Shishapangma

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Le Shishapangma ou Shisha Pangma (Modèle:Chinois), aussi appelé Gosainthan en sanskrit, est une montagne de Chine culminant à Modèle:Unité d'altitude dans la ville-préfecture de Shigatsé, au sein de la région autonome du Tibet. Il est situé dans la chaîne de l'Himalaya et constitue le classe quatorzième sommet le plus élevé au monde et le dernier des « 8 000 ». Il est gravi pour la première fois par une expédition chinoise en 1964, alors que les frontières du pays étaient fermées aux étrangers. La voie normale emprunte les versants nord de la montagne et présente relativement peu de difficultés.

Toponymie

Il existe plusieurs théories concernant l'étymologie du nom Shishapangma. Le géologue suisse Modèle:Lien y voit la « crête au-dessus des plaines herbeuses », de Modèle:Langue ou Modèle:Langue signifiant « combe » ou « chaîne » et Modèle:Langue « plaine herbeuse » ou « prairie »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Günther O. Dyhrenfurth, Norman Dyhrenfurth, « Shisha Pangma », Mountain, Youth Hostels Association, Modèle:N°, 1977, page 47</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Louis C. Baume, Sivalaya: explorations of the 8000-metre peaks of the Himalaya, Seattle (WA), États-Unis, The Mountaineers, 1979 Modèle:ISBN, pages 131–132</ref>. Pour sa part, le tibétologue Guntram Hazod relate une histoire locale expliquant littéralement en tibétain le nom de la montagne comme Modèle:Langue « viande d'un animal mort de causes naturelles » et Modèle:Langue « lie de malt ». D'après cette histoire, une année d'importantes chutes de neige provoqua la mort de la plupart des animaux en pâture. La population de la montagne n'eut pour seule nourriture que la viande de ces charognes et la lie de malt laissée après brassage de la bière. La montagne fut alors nommée en souvenir de cet épisode ravageur<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Guntram Hazod, « bKra shis 'od 'bar. On the History of the Religious Protector of the Bo dong pa », 1998, in Anne-Marie Blondeau, Tibetan mountain deities, their cults and representations: papers presented at a panel of the Modèle:7th seminar of the International Association for Tibetan Studies, Graz, 1995, Verlag der Osterreichischen Akademie der Wissenschaften Modèle:ISBN, page 65</ref>. Le nom sanskrit de la montagne, Gosainthan, signifie « place du saint » ou « demeure de Dieu »<ref name="Baume130">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Louis C. Baume, Modèle:Op. cit., pages 130-134</ref>.

Géographie

Le Shishapangma se situe dans le Sud-Ouest de la République populaire de Chine, au Sud de la région autonome du Tibet<ref name="PB"/>, dans la ville-préfecture de Shigatsé et dans le xian de Nyalam. Il se trouve à Modèle:Unité au nord-ouest de la localité éponyme et à respectivement 325 et Modèle:Unité à l'ouest-sud-ouest de Shigatsé et Lhassa, tandis que Katmandou est à Modèle:Unité au sud-ouest. La frontière avec le Népal passe à cinq kilomètres à l'ouest. Le sommet s'élève à Modèle:Unité d'altitude<ref name="PB"/> dans le Jugal Himal en Himalaya. Il s'agit du seul [[Sommets de plus de huit mille mètres|sommet de plus de Modèle:Unité]] entièrement en territoire chinois. Sa proéminence est de Modèle:Unité ; le sommet plus élevé le plus proche est le Cho Oyu à Modèle:Unité à l'est-sud-est. Le Shishapangma est entouré de glaciers ; toutefois, situé au nord de la principale ligne de partage des eaux de l'Himalaya, sur un versant plus sec et avec des dénivelés moins importants, il a subi une érosion glaciaire plus faible et présente des parois moins verticales que la plupart des « 8 000 ». La mousson peut se faire ressentir de mi-juin à fin septembre<ref name="SP"/>.

Histoire

Le Shishapangma est repéré par des Européens vers 1850 et nommé à l'époque pic Modèle:XXIII mais reste inexploré jusqu'en 1945. Les premiers alpinistes à l'approcher sont Heinrich Harrer et Peter Aufschnaiter en 1945, avant que Bill Tilman en 1949, Peter Aufschnaiter en 1951 et enfin Toni Hagen en 1952 visitent cette montagne relativement isolée. Par la suite, l'occupation du Tibet par la Chine et la fermeture des frontières rendent l'accès au sommet inaccessible aux Occidentaux.

C'est ainsi que la première ascension du Shishapangma revient, le Modèle:Date, à une expédition chinoise dirigée par Xǔ Jìng avec Wang Fuzhou, Zhāng Jùnyán, Wū Zōngyuè, Chén Sān, Soinam Dorjê, Chéng Tiānliàng, Migmar Zhaxi, Dorjê et Yún Dēng. Ils empruntent la voie Nord, après une reconnaissance du versant septentrional l'année précédente, ce qui en fait le dernier des « 8 000 » à être gravi<ref name="Baume130"/>.

Jusqu'à la réouverture de la frontière en 1980<ref name="SP"/>, aucune autre ascension n'a lieu. Aussitôt, cette même année, une expédition allemande se lance vers le sommet ; Michl Dacher, Wolfgang Schaffert, Gunter Sturm et Fritz Zintl y parviennent le Modèle:Date-, suivis de Sigi Hupfauer et Manfred Sturm le 12, en reproduisant la voie nord<ref name="Scott">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Doug Scott, Alex MacIntyre, Shisha Pangma: An Alpine Style First-ascent of the South Face, Baton Wicks Publications, 1999 Modèle:ISBN</ref>. Le Modèle:Date-, c'est au tour d'une expédition autrichienne composée d'Ewald Putz et Egon Obojes<ref name="Scott"/>. L'année suivante, une expédition japonaise avec Junko Tabei, première femme au sommet, puis une nouvelle expédition autrichienne avec Reinhold Messner réussissent l'ascension par cette voie<ref name="Scott"/>.

La face sud-ouest est réussie pour la première fois entre le 26 et le Modèle:Date par les Britanniques Doug Scott, Roger Baxter-Jones et Alex MacIntyre<ref name="SP"/>.

En 1985, Oswald Gassler et Pieter Wörgötter réalisent la première descente à ski<ref>Modèle:Article</ref>.

Le Modèle:Date, une expédition polonaise avec Jerzy Kukuczka, Wanda Rutkiewicz et Carlos Carsolio effectue une ascension en style alpin. C'est le Modèle:14e « 8 000 » pour Jerzy Kukucka. Il est la deuxième personne après Reinhold Messner à réaliser l'ascension des quatorze « 8 000 »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Shisha Pangma sur kukuczka.net</ref>.

Parmi les autres ascensions marquantes, Erhard Loretan, Jean Troillet et Wojciech Kurtyka ouvrent une nouvelle voie par la face sud en 1990 ; Krzysztof Wielicki réussit une voie dans la face sud-ouest en solo en 1993<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Die Berge des Himalaya - Shisha Pangma: Geschichte + Literatur</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Korean Alpinists Climb New Route on SW Face of Shishapangma</ref> ; le Modèle:Date- de la même année, Chantal Mauduit réussit une ascension en face sud-ouest<ref>Shishapangma Summits sur everestnews.com</ref> et sans apport d'oxygène<ref>Chantal Mauduit est devenue à 32 ans une star de l'alpinisme. Sur les sommets, cette nomade qui vit six mois de l'année à la népalaise lit des poèmes. De la montagne avant toute chose sur liberation.fr</ref> ; Jean-Christophe Lafaille ouvre une variante dans la face nord en solitaire et sans apport artificiel d'oxygène en 1994. Ce dernier réussit, le Modèle:Date, la première ascension en condition hivernale du Shishapangma en le gravissant seul par une nouvelle voie dans la face sud. Il existe une polémique car une ascension ne peut être dite hivernale que si le sommet est atteint entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-, ce qui n'a pas été le cas pour Lafaille, mais son permis d'ascension était tamponné « hivernal »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jean-Christophe Lafaille, Shishapangma, Southwest Face, Alpinist Magazine, Modèle:1er juin 2005</ref>. Sinon, la première hivernale reviendrait à Simone Moro et Piotr Morawsky, qui ont atteint le sommet le Modèle:Date<ref name="SP"/>. Le Modèle:Date-, Ueli Steck établit un record d'ascension de la face sud en dix heures et demie<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Swiss Machine Tops Shishapangma in 10.5 Hours sur alpinist.com</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Running Man: Ueli Steck sur climber.com</ref>. En raison du manque de preuves de cette ascension, sa caméra ayant gelé, ainsi que celle de l'Annapurna, cette ascension est controversée<ref>Ueli Steck Annapurna et Shishapangma a t-il vraiment fait ces sommets ? sur altissima.org</ref>.

Ce dernier retrouve, le Modèle:Date-, sous le glacier Sud, à Modèle:Unité d'altitude, les corps de deux alpinistes, ceux d'Alex Lowe et David Bridges qui avaient été emportés par une avalanche le Modèle:Date-.

Ascension

Fichier:Shishapangma5.jpg
Vue du Shishapangma depuis le plateau tibétain. À gauche, le Gurkarpo Ri.

La voie normale du Shishapangma gravit le versant nord-ouest puis remonte l'arête nord pour finir par la face nord-est, la plupart du temps sur terrain enneigé ou glaciaire. L'accès en véhicule motorisé est possible jusqu'à Modèle:Unité d'altitude. Le camp de base est situé à une quinzaine de kilomètres au sud, à une altitude de Modèle:Unité. Ensuite trois camps sont installés à Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Unité d'altitude, pour des ascensions intermédiaires de six heures, deux fois trois heures et finalement sept heures jusqu'au sommet. Cette voie fait du Shishapangma probablement un des « 8 000 » les moins difficiles, avec le Cho Oyu. Cette voie est fréquemment descendue à ski<ref name="SP">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Shisha Pangma, SummitPost.org</ref>.

Les voies dans la face sud-ouest, plus abrupte, sont au nombre de six minimum et sont techniquement plus difficiles, avec des passages exposés dans la roche ; elles présentent une ascension de Modèle:Unité de dénivelé dans des pentes à 50°<ref name="SP"/>.

En date de 2009, 24 alpinistes sont morts en tentant de gravir le sommet<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Fatalities - Shisha Pangma</ref>.

Culture populaire

C'est dans le massif du Gosainthan que Hergé place l'action de l'album Tintin au Tibet.

Annexes

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Bibliographie

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Shi Ya-feng, A Photographic record of the Mount Shisha Pangma Scientific Expedition, Science Press, Pékin, 1966 Modèle:ASIN
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Stephen Venables, Andy Fanshawe, Himalaya Alpine-Style: The Most Challenging Routes on the Highest Peaks, Seattle (WA), États-Unis, Mountaineers Books, 1996 Modèle:ISBN
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Doug Scott, Alex MacIntyre, Shisha Pangma: The Alpine Style First Ascent of the South-West Face, Seattle (WA), États-Unis, Mountaineers Books, 2000 Modèle:ISBN
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Richard Sale, John Cleare, On top of the world (Climbing the world's 14 highest mountains), lists of ascents, HarperCollins Publ., 2000 Modèle:ISBN

Notes et références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail