Yves Cochet

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique Yves Cochet, né le Modèle:Date de naissance à Rennes (Ille-et-Vilaine), est un homme politique et universitaire français.

Membre des Verts puis d'Europe Écologie Les Verts, il est député du Val-d'Oise de 1997 à 2002, puis de la [[onzième circonscription de Paris de 1988 à 2012|Modèle:11e de Paris]] de Modèle:Date- à Modèle:Date-. Il est président du groupe de la Gauche démocrate et républicaine à l'Assemblée nationale durant ce dernier mandat. Il est député européen de 2011 à 2014.

Il a été ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement de Modèle:Date à Modèle:Date, dans le gouvernement Jospin.

Biographie

Études

Yves Cochet est le fils d'Émile Raymond Cochet et de Juliette Marie Jacquette Bougouin. Ancien élève du lycée Saint-Vincent de Rennes, Yves Cochet, après des études de mathématiques, devient enseignant-chercheur à l’Institut national des sciences appliquées de Rennes (INSA de Rennes) en 1969. En Modèle:Date-, travaillant avec Maurice Nivat, il soutient sa thèse de troisième cycle de mathématiques à l'[[Université Rennes-I|université Rennes-Modèle:Rom-maj]], intitulée « Sur l’algébricité des classes de certaines congruences définies sur le monoïde libre »<ref>« Sur l'algébricité des classes de certaines congruences définies sur le monoïde libre », université Rennes I, 1971, N ° 185, ff. 73-74, Notice n°FRBNF35928834.</ref>,<ref name="Monde" />.

Engagements politiques

Pendant ses études supérieures, il est président de l’UNEF-Sciences à la faculté de Rennes<ref>Modèle:Article.</ref>.

Dans les années 1970, les luttes des mouvements antinucléaires<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref> sont pour lui l’occasion d’adhérer à deux associations environnementalistes bretonnes : la SEPNB et Eau et rivières de Bretagne.

En 1973, il entre aux Amis de la Terre<ref name=":0" />, dont il fonde le groupe rennais en 1977<ref name=":1">Modèle:Article.</ref>. Il participe ensuite activement à la candidature écologiste de l'élection présidentielle de 1981 (Brice Lalonde, 3,88 %).

En 1984, il fait partie des fondateurs des Verts<ref name=":0" />, dont il est membre du Conseil national interrégional (CNIR). De 1984 à 1986, il est porte-parole, ainsi que de Modèle:Date- à Modèle:Date-.

Il est élu conseiller municipal de Rennes au premier tour lors des élections municipales de 1989, à la tête d'une liste qui remporte 13,98 % des suffrages exprimés<ref name=":1" />. Il tente alors de s’opposer au métro de Rennes en défendant le tramway.

Il s’intéresse à l’idée de décroissance<ref>Modèle:Article.</ref> et est rapporteur lors du premier colloque mondial sur la décroissance, intitulé « Conference on Economics Degrowth, for Ecological Sustainability and Social Equity », les 18 et Modèle:Date- à Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Parcours politique

Fichier:Meeting Voynet Mutualite 2006-04-05 n8.jpg
Yves Cochet, le Modèle:Date- à un meeting de Dominique Voynet.

Après plusieurs candidatures sans succès aux législatives en Bretagne et dans le Nord où il théorise le « nomadisme électoral », il est élu député du Val-d'Oise en 1997<ref>Modèle:Article.</ref> ; il fait alors partie des sept premiers élus écologistes au Parlement français. Il est élu vice-président de l'Assemblée nationale.

En 2001, il signe la mise en accusation de Jacques Chirac initiée par Arnaud Montebourg puis retire sa signature en expliquant qu'elle pourrait empêcher sa nomination comme ministre par le président de la République<ref>Paul Quinio, Cochet se couche devant Chirac, liberation.fr, 14 juin 2001</ref>.

Il devient ministre de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire du gouvernement de Lionel Jospin en Modèle:Date-, succédant à Dominique Voynet qui venait de démissionner pour pouvoir postuler au secrétariat national des Verts<ref name = "Monde">Modèle:Article.</ref>. Le Modèle:Date-, il crée avec le ministre chargé de l'agriculture, Jean Glavany, l'Agence bio.

Considérant que sa circonscription du Val-d'Oise rendait sa réélection aléatoireModèle:Refnec, il se « parachute » dans la Modèle:11e de Paris (une partie du Modèle:14e). Le Modèle:Date-, il y est élu député pour la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:|  }} }} législature (2002-2007).

En 2005, il fait campagne pour le « oui » lors du référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe.

