Panzerkampfwagen IV

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Le SdKfz 161 Panzerkampfwagen IV, PzKpfW IV, ou Panzer IV, est un char moyen allemand utilisé lors de la Seconde Guerre mondiale.

Conçu comme char d'appui-feu armé d'un canon de 7,5-cm court KwK 37 L/24 (destiné aux tirs anti-infanterie, pour les Panzer IV Ausf. A / B / C / D / E / F), il est réarmé avec un canon long antichar 7,5 cm KwK 40 L/43 à partir de mars 1942 (Panzer IV Ausf. F2, puis canon L/48 pour les versions G / H / J).

Le PzKpfW IV fut le char le plus utilisé par la Panzerwaffe avec Modèle:Unité produits. Son châssis fut utilisé pour plusieurs véhicules spéciaux et chasseurs de chars. Ses équivalents alliés furent le M4 Sherman américain produit à Modèle:Unité, et le T-34 soviétique produit à Modèle:Unité.

Dénomination

Le véhicule a d’abord reçu le nom de code Begleitwagen, « véhicule d’escorte », afin de dissimuler sa nature à un moment où l’Allemagne essaie encore d’afficher son respect du traité de Versailles, qui lui interdit de développer des chars. Il reçoit ensuite brièvement le nom de Gesch. Kpw. (75 mm) (Vskfz.618) dans les inventaires, avant de prendre la désignation définitive de Panzerkampfwagen IV (7,5 cm) (Vskfz.622)Modèle:Sfn.

Développement

Contexte

Après sa défaite en 1918, l’Allemagne se voit imposer par le traité de Versailles d’importantes restrictions sur ses forces armées. Il lui est notamment interdit de posséder des chars. Les Allemands se lancent pourtant en secret dès Modèle:Date- dans un programme de développement nommé Armeewagen 20, qui aboutit en 1928 au GrosstraktorModèle:Sfn. La conception d’un autre véhicule, le mittlere Traktor, rebaptisé ultérieurement Neubaufahrzeug, débute en Modèle:Date-Modèle:Sfn. Ce dernier a la particularité d’être envisagé comme un véhicule universel dont l’armement, un canon de Modèle:Unité et un obusier de Modèle:Unité, lui permet de remplir à la fois le rôle de lutte contre les chars et de soutien à l’infanterieModèle:Sfn,Modèle:Sfn.

Aucun des deux véhicules précédents n’est produit en série, leur conception n’étant pas satisfaisante. La principale difficulté provient de la motorisation : des moteurs d’avion sont utilisés afin de disposer de suffisamment de puissance, mais ceux-ci ont l’inconvénient de produire un couple élevé, même à basse vitesse, ce qui fragilise la transmission et requiert l’emploi de composants renforcés plus lourds. Ce point pose problème, car la plupart des ponts ne peuvent pas supporter une charge élevée et il est donc nécessaire de réduire la masse du char pour éviter que chaque rivière devienne un obstacle. Ce même point impose également de réduire l’armement et de renoncer au concept de char universel en faveur de deux véhicules spécialisés respectivement dans le support de l’infanterie et le combat contre les autres charsModèle:Sfn.

Développement initial

La réflexion sur les caractéristiques du véhicule de soutien, appelé B.W. pour Begleitwagen, « véhicule d’escorte », commence à l’automne 1934 et celles-ci sont fixées le Modèle:Date- par le Wa Prüf 6, département du Heereswaffenamt destiné au développement des charsModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Le B.W. doit être équipé d’un canon de gros calibre lui permettant d’affronter les cibles pour lesquelles l’armement du Zugführerwagen (Z.W.), le pendant du B.W. destiné à la lutte contre les chars, est inadapté, par exemple les fortifications. Outre ce canon, il doit également disposer d’une mitrailleuse en tourelle, ainsi que d’une autre en proue, et être en mesure de résister à des chars légersModèle:Sfn.

La Wa Prüf 6 reçoit l’autorisation de poursuivre le développement du B.W. le Modèle:Date-Modèle:Sfn. Conformément aux habitudes allemandes, c’est le Wa Prüf 6 qui mène ensuite le plus gros du travail de développement, en définissant quels sont les composants à utiliser et leurs caractéristiques précises (dimensions, masse, composition, etc.). Ce n’est que dans un deuxième temps qu’il est fait appel à des entreprises privées, dont le rôle n’est que de traduire ces spécifications, avec une marge de manœuvre qui est donc assez limitéeModèle:Sfn. Dans le cas du B.W., les deux entreprises mises en concurrence sont Krupp et Rheinmetall-BorsigModèle:Sfn.

Rheinmetall reçoit en Modèle:Date- un contrat pour concevoir un châssis propulsé par le nouveau moteur de Maybach, le HL100 TR développant Modèle:Unité, qui se distingue de ses prédécesseurs en étant le premier à être spécialement conçu pour les chars. L’autre nouveauté est que la transmission finale, et donc les barbotins sont situés à l’avant et le moteur à l’arrière, ce qui nécessite de transférer la puissance par un arbre traversant le véhicule, mais évite certains problèmes qui s’étaient présentés sur le Neubaufahrzeug, notamment la propension à perdre les chenilles dans les virages. Il reprend en revanche certaines parties de son prédécesseur, comme la suspension à ressortsModèle:Sfn. L’entreprise produit une maquette en bois et au moins un prototype fonctionnel en acier doux, livré à la fin de l’année 1935. Celui-ci est toutefois rejeté dès le début des essais, mettant fin au contratModèle:Sfn,Modèle:Sfn.

De son côté, Krupp propose dès le Modèle:Date- un char dans la classe de Modèle:Unité, avec une conception archaïque à plusieurs tourelles. Après la parution des spécifications techniques du Wa Prüf 6, le Heereswaffenamt commande un châssis en Modèle:Date- à l’entreprise, puis un second en octobre et enfin une tourelle en Modèle:Date-. Les deux châssis se distinguent principalement par un train de roulement différent, le second ayant trois paires de grands galets de roulement de chaque côté, tandis que le premier dispose de quatre paires de petits galets. Le premier châssis est terminé le Modèle:Date- et est celui qui est finalement retenu pour la productionModèle:Sfn.

Production

Une commande de trente-cinq véhicules issus du premier prototype est passée à Krupp en Modèle:Date-. Les deux premiers exemplaires ne sont toutefois livrés qu’en Modèle:Date- du fait de nombreux changements de conception des composants individuels, dont seulement sept ne sont pas modifiés par rapport au prototypeModèle:Sfn. Alors que les prototypes sont produits au siège de Krupp à Essen, la production de masse se déroule chez Krupp-Grusonwerk, à MagdebourgModèle:Sfn.

La production de cette première série, adoptée pour le service dans la Wehrmacht sous le nom de Panzerkampfwagen IV Ausführung A, s’achève en Modèle:Date-Modèle:Sfn.

Histoire opérationnelle

Conçu comme un char de soutien, le Panzer IV était destiné à soutenir le Panzer III au combat et à engager des tirs d'appui aux troupes d'infanterie avec son canon de 75 mm court (7,5-cm KwK 37 L/24). Les principales munitions du Panzer IV étaient destinées à être des obus hautement explosifs, conçus pour engager des canons antichars et l'infanterie ennemies à de longues distances allant jusqu'à 6 km. Par conséquent, l'armure faible et le canon court ont été initialement considérés comme suffisants. Cependant, en 1942, avec l'apparition de chars alliés de mieux en mieux protégés, il s'avéra le seul capable d'embarquer un canon capable de les détruire. Il supplanta donc le Panzer III comme char principal de la Wehrmacht.

Le Panzer IV était destiné à équiper la quatrième compagnie, la compagnie de soutien d'un bataillon de chars. Lors de la mobilisation juste avant le déclenchement de la guerre, cette compagnie a été transformée en unité de réserve, de sorte que la structure se composait désormais de deux chars légers pour un moyen, ce dernier devant être composé de Panzer III ou Panzer IV. Après la réorganisation des divisions blindées à la suite de leur augmentation d'effectifs en 1940/41, la compagnie intermédiaire devait se composer de trois pelotons avec un total de 14 Panzer IV et d'un peloton léger avec cinq Panzer II. Pendant la guerre, cependant, il n'a pas été possible d'obtenir une structure et un équipement complètement uniformes pour toutes les divisions. Jusqu'à l'apparition du Panzer VI Tiger à l'automne 1942 et du Panzer V Panther à l'été 1943, le Panzer IV était le véhicule blindé de combat allemand le plus lourd.

En Modèle:Date-, le remplacement du canon KwK 37 L/24 par le KwK 40 L/43 à bonne capacité antichar (vitesse initiale de Modèle:Unité, Modèle:Unité de blindage percé à Modèle:Unité sous une incidence de 30°) permet de répondre honorablement aux blindés adverses. Le blindage, malgré un renforcement constant de son épaisseur jusqu'à Modèle:Unité en frontal de caisse et tourelle dès Modèle:Date-, reste vertical. Pour se faire une idée du problème, un canon antichar français "47 mm modèle 1937" était susceptible de percer Modèle:Unité de blindage vertical à Modèle:Unité. Et la situation ne s'améliora pas avec le temps : à partir de 1943, le canon antichar britannique "17 Pounder" était susceptible de percer Modèle:Unité de blindage vertical à Modèle:Unité. Les performances constantes des armes antichars sont susceptibles de mettre constamment à mal le blindage du char allemand, et ce dès le début du conflit. Le Panzer IV parvient cependant à rivaliser grâce à des optiques de tir d'excellente qualité permettant une chance de coup au but de 90 % à Modèle:Unité. Et en avril 1943, le Panzer IV "G", armé du 7,5-cm KwK 40 L/48, est capable de percer Modèle:Unité de blindage incliné à 30° à Modèle:Unité, Modèle:Unité à Modèle:Unité, et encore Modèle:Unité à Modèle:Unité avec un obus APCBC PzGr.39 (Modèle:Unité à Modèle:Unité avec un obus APCR PzGr.40)

Campagne de Pologne, Bataille de France et Afrique du Nord

Fichier:Bundesarchiv Bild 183-E10600, Graudenz, jubelnde Menschen neben Panzer IV.jpg
Troupes allemandes et Panzer IV défilant à Grudziądz lors de leur victoire le 4 septembre 1939

Sur les Modèle:Nobr produits jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale, 198 ont participé à la campagne de Pologne dans le cadre des essais des troupes. Les véhicules restants appartenaient aux écoles de chars, à l'armée de réserve ou étaient sur le point d'être remis au bureau de l'équipement de l'armée. Par conséquent, le Panzer IV n'a joué presque aucun rôle pendant cette campagne. En raison de la supériorité qualitative et quantitative des chars allemands, il n'y a pas eu de pertes élevées - Modèle:Nobr ont été radiés en total. Peu de temps avant la fin de cette campagne, le Panzerkampfwagen IV a été déclaré prêt pour son introduction et son approvisionnement dans les ordonnances de l'armée du Modèle:Date en raison de ses tests.

Fichier:Een Duitse Panzerkampfwagen IV tank rijdt door de Sint Annastraat 2000-1517-005.jpg
Panzerkampfwagen IV allemand, Ausf. D, de la 9. Panzer Division lors de l'invasion des Pays-Bas en mai 1940, probablement dans la région de Moerdijk

Les limites du Panzer IV sont apparues pour la première fois lors de la Bataille de France. Avec Modèle:Nobr, le Panzerkampfwagen IV n'a joué qu'un rôle mineur sur environ Modèle:Nobr. En plus des chars tchèques P35(t) et P38(t) capturés, les chars les plus importants étaient de loin les légers Panzer I et Panzer II. Cependant, avec Modèle:Nobr complètement détruits, le Panzer IV avait le taux de perte le plus élevé de tous les chars allemands. Il s'est avéré qu'en raison d'avancées inhabituellement profondes des formations, le Panzer IV devait souvent assumer la fonction de char de combat principal, pour lequel il n'était pas réellement conçu. Désormais, le blindage bas avait un effet négatif, car le [[Canon antichar de 47 mm modèle 1937|canon antichar français moderne de Modèle:Nobr]] équipant notament les chars S35 et B1 pouvait pénétrer le blindage frontal du Panzer IV à partir de Modèle:Nobr. En revanche, l'obus du canon court du Panzer IV ne pouvait pénétrer que Modèle:Nobr d'acier à Modèle:Nobr, tandis que les chars français standard R35, H39 et S35 avaient plus de Modèle:Nobr de blindage, le Char B1 jusqu'à Modèle:Nobr et celui des Matilda Mark I et II utilisés par le Corps expéditionnaire britannique en France était blindé jusqu'à Modèle:Nobr d'épaisseur, de sorte que les équipages étaient obligés de manœuvrer à l'écart des chars ennemis dans des manœuvres parfois coûteuses et de les éteindre d'action de côté ou de derrière. En général, les chars allemands de la campagne de l'Ouest étaient inférieurs à la plupart des modèles ennemis dans une comparaison directe. Cette campagne n'a pas été décidée par la qualité des chars allemands, mais par le nouveau concept de Blitzkrieg et la direction supérieure des unités, qui étaient entièrement équipées de radios. En raison de la victoire rapide, le Panzer IV avait une aura qui ne justifiait pas ses capacités réelles à l'époque.

Fichier:Bundesarchiv Bild 146-1979Anh.-001-10, Panzer IV, Ausf. F-1.jpg
Panzer IV, Ausf. F-1 en 1941

Le Panzerkampfwagen IV a également été utilisé dans la campagne d'Afrique du Nord. Il était égal ou supérieur à la plupart des chars britanniques. Cependant, il n'avait aucune chance contre l'armure jusqu'à Modèle:Nobr d'épaisseur de la lente Matilda Mark II. Seules les versions avec le canon long et le blindage renforcé étaient qualitativement supérieures à tous les chars britanniques, même si seuls quelques modèles F2 furent utilisés en raison des problèmes d'approvisionnement. Étant donné que les batailles devaient se dérouler sur de longues distances en raison du manque de couverture dans le désert, l'avantage du long canon de Modèle:Nobr est entré en jeu ici. Les Britanniques ont ensuite pu équilibrer la situation avec l'introduction du canon antichar de six livres et du M3 Grant, fournis en grand nombre par les États-Unis, avant de décider de la campagne en leur faveur en raison d'une supériorité numérique massive.

Front de l'est

Fichier:19 PzD.jpg
Panzer IV G de la 19ème PanzerDivision, hiver 1943

En juin 1941, l'armée comptait au total Modèle:Nobr, dont 41 étaient encore en réparation. Modèle:Nobr ont pris part à l'opération Barbarossa qui a débuté le 22 juin. Il était supérieur à la majeure partie des unités blindées soviétiques, qui se composaient principalement de modèles légers. Cela a fondamentalement changé lorsque de nouveaux modèles plus puissants - mais encore relativement rares - T-34 et KV-1 sont apparus sur le champ de bataille et ont surclassé le Panzer IV. Son canon court était complètement inférieur et avait peu d'effet même à courte portée, tandis que le T-34 était capable de pénétrer l'avant du Panzer IV à une distance de Modèle:Nobr. Par conséquent, les équipages n'avaient d'autre choix que de viser les chenilles par l'avant afin d'immobiliser le char, ou de neutraliser le char ennemi dans un combat rapproché dangereux avec des coups sur les côtés ou à l'arrière. Ce n'est qu'avec l'introduction d'une munition à charge creuse améliorée, qui a été développée à l'été 1940 avec une capacité de pénétration de Modèle:Nobr d'abord, puis de Modèle:Nobr et enfin de Modèle:Nobr, que ces chars ont pu être combattus efficacement, même si en raison de la faible capacité initiale la vitesse des projectiles due au canon court et à la trajectoire très incurvée qui en résulte rendait difficile la visée au-delà de Modèle:Nobr. En raison de la perte de batailles et de l'usure des longues distances parcourues sur les terrains pour la plupart infranchissable, les formations avaient perdu jusqu'à 50 % des Panzer IV à la mi-juillet, dont la plupart ne pouvaient être réparés. À la fin de l'année, les pertes totales de Panzer IV sur tous les théâtres de guerre s'élevaient à Modèle:Nobr, représentant plus de 66 % de l'inventaire de juin.

Ce n'est qu'avec le canon long Modèle:Nobr introduit en 1942 que tous les chars ennemis pouvaient être combattus efficacement. Maintenant, il avait finalement troqué son rôle de char de soutien pour celui de char de combat principal. Bien qu'à partir de 1943 avec les versions améliorées, la fin de son évolutivité soit enfin atteinte et qu'il ne puisse plus être question que de maintenir l'efficacité au combat, il était toujours considéré comme un véhicule puissant. Le nouveau KwK de Modèle:Nobr avec ses longueurs de calibre 48 était supérieur à tous les chars ennemis de 1943. Cependant, cet avantage tactique était de plus en plus relativisé par la majorité parfois énorme des chars soviétiques.

Fichier:Bundesarchiv Bild 101III-Merz-014-12A, Russland, Beginn Unternehmen Zitadelle, Panzer.jpg
Russie, concentration de Panzer IV au début de Bataille de Koursk

La majeure partie des unités blindées de la dernière grande offensive allemande sur le front de l'Est pendant la bataille de Koursk consistait en des Panzer IV améliorés avec un blindage frontal allant jusqu'à Modèle:Nobr et le long canon de Modèle:Nobr avec des longueurs de Modèle:Nobr. Le porteur de l'opération n'était donc pas les nouveaux Panther ou Tiger, dans lesquels Hitler avait placé tous ses espoirs, mais le Panzer IV. Et ce sont donc ces véhicules de combat qui, au cours de la bataille, ont vaincu les formations de chars soviétiques équipées de T-34 et ont infligé les pertes les plus lourdes. Cependant, avec la prolifération du nouveau T-34/85 tout au long de 1944, le Panzer IV a perdu la plupart de ses avantages par rapport aux types de chars moyens soviétiques de première ligne.

Fin de la guerre

Au cours du débarquement de Normandie, le Panzer IV rencontra pour la première fois un plus grand nombre de M4 Sherman, après avoir combattu contre eux à la fin de la campagne d'Afrique du Nord. Au départ, le Panzer IV les surclassait toujours car il combattait défensivement en assez grand nombre à partir de positions bien repérées et camouflées. Seuls quelques modèles de chars alliés pouvaient le combattre sur de longues distances. Son arme principale était de loin supérieure au canon de 75 mm du Sherman. En termes de puissance de feu, les Alliés ont égalisé avec le canon britannique de 17 livres, qui a été utilisé dans le "Sherman Firefly" et l'"17pdr SP Achilles", entre autres. Même si le Panzer IV était un véhicule puissant et supérieur à la version standard du Sherman, il n'avait aucune chance en termes d'effectifs, d'autant plus que la supériorité aérienne totale alliée rendait le mouvement de toutes les unités de chars allemands de jour presque impossible.

Le Panzerkampfwagen IV a été constamment utilisé depuis le début de la guerre jusqu'à la capitulation en mai 1945. Les pertes totales subies sur tous les fronts tout au long de la guerre peuvent être quantifiées comme suit, la plupart des véhicules du front de l'Est étant détruits :

Pertes totales du Panzerkampfwagen IV du début de la guerre à janvier 1945
Année 1939 1940 1941 1942 1943 1944 Jan. 1945 Total
Pertes 19 97 378 ≈500 ≈2350 ≈2600 ≈290 ≈6250

Des pertes remarquablement élevées se sont produites au moment de la fin de la bataille de Stalingrad et en juillet 1944, lorsque la Wehrmacht a subi la plus grande défaite de l'histoire militaire allemande avec l'opération Bagration. Au cours des deux premiers mois de 1943, environ 450 et rien qu'en juillet 1944, environ 420 Panzer IV ont été signalés perdus. En revanche, les pertes en juillet 1943 avec environ 290 et le mois suivant avec environ 280 Panzer IV détruits n'étaient pas inhabituellement élevées au moment de la bataille de Koursk.

Caractéristiques

Fichier:Maybach HL120.jpg
Moteur Maybach 12 cyl. HL 120

Le blindage du Panzer IV Ausf. « A » était très faible avec un maximum de Modèle:Unité d'épaisseur (Modèle:Unité en frontal de tourelle), pour un poids total du véhicule de Modèle:Unité. Cela semblait suffisant pour l'époque, mais dès la série « B » l'épaisseur fut portée à Modèle:Unité en frontal de tourelle et de caisse, la masse de l'engin passant alors à Modèle:Unité. Sur le modèle « J » d'avril 1944, le blindage en frontal tourelle sera de Modèle:Unité, et de Modèle:Unité en frontal caisse, pour une masse de Modèle:Unité.

L'agencement interne comprenait cinq hommes : le pilote et un radio-mitrailleur en caisse, le chef de véhicule, le tireur et le pourvoyeur en tourelle. L'armement se composait du canon de Modèle:Nobr, approvisionné avec Modèle:Unité de Modèle:Unité sur le « A », 80 du « B » au « F », 87 du « F2 » au « J ». Une mitrailleuse MG-34 se trouvait en caisse (excepté sur le « B » et le « D »), une autre en tourelle.

Le moteur était un Maybach HL 108 TR de Modèle:Unité pour le « A », HL 120 TR ou TRM de Modèle:Unité pour les autres modèles, donnant une vitesse de Modèle:Unité sur route pour le « A » (Modèle:Unité en tout-terrain), Modèle:Unité du « B » au « G » (Modèle:Unité en tout-terrain), Modèle:Unité pour les « H » et « J » (Modèle:Unité en tout-terrain). L'autonomie avoisinait les Modèle:Unité sur route et Modèle:Unité en tout-terrain pour tous les modèles.

La suspension se composait de huit roues de route indépendantes, et de quatre galets de retour (trois pour le « J »). Les chenilles se composaient de Modèle:Unité, avaient une largeur de Modèle:Unité, et à partir de 1942 pouvaient être échangées contre des "Winterketten" plus larges, étudiées pour une utilisation dans la boue ou la neige.

Conclusion

Le Panzer IV était fiable, de faible coût, de puissance de feu honorable, souple dans ses déplacements. Mais son blindage vertical était un réel problème, malgré l'augmentation constante de son épaisseur : il fut toujours susceptible d'être percé à des distances importantes par les canons antichars alliés. Bien que doté de canons performants, le Panzer IV était très vulnérable.

Dès 1943, on peut considérer que ce blindé était obsolète, dépassé par les nouveaux blindés soviétiques tels les SU-152, KV-85, et plus encore en 1944 par les T-34/85 et IS-2 ; les M4 Sherman américains armés de canons de Modèle:Unité, ainsi que les M-26 Pershing. Il continua cependant à être utilisé jusqu'au dernier jour de la guerre en Europe, à défaut d'aligner en nombre des chars plus performants.

Il fut encore employé pendant deux décennies après la fin de la Seconde Guerre mondiale, à défaut de mieux dans certaines armées.

Versions

PzKpfW IV Ausf. A

Fichier:Bundesarchiv Bild 146-1970-050-41, Anschluss sudetendeutscher Gebiete, Panzerparade.jpg
PzKpfW IV Ausf. A en octobre 1938.

La première version du Panzer IV a été produite à Modèle:Nombre portant les numéros de coque 80101 à 80135. La commande est passée en Modèle:Date-, avec une entrée en service le Modèle:Date- et une fin de production en Modèle:Date-Modèle:Sfn.

La version A est équipée d’un moteur Maybach HL 108 TR développant Modèle:Unité à Modèle:Unité et d’une boîte de vitesses Zahnradfabrik SFG 75 à cinq vitesses, qui lui permettent d’atteindre une vitesse maximale de Modèle:Unité sur route, même si elle est généralement limitée à Modèle:Unité. Le blindage est de Modèle:Unité dans presque toutes les directions, à l’exception des surfaces horizontales qui font entre Modèle:Unité d’épaisseur. L’armement principal est composé d’un canon de 7,5-cm KwK 37 avec initialement Modèle:Nombre, réduit ultérieurement à 122 pour réduire la masse. En guise d’armement secondaire, le véhicule dispose d’une MG 34 coaxiale au canon et d’une autre en proueModèle:Sfn.

PzKpfW IV Ausf. B

Une commande d’une version améliorée du Panzer IV est passée à Krupp en Modèle:Date-. Cette version B compte Modèle:Nombre portant les numéros de coque 80201 à 80242 et sa production se déroule entre mai et octobre 1938Modèle:Sfn.

La principale amélioration consiste en l’augmentation du blindage frontal à Modèle:Unité afin de lui permettre de résister aux projectiles perforants de Modèle:Unité. La coupole du chef de char est également modifiée pour être mieux protégée, tant sur sa partie en acier que sur les blocs de vision. Toutefois, afin de compenser la hausse de la masse du véhicule, il est nécessaire de supprimer la mitrailleuse de proue et de réduire le nombre d’obus embarqués à 80. Le moteur est également remplacé par un autre modèle plus puissant, le Maybach HL 120 TR développant Modèle:Unité à Modèle:Unité, de même que la transmission laisse place à une boîte SSG 76 à six rapports. Ces améliorations permettent de faire passer la vitesse maximale sur route à Modèle:Unité, l’usage la limitant toutefois généralement à Modèle:UnitéModèle:Sfn.

PzKpfW IV Ausf. C

Fichier:Bundesarchiv Bild 183-J08365, Ausbildung, Überrollen durch Panzer.jpg
PzKpfW Ausf. C en octobre 1943.

Une troisième version est commandée à Krupp en Modèle:Date- en raison des retards de conception d’un nouveau châssis haute performanceModèle:Note. Les Modèle:Nobr commandés portent les numéros de coque 80301 à 80440 et sont produits entre Modèle:Date- et Modèle:Date-. Six châssis sont cependant prélevés pour être transformés en poseur de pontsModèle:Sfn.

En début de production, cette version C est presque identique à la version B, dont elle se distingue principalement par le blindage du canon de la mitrailleuse coaxiale. Quelques modifications sont effectuées en cours de production, la principale étant le remplacement du moteur à partir du numéro 80340 par une version améliorée, le Maybach HL 120 TRM, plus fiable que son prédécesseurModèle:Sfn.

PzKpfW IV Ausf. D

Fichier:PZ IV D.jpg
PzKpfW IV Ausf. D

La version D est composée de deux séries désignées par Krupp 4.Serie B./W. et 5.Serie B./W., mais les deux sont identiques et ont le même nom dans l’armée, Panzerkampfwagen IV Ausführung D. L’existence des deux séries est liée au fait que deux contrats ont été passés à l’entreprise, le premier de Modèle:Nobr en Modèle:Date- et le second de Modèle:Nobr en Modèle:Date-. Ce dernier est initialement destiné à équiper la SS, mais les véhicules vont finalement aux unités régulières. La production se déroule entre Modèle:Date- et Modèle:Date-, mais seize des châssis commandés sont prélevés sur la chaîne pour en faire des poseur de pontsModèle:Sfn.

La version D voit une augmentation considérable du blindage, qui est porté à Modèle:Unité sur les côtés et l’arrière, tandis que le mantelet et les parties verticales de l’avant de la caisse sont doublées à partir de Modèle:Date- par une plaque de Modèle:Unité portant l’épaisseur totale à Modèle:Unité. L’armement est également augmenté avec le retour de la mitrailleuse de proue. Bien que cela ait eu pour conséquence d’augmenter la masse d’Modèle:Unité, la mobilité ne semble pas en avoir été affectéeModèle:Sfn.

PzKpfW IV Ausf. E

La sixième série est commandée en Modèle:Date-. Le contrat porte initialement sur Modèle:Nombre, réduit à 206 en Modèle:Date-. La production débute en Modèle:Date- et s’achève en Modèle:Date-. Seuls Modèle:Nobr deviennent effectivement des chars, quatre châssis étant convertis en poseur de ponts et deux étant employés à des fins expérimentalesModèle:Sfn.

La version E est identique à la version D en dehors de quelques détails comme l’installation d’un extracteur de fumée sur le toit de tourelle. En théorie, le blindage frontal aurait dû être augmenté par une plaque supplémentaire de Modèle:Unité, comme sur la version D, mais en pratique un grand nombre de chars sont livrés aux unités sans ces plaques en raison des difficultés d’approvisionnement et elles sont ajoutées ultérieurement sur ces véhicules au fur et à mesure des livraisons. Une dizaine d’exemplaires ont également été modifiés pour le combat en Afrique du Nord et les véhicules produits à partir de Modèle:Date- disposent d’un panier de tourelleModèle:Sfn.

PzKpfW IV Ausf. F

Fichier:PzKpfw IV Ausf F in the Great Patriotic War Museum 5-jun-2014.jpg
PzKpfw IV Ausf. F

Dans un premier temps, seuls Modèle:Nombre de la septième série sont commandés en Modèle:Date-, mais le contrat est augmenté à Modèle:Nombre en Modèle:Date-, puis à 800 en Modèle:Date-. Toutefois, avant que la production arrive à son terme la décision est prise au début de l’année 1942 de changer l’armement principal. S’ensuit un moment de flottement dans la dénomination : après quelques mois pendant lesquels les exemplaires ayant l’ancien armement sont appelés F1 et ceux avec le nouveau F2, il est décidé le Modèle:Date- que les F1 restent simplement la version F, tandis que les F2 deviennent la version GModèle:Sfn.

Alors que le blindage des versions D et E avait été augmenté par l’adjonction de plaques de blindage supplémentaires, les Allemands augmentent directement sur la version F l’épaisseur des plaques constituant la caisse, éliminant ainsi le besoin de recourir à un blindage appliqué en surplus. L’épaisseur résultante est toutefois inférieure, avec Modèle:Unité à l’avant et Modèle:Unité sur les côtés. Afin de mieux résister aux contraintes causées par la masse supérieure, le train de roulement fait également l’objet d’améliorationsModèle:Sfn.

PzKpfW IV Ausf. G

Modèle:Article détaillé

Fichier:Pz-IVG-latrun-1.jpg
PzKpfW IV Ausf. G

D’abord appelé Panzerkampfwagen IV Ausführung F2, cette version est renommée Panzerkampfwagen IV Ausführung G le Modèle:Date-. Elle couvre les exemplaires produit à la fin de la septième série et une huitième série de Modèle:Nombre commandée en Modèle:Date-Modèle:Sfn.

La principale différence entre la version F et G est l’armement principal. L’ancien canon est en effet remplacé par un canon de même calibre, mais au tube plus long, le 7,5-cm KwK 40 L/43, qui tire ainsi plus précisément des projectiles à plus haute vélocité. À partir de Modèle:Date- est introduit le canon 7,5-cm KwK 40 L/48, similaire mais avec un tube plus long. Le blindage est augmenté à la même période, d’abord par l’ajout de plaques supplémentaires de Modèle:Unité à l’avant, puis par l’ajout de jupes blindés, les SchürtzenModèle:Sfn.

PzKpfW IV Ausf. H

La neuvième série est commandée en Modèle:Date- et la production débute en Modèle:Date-. Environ Modèle:Nombre ont été produitsModèle:Sfn.

La version H aurait dû comporter un grand nombre d’innovations, dont une nouvelle tourelle, une nouvelle conception du blindage pour le rendre incliné ou encore un nouveau train de roulement. La majeure partie de ces nouveautés doit toutefois être abandonnée en Modèle:Date-, car elles augmentent trop la masse d’un char dépassant déjà de plusieurs tonnes celle pour laquelle il a été conçu. De fait, les seules différences notables en début de production avec la version G sont la transmission finale renforcée et le blindage plus épais du toit de tourelle. Le blindage est modifié en cours de production avec le remplacement des plaques superposées à l’avant par une seule plaque de Modèle:Unité d’épaisseurModèle:Sfn.

PzKpfW IV Ausf. J

Fichier:Panzer IV Ausf J Parola 2.jpg
PzKpfW IV Ausf. J

PzKpfW IV Ausf. J (juin 1944 : Modèle:Unité) : due aux ressources limitées et de l'état de l'industrie allemande en plus des lourdes pertes due aux larges offensives des forces Alliées et Soviétique, le modèle J est une version largement simplifiée des variantes précédentes. Les changements notables sont le changement du pot d'échappement, l'ajout d'un réservoir de carburant, les galets-porteurs étant réduit à 3 au lieu de 4 et surtout, le retrait du contrôle électrique de la tourelle, forçant le tireur a utiliser uniquement le contrôle manuel qui est bien plus lent.

Variantes

Chasseurs de chars

10,5 cm K18 auf Panzer-Selbstfahrlafette IVa

Modèle:Article détaillé

Fichier:Dicker-max-snow.jpg
10.5cm K. gepanzerte Selbstfahrlafette IVa (Dicker max) en 1943

Le Modèle:Date-, Hitler ordonne la création d’un véhicule armé du nouveau canon Modèle:Unité K18 de Krupp, dans la perspective d’affronter les fortifications et les futurs chars lourds britanniques et américainsModèle:Sfn. Un premier prototype est construit au printemps 1941 et présenté à Hitler le Modèle:Date-. Un second prototype est construit par la suite, mais aucune production en série n’est lancée. Les deux véhicules sont dans un premier temps assignés au Panzerjäger Abteilung 521 afin d’être employé pour l’attaque de Gibraltar, mais ils ne sont pas utilisés et sont transférés par la suite dans la 3. Panzer-Division après l’invasion de la Russie. L’un des prototypes est détruit au combat et le second renvoyé en Allemagne en Modèle:Date-, sans que son destin ultérieur soit connuModèle:Sfn.

Sturmgeschütz IV

Modèle:Article détaillé

Fichier:Przybycie niemieckich posiłków wojskowych do Salonik (2-597).jpg
Sturmgeschütz IV à Salonique, avril 1944

Le Sturmgeschütz IV est un canon chasseur de char armé d'un 7,5 cm L/48 produit à partir de Modèle:Date- à environ 1 100 exemplaires.

Jagdpanzer IV

Modèle:Article détaillé

Fichier:Een Jagdpanzer IV met het dodelijke L-70 kanon- 2014-05-07 10-07.jpg
Jagdpanzer IV avec le canon PaK 42 L/70

Le Jagdpanzer IV est un chasseur de chars armé d'un 7,5 cm PaK 39 L/48 (769 exemplaires produits en 1944 sur châssis de Panzer IV Ausf. F.) puis d'un 7,5 cm PaK 42 L/70 (entre 1944 et 1945, 930 exemplaires en 1944 et 1945, sur châssis de Panzer IV Ausf. H. puis 278 exemplaires sur châssis de Panzer IV Ausf. J non modifié).

Chars de défense aérienne

Fichier:Wirbelwind, CFB Borden, 1.jpg
Wirbelwind
  • Möbelwagen (240 exemplaires en 1944) : canon de Modèle:Unité antiaérien monté sur un châssis de PzKpfW IV sans tourelle.
  • Wirbelwind (140 ex.) : canon quadruple de Modèle:Unité antiaérien monté sur un châssis de PzKpfW IV dans une tourelle ouverte à rotation complète.
  • Ostwind (40 ex.) : canon de Modèle:Unité antiaérien monté sur un châssis de PzKpfW IV, dans une tourelle ouverte à rotation complète.
  • Kugelblitz (5 ex. en 1945) : deux canons de Modèle:Unité antiaérien monté sur un châssis de PzKpfW IV, dans une tourelle à rotation complète et fermée.

Artillerie automotrice

Sturmpanzer IV

Modèle:Article détaillé

Fichier:Sturmpanzer.Saumur.0008gkp7.jpg
Sturmpanzer IV Brummbär

Le Sturmpanzer IV (Brummbär) est un canon d'assaut armé avec un obusier d'infanterie SIG-33 de 150 mm sur un châssis de Panzer IV Ausf. E ou F produit de mars 1943 à avril 1945 (Modèle:Unité).

Hummel

Modèle:Article détaillé

Fichier:Bundesarchiv Bild 101I-278-0898-04, Russland, Panzerhaubitze "Hummel" Recolored.jpg
Panzerhaubitze "Hummel" en Russie, janvier 1944

Le Hummel est un obusier ([[15 cm schwere Feldhaubitze 18|sFH 18 L/30 de Modèle:Unité]]) automoteur, produit de novembre 1942 à juillet 1944 (Modèle:Unité).

Nashorn

Modèle:Article détaillé

Fichier:Bundesarchiv Bild 101I-279-0950-09, Russland, Jagdpanzer Nashorn-Hornisse.jpg
Jagdpanzer Nashorn-Hornisse en Russie, mars 1944

Le Nashorn est un chasseur de chars armé d'un canon de [[Canon de 88 mm|DCA de Modèle:Unité PaK 43 L/71]] identique à celui du char Tigre II, produit à Modèle:Unité de 1943 à 1945.

Heuschrecke 10

Modèle:Article détaillé

Fichier:Heuschrecke10.jpg
Heuschrecke 10

Le 10,5 cm le.FH.18/1 (Sf) auf Geschützwagen IVb (SdKfz 165/1) est un projet de pièce d'artillerie autopropulsée sur châssis chenillé proposé par Krupp, produit à Modèle:Unité de présérie courant 1942. La caisse de Pzkw IV est modifiée (ses huit galets de roulement de Modèle:Unité de diamètre sont remplacés par six galets de Modèle:Unité) et reçoit une superstructure ouverte, accueillant un obusier 10,5 cm leichte Feldhaubitze 18/1 L/28, pouvant pivoter sur 70°. Les SdKfz 165/1 sont envoyés au combat au sein de l'Artillerie-Regiment 16 de la [[16e Panzerdivision|Modèle:16e Panzerdivision]], et Krupp reçoit une commande de deux-cents Pz. sFL. IVb3, également désignés comme Heuschrecke 10, mais la Wespe, conversion du châssis obsolète du Panzer II, s'avérant efficace et peu onéreuse, la commande est finalement annulée<ref>Modèle:Article</ref>.

Logistique

Munitionsschlepper auf Panzer IV Pz.Kpfw.IV Fgst. Ausf.D, E et F et Munitionsschlepper für Karlgerät

Description du Munitionsschlepper tirée du manuel du 15 avril 1941 : Le Munitionsschlepper avec le Wippkran électrique est destiné à transporter les obus avec les charges et les douilles associées jusqu'à la position de tir. Le châssis supporte la superstructure avec le Wippkran électrique, le Munitionskasten (caisse à munitions) avec le siège de l'équipage et les charges pour quatre obus. À l'intérieur du véhicule se trouvent quatre supports pour les charges et quatre douilles. La plus grande portée du Wippkran a été choisie pour que les obus puissent être chargés sur le chariot de chargement du mortier directement depuis le Munitionsschlepper à la position de tir. Les obus sont serrés dans un Geschossgreifer (pince à obus) spécial qui est rangé à l'avant droit du véhicule. Une housse en toile à voile protège le Geschossgreifer de la poussière et de la saleté.

Le Pz.Kpfw.IV Fahrgestell normal produit en série est utilisé comme châssis pour le Munitionsschlepper. Dans le toit de la superstructure se trouve une ouverture pour le hayon du conducteur et à côté une ouverture pour l'accès aux porte-charge. Deux hublots réglables sont situés à l'avant et sur le côté gauche pour permettre au conducteur de voir à l'extérieur.

Les radiateurs et les ventilateurs de refroidissement sont suspendus au pont arrière du moteur et peuvent être retirés et installés par des trappes situées sur le pont arrière. Des ouvertures spéciales dans le pont sont destinées au remplissage de l'eau de refroidissement et du carburant pour le moteur DKW. Un repose-pieds pour l'équipage est situé sur la paroi arrière.

La capacité de charge maximale du Wippkran est de 2 500 kg à la plus grande extension de flèche de 3,4 mètres.

L'ensemble moteur/générateur DKW fournit l'énergie électrique nécessaire au Wippkran.

Le Munitionskasten (bac à munitions) protège les obus. La paroi avant peut être retirée pour faciliter l'accès et la manipulation des obus. Le Munitionskasten se compose d'un bac arrière avec couvercle à charnières, d'une paroi avant amovible, d'un couvercle à charnières en quatre parties et de deux parois latérales à charnières avec une ouverture limitée. Deux tuyaux d'écartement munis d'attaches relient la paroi avant au bac arrière. Quatre bandes de fixation maintiennent les coquilles dans leurs lits.

Un siège d'équipage pour trois hommes et un verrou de déplacement pour la flèche Wippkran sont situés sur la paroi arrière.

Ce Munitionsschlepper de 25 tonnes était conduit par une équipe de quatre personnes : deux Fahrer (conducteurs) et deux Begleiter (assistants). En 1942, un deuxième obus plus léger a été produit pour le Karl-Geraet de 60 cm, nécessitant un Greifer fuer leichtes Geschoss différent qui était transporté sur un camion. Plus tard en 1944, deux pinces à obus supplémentaires (une Greif er fuer schwerer Geschoss et une Greif er fuer leichter Geschoss) étaient nécessaires pour les obus de 54 cm produits pour le Geraet 041.

De plus, le rangement des munitions sur le Munitionsschlepper devait être modifié pour transporter les obus de 54 cm pour le Geraet 041.

Un total de 13 Munitionsschlepper fut produit sur des châssis de Pz.Kpfw.IV Ausf.D, E, et F qui avaient été acquis à partir de la production normale de Pz.Kpfw.IV comme indiqué en mai 1941. Il y avait deux Munitionsschlepper pour chacun des six Geraet 040 Nr. I à VI et un pour le Geraet Nr. VII.

Le 29 septembre 1944, l'état des Munitionsschlepper était rapporté comme étant 13 disponibles, dont six avec les batteries 428 et 638, deux pour le Waffenamt (configurés pour le 040), deux convertis pour le 041, et deux prêts à être délivrés<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Land-Wasser-Schlepper / Panzerfähre

tracteur d'infanterie amphibie

Bergepanzer

véhicule de dépannage, Modèle:Unité en 1944, tourelle retirée et remplacée par une grue.

Autres

  • Tauchpanzer IV : char submersible, 42 Ausf. « D », convertis en 1940, pour l'opération Seelöwe, toutes ouvertures étaient rendues étanches grâce à des joints en caoutchouc, l'échappement, lui, était muni de clapets anti-retour et d'un tuyau flexible de Modèle:Unité, tenu en surface par une bouée. La profondeur d'immersion maximale était de Modèle:Unité et la vitesse d'environ six kilomètres par heure. Quelques-uns furent utilisés par le Modèle:18e de panzer, lors du franchissement du Boug en juin 1941, lors de l'opération Barbarossa.
  • Panzerbefehlswagen IV (PzBefWg IV) : char de commandement, Modèle:Unité à partir de Ausf. « H » en 1944, par le rajout d'une radio supplémentaire.
  • Panzerbeobachtungwagen IV (PzBeogWg IV) : char d'observation, Modèle:Unité principalement à partir de Ausf. « J » en 1944 et 1945, équipé d'un périscope d'observation d'artillerie et de radios supplémentaires.
  • Infanterie Sturmsteg : passerelle d'assaut télescopique pour l'infanterie sur châssis de Panzer IV, deux produites et utilisées lors de la bataille de France et l'opération Barbarossa.
  • Brückenlegepanzer IV : transport de pont sur base Ausf. « C » et « D », Modèle:Unité et utilisé pendant la campagne de France. Le pont avait une longueur de neuf mètres et une charge maximale de Modèle:Unité, cependant le véhicule trop lourd pour sa suspension fut abandonné dès 1941.
  • 10,5 cm le.FH.18/1 L/28 auf Waffenträger GW IVb

Annexes

Données techniques

Tableau récapitulatif des dimensionsModèle:Sfn
Modèle AModèle:Sfn BModèle:Sfn CModèle:Sfn DModèle:Sfn EModèle:Sfn FModèle:Sfn GModèle:Sfn HModèle:Sfn JModèle:Sfn
Longueur hors tout Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Longueur caisse Modèle:Unité Modèle:Unité
Largeur hors tout Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Hauteur Modèle:Unité
Longueur de contact au sol Modèle:Unité
Garde au sol Modèle:Unité
Masse en ordre de combat Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Pression au sol Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Tableau récapitulatif des caractéristiques motricesModèle:Sfn
Modèle AModèle:Sfn BModèle:Sfn CModèle:Sfn DModèle:Sfn EModèle:Sfn FModèle:Sfn GModèle:Sfn HModèle:Sfn JModèle:Sfn
Motorisation Maybach HL 108 TR Maybach HL 120 TR Maybach HL 120 TRM
Puissance Modèle:Unité à Modèle:Unité Modèle:Unité à Modèle:Unité
Puissance massique Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Transmission ZF SSG75 ZF SSG76
Suspension Ressorts à lames
Type de carburant Essence
Capacité en carburant Modèle:Unité Modèle:Unité
Vitesse maximale sur route Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Vitesse moyenne sur route Modèle:Unité Modèle:Unité
Vitesse moyenne hors route Modèle:Unité Modèle:Unité
Autonomie sur route Modèle:Unité Modèle:Unité
Autonomie hors route Modèle:Unité Modèle:Unité
Franchissement hauteur Modèle:Unité
Franchissement largeur Modèle:Unité
Franchissement profondeur Modèle:Unité
Franchissement pente 30°
Tableau récapitulatif du blindageModèle:Sfn
Modèle AModèle:Sfn BModèle:Sfn CModèle:Sfn DModèle:Sfn EModèle:Sfn FModèle:Sfn GModèle:Sfn HModèle:Sfn JModèle:Sfn
Caisse glacis haut Modèle:Unité à 72° Modèle:Unité à 72° Modèle:Unité à 70°
Caisse glacis bas Modèle:Unité à 14° Modèle:Unité à 14° Modèle:Unité à 14° Modèle:Unité à 14° Modèle:Unité à 12°
Caisse avant Modèle:Unité à 9° Modèle:Unité à 9° Modèle:Unité à 9° Modèle:Unité à 9° Modèle:Unité à 9°
Caisse côtés Modèle:Unité à 0° Modèle:Unité à 0° Modèle:Unité à 0°
Caisse arrière Modèle:Unité à 10° Modèle:Unité à 10°
Caisse toit Modèle:Unité à 88°
Plancher Modèle:Unité à 90° Modèle:Unité à 90°
Tourelle avant Modèle:Unité à 10° Modèle:Unité à 10° Modèle:Unité à 10°
Tourelle côtés Modèle:Unité à 25° Modèle:Unité à 15-25° Modèle:Unité à 15-25° Modèle:Unité à 15-25°
Tourelle arrière Modèle:Unité à 25° Modèle:Unité à 20-25° Modèle:Unité à 14-26° Modèle:Unité à 14-26° Modèle:Unité à 16-24°
Tourelle toit Modèle:Unité à 83-90° Modèle:Unité à 84-90°
Tourelleau du chef de char Modèle:Unité (arrondi) Modèle:Unité (arrondi) Modèle:Unité (arrondi) Modèle:Unité (arrondi)
Tableau récapitulatif de l’armement et de l’équipementModèle:Sfn
Modèle AModèle:Sfn BModèle:Sfn CModèle:Sfn DModèle:Sfn EModèle:Sfn FModèle:Sfn GModèle:Sfn HModèle:Sfn JModèle:Sfn
Armement principal 7,5 cm Kw.K. L/24 7,5 cm Kw.K.40 L/43 7,5 cm Kw.K.40 L/48
Traverse/Élévation armement principal 360° électrique ou manuel / -10° à +20° 360° manuel / -10° à +20°
Viseur TZF 5b TZF 5f
Munitions armement principal 122 obus 80 obus 87 obus
Armement secondaire 1 Une mitrailleuse MG34 coaxiale
Traverse/Élévation armement secondaire 1 360° électrique ou manuel / -10° à +20° 360° manuel / -10° à +20°
Armement secondaire 2 Une mitrailleuse MG34 de proue - Une mitrailleuse MG34 de proue
Traverse/Élévation armement secondaire 2 20° de chaque côté / -10° à +20° - 15° de chaque côté / -10° à +20°
Munitions armement secondaire 3000 cartouches 7,92 mm S.m.K en chargeurs de 75 2500 cartouches 7,92 mm S.m.K en chargeurs de 75 2700 cartouches 7,92 mm S.m.K en chargeurs de 75 3150 cartouches 7,92 mm S.m.K en bandes de 150
Radio Fu 6 et Fu 2 Fu 5 et Fu 2

Bibliographie

Liens externes

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Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail