Ablon-sur-Seine

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Modèle:Voir homonyme Modèle:Infobox Commune de France

Ablon-sur-Seine, anciennement Ablon, aussi orthographié Ablons, est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Fichier:VdM-Ablon-sur-Seine.png
Localisation d'Ablon-sur-Seine dans le Val-de-Marne.

Modèle:...

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont : Villeneuve-le-Roi, Athis-Mons et Vigneux-sur-Seine, située sur l'autre rive de la Seine.

Hydrographie

Située au sud du Val-de-Marne, la ville est sur la rive gauche de la Seine, fleuve qui la sépare, vers le sud, du département de l'Essonne dont elle est contiguë à l'ouest via Athis-Mons.

À hauteur de la Saussaie des Gobelins se trouve l’écluse d’Ablon, dotée de deux sas latéraux, d’un barrage central surmonté d’une passerelle et d’une station de mesure du débit, seule écluse et dernier point de franchissement du département de l’Essonne dans le sens du courant.

Urbanisme

Typologie

Ablon-sur-Seine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Habitat et logement

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 2 646, alors qu'il était de 2 420 en 2014 et de 2 390 en 2009<ref name="LogCom" group="I"/>.

Parmi ces logements, 89,9 % étaient des résidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 8,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 32,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 65,5 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune ne respecte pas ses obligations issues de l'article 55 de la Loi SRU de 2000 qui lui font obligation de disposer de 25 %¨de logements sociaux. En effet, seuls 15,17 % de son parc de résidences principales sont classées dans cette catégorie<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Ablon-sur-Seine en 2019 en comparaison avec celle du Val-de-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,3 %) inférieure à celle du département (1,8 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 62,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65 % en 2014), contre 45,1 % pour le Val-de-Marne et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Ablon-sur-Seine en 2019.
Typologie Ablon-sur-Seine<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> Val-de-Marne<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 89,9 92,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,3 1,8 9,7
Logements vacants (en %) 8,8 5,7 8,2

Voies de communication et transports

Voies de communication

Modèle:…

Transports en commun

Fichier:Gare Ablon - Ablon-sur-Seine (FR94) - 2022-06-05 - 4.jpg
La gare d'Ablon.

La commune est desservie par la gare d'Ablon sur la ligne C du RER d'Île-de-France.

Toponymie

Ablon est devenu Ablon-sur-Seine pour le différencier d'Ablon (Calvados, Eblelont [?] sans date, Abelon 1198)

Il peut s'agir du nom de personne germanique Abilo pris absolument<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, en revanche, l'absence de formes anciennes ne permet pas de suggérer le gaulois (celtique) abalo-, aballo- « pomme, pommier » car il aurait abouti normalement à Avallon, comme Avallon (Yonne) et Avallon, nom d'un lieu-dit en Isère.

Histoire

Des traces de présence humaine sont observées dès l'Âge du bronze, avec la découverte d'armes en 1863 lors d'un dragage de la Seine <ref>Alain Croix, Histoire du Val de Marne, Messidor - Conseil général du Val-de-Marne, 1987, Modèle:P., 353.</ref>.

Temps modernes

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : la présence protestante

Un château est bâti par Agnès Sorel, et un temple fréquenté, jusqu'à la révocation de l'édit de Nantes, par les réformés parisiens.

Fichier:HenriducdeRohan.gif
Henri II, duc de Rohan, épouse en 1605, au temple d'Ablon, Marguerite de Béthune, fille du futur duc de Sully.
Fichier:Marguerite de Béthune.jpg
Marguerite de Béthune (1595-1660) duchesse de Rohan.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Ablon accède à la célébrité grâce à son temple protestant dont la création est autorisée par le roi Henri IV (Lettres Patentes du Modèle:Date, publiées le Modèle:Date-). Construit vers 1601-1603 à droite du châtel, il peut accueillir, selon les estimations de Jacques Pannier, mille à deux mille personnes. Le hameau, alors constitué, hormis du châtel, que d'une trentaine de feux repartis dans des maisons alignées sur la rive gauche de la Seine, devient ainsi, pendant quelques années, le centre du culte protestant des environs de Paris<ref>Jacques Pannier : L'Église réformée de Paris sous Henri IV : rapports de l'Église et de l'État, vie publique et privée des protestants …, Ed. H. Champion, Paris, 101 (lire en ligne) sur le site gallica.bnf.fr.</ref>. Selon d'autres textes, cet édifice religieux aurait existé à la fin de l’année 1699<ref>État des communes à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, publié par la direction des affaires départementales, Département de la Seine, Impr. Typographique de l’Ecole d’Alembert, 1904, pp. 9-10.</ref> et même depuis 1598<ref>Alain Hugon : Au service du Roi Catholique : « Honorables ambassadeurs » et « divins espoirs », Casa de Velázquez, 2017, p. 160 (lire en ligne).</ref>. Or, en attendant la fixation définitive de leur lieu de culte, les réformés de Paris se réunissent encore, en ce tournant de siècle, dans la grande salle du château seigneurial mise à leur disposition par leur fervent coreligionnaire Josias Mercier dans le petit village isolé de Grigny, situé à six anciennes lieues<ref>L'ancienne lieue de Paris équivaut à 3,248 kilomètres. Elle est en vigueur jusqu’en 1674, année au cours de laquelle est définie la nouvelle lieue de Paris qui mesure 3.898 kilomètres</ref> du parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris, soit une lieue de plus que les cinq alors prescrites<ref>Le château seigneurial et la ferme des Blancs-Manteaux, plaquette publiée par la municipalité de Grigny (voir pdf ligne)</ref>.

Par l'édit de Beaulieu (1576) et par l'édit de Nantes (1598) les rois Henri III et Henri IV avaient en effet successivement accordé la liberté de culte aux protestants, en interdisant toutefois son exercice publique à la Cour, à Paris et aux alentours de ces deux lieux, dans les limites fixés par les édits respectifs. Le choix d'Ablon, éloigné du centre de Paris d'exactement cinq lieues est conforme à la distance légale à respecter depuis la promulgation de l’édit de Nantes<ref>Paix de Monsieur. Édit de Paris dit Édit de Beaulieu, Paris, mai 1576, sur elec.enc.sorbonne (lire en ligne).</ref>,<ref>Édit de Nantes, Nantes, avril 1598, sur elec.enc.sorbonne (lire en ligne).</ref>.

Malgré la distance moindre, ce choix ne satisfait pas les protestants. Le chemin de terre à parcourir reste long et éprouvant pour les habitants réformés de Paris qui se déplacent le plus souvent à pied, et la voie fluviale empruntée par les plus fortunés qui utilisent le coche d'eau peut s'avérer dangereuse. Le voyage est pénible par temps de grand froid ou de grand soleil, périlleux pour les nourrissons amenés au baptême (40 décès en 1600, selon les huguenots) et, de plus, inenvisageable pour les vieillards, malades, femmes enceintes et enfants. Sur requête des réformés parisiens Modèle:Incise la construction d’un nouveau temple à Charenton-Saint-Maurice, plus proche de Paris est autorisée, mise en chantier et achevée en 1606.

Parmi les événements qui marquent la communauté protestante réunie au temple d'Ablon figurent, parmi bien d'autres,

Époque contemporaine

Fichier:Tulle - Ablon - Quai de la Baronnie - Arrivée d'un bateau parisien.JPG
Le bourg était desservi, au tout début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par des navettes fluviales pour Paris.

Modèle:… L'activité économique d'Ablon a toujours été liée au fleuve : d'une part les cultures favorisées par les sols limoneux, et d'autre part le commerce. C'est traditionnellement une commune résidentielle, à l'urbanisme majoritairement pavillonnaire.

Pendant la Première Guerre mondiale, le couvent du Sacré-cœur devient un Hôpital auxiliaire pour convalescents militaires (HACM), tandis que l'institution Jeanne-d'Arc devient l'Hôpital auxiliaire de l'Union des femmes françaises (HAUFF) n°126<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964<ref>Loi Modèle:N°64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF Modèle:N°162 du 12 juillet 1964, Modèle:P.6204–6209, fac-similé sur Légifrance.</ref>, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-de-Marne et à son arrondissement de Créteil après un transfert administratif effectif au Modèle:Date-.

Elle faisait partie de 1801 à 1962 du canton de Créteil, année où elle intègre le canton de Palaiseau de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la ville intègre un nouveau canton de Créteil<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton d'Orly Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription du Val-de-Marne. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

La commune n'était membre jusqu'en 2016 d'aucune intercommunalité à fiscalité propre.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le Modèle:Date-, la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre<ref name="D2015-1212">Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>.

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date- prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de Modèle:Unité habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le Modèle:Date- à l'Établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre<ref name="Périmètre">Modèle:Légifrance sur Légifrance.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy obtient Modèle:Unité (51,31  % des suffrages exprimés), devançant François Hollande (PS) 62 voix, avec Modèle:Unité (48,69 %)
Lors de ce scrutin, 17,66 % des électeurs se sont abstenus<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Lors du premier tour de l'élections municipales de 2014 dans le Val-de-Marne, la liste UMP-UDI menée par Éric Grillon obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (61,98 %, 24 conseillers municipaux élus), devançant très largement celle DVG menée par la maire sortante Modèle:Incise Corinne Gorlier<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref> (745 voix, 38,01 %, 5 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin,, 35,78 % des électeurs se sont abstenus<ref>Résultats officiels pour la commune Ablon-sur-Seine</ref>. Modèle:Article connexe

Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2017, Emmanuel Macron (EM) obtient Modèle:Unité (66,19 % des suffrages exprimés), devançant très largement Marine Le Pen (FN), qui a recueilli 679 voix (33,81 % des électeurs.
Lors de ce scrutin, 27,75 % des électeurs se sont abstenus<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Lors des élections européennes de 2019, le taux de participation d’Ablon sur Seine est inférieur à la moyenne (48,92% contre 50,12% au niveau national). La liste du Rassemblement National arrive en tête avec 22,55% des suffrages, contre 23,31% au niveau national. La liste de la République en Marche obtient 21,92% des voix, contre 22,31% au niveau national. La liste d’Europe Écologie Les Verts réalise un score de 13,92% des votes, contre 13,48% au niveau national. La liste des Républicains fait un score de 8,63% des suffrages, contre 8,48% au niveau national. La liste de la France Insoumise obtient 6,75% des voix, contre 6,31% au niveau national. Les autres listes obtiennent des scores inférieurs à 5%<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Val-de-Marne, la liste LR-UDI menée Éric Grillon par obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (75,56 %, 26 candidats élus dont 1 métropolitain), devançant très largement celle menée par Vincent Bayout<ref>Modèle:Article.</ref> (DVG-MRC, 326 voix, 24,43 %, 3 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 54,77 % des électeurs se sont abstenus<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:Article connexe

Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2022, Emmanuel Macron (EM) obtient Modèle:Unité (59,09 % des suffrages exprimés), devançant très largement Marine Le Pen (FN), qui a recueilli 826 voix (40,91 %).
Lors de ce scrutin, 28,79 % des électeurs se sont abstenus<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

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Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Fichier:Panneau Entrée Ablon Seine Route Longjumeau - Ablon-sur-Seine (FR94) - 2022-06-05 - 1.jpg
Panneau à l'entrée de la commune mentionnant les villes avec lesquelles Ablon est jumelée.

Ablon-sur-Seine est actuellement jumelée avec une ville d'Allemagne et une ville de Grande-Bretagne.

Équipements et services publics

Enseignement

Fichier:Groupe Scolaire Pasteur - Ablon-sur-Seine (FR94) - 2022-06-05 - 1.jpg
Groupe scolaire Pasteur.

Ablon-sur-Seine dispose de deux écoles maternelles et une école élémentaire publiques. La ville possède aussi un collège privé qui s'appelle le Sacré-Cœur.

Équipements sportifs

La ville possède un stade et gymnase

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Manifestations culturelles et festivités

De 2001 à 2008, Ablon s'est distinguée par la création de rendez-vous culturels variés. À l'origine de ces initiatives, une association indépendante, Il était une fois... Ablon, désireuse de faire vivre l'histoire de la ville et de susciter chez ses habitants le goût des rencontres entre Ablonais. Certaines ont marqué la ville, notamment le grand rendez-vous autour d'un rallye historique avec des thèmes comme « la découverte des quartiers », « les vieux métiers d'Ablon », « un mystère au château », etc.

Autre axe d'animation culturelle, le festival « Vos Voisins Ont Du Talent », qui accueillait les peintres, sculpteurs, photographes et musiciens de la région. Ce festival accueillait également de jeunes artistes du Conservatoire national supérieur de Paris, ou artistes nouvellement diplômés des écoles d'arts (Beaux Arts...).

Autre rendez-vous fortement apprécié par toutes les générations de la ville était le cyber-Ablon, organisé sur un week-end entier. Cette manifestation permettait aux plus anciens de s'initier à la bureautique (navigation sur internet, messagerie, Word, Excel...) et au plus jeunes de se retrouver pour des jeux en réseau.

Tous les Modèle:Date-, l'association "Il était une fois... Ablon" proposait une manifestation à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes (films, exposition de peintures et ou de photographies, conférences...).

En sommeil depuis 2008, la vie de cette association est interrompue.

Cultes

Économie

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Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L'ancien chatel d'Ablon

Fichier:Château Ablon - Ablon-sur-Seine (FR94) - 2022-06-05 - 2.jpg
Ancien chatel.

La tour du chatel d’Ablon qui se dresse face à la Seine, à l’angle de la grande bâtisse portant le no 7 du quai Magne, est l’unique vestige du castel médiéval construit en 1348 par Jacques de Pacy, seigneur d’Ablon.

Selon une tradition locale, ce premier castel passe pour avoir été habité par la reine Blanche de sorte qu’il est rapporté, sans fondement, que la reine Blanche de Castille (1188-1252), y aurait séjourné, alors que cela est impossible, étant donné que son décès est antérieur à la construction du castel<ref>Blanche de Castille séjournait fréquemment au château de Corbeil, situé à environ 17 kilomètres au sud d'Ablon, après avoir reçu le comté de Corbeil en douaire à l’occasion de son veuvage, survenu en 1226</ref>. Jean Lebeuf note, dans son Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, parue en 1757 : s'il est vrai qu’une des reines de France, du nom de Blanche, y ait fait sa demeure, ce ne peut gueres [sic] être que Blanche de Navarre<ref>Jean Lebeuf: Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, Prault père, Paris (lire en ligne)</ref>. Cette dernière est reine douairière depuis la mort du roi Philippe de Valois, décédé en 1350, dont elle est la seconde épouse. A ce jour, aucune source n’a permis de vérifier et de confirmer cette simple hypothèse émise par Lebeuf. De plus, toutes les veuves des rois de France portent alors le deuil blanc et sont, en raison de leurs vêtements surnommées reines blanches<ref>… les roynes vefves de France ne portent que le deuil blanc ; a cause de ce sont appellées [sic] les 'roynes blanches'. Cf. Jean de Gaufreteau (1572-1639) : Chronique Bordeloise, achevée en 1636, préfacée et réeditée par Jules Delpit, 1877-1878, tome 1, p. 279 (lire en ligne sur le site gallica.bnf.fr)</ref>.

Jean de La Barre (mort en 1649) affirme à propos du chasteau d’Ablon que c’est la gracieuse demoiselle Agnès Sorel (1422-1450), favorite du roi Charles VII qui a fait bâtir cette maison de plaisance, mais cet historien et ci-devant preuost de Corbeil ne justifie pas non plus son propos<ref>Jean de La Barre : Les antiquitez de la ville, comté et chatelenie de Corbeil, N. et J. de La Coste, 1647, p. 210 (lire en ligne)</ref>.

L'ancien castel, fortement remanié au cours des siècles, échoue, à l'époque de la révolution, entre les mains de spéculateurs qui s'adonnent au pillage et au démantèlement des éléments décoratifs intérieurs<ref>Georges Poisson: Le Val-de-Marne: art et histoire, Éditions de Minuit, 1968, pp. 46ff.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Héraldique, logotype et devise

Fichier:Logo Ville Ablon-sur-Seine.gif
Logo de la ville.

Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Article connexe

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Portail