Candidat à l’investiture pour représenter les Verts à l’élection présidentielle française de 2007, Yves Cochet obtient le Modèle:Date- à la primaire interne de son parti 28,33 % des votes des adhérents, contre 35,45 % pour Dominique Voynet, dépassant Cécile Duflot (23 %). Le second tour n’ayant pas réussi à départager les deux candidats (égalité des voix), un second vote est organisé en Modèle:Date-. Dominique Voynet le devance le Modèle:Date- de Modèle:Nombre et devient la candidate des Verts pour l’élection présidentielle de 2007.

Candidat à sa réélection de député en Modèle:Date-, il l’emporte facilement au second tour face à l’UMP Nicole Guedj, avec plus de 57 % des suffrages exprimés.

Passant pour être un spécialiste de la déplétion pétrolière<ref>Modèle:Article</ref>, il est élu président du groupe d’étude sur les pics pétroliers et gaziers à l’Assemblée. Il interpelle le gouvernement à la suite de la diffusion, en Modèle:Date-, d'un documentaire sur l'exportation de déchets radioactifs en Sibérie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il déclare être favorable à la Modèle:Citation c’est-à-dire à la diminution des aides financières au troisième enfant<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2019, il ajoute que cela pourrait Modèle:Citation<ref name="alloc">Modèle:Lien web.</ref>.

Il se met en « grève de la viande » durant le Sommet de l'ONU sur le climat à Copenhague (2009) pour exiger une reconnaissance de l'impact de la viande sur l'environnement, la sous-alimentation humaine et la souffrance animale. Il réclame un moratoire sur l’élevage intensif et des mesures énergiques pour faire baisser la consommation de produits d'origine animale.

Le Modèle:Date-, il est élu député européen, de même que l'UMP Jean Roatta, par l'Assemblée nationale, dans le cadre d'une procédure exceptionnelle visant à faire désigner les deux eurodéputés supplémentaires prévus par le traité de Lisbonne par l'Assemblée nationale et non par le suffrage universel. À l'approche des [[Élections législatives françaises de 2012|élections législatives de Modèle:Date-]], son siège reste vacant.

Il soutient Karima Delli pour la primaire française de l'écologie de 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, il est cité dans une enquête de The Sunday Times sur le harcèlement sexuel au sein du Parlement européen<ref>Modèle:Article.</ref>.

Engagements sociaux

Il travaille sur le dossier de la crise énergétique, notamment sur la « fin du pétrole bon marché », et publie sur ce sujet en 2005 Pétrole apocalypse (Fayard)<ref>À plusieurs voix autour d'Yves Cochet, Pétrole Apocalypse, Mouvements, 2006/3-4 (no 45-46), pages 222 à 229</ref>. Son précédent livre, Sauver la Terre (Fayard), avait été écrit en collaboration avec Agnès Sinaï. Ses ouvrages tentent de faire prendre conscience de la gravité du danger d'effondrement imminent qui pèse désormais sur la civilisation<ref>Modèle:Lien web</ref>

Avec une dizaine de personnes rassemblées autour d'Agnès Sinaï, Yves Cochet est l'un des fondateurs de l'Institut Momentum, dont il est président depuis Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Momentum est un groupe de réflexion sur l'imminence de l'effondrement de la civilisation industrielle et sur les moyens à mettre en œuvre pour tenter de réduire son ampleur<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le magazine Le Point présente Yves Cochet comme un « collapsologue radical »<ref name="Cocquet2019">Modèle:Lien web</ref>.

En 2019, il publie Devant l'effondrement : essai de collapsologie. Il affirme, tout comme Arthur Keller et Vincent Mignerot, que la catastrophe est certaine, pour inciter à s'y préparer (contrairement à des auteurs comme Jean-Pierre Dupuy qui proposent de faire comme si la catastrophe était incertaine afin d'agir pour l'éviter)<ref>Modèle:Article</ref>.

Il est membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Prises de position

Selon Yves Cochet, pour sauver l'humanité, il faut dans les pays riches Modèle:Citation<ref name="alloc" />,<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Vie personnelle

Il vit aujourd'hui dans une maison de campagne au nord de Rennes, prêt à faire face à un effondrement environnemental et sociétal qui selon lui Modèle:Citation. En effet, en 2006, il prend la décision d'acheter avec sa fille une maison composée de sept hectares de terrain, dont une partie boisée. Afin de se préparer à un avenir proche sans transport, sans eau ni électricité, il achète des chevaux avec des calèches et s'assure d'être approvisionné en eau. Il plaide pour une alimentation végétarienne et locale<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Détail des mandats et fonctions

Publications

Ouvrages

Article

Préfaces et postfaces

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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