Paussac-et-Saint-Vivien
Modèle:Infobox Commune de France
Paussac-et-Saint-Vivien est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Description
Localisée au nord-ouest du département de la Dordogne, en Ribéracois, la commune de Paussac-et-Saint-Vivien s'étend sur Modèle:Unité. Elle est arrosée par deux affluents de la Dronne, le Boulou à l'est et l'Euche au sud, ainsi que par un affluent de cette dernière, la Sandonie, à l'ouest.
Au nord-ouest et au nord, la commune est limitrophe du parc naturel régional Périgord-Limousin.
Le bourg de Paussac, traversé par la route départementale 93, est situé, en distances orthodromiques, neuf kilomètres à l'ouest de Brantôme et 19 kilomètres au nord-est de Ribérac.
La commune est également desservie au sud par les routes départementales 106 et 2, cette dernière traversant le bourg de Saint-Vivien.
Au nord-est, le sentier de grande randonnée GR 36 fait une courte incursion sur le territoire communal et passe au village de la Verrerie.
Modèle:Multiple image
Communes limitrophes
Paussac-et-Saint-Vivien est limitrophe de six autres communes. Au sud, son territoire est distant de moins de Modèle:Unité de celui de Lisle.
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Paussac-et-Saint-Vivien est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c1, date du Cénomanien indifférencié, composée d'argiles et marnes vertes gypsifères et pyriteuses à niveaux de lignite, sables fins à grossiers, calcaires gréseux à préalvéolines. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « Modèle:N° - Nontron » et « Modèle:N° - Périgueux (ouest) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> au sud, là ou l'Euche quitte le territoire communal pour un ultime parcours long d'une centaine de mètres entre les communes de Creyssac et Grand-Brassac avant de rejoindre la Dronne, et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> au nord, près du lieu-dit les Landes<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief et paysages
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le Boulou, l'Euche et la Sandonie, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
Le Boulou, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Sceau-Saint-Angel et se jette dans la Dronne en rive droite en limite de Bourdeilles et de Creyssac<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Il traverse la commune du nord-est au sud-est sur près de six kilomètres et demi, dont plus de deux kilomètres servent de limite territoriale en deux tronçons, face à Brantôme en Périgord (territoire des anciennes communes de La Gonterie-Boulouneix et Saint-Julien-de-Bourdeilles) et Bourdeilles.
L'Euche, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Bourg-des-Maisons et se jette en rive droite de la Dronne à Grand-Brassac, face à Bourdeilles<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle arrose la commune de l'ouest au sud sur quatre kilomètres dont la moitié marquent la limite en deux tronçons, face à Saint-Just et Creyssac.
La Sandonie, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Mareuil en Périgord (territoire de l'ancienne commune de Léguillac-de-Cercles) et se jette dans l'Euche en rive gauche, en limite de Paussac-et-Saint-Vivien et de Saint-Just<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle traverse la commune du nord-ouest au sud-ouest sur cinq kilomètres dont un kilomètre en limite de Saint-Just.
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Le Boulou près du lieu-dit les Farges.
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L'Euche à Saint-Vivien.
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La Sandonie au lieu-dit le Moulin de l'Étang.
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Réseaux hydrographique et routier de Paussac-et-Saint-Vivien.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Tour Blanche », sur la commune de La Tour-Blanche-Cercles, mise en service en 1967<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Parc naturel régional Périgord-Limousin
Au nord et au nord-est, la commune est limitrophe de Léguillac-de-Cercles, commune intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.
ZNIEFF et Natura 2000
Paussac-et-Saint-Vivien présente une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I, la vallée de la Sandonie, s'étendant sur Modèle:Unité partagés avec les communes voisines de Léguillac-de-Cercles et Saint-Just, la plus grande partie concernant Paussac-et-Saint-Vivien. Sur ce site se trouvent certaines espèces animales protégées : l'Œdicnème criard (Burhinus oedicnemus), le Moineau soulcie (Petronia petronia) ou la Genette commune (Genetta genetta)<ref>Modèle:Pdf Vallée de la Sandonie sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 29 novembre 2014.</ref>,<ref>Carte de la vallée de la Sandonie sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 29 novembre 2014.</ref>.
À l'intérieur de cette ZNIEFF, un secteur plus restreint de Modèle:Unité, majoritairement sur Paussac-et-Saint-Vivien, est protégé en tant que zone Natura 2000 : le « vallon de la Sandonie » où six espèces de chauves-souris ont trouvé des sites d'hivernage ou de reproduction dans des grottes calcaires<ref>Modèle:Pdf FR7200669 - Vallon de la Sandonie sur le site de l'INPN, consulté le 29 novembre 2014.</ref>,<ref>Carte du vallon de la Sandonie sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 29 novembre 2014.</ref>.
Traversant le territoire communal du nord-est vers le sud-est sur environ sept kilomètres, le Boulou ainsi que sa vallée et ses coteaux forment une autre ZNIEFF de Modèle:Nobr « Réseau hydrographique et coteaux du Boulou aval », présentant une importante variété faunistique sur Paussac-et-Saint-Vivien et six autres communes ou anciennes communes<ref>Modèle:Pdf Réseau hydrographique et coteaux du Boulou aval, INPN, consulté le 11 février 2021.</ref>,<ref>Carte de la ZNIEFF 720020047, INPN, consulté le 11 février 2021. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>.
Trente espèces déterminantes y sont répertoriées :
- dix insectes : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), l'Azuré de la faucille (Cupido alcetas), l'Azuré du serpolet (Phengaris arion), le Cordulégastre annelé (Cordulegaster boltonii), le Cuivré des marais (Lycaena dispar), le Damier de la succise (Euphydryas aurinia), le Gomphe vulgaire (Gomphus vulgatissimus), le Lepture erratique (Modèle:Lien), l'Onychogomphe à crochets (Onychogomphus uncatus) et le Petit mars changeant (Apatura ilia) ;
- sept mammifères : la Genette commune (Genetta genetta), la Loutre d'Europe (Lutra lutra), le Vison d'Europe (Mustela lutreola), ainsi que quatre espèces de chauves-souris : Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum), Noctule commune (Nyctalus noctula), Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) et Vespertilion de Bechstein (Myotis bechsteinii) ;
- sept oiseaux : le Cincle plongeur (Cinclus cinclus), le Faucon pèlerin (Falco peregrinus), le Hibou moyen-duc (Asio otus), le Moineau soulcie (Petronia petronia), le Pic mar (Dendrocopos medius), le Pic noir (Dryocopus martius) et le Pigeon colombin (Columba oenas).
- les mêmes cinq amphibiens que dans la ZNIEFF amont : l'Alyte accoucheur (Alytes obstetricans), la Grenouille rousse (Rana temporaria), le Pélodyte ponctué (Pelodytes punctatus), la Rainette verte (Hyla arborea), le Sonneur à ventre jaune (Bombina variegata) et le Triton marbré (Triturus marmoratus) ;
- une tortue, la Cistude (Emys orbicularis).
Deux plantes rares : la Colchique d'automne (Colchicum autumnale) et la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), y sont également présentes.
De très nombreuses autres espèces animales ou végétales y ont été recensées : cinq amphibiens, cinq reptiles, Modèle:Unité, Modèle:Unité ainsi que Modèle:Unité.
Cette ZNIEFF, tout comme la ZNIEFF « Réseau hydrographique et coteaux du Boulou amont »<ref>Modèle:Pdf Réseau hydrographique et coteaux du Boulou amont, INPN, consulté le 11 février 2021.</ref>, fait partie d'une ZNIEFF de Modèle:Nobr plus vaste « Vallée et coteaux du Boulou » représentant la quasi-totalité du cours du Boulou, depuis sa source jusqu'à la route départementale 106, Modèle:Unité avant sa confluence avec la Dronne<ref name="type II">Modèle:Pdf Vallée et coteaux du Boulou, INPN, consulté le 11 février 2021.</ref>,<ref>Carte de la ZNIEFF 720020051, INPN, consulté le 11 février 2021. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>.
La vallée du Boulou représente Modèle:Citation par la Modèle:Citation en espèces d'insectes Modèle:Incise répertoriées dans ces trois ZNIEFF<ref name="type II"/>.
Urbanisme
Typologie
Paussac-et-Saint-Vivien est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,9 %), zones agricoles hétérogènes (37,9 %), prairies (6,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5 %), terres arables (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Paussac proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits<ref>Modèle:Géoportail.</ref> : Modèle:Liste horizontale
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 335, alors qu'il était de 319 en 2013 et de 310 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.
Parmi ces logements, 65 % étaient des résidences principales, 32,3 % des résidences secondaires et 2,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,4 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Paussac-et-Saint-Vivien en 2018 en comparaison avec celle de la Dordogne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (32,3 %) très supérieure à celle du département (14,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84,6 % en 2013), contre 68,5 % pour la Dordogne et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.
Typologie | Paussac-et-Saint-Vivien<ref name="LogT2" group="I"/> | Dordogne<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> |
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Résidences principales (en %) | 65 | 75,3 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 32,3 | 14,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 2,7 | 10,3 | 8,2 |
Risques naturels et technologiques
Le territoire de la commune de Paussac-et-Saint-Vivien est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Boulou et l'Euche. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1993 et 1999<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Paussac-et-Saint-Vivien est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 21,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Le nom actuel de la commune remonte à 1830, date de la fusion des communes de Saint-Vivien et de Paussac<ref name=Cassini/>. Paussac tire son nom d'un personnage gallo-roman (qui pourrait être Paucius<ref name=OC/>) suivi du suffixe -acum, alors que Saint-Vivien fait référence à saint Vivien, évêque de Saintes au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name=lieux>Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
En occitan limousin<ref>Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref name=OC>Le nom occitan des communes du Périgord - Pauçac e Sent Bébian sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 29 septembre 2021.</ref>.
Les habitants de la commune se nomment les Paussacois-et-Vivianais<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Le dolmen de Peyrelevade indique une présence humaine sur le territoire communal au Néolithique<ref name=PA00082721/>.
Les deux églises paroissiales ont été bâties au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name=IA24000463/>,<ref name=IA24000464/>. Celle de Paussac a été fortifiée vers 1210-1215<ref name=Hourlier/>.
Les premières mentions écrites connues des deux cités remontent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour Paussac (Perusac) et en 1365 pour Saint-Vivien (Modèle:Langue)<ref name=lieux/>. À cette époque, le prieuré de Saint-Vivien dépendait de l'abbaye de Brantôme<ref>Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
Créées en 1790, les deux communes de Saint-Vivien et de Paussac fusionnent en 1830 sous le nom de Paussac-et-Saint-Vivien<ref name=Cassini/>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Périgueux du département dela Dordogne.
Dès 1790, la commune de Paussac a été rattachée au canton de La Tour Blanche qui dépendait du district de Ribérac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX (Modèle:Date) portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Montagrier<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Brantôme en Périgord<ref name="Décret2014">Modèle:Lien web.</ref>, qui portait le nom de canton de Brantôme jusqu'en 2020. Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de la Dordogne. Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
Paussac-et-Saint-Vivien était membre de la communauté de communes du Val de Dronne, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2002 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du Modèle:Date-, qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le Modèle:Date-, la communauté de communes du Pays Ribéracois, renommée en 2019 en communauté de communes du Périgord Ribéracois, et dont est désormais membre la commune.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et Modèle:Unité au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020, y compris le maire et ses adjoints<ref>Modèle:Légifrance, sur Légifrance.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 6 novembre 2020.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Équipements et services publics
Justice, sécurité, secours et défense
Justice
Dans le domaine judiciaire, Paussac-et-Saint-Vivien relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Périgueux ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Démographie de Saint-Vivien
{{#invoke:Démographie|demographie}}
Démographie de Paussac, puis de Paussac-et-Saint-Vivien
Modèle:Population de France/section
Économie
La pierre calcaire est exploitée dans plusieurs carrières sur le territoire communal.
Emploi
En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Paussac-et-Saint-Vivien (24319) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 8 décembre 2018.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 41,8 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (13) a diminué par rapport à 2010 (21) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 7,1 %.
Établissements
Au Modèle:Date-, la commune compte Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont dix-huit au niveau des commerces, transports ou services, dix dans l'industrie, six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quatre dans la construction, et trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale<ref>Dossier complet - Commune de Paussac-et-Saint-Vivien (24319) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 8 décembre 2018.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
- Dolmen de Peyrelevade, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1960<ref name=PA00082721>Modèle:Base Mérimée, consultée le 17 janvier 2011.</ref>.
- Peyre d'Ermale (ou Peyre Dermale), monolithe faussement considéré comme un dolmen<ref>Gabriel Chaumette, consulté le 4 avril 2011.</ref>,<ref>Le Périgord insolite, consulté le 4 avril 2011.</ref>, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1960<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 17 janvier 2011.</ref>.
- Manoir de Paussac, {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: ou|-| – | ou }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVI
}}, transformé en maison ; une gargouille marque son angle ouest<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 30 mars 2011.</ref>.
- Château de Peignefort (ou manoir de Peignefort), daterait du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, remanié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 26 mars 2011.</ref>.
- Manoir du Prezat, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 29 novembre 2014.</ref>.
- Pigeonnier du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec toit en lauzes<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 29 mars 2011.</ref>.
- Sites d'escalade de la Forge du Boulou<ref>La Forge du Boulou, site d'escalade, consulté le 17 janvier 2011.</ref> et du Vieux Breuil<ref>Le Vieux Breuil, site d'escalade, consulté le 4 avril 2011.</ref>.
- Le monument aux morts, surmonté de la statue du Poilu au repos, réalisée par Étienne Camus.
-
Le dolmen de Peyrelevade. -
La Peyre d'Ermale. -
Le château de Peignefort. -
Le pigeonnier de Paussac. -
Le site d'escalade du Vieux Breuil. -
Le monument aux morts.
Patrimoine religieux
- Église Saint-Timothée de Paussac, {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXIV
}}, classée monument historique depuis 1902<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 17 janvier 2011.</ref>,<ref name=IA24000463>Modèle:Base Mérimée, consultée le 17 janvier 2011.</ref>. Avec son clocher carré, sa chambre forte et ses traces de mâchicoulis, c'est une église fortifiée<ref name=Hourlier>Thierry Hourlier, Les églises fortifiées de Dordogne, Modèle:P., Éditions patrimoines & médias, 1997, Modèle:ISBN.</ref>.
- Église Saint-Vivien, {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXIII
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}<ref name=IA24000464>Modèle:Base Mérimée, consultée le 29 novembre 2014.</ref>,<ref>Marquis de Fayolle, « Neuvième excursion archéologique », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1896, tome 23, Modèle:P. (lire en ligne)</ref>.
- Presbytère Saint-Michel de Paussac, datant de 1901, de l'architecte Maxime Dannery (1858-1936)<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 29 novembre 2014.</ref>.
-
L'église Saint-Timothée. -
L'église Saint-Vivien. -
Le presbytère de Paussac.
Personnalités liées à la commune
Pour approfondir
Bibliographie
- Anatole de Rouméjoux, « Montagrier, Marouate, Saint-Vivien, Paussac, etc », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1890, tome 17, Modèle:P. (lire en ligne)
- Abbé Gabriel Chaumette, « Monuments mégalithiques et cluseaux de la région de Paussac », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1943, tome 70, Modèle:N°, Modèle:P., Modèle:N°, Modèle:P., 1944, tome 71,Modèle:N°, Modèle:P.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes