Égreville
Modèle:Infobox Commune de France
Égreville est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.
Ancienne cité médiévale, dotée d'un château, d'une église gothique et d'un vieux marché couvert, la commune a notamment été le fief d'Anne de Pisseleu, maîtresse de François Ier. La commune a aussi eu pour résidents le compositeur Jules Massenet, propriétaire du château. Ainsi, que Rhodia Bourdelle et Michel Dufet, fille et gendre du sculpteur Antoine Bourdelle. Ces derniers ont aménagé une propriété qui est devenue le Musée-jardin Bourdelle. Égreville fait historiquement partie du Gâtinais français et son marché accueille chaque année en décembre une foire à la volaille grasse centré sur la race gâtinaise. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
La commune d'Égreville est située au sud du département de Seine-et-Marne à la limite des départements du Loiret, en région Centre-Val de Loire et de l'Yonne, en région Bourgogne.
Égreville est à Modèle:Unité au sud-est de Nemours, à Modèle:Unité au nord de Montargis et à Modèle:Unité au sud-est de Paris<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.
Communes limitrophes
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Géologie et relief
L'altitude de la commune varie de Modèle:Unité à Modèle:Unité pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ Modèle:Unité d'altitude (mairie)<ref>Modèle:Géoportail Carte IGN classique.</ref>. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
La commune n’est traversée par aucun cours d'eau<ref name="siges">Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 30 juin 2018</ref>.
Climat
Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Égreville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux-dits et écarts
La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> dont le Coudray, le Crimeau, la Borde, Bois-des-Chevrons, le Ruth, Passy (en partie sur la commune de Villebéon), Bouttecourt (en partie sur la commune du Bignon-Mirabeau) (source : le fichier Fantoir).
.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,1% ), forêts (7,9% ), zones urbanisées (6,1% ), zones agricoles hétérogènes (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du Modèle:Date- a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de Modèle:Unité et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Nemours Gâtinais, approuvé le Modèle:Date- et porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Nemours-Gâtinais<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme<ref group= Carte name="Géoport">Modèle:Lien web.</ref>.
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 1 093 dont 83,9 % de maisons et 15,9 % d'appartements.
Parmi ces logements, 80,7 % étaient des résidences principales, 6,7 % des résidences secondaires et 12,6 % des logements vacants<ref group="Note">En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.</ref>.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait t à 76,3 % contre 22,1 % de locataires<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le 25 mai 2020</ref> dont, 2,5 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)<ref group="Note">Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).</ref> et, 1,6 % logés gratuitement.
Voies de communication et transports
La commune est traversée par l'Autoroute A6.
La commune est desservie par les lignes d'autocars 5, 10 et 34 du réseau de bus Vallée du Loing - Nemours.
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Acrivilla en 1164<ref>Annales du Gâtinais, XXIII, 1905, p. 95.</ref> ; Domina Acrisville en 1229<ref>Chartes Preuilly, p. 157.</ref> ; Parrochia de Acrivilla en 1267<ref>Archives nationales, S 5170.</ref> ; Egrevilla vers 1350 (Pouillé)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ; Eigreville en 1355<ref>Annales du Gâtinais, XXII, 1904, p. 163.</ref> ; Esgreville en 1519<ref>Annales du Gâtinais, XXII, 1904, p. 262.</ref>.
Histoire
La seigneurie d'Egreville semble naître aux alentours de 1100 après que le plus ancien gouverneur de Château-Landon, [[Garmond I du Donjon|Garmond {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} du Donjon]] (du Donjon de Château-Landon), fl. dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, eut acquis le fief de l'Écrignot (l'actuel hameau du Crimeau) ; Garmond serait issu des vicomtes du Gâtinais et de Château-Landon (qui ont aussi donné les premiers Nemours), eux-mêmes venus des comtes de Gâtinais de la Maison du Perche. Après lui viennent ses fils Garmond II, Bertrand III, Guillaume et Gautier le Breton, actifs entre 1100 et 1140. La famille des seigneurs d'Egreville (ou d'Aigreville) qu'on trouve ensuite semble descendre de Garmond II, et de son fils Hugues qui fl. vers 1150-1177<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on rencontre Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} d'Egreville et de Neauphle, père de Jean II. Guy d'Aigreville de Mon(t)ceaux(x) (à La Brosse ?) est bailli de Sens et d'Auxerre, et le mari d'Isabeau de Chaumont d'Amboise de la Maisonfort, tante de Pierre. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le fief est vendu par la fille héritière d'Aymon d'Egreville à la fameuse duchesse d'Étampes, favorite de [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]. Egreville passe ensuite à la nièce de la duchesse, Jeanne Chabot de Jarnac, épouse du premier maréchal de La Châtre, puis à leur fils Louis de La Châtre. Par des liens familiaux plus ou moins étroits, les héritiers de Louise-Henriette de La Châtre, fille du maréchal Louis et femme de Claude Pot de Rhodes, gardent Egreville jusqu'à la Révolution : voir les L'Hospital de Vitry, La Tour de Torcy, Rouault de Gamaches, Boucot de Dormans, à l'article consacré à une autre possession seine-et-marnaise, Villebéon. Le domaine passe ensuite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à d'autres personnages, par exemple le marchand de biens et démolisseur Lamy, madame la comtesse Marie-Louise-Em(m)eline de Besenval (née en 1805-† en 1837 ; son arrière-grand-père Pierre-Cölestin de Besenval était le cousin germain de Jean-Victor ; elle-même marie son cousin germain le comte Martin-Charles-Victor-Joseph-Amédée de Besenval<ref>Modèle:Lien web.</ref>), le peintre Berne-Bellecour, le compositeur Massenet...
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
Équipements et services
Eau et assainissement
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au Modèle:Date-, mais la loi Ferrand-Fesneau du Modèle:Date- a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au Modèle:Date-<ref name="EauAss">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Assainissement des eaux usées
En 2020, la commune d'Égreville gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels<ref name=EaufranceCom>Modèle:Lien web.</ref>.
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. Le SIVOM du plateau du Sud Bocage (PSB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à la SAUR, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2021<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIVOM du plateau du Sud Bocage (PSB) qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le Modèle:Date-<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Manifestations culturelles et festivités
- Bourse aux jouets<ref>Modèle:Lien web.</ref> le premier dimanche de décembre.
- Foire à la volaille le deuxième samedi de décembre.
- Foire aux antiquités, brocante et exposition d'art durant les trois jours de Pâques.
- Vide-grenier et marché d'artisanat le jeudi de l'Ascension.
- Fête de l'été le dernier dimanche de juin.
- Festival musical et lyrique Musicamparts, sous le patronage de l'école normale de musique de Paris-Alfred Cortot, fin septembre.
- Le Festival des musiques actuelles La Douve Blanche organisé depuis Modèle:Date- par Animal Records dans les douves du château.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2018, le nombre de ménages fiscaux<ref group="Note">hors communautés et sans abris .</ref> de la commune était de Modèle:Nombre (dont 52 % imposés), représentant Modèle:Nombre et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 21 990 euros<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2018», consultée le Modèle:Date-.</ref>, le Modèle:1er décile<ref group="Note">Salaire annuel au-dessus duquel se situent 90 % des salaires .</ref> étant de 12 330 euros avec un rapport interdécile de 2,8<ref group="Note">Le rapport interdécile met en relation le 1er et le 9e déciles de la distribution des niveaux de vie mensuels et se calcule comme : D9 / D1.</ref>.
Emploi
En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de Modèle:Nombre, occupant Modèle:Nombre résidants (dont 18,6 % dans la commune de résidence et 81,4 % dans une commune autre que la commune de résidence).
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 66,6 % contre un taux de chômage de 8 %. Les 25,4 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,3 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7,8 % de retraités ou préretraités et 7,3 % pour les autres inactifs<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2018», consultée le Modèle:Date-.</ref>.
