Alphonse Halimi

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Boxeur

Alphonse Halimi est un boxeur français né le Modèle:Date de naissance à Constantine et mort le Modèle:Date de décès à Paris<ref>État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970</ref>.

Itinéraire d'un champion

Dernier né d'une famille juive de Constantine de Modèle:Nombre, Alphonse Halimi est « adopté » par Monsieur Dianoux, tailleur de son état à Alger et féru de boxe. Il commence lui-même à travailler comme tailleur à Modèle:Unité. Une bagarre dans les rues d'Alger lui ayant révélé son indéniable talent pour le combat, Dianoux le dirige alors vers le gymnase du Mouloudia.

Excellent nageur de Modèle:Unité brasse, Alphonse Halimi choisit pourtant la boxe et coud lui-même son short rouge et vert décoré de l'étoile de David<ref>Modèle:Article</ref>. Il remporte plus de 100 combats avant d'être remarqué par un entraîneur et de venir sur le continent. Champion de France poids coqs amateurs en 1953, 1954 et 1955, il gagne cette même année les Jeux méditerranéens et passe professionnel, managé par le célèbre Philippe Filippi (Monsieur Filippi).

Le Modèle:Date, au Vel' d'Hiv de Paris, Halimi devient champion du monde de boxe (poids coq) en battant le boxeur sourd-muet italien Mario D'Agata<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mike Silver, 2016, Modèle:P..</ref>. Le combat a failli être interrompu, le plafonnier qui éclaire le ring ayant déclenché un incendie, dispersant des escarbilles sur les deux boxeurs. Sept mois plus tard, le Modèle:Date, au Wrigley Field de Los Angeles, il remporte le titre unifié de la catégorie et Modèle:Unité, en battant aux points l'américain d'origine mexicaine Raul "Raton"<ref>D'après le New York Times du 25 mars 2009, il était surnommé la souris.</ref> Macias<ref>Macias est mort à Mexico, lundi 23 mars 2009, à Modèle:Unité. Voir le New York Times daté du 25 mars 2009.</ref>, devant Modèle:Unité, en majorité hispaniques et franchement hostiles. Peu de temps avant le combat, il était allé prier dans une synagogue de Los Angeles.

Quoiqu'adulé dans son pays et sa ville d'origine, il vivra assez mal cette période passée au plus haut niveau : amis douteux, paris excessifs, séparation conjugale. Halimi perdra sa couronne en 1959 face à José Becerra, au Memorial Sport Arena de Los Angeles. Cela ne l'empêchera pas de devenir champion d'Europe des coqs en octobre 1960, titre qu'il reconquiert le Modèle:Date face à Piero Rollo, à Tel Aviv, pour le premier combat de boxe professionnel organisé en Israël.

Dans les années 1960, il tient un bar. Il est ensuite recruté comme entraîneur à l’Institut national des Sports, futur INSEP. Malgré son expérience, il n'y est pas du tout respecté et se voit contraint de partir. Il deviendra ensuite maître nageur à Vichy, Meudon, Cachan et Sainte Geneviève sur Argence (Aveyron).

Traversant difficilement les dernières années de son existence avec une maigre retraite, repoussant longtemps les mains secourables, il finira sa vie dans la douleur, atteint par la maladie d'Alzheimer, dans une maison de retraite à Saint-Ouen. Décédé le Modèle:Date-<ref>Alphonse Halimi. Champions de France.</ref>, il est inhumé le Modèle:Date- au cimetière parisien de Pantin 8e division .

Il faudra attendre Modèle:Unité (1989) pour qu'un boxeur français, René Jacquot, soit couronné à nouveau champion du monde de boxe.

Distinction

Citation

  • « Aujourd'hui, j'ai vengé Jeanne d'Arc » déclara le champion, à la suite d'une victoire contre le nord-irlandais Freddie Gilroy, pour le titre de champion d'Europe en 1960 à Londres.

Anecdotes

  • Alphonse Halimi avait toujours une photo de Marcel Cerdan, son idole, collée au fond de sa valise, quand il partait en voyage.
  • Il joue son propre rôle dans Le Grand Pardon d'Alexandre Arcady, le personnage principal joué par Roger Hanin fait même une référence à sa victoire sur « Raton » Macias dans la Modèle:1re du film.
  • Le boxeur pied-noir caricaturé par Guy Bedos dans un de ses sketchs est inspiré en partie par Alphonse Halimi. Dans « M'sieur Ramirez », le manager du sketch, on reconnaît aisément son entraîneur, Philippe Filippi.

Bibliographie

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mike Silver. Stars in the Ring: Jewish Champions in the Golden Age of Boxing: A Photographic History. Rowman & Littlefield, 2016. Modèle:ISBN, Modèle:ISBN

Vidéographie

Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Raul Macias, 74, Champion Boxer. The New York Times, Wednesday, March 25, 2009, p. B11.

Liens externes

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