Alfred de Falloux

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Personnalité politique

Le comte Frédéric Alfred Pierre de Falloux du Coudray, né à Angers (Maine-et-Loire) le Modèle:Date<ref>Né le Modèle:Date selon la biographie d’Eugène de Mirecourt ; né le Modèle:Date selon le Grand Dictionnaire universel du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de Pierre Larousse ; né le Modèle:Date selon le site de l’Académie française.
Le registre de l'état-civil du Modèle:2e d'Angers (consultable ici, page 21/112, Modèle:20e dans la colonne de gauche) indique le 8 mai.</ref> et mort à Angers le Modèle:Date, est un journaliste, historien et homme politique français du courant légitimiste.

Biographie

Carrière politique

Né d'un père anobli par Charles X, Falloux commence sa carrière comme journaliste légitimiste et clérical, sous l'influence de Madame Swetchine. En 1846, il est élu député de Maine-et-Loire. Il accueille avec bienveillance la révolution de février 1848. Élu député à l'Assemblée nationale en Modèle:Date-, comme « républicain du lendemain », il y est l'adversaire acharné des Ateliers nationaux dont il obtient la dissolution en Modèle:Date-, provoquant indirectement les répressions des journées de Juin.

Le Modèle:Date-, il est réélu à l'Assemblée législative. Le président de la République Louis-Napoléon Bonaparte, dont il avait soutenu la candidature, le nomme ministre de l'Instruction publique et des cultes dans le premier gouvernement Odilon Barrot en Modèle:Date-. Mais ses désaccords avec le président, notamment sur la question romaine, l'amènent à démissionner quelques mois plus tard en Modèle:Date-Modèle:Référence nécessaire.

Entre-temps, le Modèle:Date, il avait néanmoins réussi à faire passer la loi qui porte son nom et qui organisait l'enseignement primaire et secondaire. Cette loi prévoyait que le clergé et les membres d'ordres religieux, hommes et femmes, pourraient enseigner sans produire d'autre qualification qu'une lettre d'obédience. Cette exemption fut même étendue aux prêtres qui enseignaient dans les écoles secondaires, alors qu'un grade universitaire était exigé des enseignants laïcs. De leur côté, les écoles primaires étaient placées sous la surveillance des curés. Il déclarera à propos de cette loi : « le premier devoir du prêtre c'est d'enseigner aux pauvres la résignation »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Opposé au régime impérial malgré sa conversion au libéralisme, il n'occupa aucun poste pendant le Second Empire. Durant le coup d'état du Modèle:Date-, il rejoignit les protestataires, fut arrêté et détenu quelques semaines à la prison de Mazas<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> puis au fort du Ham<ref name="Decaux">Modèle:Ouvrage</ref>. Retiré, par la suite, sur ses terres du Bourg-d'Iré, en Anjou, il continua néanmoins de suivre l'évolution de la vie politique. Il y participait activement, au sein du Correspondant dont il fut, avec le comte de Montalembert et Augustin Cochin, l'un des fondateurs, à la lutte contre les catholiques intransigeants et leur chef, Louis Veuillot. Falloux fut élu membre de l'Académie française en 1856. Il cautionne par sa présence le Modèle:Date- la fondation par Augustin Louis Cauchy de l'Œuvre des Écoles d'Orient<ref>Modèle:Lien web</ref>, plus connue actuellement sous le nom de l'Œuvre d'Orient<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il va même accepter d’être membre de son 1er Conseil général<ref>Voir le 1er fascicule de l’Œuvre des Écoles d’Orient publié à Paris, le Modèle:Date- mentionnant la composition de son 1er Conseil général.</ref> le 25 de la même année.

En tant que partisan d'une monarchie parlementaire, il se trouva en butte à la fois aux idées conservatrices du « comte de Chambord », et aux principes anti-libéraux des ultramontains et du pape Pie IX : ces derniers voyaient dans le catholicisme libéral une « véritable lèpre<ref>Modèle:Article</ref>. » Il s'efforça, en vain, et contre l'avis de l'héritier des Bourbons, de négocier la fusion entre les légitimistes et les orléanistes, et l'évêque Charles-Émile Freppel l'excommunia d'ailleurs en 1876. Sa prise de position pour le « ralliement » sera saluée à titre posthume dans l'encyclique « Au milieu des sollicitudes » (1892) du pape Léon XIII.

Carrière littéraire

Falloux est surtout un historien des contre-révolutionnaires de 1789, notamment par son « Histoire de Louis XVI » (1840), son « Histoire de Saint Pie V » (1845), son essai « De la contre-révolution » (1876) et ses « Mémoires d'un royaliste » posthumes.Modèle:...

Galerie

Principales publications

  • Louis XVI (1840)
  • Histoire de saint Pie V, pape, de l'ordre des Frères prêcheurs (1844)
  • Discours de M. de Falloux sur la situation du pays et sur les ateliers nationaux à la séance de l'Assemblée nationale du Modèle:Date- (1849) Texte en ligne
  • Le Parti catholique, ce qu'il a été, ce qu'il est devenu (1856)
  • Itinéraire de Turin à Rome (1861)
  • Madame Swetchine, sa vie et ses œuvres, publiées par M. le Cte de Falloux (2 volumes, 1860)
  • Lettres de Modèle:Mme Swetchine, publiées par M. le Modèle:Cte de Falloux (2 volumes, 1862) Texte en ligne 1 2
  • Augustin Cochin (1875)
  • L'Évêque d'Orléans (1879)
  • De l'Unité nationale (1880)
  • Discours et mélanges politiques (1882)
  • Études et souvenirs (1885) Texte en ligne
  • Mémoires d'un royaliste (2 volumes 1888) Texte en ligne 1 2
  • Correspondance d'Alfred de Falloux avec Augustin Cochin : 1854-1872, établie et annotée par Jean-Louis Ormières, H. Champion, Paris, 2003

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

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Bibliographie

Liens externes

Article connexe

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