modèle:Nombre blancs. Le centre représente une croix noire, appuyée de Modèle:Nombre blancs. Le labyrinthe de la cathédrale de Saint-Omer, de forme carrée, se trouve à la croisée du transept et de la nef. Il est parfois difficile à voir dans sa totalité car l'usage de la cathédrale et la position du labyrinthe le placent souvent recouvert soit d’une estrade soit d’un autel.
Comme les autres labyrinthes, il est chargé de représenter symboliquement le calvaire du Christ sur son chemin de croix, symbole lui-même du chemin d'une vie vers la consécration divine.
Le jour de Pâques, les pèlerins pouvaient parcourir à genoux le chemin qui mène à la croix, comme substitut de pèlerinage à Jérusalem. Ce chemin de croix portait le nom de Lieue, et nécessitait un parcours d'une heure.
Œuvres d'art
La cathédrale Notre-Dame possède un certain nombre d’œuvres d'art parmi lesquelles :
- un tableau de Rubens représentant la descente de la croix <ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, en fait une re-déposition (il y en a 5 dans l'ancienne région Nord-Pas-de-Calais),
- une Vierge au Chat (haut relief placé entre deux chapelles méridionales),
- une représentation de Chadrak, Méchak et Abed-Nego dans la fournaise avec l'ange salvateur (haut relief d'une sépulture - chapelle absidiale méridionale),
- le triptyque dit du Grand Dieu de Thérouanne (près de l'astrolabe mentionné ci-dessus),
- un dallage, aujourd'hui placé contre un mur près de l'entrée Nord, représentant un pèlerin à quatre chaussures.
- des dalles du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle représentant des fables.
Fonts baptismaux
Les fonts baptismaux proviennent de l'ancienne église Sainte-Aldegonde qui se situait sur la place du Vieux-Marché, actuelle place Victor-Hugo.Modèle:Référence nécessaire
La cathédrale de Saint-Omer dans les arts et la culture
Modèle:Section vide ou incomplète
La musique
Les cloches et le carillon
Modèle:Section à sourcer Le clocher abrite une sonnerie de 6 cloches.
- Julienne (bourdon) : La bémol 2 - 5.520 kilos, fondue en 1920 par Charles Wauthy, fondeur à Douai
- Marie 1 : Si bémol 2 - 2.950 kilos, fondue en 1852 par Petitfour, fondeur à Arbot (Haute-Marne)
- Marie 2 : Mi bémol 3 - 990 kilos, fondue en 1831 par François Gorlier, fondeur à Frévent (Pas-de-Calais)
- Omer : Sol 3 - 535 kilos, fondu en 1686
- Domitille : La 3 - 452 kilos, fondue en 2017 à la fonderie Eijsbouts d’Asten (Pays-Bas)
- Jeanne : Si 3 - 250 kilos, fondue en 1933 par Charles Wauthy, fondeur à Douai
Cette sonnerie de six cloches a comme particularité, entre autres, d’être issue de cinq fonderies différentes. Domitille, la dernière née, a été baptisée le Modèle:Date-.
Les grandes orgues
Jehan Titelouze a été organiste de la cathédrale, nommé en 1588
C'est sur les grandes orgues que Rouget de Lisle aurait entendu l'oratorio d'Esther du maître de chapelle Jean-Baptiste Grisons dont il se serait inspiré pour composer l'air de La Marseillaise.
Le buffet d'orgue, a été réalisé en 1717 par toute une famille de menuisiers et sculpteurs sur bois de Saint-Omer. Le buffet occupe, sur toute leur largeur, deux travées de la nef, et la tribune est supportée par 12 colonnes de chêne cannelées.
Le buffet est orné de panneaux sculptés et de multiples statues de grande taille : Saint Pierre et Saint Paul de part et d'autre du portail principal, encadrant la tribune : les statues allégoriques de la Foi et de l'Espérance ; plus haut de nombreuses statues d'anges et de chérubins musiciens, et au-dessus des grandes tourelles latérales, le roi David jouant de la harpe et sainte Cécile au clavier d'un orgue portatif.
Ce buffet a fait l'admiration entre autres, de Charles Burney, un musicographe anglais passant à Saint-Omer - il le cite en 1771 dans son ouvrage sur la situation de la musique en France et en Italie<ref name=":4">Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'instrument a été grandement refait par Aristide Cavaillé-Coll qui le dota de Modèle:Nombre en 1853. Il sera inauguré le Modèle:Date- par l’organiste de La Madeleine à Paris, Louis James Alfred Lefébure-Wély<ref name=":5">Modèle:Ouvrage.</ref>
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Le chant
La cathédrale accueille parfois des chœurs interprétant de la musique sacrée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La cathédrale aujourd'hui
La cathédrale dans le diocèse
La cathédrale, est, étymologiquement, le lieu de la cathèdre, c'est-à-dire le siège de l'évêque. Mais celui-ci n'est pas présent en permanence dans son église. Le recteur est le prêtre responsable de la cathédrale en tant que monument et en tant que première église du diocèse.
Elle fait partie, avec, onze autres églises des environs, de la paroisse Saint-Benoît en Morinie et dépend du doyenné de Morinie et de l'archidiocèse métropolitain de Lille.
Les messes en temps ordinaire
Cathédrale – 8 h 30 : tous les jours, sauf lundi 18h <ref name=":3">Modèle:Lien web.</ref>.
La messe dominicale ordinaire est à 9h30<ref name=":3" />.
L'édifice est doté d'une capacité d'accueil de 600 personnes en temps normal<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Visites
La cathédrale est ouverte toute l’année de 8h à 18h et met à disposition de ses visiteurs des visites guidées payantes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Notes et références
Notes
Références
<references />
Annexes
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
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- Modèle:Chapitre
- Modèle:Lien web
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- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Chapitre
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Chapitre
Articles connexes
- Diocèse d'Arras
- Liste des évêques de Saint-Omer
- Liste des évêques de Thérouanne
- Liste des évêchés et archevêchés français en 1748
- Circonscriptions catholiques françaises depuis 2002
- Liste des cathédrales catholiques romaines de France
- Liste des cathédrales de France protégées aux monuments historiques
- Liste des monuments historiques de Saint-Omer
Liens externes
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} La cathédrale gothique Notre-Dame / Les monuments historiques / Patrimoines de Saint-Omer
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Histoire de la Cathédrale notre-dame de Saint-Omer
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} L'Ancienne cathédrale Notre-Dame et les orgues, Saint-Omer, France - musiqueorguequebec.ca
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fiche sur le site du Ministère de la culture
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site Gotik Romanik - Photos et plan de la cathédrale de Saint-Omer
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Les musiciens d'Église du département du Pas-de-Calais en 1790 dans la Base de données MUSÉFREM