Épécamps

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox Commune de France

Épécamps est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Épécamps, avec ses sept habitants et ses quatre maisons, est considéré comme la plus petite commune des Hauts-de-France et l’une des quinze plus petites de France<ref name="JdA10022023"/>. Modèle:Sommaire

Géographie

Description

Épécamps est un village rural picard du Ponthieu et du Bernavillois, situé à Modèle:Unité à l'est d'Abbeville, Modèle:Unité au sud-ouest de Doullens et Modèle:Unité au nord-ouest d'Amiens. C'est la plus petite commune de Picardie<ref>Le Courrier picard, édition Picardie maritime, 29 novembre 2017, Modèle:P..</ref>. Afin d'éviter sa disparition par son intégration dans une autre commune, la municipalité demande à pouvoir rendre constructible des terrains afin d'accueillir de nouveaux habitants<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le sol est pratiquement plat, le village étant situé sur un plateau élevé. Les terres communales sont argileuses, peu filtrantes. Une épaisse couche de marne se trouve sous la terre végétale. La surface du territoire communal est de Modèle:Unité

La localité est desservie par la route départementale 118. La plus grande ville située à proximité est Abbeville, à Modèle:Unité au sud-ouest du village.

En 1899, aucun cours d'eau ni aucun marais n'étant sur la localité, l'unique puits communal procure une eau venant du dessous de la couche marneuse. L'eau destinée aux animaux provient alors d'une mare centrale<ref name="noti">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Communes limitrophes

Les communes voisinant le village sont Domesmont au nord, le hameau de Vacquerie de Bernaville à l'est, Gorges au sud et Lanches-Saint-Hilaire au sud-ouest<ref name="noti" />.

Modèle:Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Épécamps est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54 %), forêts (43,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

Le nombre de logements est identique en 2009, 2014 et 2019, soit 4 habitations<ref name="LogCom" group="I"/>.

Parmi ces logements, 75 % étaient des résidences principales, et 25 % des logements vacants. Ces logements étaient en totalité des maisons individuelles<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Épécamps en 2019 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi l'absence de résidences secondaires et logements occasionnels (0 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 66,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (66,7 % en 2014), contre 60,2 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le logement à Épécamps en 2019.
Typologie Épécamps<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> Somme<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>
Résidences principales (en %) 75 83,2 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0 8,3 9,7
Logements vacants (en %) 25 8,5 8,2

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Spissus campus en 1137<ref name="noti" /> ; Espeschamp en 1160 ; Vespere campi en 1164 ; Especamp en 1201 ; Pissus campus en 1301 ; Especamp en 1567 ; Pécamp en 1646 ; Espécamp en 1673 ; Epécamp en 1675 ; Pécamps en 1720 ; Epé-Camps en 1750 ; Epécamps en 1757<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ; Epecamps en 1793 et Epécamps puis Épécamps depuis 1801<ref name="Cassini"/>.

La formation Spissus campus signifie « champ épais, dense »Modèle:Refnec en latin. Ernest Nègre, quant à lui, voit dans le nom d'Épécamps l'anthroponyme germanique Eppo suivi du bas latin campos « champs », le tout donnant les « champs d'Eppo »<ref name="TGF">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Épécamp en picard.

Histoire

Moyen Âge

Dès 1137 est attestée la présence d'un prieuré des chanoines de saint Augustin, fondé en 718<ref name="noti" />,<ref name="Dusevel">Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1178, ruiné par les guerres, le prieuré et ses dépendances sont donnés à l'abbaye Saint-Martin-aux-Jumeaux par l'évêque d'Amiens, Thibault d'Heilly<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Temps modernes

En 1597, le prieuré ainsi qu'une partie du village sont dévastés par les Espagnols lors du siège d'Amiens<ref name="Dusevel"/>.

La cure est séparée du prieuré en 1645 à la demande des habitants<ref name="Witasse"/>. En 1698, le village compte 40 habitants et, en 1724, 8 feux<ref name="Witasse"/>. La seigneurie appartient au prieur du lieu<ref name="Witasse" />.

Sous l'Ancien Régime, la paroisse relève du doyenné de Saint-Riquier, archidiocèse du Ponthieu, diocèse d'Amiens, et, dans l'ordre civil, de la prévôté de Beauquesne, baillage d'Amiens, de l'élection de Doullens, de l'intendance de Picardie et du grenier à sel de Doullens<ref name="Witasse">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Révolution française et Empire

Le prieuré est vendu en 1791 lors de la Révolution française comme bien national. Les derniers vestiges de la chapelle et de tourelles ont disparu en 1895<ref name="noti" />.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Bernaville<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Doullens Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de la Somme. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Épécamps était membre de la communauté de communes du Bernavillois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le Modèle:Date-, la communauté de communes du Territoire Nord Picardie dont est désormais membre la commune.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Distinctions et labels

La commune a reçu la Marianne du civisme en 2017, la totalité des 10 électeurs inscrits ayant voté lors des quatre scrutins de 2017. En 2019, aux élections européennes, les votants, désormais au nombre de 7 sur 12 inscrits, ont accordé tous leurs suffrages à la liste menée par Jordan Bardella<ref>Modèle:Article.</ref>.

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section Modèle:Article détaillé

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L'église Notre-Dame-de-la-Nativité, avec son cimetière, près d'une ferme. Cette chapelle existait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec son prieuré. Tout en brique, elle sert de grange depuis sa désaffectation<ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Modèle:…

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:...

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Portail