Mondoubleau

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 15 octobre 2023 à 12:34 par 2a01:cb14:1692:4700:f856:fa8b:249c:35d8 (discussion) (→‎Voies : Suppression lien publicitaire, voir ici)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Infobox Commune de France

Mondoubleau est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Localisée au nord du département, la commune fait partie de la région du Perche, région naturelle accidentée composée de vallons, de plateaux, de collines, de crêtes et de vallées. Avec une superficie de Modèle:Unité en 2017, la commune fait partie des Modèle:Unité les moins étendues du département.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est toutefois recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 8 en 1988, à 5 en 2000, puis à 0 en 2010.

Ses habitants s'appellent les Mondoubleautiers et Mondoubleautières.

Le patrimoine architectural de la commune comprend cinq bâtiments portés à l'inventaire des monuments historiques : le château de Mondoubleau, inscrit en 1926, le manoir de Rocheux, inscrit en 1948, les fortifications, inscrites en 1926, une maison à pans de bois, inscrite en 1935, et une maison du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, inscrite en 1948. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation et communes limitrophes

<mapframe zoom=12 latitude= 47.9819444444 longitude = 0.9 height=200 width=200 align=left > {

 "type": "ExternalData",
 "service": "geoline",
 "ids": "Q751785",
 "properties": {
   "fill": "#fc3",
   "stroke": "#ac6600"
 }

} </mapframe>

La commune de Mondoubleau se trouve au nord du département de Loir-et-Cher, dans le Perche<ref name="RegAgri">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="PRA-carte">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. À vol d'oiseau, elle se situe à Modèle:Unité de Blois<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Vendôme<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Savigny-sur-Braye, chef-lieu du canton du Perche dont dépend la commune depuis 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Mondoubleau<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>.

Les communes les plus proches sont<ref> Modèle:Lien web.</ref> : Cormenon (Modèle:Unité), Choue (Modèle:Unité), Baillou (Modèle:Unité), Saint-Marc-du-Cor (Modèle:Unité), Rahay (Modèle:Unité)(72), Le Temple (Modèle:Unité), Saint-Agil (Modèle:Unité), Souday (Modèle:Unité) et Valennes (Modèle:Unité) (72).

La ville se trouve dans la région naturelle du Perche. Elle est la capitale du Perche Vendômois, (Territoire se trouvant au nord de la rivière du Loir au sein de l'arrondissement de Vendôme).

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Hydrographie

La commune est drainée par la Grenne (Modèle:Unité), le Parc et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>.

La Grenne traverse la commune en s'écoulant de l'est vers l'ouest. D'une longueur totale de Modèle:Unité, elle prend sa source dans la commune de La Chapelle-Vicomtesse (Loir-et-Cher) et se jette dans la Braye à Sargé-sur-Braye (Loir-et-Cher), après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en première catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)<ref name="Décret1958">Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Modèle:Encadré La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de Modèle:Unité de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur Modèle:Unité en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent Modèle:Nb pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref group=Note>Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Mondoubleau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)<ref name="Fiche Siges"/>.

Planification

La loi SRU du Modèle:Date- a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan d'occupation des sols approuvé, un plan local d'urbanisme était en révision<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la Communauté de communes des Collines du Perche a été prescrit le Modèle:Date-<ref name="PLUI">Modèle:Lien web.</ref>.

Habitat et logement

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Mondoubleau en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (7,7 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 60,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (60,3 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Mondoubleau en 2016.
Mondoubleau<ref name="logement">Modèle:Lien web.</ref> Loir-et-Cher<ref name="logement41">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="logementFr">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 75,7 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 7,7 18 9,6
Logements vacants (en %) 16,6 7,5 8,1

Risques majeurs

Le territoire communal de Mondoubleau est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses<ref name="DDRM-liste">Modèle:PdfModèle:Lien web, Modèle:P..</ref>,<ref name="Obs">Modèle:Lien web.</ref>.

Risques naturels

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains<ref name="DDRM-liste"/>. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques<ref name="RG">Modèle:Lien web.</ref>.

Risques technologiques

Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref name="DDRM-58">Modèle:PdfModèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.

Toponymie

Histoire

La ville a été l'ancien diocèse de Chartres. Mondoubleau est aussi une ancienne ville fortifiée, dont le château fut construit dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au point le plus haut par Hugues Doubleau (d'où le nom). Un monastère bénédictin dont elle était le siège fut détruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle possédait aussi une maladrerie dont la chapelle a été détruite en 1737.

Hugues {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} Doubleau<ref>Hugues {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} Doubleau : (vers 950/970-1030/1040 ?). Son surnom pourrait signifier rusé, trompeur, qui double autrui ; ou qui est soumis à plusieurs liens de vassalité, puisqu'il dépendait des comtes de Chartres et Châteaudun, du Maine, de Vendôme ? Son origine n'est pas connue. On a utilisé l'onomastique (étude des prénoms de ses enfants) tout en regardant l'environnement féodal et géographique de Mondoubleau (comtés du Maine, du Perche = Mortagne et Nogent, de Vendôme, de Chartres et de Dunois, vicomté de Châteaudun), pour lancer des hypothèses : d'après Medieval Lands, il aurait eu huit enfants, deux Eudes/Odon, Hugues, Hervé, Geoffroy, Giselbert, Gérard, Emmeline (ce prénom vient des Fulchérides vicomtes de Chartres puis de Vendôme : famille de sa femme Adèle). On l'a assimilé à un fils d'Hugues III comte du Maine de la famille des Hugonides, frère d'Eveille-Chien, à tel point qu'on affuble aussi ce Hugues du sobriquet de Doubleau : mais ce serait une confusion, car il semble d'une génération plus jeune qu'Hugues {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} Doubleau, même s'il meurt jeune avant lui et avant son père le comte Hugues III, vers 1013 ? Mais les prénoms Geoffroy, Hugues, Hervé, évoquent effectivement l'alliance des deux anciennes familles rivales des comtes du Maine : les Rorgonides et les Hugonides, depuis le mariage du comte Hugues Ier ; et on les retrouve chez leurs descendants les comtes de Mortagne. On a aussi voulu en faire un parent (ou même un fils, mais les dates ne semblent pas fonctionner) de Bodon de Nevers comte de Vendôme, pour expliquer le prénom de son fils et successeur (Eudes/Odon assimilé à Bodon), les prénoms Hugues et Giselbert pouvant se trouver dans la famille maternelle de Bodon... Par ailleurs, rappelons qu'à cette époque, les comtes de Blois, de Chartres et de Dunois (Châteaudun) s'appellent Eudes Ier et II, et qu'on trouve les prénoms Hugues et Emma dans leur famille. A défaut de trancher, on dira simplement qu'Hugues {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} Doubleau était, avec des liens de parenté possibles, un fidèle et un vassal de son contemporain le comte Hugues III du Maine, aussi du comte de Blois, et aussi des comtes ou vicomtes de Vendôme (et de 1016 à 1056, le comte de Vendôme est, en partie ou totalement, le comte d'Anjou !).</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, fondateur du château de Mont-Doubleau vers 1010 (avec l'autorisation du comte Eudes II comte de Blois, Chartres, Châteaudun/Dunois,Tours, et de Champagne) et de la famille seigneuriale de ce nom, était parent des Fulchérides (famille Le Riche) vicomtes de Vendôme, au moins par son mariage avec Adèle Le Riche, fille de Foucher {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} et petite-fille du vicomte Fulcrade<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les descendants d'Hugues Doubleau seront d'abord ses fils : < Hugues (II) archidiacre de Vendôme ; et Eudes/Odon (certains auteurs les disent issus d'un premier mariage d'Hugues {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} et non pas d'Adèle ?).

Eudes/Odon, mort vers 1056/1057, épouse vers 1054/1055 Plaisante/Placentia dame de Montoire (veuve de Pierre de Montjean, mort vers 1053, d'où la suite des sires de Montjean avec leur fils Albéric de Montoire), d'où < Hugues II ou III (mort en 1065), puis sa sœur Helvise/Hodierne qui épouse 1° Nivelon Payen de FrétevalModèle:Refnec, et 2° Hamelin II de Langeais. Helvise (Hodierne) de Mondoubleau et Montoire, et Hamelin de Langeais, ont pour fils Pierre {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Langeais et Montoire, d'où : < Philippe < Pierre II, x Agnès fille du comte Bouchard IV de Vendôme et sœur héritière du comte Jean III (mort en 1217). Les descendants d'Agnès de Vendôme et Pierre II de Montoire continuent les comtes de Vendôme (Maison dite « de Montoire », plus tard fondue dans une branche cadette de la Maison de Bourbon).

Mais Mondoubleau se sépare de cette succession avant même l'accession des Langeais-Montoire au comté de Vendôme : en effet Hildebert/Hilbert de Fréteval, fils d'Helvise/Hodierne et de son premier mari Nivelon Payen de Fréteval, assure la suite de Mondoubleau, vers 1100. La propre fille d'Hildebert de Fréteval, Helvise II, le transmet à son mari Geoffroy III de Châteaudun (mort en 1150) ; leur fils Hugues IV de Châteaudun acquerra St-Calais en épousant Marguerite de St-Calais, héritière de cette famille et de ce fief. Mondoubleau et St-Calais appartiennent désormais aux vicomtes de Châteaudun, fondus ensuite dans les Dreu-Beu par le mariage de Clémence de Châteaudun, puis dans les Clermont-Nesle seigneur de Nesle, les Flandre-Dampierre seigneurs de Termonde, et les d'Amboise.

Vers 1395, Saint-Calais est vendu aux Bueil de Sancerre (Jean IV et Jean V) par Olivier d'Ussé, mari de Marie d'Amboise dame de Saint-Calais. Puis Antoine de Bueil, fils de Jean V et gendre du roi Charles VII, le cède au comte François de Bourbon-Vendôme en 1491. Saint-Calais est alors réuni au domaine des comtes de Vendôme, dont font déjà partie Montoire et aussi Mondoubleau.

En effet, dès 1406, le comte [[Louis Ier de Bourbon-Vendôme|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Bourbon-Vendôme]], grand-père de François de Bourbon-Vendôme ci-dessus et ci-dessous, et lointain descendant des premiers seigneurs de Mondoubleau puis de Vendôme, Montoire et Langeais ci-dessus, acquiert Mondoubleau sur les d'Amboise et l'intègre à son comté de Vendôme. Un lointain descendant dans les mâles de Louis et François de Vendôme, Henri IV, duc de Vendôme puis roi en 1589, fait passer Vendôme, Mondoubleau et Saint-Calais à la Couronne de France.

Les 5 et Modèle:Date-, le roi Louis XI, beau-frère d'Antoine de Bueil sire de Saint-Calais et comte de Sancerre ci-dessus, visita Mondoubleau<ref>Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome XI, Modèle:P., Paris, Librairie Renouard, 1909.</ref>.

À la même époque, le châtelain de Mondoubleau pour le comte de Vendôme François (fils de Jean, lui-même fils de Louis Ier ci-dessus), était Jean de Courcillon, ancien procureur de La Ferté-Bernard. Celui-ci fut chargé de la direction du procès de Renée de Vendômois accusée de meurtre sur son mari. Ayant favorisé la coupable d'une manière scandaleuse, il fut appréhendé et conduit dans les prisons de la Conciergerie à Paris.

Au premier trimestre de l'année 1591, les religieuses bénédictines de l'abbaye Saint-Avit-les-Guêpières font aveu au roi de France pour sa seigneurie de Mondoubleau, du fief et seigneurie de Romilly<ref>Par devant le notaire Barthélemy Guichelin (Modèle:Cf. archives départementales d'Eure-et-Loir, Modèle:N°).</ref>.

Henri IV, le Modèle:Date-, vend contre Modèle:Monnaie à François d'Escoubleau de Sourdis<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mort en 1602, mari d'Isabeau Babou de La Bourdaisière (fille de Jean, sœur de Françoise, et tante de la célèbre maîtresse d'Henri IV, Gabrielle d'Estrées), marquis d'Alluyes au Perche-Gouët, comte de La Chapelle-Bellouin, seigneur d'Auneau et de Jouy, d'où : < le cardinal François de Sourdis archevêque de Bordeaux, mort en 1628 ; et son frère Charles d'Escoubleau, mort en 1666, x Jeanne de Monluc-Montesquiou de Foix-Carmain/Cramail, princesse de Chabanais et dame de St-Félix, arrière-petite-fille du maréchal Blaise < François d'Escoubleau, † 1707 < Angélique d'Escoubleau de Sourdis, morte en 1729.

Vers 1712-1729, Mondoubleau est saisi à cause des dettes héritées par Angélique d'Escoubleau ci-dessus (dettes venues de la famille de sa grand-mère paternelle, les Monluc-Montesquiou, alors qu'elle a pourtant refusé cette succession), et adjugé à Modèle:M., conseiller au Parlement, puis à son fils. En 1752, un arrêt du Parlement rend Mondoubleau à la Couronne, les La Ferté étant considérés comme engagistes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Mondoubleau, par ailleurs baronnie, puis baronnie royale, est le siège d'une prévôté, puis d'une sénéchaussée, et à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle d'un bailliage, avant de devenir chef-lieu de district de 1790 à 1795 sous la Révolution.

Politique et administration

Liste des maires

Découpage territorial

La commune de Mondoubleau est membre de la Communauté de communes des Collines du Perche, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire<ref name="meta"/>, en tant que circonscriptions administratives<ref name="meta"/>. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton du Perche depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux<ref name="Décret 2014">Modèle:Lien web.</ref> et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration municipale

Conseil municipal et maire

Le conseil municipal de Mondoubleau, commune de plus de Modèle:Unité, est élu au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluModèle:Élu Modèle:Élu actuelModèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 21,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 49,9 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 54,32 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Économie

Secteurs d'activité

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Mondoubleau selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Établissements actifs par secteur d'activité au Modèle:Date-.
total % com (% dep<ref>Modèle:Lien web.</ref>) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 143 100,0 (100) 75 55 6 4 3
Agriculture, sylviculture et pêche 6 4,2 (11,8) 5 0 1 0 0
Industrie 9 6,3 (6,5) 4 4 1 0 0
Construction 16 11,2 (10,3) 6 10 0 0 0
Commerce, transports, services divers 81 56,6 (57,9) 46 32 1 1 1
dont commerce et réparation automobile 30 21,0 (17,5) 12 16 1 0 1
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 31 21,7 (13,5) 14 9 3 3 2
Champ : ensemble des activités.

Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (81 entreprises sur 143). Sur les Modèle:Nobr implantées à Mondoubleau en 2016, 75 ne font appel à aucun salarié, 55 comptent 1 à Modèle:Nobr, 6 emploient entre Modèle:Nobr.4 emploient entre Modèle:Nobr.

Au Modèle:Date-, la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également<ref name="ZRR">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:…

Agriculture

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage<ref name="AgriGéné"/>. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en Modèle:Unité, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)<ref name="PiloteAgri">Modèle:Lien web.</ref>. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 12 en 1988 à 5 en 2000 puis à 6 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010<ref name="AgriGéné"/>. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Mondoubleau, observées sur une période de Modèle:Unité :

Évolution de l'agriculture à Mondoubleau (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique<ref name="AgriGéné">Modèle:Lien web.</ref>
Nombre d'exploitations (u) 12 5 6
Travail (UTA) 17 7 7
Surface agricole utilisée (ha) 493 355 432
Cultures<ref name="Expl">Modèle:Lien web.</ref>
Terres labourables (ha) 374 313 397
Céréales (ha) 264 185 s
dont blé tendre (ha) 189 122 s
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 40 16 s
Tournesol (ha) 18 s
Colza et navette (ha) 43 s s
Élevage<ref name="AgriGéné"/>
Cheptel (UGBTA<ref group=Note>L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).</ref>) 295 249 201

Produits labellisés

Vue de trois bœufs du Maine à la robe claire.
Bœuf du Maine.

Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le bœuf du Maine<ref>Modèle:Lien web.</ref>, les porcs de la Sarthe<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le vin Val-de-loire<ref>Modèle:Lien web.</ref>, les volailles de Loué<ref>Modèle:Lien web.</ref>, les volailles de l’Orléanais<ref>Modèle:Lien web.</ref>, les volailles du Maine<ref>Modèle:Lien web.</ref> et les œufs de Loué<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="INAO">Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Fichier:Mondoubleau - Maison Patis 01.jpg
Maison à pans de bois, place du Patis.

Lieux et monuments

  • Chapelle de Guériteau : au nord de Mondoubleau, sur la route qui va à Saint-Agil, il existe en contrebas de la route près de la voie de chemin de fer, la petite chapelle en ruines de Guériteau. Selon Beauvais de Saint-Paul, historien de Mondoubleau, elle aurait été construite par un seigneur qui avait malmené un ecclésiastique qu'il avait trouvé avec sa femme alors qu'il revenait des croisades. Pour se faire pardonner, il avait construit cette chapelle qui guérit tout, d'où le nom de Guériteau. De l'autre côté de la route existe une petite source d'eau potable aux vertus bienfaisantes, d'où peut être aussi le nom de Guériteau, guérit par l'eau.

Il existe d'autres monuments, inscrits ou classés au titre des monuments historiques :

Personnalités liées à la commune

Voies

122 odonymes recensés à Mondoubleau
au Modèle:Date-
Allée Avenue Bld Carrefour Chemin Clos Impasse Montée Passage Place Pont Promenade Route Rue Autres Total
11 3 <ref group=N>Avenue de la Gare, Avenue Jules Lhomme et Avenue Louis Chaumet.</ref> 1 <ref group=N>Boulevard de l'Industrie.</ref> 1 <ref group=N>Carrefour de l'Ormeau.</ref> 6 <ref group=N>Chemin de la Corbonnière, Chemin rural dit « Planche Rognon », Chemin des Roses, Chemin du Moulin Neuf, Chemin du Pavillon, Chemin Vert.</ref> 3 <ref group=N>Clos de la Minauderie, Clos du Mail et Clos Renoir.</ref> 7 0 0 5 <ref group=N>Place du Mail, Place du Marché, Place du Patis, Place Paul Gauguin et Place Saint-Denis.</ref> 1 <ref group=N>Pont d'Avenel.</ref> 1 <ref group=N>Promenade du Prazel.</ref> 6 <ref group=N>Route de Baillou, Route de Cloyes, Route de la Chapelle, Route de la Minauderie, Route de Saint-Agil et Route de Souday.</ref> 55 <ref group=N>Dont Rue du Huit-Mai.</ref> 22 <ref group=N>Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, etc.</ref> 122
Notes « N » <references group=N/>
Sources : rue-ville.info & perche-gouet.net & OpenStreetMap

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail