Alan (Haute-Garonne)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Alan, également (Alan en occitan) est une commune française située dans l'ouest du département de la Haute-Garonne en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Louge, le Bernès et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Alan est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1846. Ses habitants sont appelés les Alanais ou Alanaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : une maison, classée en 1912, une maison, inscrite en 1926, et une maison, inscrite en 1987.
Géographie
Localisation
La commune d'Alan se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Toulouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Saint-Gaudens<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Cazères<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Cazères dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Martres-Tolosane<ref name=meta group=I/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Bachas (Modèle:Unité), Terrebasse (Modèle:Unité), Montoulieu-Saint-Bernard (Modèle:Unité), Marignac-Laspeyres (Modèle:Unité), Benque (Modèle:Unité), Samouillan (Modèle:Unité), Francon (Modèle:Unité), Boussan (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Alan fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Modèle:Carte communes limitrophes
Cette ancienne bastide est située dans le sud de la Haute-Garonne, en Comminges Rivière-Verdun.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Louge, le Bernès, le Rioutord, le ruisseau de Berdoye, le ruisseau de Coulomme, le ruisseau de Pégot et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Louge, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Villeneuve-Lécussan et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Muret, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le Bernès, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Aurignac et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Cazères, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cerizols », sur la commune de Cérizols, mise en service en 1982<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : les « milieux humides et prairies de fauche de la vallée de la Louge au niveau de la confluence Nère-Louge » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : les « Petites Pyrénées en rive gauche de la Garonne » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Alan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32,3 %), prairies (25,4 %), terres arables (24,7 %), zones agricoles hétérogènes (16,7 %), mines, décharges et chantiers (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
La commune est desservie par la ligne 391 du réseau Arc-en-Ciel et les lignes intermodales d'Occitanie.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Alan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Bernès. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2021<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Alan est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des Petites Pyrénées. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de Modèle:Unité des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque feux de forêts.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 92,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 187 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1994, 2003 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Peut-être du nom des Alains, en latin Alani, peuple nomade venu du Caucase et dont des groupes s'installèrent en Gaule au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, dans la région d'Orléans surtout, mais aussi quelques autres.
On peut noter aussi le mot gascon alan : « gros chien, dogue »<ref>Dictionnaire Gascon(béarnais)-Français, ancien et moderne, Princi Negue éditeur (2002)</ref>. Le Comminges fait partie des régions de parlers gascons.
Histoire
Les premières traces d'occupation humaine consistent en des outils de quartzite de la vallée de la Garonne découverts en surface hors contexte archéologique. Ces hachereaux datent du paléolithique moyen et sont l'œuvre de l'homme de Néandertal.
Plusieurs gîtes à silex sont répertoriés sur la commune. Le plus grand occupe une surface de plus de quatre hectares et présente de nombreux ateliers.
C'est un gîte du versant nord de l'anticlinal d'Aurignac livrant des silifications continentales (silex du calcaire lithographique)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
La fondation du village date vraisemblablement de la période gallo-romaine. On a en effet retrouvé à Montoulieu, près d'Alan, une villa gallo-romaine.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Alan est une sauveté, c’est-à-dire une cité créée par les ecclésiastiques dans un but économique. Il s'agissait de regrouper et de fixer tous les paysans errants, ainsi que les vagabonds, d'y établir une communauté agricole en mettant en valeur les terres et d'y permettre la sauvegarde des libertés.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1272), la sauveté est remaniée en bastide par Eustache de Beaumarchais<ref name="1986higounet326">Modèle:Chapitre. Voir notamment pour Alan : Modèle:P..</ref>. Elle est pourvue de coutumes par l'évêque de Comminges Bertrand de Miramont (1282-1285). Cette transformation permet la construction d'un village fortifié destiné à favoriser le peuplement. Les évêques, quant à eux, résident à Alan l'hiver, dans le palais. Ils régissent la vie de la bastide jusqu'à la Révolution.
Dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'un d'entre eux, ayant un goût prononcé pour les belles choses, y apporte quelques modifications. Il fait bâtir la tour d'angle et son grand escalier, ainsi que la porte en ogive du tympan de la vache. D'autres évêques y ajoutent encore leur touche personnelle. Les évêques ne se soucient pas uniquement de l'esthétisme du village ; ils se préoccupent aussi du sort et de la santé de ses habitants, le plus souvent bien isolés. Ainsi au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'évêque Olivier-Gabriel de Lubières du Bouchet décide de fonder avec ses propres ressources un hôpital près de la chapelle Notre-Dame-de-Lorette, lieu de fréquents pèlerinages et offrandes.
On peut se demander pourquoi ce sont les évêques qui régissent Alan. Une hypothèse qui, faute de documents, ne peut être attestée, dit que le seigneur d'Alan serait mort à la bataille de Muret en 1213, alors qu'il combattait aux côtés de Pierre II d'Aragon. Dès lors, la seigneurie laissée vacante aurait été confiée aux évêques de Comminges.
Il est aussi possible qu'il n'y ait pas eu de seigneur, les sauvetés étant des lieux investis par les religieux dans le but de prospérer et d'apporter la foi chrétienne. Certes les paysans versent l'impôt aux prélats, mais ils sont libres d'aller vivre où ils veulent, il n'y a pas de féodalité.
Des toponymes pré-celtiques et de vestiges gallo-romains attestent l'ancienneté de l'occupation humaine. Un autel votif dédié à la déesse topique Laha porte ainsi la dédicace en latin du pérégrin Severinus. Un premier village se serait développé autour du lieu-dit Saint-Pé. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la terre d'Alan appartient à l'évêque de Comminges et à Fortanier, seigneur de Benque. Elle est donnée par une charte aux Hospitaliers de Saint Jean-de-Jérusalem pour fonder une sauveté peut-être dans la partie méridionale en friche. Aucun vestige ne subsiste, et seule l'autorité de Gualtérius de Alano est ensuite mentionnée. La seigneurie laïque devient influente au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec ses descendants. En 1270, une bastide est fondée en paréage par l'évêque de Comminges Bertrand de Miremont et le roi Phillippe III le Hardi. Le pouvoir des maisons comtales s'affaiblit après la croisade des Albigeois et une cour royale appelée « Jugerie de Rivière » est créée. La communauté en dépend, dotée d'une charte des coutumes en 1272. Le territoire passe ensuite sous la domination temporelle des évêques. Bertrand de Got, futur pape Clément V, est le premier à y résider en partie.
Les troubles engendrés par la guerre de Cent Ans, les guerres féodales ne prennent fin qu'en 1490 avec l'annexion du comté de Comminges à la couronne. Une période de prospérité et d'extension commence, sous la direction des ecclésiastiques. Alan affirme son rôle de petite capitale spirituelle tandis qu'Aurignac représente le pouvoir politique. La Révolution met un terme à ce fonctionnement. À partir de 1881, la commune est marquée par l'exode rural. L'activité économique repose essentiellement sur l'agriculture et l'artisanat. L'exploitation des gisements de gaz de Latoue et d'Aulon apporte un nouvel espoir après la Seconde Guerre mondiale, mais la population continue de décroître. Depuis les années 1990, la proximité de la métropole toulousaine et l'intérêt suscité par le patrimoine architectural d'Alan attirent de nouveaux habitants et offrent de nouvelles perspectives.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Jean-Luc Guilhot démissionne en Modèle:Date-. Il avait démissionné de la présidence de la communauté de communes des terres d'Aurignac en 2015 sous la pression d'élus et d'une association de contribuables pour la gestion douteuse de cette intercommunalité<ref>Modèle:Article.</ref>.
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes Cœur et Coteaux de Comminges et du canton de Cazères (avant le redécoupage départemental de 2014, Alan faisait partie de l'ex-canton d'Aurignac) et avant le Modèle:Date de la communauté de communes des Terres d'Aurignac.
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 27,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,8 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 36,1 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,27 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Alan fait partie de l'académie de Toulouse.
Culture et festivité
Activités sportives
Écologie et recyclage
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 78,4 % d'actifs (66,7 % ayant un emploi et 11,7 % de chômeurs) et 21,6 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 53 en 2013 et 55 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 113, soit un indicateur de concentration d'emploi de 37,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,5 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 113 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 17 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 87,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,7 % les transports en commun, 5,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
22 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Alan au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22,7 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 22 entreprises implantées à Alan), contre 12 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
Modèle:Tableau La commune est dans les « Coteaux de Gascogne », une petite région agricole occupant le centre-nord du département de la Haute-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (19 en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le palais des évêques du Comminges :
La vache d'Alan, palais épiscopal.
À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'évêque Jean de Foix de Grailly transforma sa demeure en un fastueux palais décoré de fresques, disparues pour la plupart ; la tour octogonale abritant un escalier à vis est un chef-d'œuvre de l'art gothique flamboyant, avec son tympan orné d'une vache monumentale sculptée. Amateur d'art, il fit aussi réaliser en 1492, par Pierre de Lanouhe, un précieux missel enluminé. Aux {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXVIII
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| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}}, les évêques résidant apportèrent au palais des transformations d'embellissement au goût du jour mais à la Révolution l'édifice fut divisé et vendu comme bien national. En 1912, la célèbre vache, menacée d'exportation, fut défendue et sauvée par les habitants d'Alan. Le tympan fut classé monument historique.
Un palais endormi, oublié de tous, la vaste bâtisse tomba peu à peu en ruine :
- – jusqu'en 1969, où un ténor d'opéra, Richard Gailland, avec l'aide d'amis passionnés, entreprit courageusement le sauvetage architectural du palais ;
- – depuis 1998, deux artistes photographes, Yuri Lewinski et Mayotte Magnus, poursuivent la restauration avec passion et originalité pour en faire un lieu vivant et culturel.
- Hôpital Notre-Dame-de-Lorette : Notre-Dame de Lorette<ref>Notre-Dame de Lorette</ref>
En 1735, Olivier-Gabriel de Lubières du Bouchet fonde l'hospice autour de la chapelle Notre-Dame-de-Lorette, bâtie au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle en l'emplacement d'un ancien lieu de culte. Selon la tradition, des bœufs se seraient agenouillés à cet endroit, devant une vierge noire couchée dans un sillon. Une niche est alors créée pour abriter la statue. Un pèlerinage se développe après une promesse d'indulgences, qui prend de l'ampleur. Le sanctuaire devint très fréquenté, et plusieurs familles s'y marient ou s'y font enterrer. La sépulture de l'évêque, décédé le Modèle:Date au château d'Alan y est déposée. Suivant ses instructions, son cœur est transféré à Saint-Bertrand-de-Comminges. Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la chapelle est peu à peu délaissée au profit de celle de Notre-Dame de Saint-Bernard, construite en 1688. Elle n'est plus qu'une annexe de l'hôpital. Le Modèle:Date, tous les bâtiments, dépendances et terre sont vendus.
- Église Notre-Dame-de-la-Nativité d'Alan inscrite aux monuments historiques en 1926<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- La source et la chapelle de Notre-Dame de Saint-Bernard, construite à la suite des apparitions mariales à Madeleine Serre en 1682<ref>http://www.pixelistes.com/forum/rallye-photo-pixelistes-1-du-19-avril-au-21-juin-2010-t86246-105.html</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Eustache de Beaumarchais.
- Urbain de Saint-Gelais de Lansac, évêque de Comminges, mort en 1613 à Alan.
- Louis Victorin Cassagne, général de division de la Grande Armée né en 1774 à Alan.
- Jean-Baptiste Daure, ancien maire de la ville et président de l'Association des maires de France et d'Algérie de 1908 à 1925.
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
- Le Patrimoine des Communes de la Haute-Garonne. Flohic Editions, volume 1, Paris 2000, Modèle:ISBN, p. 85–98.
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Site de l'Insee
- L'exemple d'Alan et du patrimoine protégé
- La Collection Paul Bellan, photographe et cinéaste alanais
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes