Ali Kafi

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Modèle:Infobox Politicien

Modèle:Infobox Personnalité militaire

Ali Kafi, en arabe (Modèle:Lang), né le Modèle:Date de naissance à El Harrouch en Algérie et mort le Modèle:Date à Genève en Suisse, est un militaire et homme d'État algérien. Il dirige l'Algérie du Modèle:Date au Modèle:Date.

Militaire de carrière, militant du FLN durant la guerre d'Algérie, il exerce comme ambassadeur d'Algérie dans plusieurs pays, après l'indépendance. Il succède à Mohamed Boudiaf en devenant, du Modèle:Date au Modèle:Date, le second président du Haut Comité d'État, organe transitoire de la gestion de l'État.

Biographie

Formation religieuse

Il est né le Modèle:Date de naissance- à M'Souna, localité près de la ville d'El Harrouch dans l'actuelle wilaya de Skikda, dans une famille de petits paysans affiliée à la célèbre confrérie musulmane Rahmaniya<ref>Confrérie originaire de Kabylie et largement répandue au Maghreb, notamment connue pour sa résistance à la conquête français durant la révolte de 1871.</ref>. Le père d'Ali Kafi, cheikh El Hocine, qui se chargea de son éducation, lui dispensa lui-même l'enseignement religieux<ref name=kad>« Fragments de mémoires sur la paume de la main » par Kaddour M'Hamsadji, L'Expression, 16 octobre 2002.</ref>. En 1946, il est envoyé dans une école coranique réputée de Constantine, l'Institut Kettenia. Marqué par les massacres de Sétif de 1945, adhérant rapidement aux idées nationalistes du Parti du peuple algérien (PPA), il y forme avec d'autres étudiants une cellule militante. Diplômé « El Ahlia »<ref>Correspond au Modèle:9e de l'actuel enseignement islamique de base.</ref> en 1950, il part en Tunisie renforcer sa formation dans la grande université islamique de la mosquée Zitouna. Il y côtoie les milieux nationalistes tunisiens et participe à plusieurs actions militantes. Expulsé de Tunisie en 1952, il purge alors une peine de six mois de prison pour ses activités<ref name=kad/>.

Militant nationaliste

Libéré, il reprend ses activités nationalistes, et est nommé enseignant dans une école libre de Skikda tenue par le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques en Algérie (MTLD)<ref name=lnr>« Un livre pour témoigner de l’Histoire », La Nouvelle République, 9 octobre 2002.</ref>. Le Modèle:1er 1954, au déclenchement de la guerre d'Algérie, Ali Kafi est contacté par Didouche Mourad, responsable FLN de la zone II (Nord Constantinois). Il intensifie alors son action militante à Skikda et rejoint l'Armée de libération nationale (ALN). Sous les ordres de Zighoud Youcef, à la tête de la wilaya II après la mort de Didouche Mourad, il participe aux massacres du Constantinois en 1955 entrant dans la lutte armée<ref name=lnr/>. En Modèle:Date-, il fait partie de la délégation de la wilaya II du congrès de La Soummam, qui met en place les structures administratives et militaires du mouvement indépendantiste. Il devient alors représentant militaire, puis colonel, et enfin commandant de la wilaya de 1957 à 1959<ref name=lnr/>. En Modèle:Date-, il fait partie des dix colonels chargés de l’organisation des opérations militaires de l’ALN à Tunis, où il s'installe jusqu'à l'indépendance algérienne. Durant la crise de l’été 1962, il soutient le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) de Benyoucef Benkhedda face au bureau politique du FLN de Ben Bella.

Carrière diplomatique

Après l'indépendance, il est nommé ambassadeur d'Algérie dans plusieurs pays.

Parcours politique

Secrétaire général de l'ONM

En 1990, il devient secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidine.

Chef de l'État

Le Modèle:Date-, après la destitution du président Chadli Bendjedid, l'armée met en place un Haut comité d'État (HCE), organe provisoire de la gestion de l'État, et Ali Kafi en est nommé membre<ref name=ja>Ali Kafi (1992-1994) par Marcel Péju, JeuneAfrique.com, 11 mai 1999.</ref>. En pleine « décennie noire », le Modèle:Date-, il succède à Mohamed Boudiaf, assassiné, à la présidence du HCE. Devenant de plus en plus entreprenant, il entame notamment sans concertation un dialogue avec les partis politiques, une conférence du HCE décide alors de le remplacer<ref name=ja/>. Il remet ses pouvoirs de chef de l'État à Liamine Zéroual le Modèle:Date-.

Dernières années et mort

Ali Kafi publie ses mémoires en 2002 dans un ouvrage intitulé Du militant politique au dirigeant militaire<ref>Du militant politique au dirigeant militaire. Mémoires (1946-1962). Éditions Casbah, Alger, 2002.</ref> où il revient notamment sur de nombreuses zones d'ombres de la « révolution algérienne », ouvrage pour lequel il sera lourdement critiqué notamment pour ses révélations, jugées offensantes, entre autres sur Abane Ramdane<ref name=lnr/>.

Il meurt le 16 avril 2013 à Genève à l'âge de 84 ans. Huit jours de deuil national sont décrétés puis il est enterré au cimetière d'El Alia<ref name=tds16apr>Modèle:Article</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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