Secteurs d'activité
Entreprises et commerces
Au Modèle:Date-, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, Modèle:Nobr dans la construction, Modèle:Nobr dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, Modèle:Nobr dans l’Information et communication, Modèle:Nobr dans les activités financières et d'assurance, Modèle:Nobr dans les activités immobilières, Modèle:Nobr dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, Modèle:Nobr dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et Modèle:Nobr étaient relatifs aux autres activités de services<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2020», consultée le Modèle:Date-.</ref>.
- 26 artisans et commerçants.
- Zone d'activité du Bois des Places.
En 2020, Modèle:Nobr ont été créées sur le territoire de la commune, dont Modèle:Nobr individuelles.
Au Modèle:Date-, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2021», consultée le Modèle:Date-.</ref>.
Agriculture
Égreville est dans la petite région agricole dénommée la « Bocage gâtinais », à l'extrême sud du département<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économiqueModèle:Note de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)<ref name="AgriGéné"/>.
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de Modèle:Unité par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations augmenter et passer de 22 en 1988 à 25 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010<ref name="AgriGéné"/>. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles d'Égreville, observées sur une période de Modèle:Unité :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique<ref name="AgriGéné">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.</ref> | |||
Nombre d’exploitations (u) | 22 | 22 | 25 |
Travail (UTA) | 29 | 27 | 29 |
Surface agricole utilisée (ha) | 1 676 | 1 606 | 2 753 |
Cultures<ref name="Expl">Modèle:Lien web.</ref> | |||
Terres labourables (ha) | 1 669 | 1 585 | 2 747 |
Céréales (ha) | 1 135 | 1 009 | 1 775 |
dont blé tendre (ha) | 806 | 792 | s |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 111 | s | 53 |
Tournesol (ha) | 197 | s | s |
Colza et navette (ha) | 143 | 217 | s |
Élevage<ref name="AgriGéné"/> | |||
Cheptel (UGBTA<ref group=Note>L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).</ref>) | 136 | 51 | 11 |
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le Musée-jardin Bourdelle d'Égreville a été construit dans les années 1960 par Michel Dufet et son épouse Rhodia, fille d'Antoine Bourdelle. Le musée expose dans son jardin 56 sculptures de l'artiste dont un bronze d'Héraklès archer. On peut voir aussi les reliefs L’Aurore et Le Crépuscule, destinés à la maison de la veuve du grand historien Jules Michelet et exécutés en 1895. Ils témoignent de l’assimilation par Bourdelle d’un esprit décoratif, entre symbolisme et art nouveau.
- Les halles d'Égreville classées au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ont été construites à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elles remplaçaient un premier ouvrage détruit par un incendie en 1273. La charpente dont l'embase était en chêne reposait initialement au contact immédiat du sol ainsi l'humidité endommageait la charpente en remontant par capillarité. En 1638, elles furent rénovées. Une travée fut supprimée pour construire le deuxième pignon en maçonnerie et les 28 piliers seront posés sur des assises en pierre ; en 1663, il fut aussi installé des renforts obliques. Les assises en pierre furent remplacées en 1769. Les halles abritent le marché hebdomadaire d'Égreville et la foire à la volaille grasse le deuxième week-end de décembre.
- L'église paroissiale Saint-Martin classée pour partie au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, construite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, reconstruite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et agrandie au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Sa construction est due à Jean II d'Aigreville et sa reconstruction à Jean VII d'Aigreville. Elle fut agrandie par le maréchal Louis de La Châtre (bas-côtés, grandes portes et porche dans la tour du clocher) et par le marquis de Torcy (la flèche en 1687). Elle abrite la pierre tombale du chevalier Aymond d'Aigreville décédé en 1523 et cousin de l'amiral Gaspard de Coligny. Dans la crypte ont été ensevelis les membres de la famille du maréchal Louis de La Châtre qui l'a fait construire.
- Le château d'Égreville, inscrit au titre des monuments historiques<ref name="meri">Modèle:Base Mérimée.</ref>, construit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par Garmond Modèle:1er du Donjon plus connu comme ancien gouverneur de la place forte de Château-Landon. Agrandi une première fois par Jean II d'Aigreville, il sera reconstruit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par Anne de Pisseleu duchesse d’Étampes et favorite du roi [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]. Il sera embelli au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par les maréchaux de La Châtre (Claude et son fils Louis) qui créeront des jardins, la cour d'honneur, feront recreuser les fossés et entourer la propriété de hauts murs. Il deviendra successivement la demeure d'Étienne-Prosper Berne-Bellecour, artiste peintre, puis celle de Jules Massenet, célèbre compositeur de musique.
- L'ancienne grange de La Recette dite les Champarts, inscrite au titre des monuments historiques<ref name="meri" />. Cette propriété est constituée des anciens communs du château, la Recette (appelée aussi grange aux Dimes car elle remplaça la véritable grange détruite par l'incendie de 1273 et située à l'emplacement de l'actuel office du tourisme ; le Champart, la ferme et les ateliers. Les deux premiers bâtiments datent du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pour la Recette et du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pour le Champart dont les murs fortifiés sont visibles depuis la rue du château. Cette dernière grange fut démolie par Jules Massenet car elle était trop difficile à entretenir. La Recette est couverte d'une charpente en forme de carène de navire retournée due à un charpentier de marine d'origine bourguignonne. Un logis fut construit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle côté château pour servir d'habitation au régisseur du domaine.
- La Vénerie, ancien pavillon de chasse, fut louée à la commune en 1792 dans le but d'y tenir assemblée pour la nouvelle municipalité. Après diverses transformations dues à l'implantation de l'école élémentaire, cet édifice devint l'actuel hôtel de ville.
- La maison dite des Trois Têtes : cette maison date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et appartenait à Gabriel de Villers, écuyer du sieur de Louans et Housson, dont la pierre tombale masque l'entrée de la crypte de l'église. Elle fut brillamment restaurée dans les années 1980. Les trois visages qui ornent l'une des fenêtres représentent sans doute la femme et les enfants dudit Gabriel de Villers. Faisant face à cette maison, on peut encore admirer une maison à colombage. D'autres maisons sont aussi dignes d’intérêt ; l'ancienne maison des établissements Rocassel négociants en vins située rue de la Poterne.
Personnalités liées à la commune
- Étienne-Prosper Berne-Bellecour (1838-1910), artiste peintre, fit l'acquisition du château d'Égreville en 1867 et le restaura.
- Jules Massenet (1842-1912), compositeur de musique ; propriétaire (1899) et restaurateur du château d'Égreville, il repose, selon ses vœux, au cimetière d'Égreville<ref>Le château d'Égreville, sur le site de la Mairie d'Égreville (voir en ligne).</ref>,<ref>Voir l'épitaphe en honneur de Jules Massenet fixée sur un mur de l'église Saint-Martin d'Égreville rappelant que ses obsèques y furent célébrés le 17 août 1912.</ref>.
- Jean Debucourt (1894-1958), acteur et metteur en scène français.
- Les frères Medinger, musiciens accordéonistes et compositeurs de variété, Jean (1908-1983) et Jacques.
- Annie Cardin, artiste peintre.
- Claude Bogratchev, sculpteur.
Cinéma
Du 24 au Modèle:Date-, la commune accueillit l'équipe du tournage de Cadet Rousselle, film de André Hunebelle avec notamment François Perier, Dany Robin et Bourvil. Quelques scènes furent filmées dans et sous le porche de l'église ainsi que sur la place Jules-Massenet.
Sports
Le Golf des Bruyères<ref>Modèle:Lien web.</ref>, situé à la Ferme des Bruyères (par le Ruth), propose un parcours 9 trous de 2 393 mètres.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Le jardin-musée Bourdelle d'Égreville.
- L'église Saint-Martin d'Égreville.
- Liste des communes de Seine-et-Marne.
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes