Trémolat
Modèle:Infobox Commune de France
Trémolat est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Généralités
Au sud du département de la Dordogne, en Périgord noir, la commune de Trémolat est entièrement située en rive droite de la Dordogne qui limite la commune sur environ six kilomètres. Le large méandre constitué par la Dordogne à cet endroit porte le nom de « cingle de Trémolat ». Le barrage de Mauzac implanté en aval, entre Calès et Mauzac-et-Grand-Castang, y forme une retenue d'eau calme, propice aux sports nautiques.
Le village de Trémolat se situe, en distances orthodromiques, sept kilomètres au nord-ouest du Buisson-de-Cadouin et huit kilomètres au nord-est de la bastide de Lalinde. Il est établi à l'intersection des routes départementales 30 et 31.
La commune est également desservie par la ligne ferroviaire de Libourne au Buisson en gare de Trémolat.
Le chemin de grande randonnée GR 6 traverse le territoire communal au nord.
La commune est rattachée administrativement au canton de Sainte-Alvère dans l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes
Trémolat est limitrophe de six autres communes.
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Trémolat est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Modèle:Nobr, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « Modèle:N° - Le Bugue » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> au nord-ouest, là où la Dordogne quitte la commune pour servir de limite entre celles de Calès et Mauzac-et-Grand-Castang, et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> également localisée au nord-ouest, en limite de la commune de Pezuls, au nord du lieu-dit le Monteil<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Dordogne, la Rèze et, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Dordogne, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (Modèle:Unité), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne à Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle borde la commune au sud sur dix kilomètres, face à Alles-sur-Dordogne, Le Buisson-de-Cadouin et Calès.
Affluent de rive droite d'un bras de la Dordogne, la Rèze arrose le territoire communal sur près de quatre kilomètres et demi, dont environ la moitié sert de limite naturelle face à Paunat.
-
Le village de Trémolat au bord de la Dordogne.
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Réseaux hydrographique et routier de Trémolat.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de Modèle:Unité est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Belves », sur la commune de Pays de Belvès, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Liées à la Dordogne, plusieurs zones naturelles du territoire communal sont protégées.
Natura 2000
Deux zones Natura 2000 sont délimitées sur le territoire de Trémolat :
- la Dordogne est un site limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les Modèle:Nobr riveraines de la Dordogne, dont Trémolat<ref>- FR7200660 - La Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à [[Directive habitats#Annexe II|Modèle:Nobr]] de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées<ref>Espèces, INPN, consulté le Modèle:Date-.</ref> ;
- la zone Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne<ref name="FR7200664">Modèle:Pdf FR7200664 - Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Carte du site FR7200664, INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>, qui s'étend au total sur Modèle:Unité, est partagée avec vingt-quatre autres communes. Deux espèces de chauves-souris inscrites à [[Directive habitats#Annexe II|Modèle:Nobr]] de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées<ref name="FR7200664"/> : le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros). Sur la commune, elle s'étend sur près d'un kilomètre carré en deux sites, bordant la Dordogne en rive droite.
ZNIEFF
Trémolat fait partie des Modèle:Nobr concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de Modèle:Nobr « La Dordogne »<ref>Modèle:Pdf - La Dordogne (Identifiant national 720020014), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>, dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales<ref>Espèces, INPN, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
La commune présente deux ZNIEFF de Modèle:Nobr :
- appelé « cingle de Trémolat », le large méandre qu'effectue la Dordogne présente en rive droite une paroi calcaire ensoleillée d'une centaine de mètres de hauteur où nichent des milans noirs et où peut s'épanouir une flore de type méditerranéen<ref>Modèle:Lien brisé, consulté le 11 décembre 2011.</ref>,<ref>Modèle:Lien brisé, consulté le 11 décembre 2011.</ref>.
- à l'est et au sud-est de la commune, le « cingle de Limeuil », un autre méandre de la Dordogne présente, toujours en rive droite, un coteau calcaire ensoleillé pouvant atteindre Modèle:Unité de haut où peut s'épanouir une flore de type méditerranéen<ref>Cingle de Limeuil sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 11 décembre 2011.</ref>,<ref>Carte de la ZNIEFF 26240000 sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 11 décembre 2011.</ref>.
Protection du biotope
Comme l'ensemble des communes du département de la Dordogne baignées par la Dordogne, Trémolat est soumis à un arrêté préfectoral de protection de biotope de 1991 destiné à favoriser la migration et le frai de plusieurs espèces de poissons<ref>Modèle:Lien brisé sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 11 décembre 2011.</ref>.
Sites remarquables
La Dordogne et ses « cingles » (méandres) présentent trois sites naturels protégés, aussi bien terrestres qu'aquatiques, en partie sur le territoire de Trémolat.
Le cingle de Trémolat offre deux zones qui se recouvrent en partie :
- un site inscrit depuis 1965<ref>Modèle:Lien brisé, consulté le 11 décembre 2011.</ref>, depuis la limite communale avec Mauzac-et-Grand-Castang jusqu'au pont ferroviaire de la ligne de Libourne au Buisson, limité au nord par les lieux-dits Cazal et Rocamadou et à l'est par la Cabane, le bourg de Trémolat et la Placelle<ref>Modèle:Lien brisé, consulté le 11 décembre 2011.</ref>.
- plus récemment, un site classé en 1985<ref>Modèle:Lien brisé, consulté le 11 décembre 2011.</ref>,<ref>Modèle:Lien brisé, consulté le 11 décembre 2011.</ref>, plus restreint, s'étend depuis la limite communale avec Mauzac-et-Grand-Castang jusqu'au pont de la route départementale 31.
Le cingle de Limeuil quant à lui est un site classé depuis 1985<ref>Cingle de Limeuil sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 11 décembre 2011.</ref>,<ref>Carte du site classé 0000580 sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 11 décembre 2011.</ref>, depuis les Bretoux et Viaunet, en limite de la commune de Limeuil, jusqu'au Rocq, en passant par les Flaments.
Urbanisme
Typologie
Trémolat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,9 %), forêts (29,9 %), terres arables (17,9 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (6 %), prairies (5,8 %), zones urbanisées (2,4 %), cultures permanentes (2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Trémolat est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dordogne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993 et 1999<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dordogne, de Creysse à Le Buisson », couvrant Modèle:Nobr et approuvé le Modèle:Date-, pour les crues de la Dordogne<ref>Modèle:Lien web, liste des risques par communes, pages 111-133.</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Trémolat est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 31,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risque technologique
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe AModèle:Note situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Tremolat sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Histoire
Préhistoire
La grotte de Lestruque est signalée par Peyrony. D'après Peyrony (1949<ref name="1949reyrony">Modèle:Ouvrage. Cité dans Modèle:Harvsp.</ref>) puis plus tard Denise de Sonneville-Bordes (1960<ref name="1960donneville">Modèle:Ouvrage. Cité dans Modèle:Harvsp.</ref>), elle a fourni des industries du Solutréen, Magdalénien supérieur. Peyrony mentionne également de l'Azilien<ref name="1970lenoir71">Modèle:Article, Modèle:P..</ref>.
G.<ref name="1970lenoir71"/> ou Louis<ref name="1960kelley5592">Modèle:Article, Modèle:P..</ref> Peyrille aurait effectué une fouille dans ce gisement. Michel Lenoir fait une étude typologique et statistique du matériel de la grotte ramassé en surface<ref name="1970lenoir71"/>.
Moyen-Âge
Trémolat serait la patrie de saint Cybard (Eparchius), né au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du Périgord-Quercy, Ouest-France, 1987, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>, Modèle:Refnec
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune de Trémolat a, dès 1790, été rattachée au canton de Limeuil qui dépendait du district de Belvès jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX (Modèle:Date) portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Saint-Alvère (devenu canton de Sainte-Alvère en 1972), dépendant de l'arrondissement de Bergerac<ref name=Cassini/>.
Intercommunalité
Fin 2001, Trémolat intègre dès sa création la communauté de communes du Terroir de la truffe. Celle-ci est dissoute au Modèle:Date- et remplacée au Modèle:Date- par la communauté de communes du Pays vernois et du terroir de la truffe.
Au Modèle:Date-, Trémolat quitte la communauté de communes du Pays vernois et du terroir de la truffe Modèle:Incise pour rejoindre la communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord<ref>Modèle:Pdf « Arrêté Modèle:N° portant extension du périmètre de la communauté de communes Bastides Dordogne Périgord à la commune de Trémolat », Préfecture de la Dordogne, 15 septembre 2016, Modèle:P..</ref>.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et Modèle:Unité au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 16 septembre 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 26 novembre 2020.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Équipements et services publics
Justice
En 2023, dans le domaine judiciaire, Trémolat relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Emploi
En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Trémolat (24558) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 5 février 2019.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 36,9 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (34) a augmenté par rapport à 2010 (31) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,5 %.
Établissements
Au Modèle:Date-, la commune compte soixante-sept établissements<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont trente-sept au niveau des commerces, transports ou services, onze dans la construction, sept dans l'industrie, six relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche<ref>Dossier complet - Commune de Trémolat (24558) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 5 février 2019.</ref>.
Entreprises
Dans le secteur des services, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, « Le Vieux Logis » (restauration traditionnelle) implanté à Trémolat se classe en Modèle:39e quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec Modèle:Unité<ref>« Services », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, Modèle:P..</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le cingle de Trémolat, est l'une des particularités du village. La route suit la falaise et offre aux visiteurs une vue saisissante sur la vallée et la boucle que forme la Dordogne.
La commune dispose d'un bassin nautique et attire chaque été de nombreux visiteurs venus essentiellement des Pays-Bas, d'Angleterre et d'Allemagne.
Elle possède également deux églises du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : l'église Saint-Hilaire, inscrite au titre des monuments historiques en 2010<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 8 décembre 2011.</ref> et l'église Saint-Nicolas, classée au titre des monuments historiques depuis 1913<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 8 décembre 2011.</ref>,<ref>Pierre Dubourg-Noves, Saint-Nicolas de Trémolat, pp. 112-129, dans Congrès archéologique de France. Modèle:137e. Périgord Noir. 1979, Société Française d'Archéologie, Paris, 1982</ref>.
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Le plan d'eau à la base nautique. -
L'église Saint-Hilaire. -
L'église Saint-Nicolas. -
La partie au-dessus du portail de l'église Saint-Nicolas.
Personnalités liées à la commune
- Saint Cybard, ermite du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Pierre Morand du Puch aîné (1739-1819), général des armées de la République, est né et mort à Trémolat.
- Claude Chabrol, réalisateur de cinéma a tourné son film Le Boucher en 1969 à Trémolat.
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
- François Deshoulières, « Trémolat », dans Congrès archéologique de France. Modèle:90e session. Périgueux. 1927, Société française d'archéologie, Paris, 1928, Modèle:P. (lire en ligne)
- P. Fénelon, « Le terrier de Trémolat en Périgord en 1470 », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1960, tome 87, Modèle:3e livraison, Modèle:P. (lire en ligne)
Articles connexes
- Liste des communes de la Dordogne
- Communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord
- Pays des bastides et cités médiévales
- Gare de Trémolat
- Sentier de grande randonnée GR 6
- Dordogne (département)
- Périgord
Liens externes
- Trémolat sur le site du Pays de Bergerac
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes