American Israel Public Affairs Committee

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Modèle:Infobox Organisation2

Le Modèle:Lang ou AIPAC est un lobby créé en 1963 aux États-Unis visant à soutenir Israël<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Shirelle Phelps et Jeffrey Lehman, West's encyclopedia of American law, Éditeur Thomson/Gale, 2005, Modèle:ISBN, Modèle:P. : Modèle:Citation</ref>.

L'AIPAC soutient fortement la droite israélienne, et est réputé proche du Likoud. Il s'appuie sur un réseau de plus de Modèle:Nobr juives, dont les représentants siègent à son comité directeur.

Chaque année, l'AIPAC organise une conférence à Washington en présence de hauts responsables des deux pays comme Hillary Clinton, Ariel Sharon, George W. Bush, Ehud Olmert, Barack Obama, Donald Trump, Naftali Bennett, Joe Biden, Kamala Harris, Benyamin Netanyahou, ou Nancy Pelosi.

ll est considéré comme un des lobbys les plus puissants des États-Unis d'Amérique<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

L'AIPAC a des relations conflictuelles avec l'aile gauche du parti démocrate, incarnée par Bernie Sanders<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Présentation

Objectifs principaux

Les principaux objectifs de l'AIPAC sont les suivants :

  • Faire du lobbying pour défendre les intérêts israéliens
  • S'assurer du veto des États-Unis contre toute résolution de l'ONU condamnant les actions israéliennes
  • Assurer une aide financière généreuse envers Israël
  • Assurer une aide militaire généreuse envers Israël
  • Préparer la future génération de leaders pro-israéliens
  • Surveiller les votes et les propos des politiciens américains concernant tout ce qui est lié de près ou de loin à Israël
  • Coordonner et orienter les donations des donateurs juifs américains aux politiciens candidats aux différentes élections

Histoire

Origines et fondation

En 1951, soit Modèle:Nobr après la naissance de l'État d’Israël, Isaiah Leo "SI" Kenen un employé du ministère des affaires étrangères israélien lance le American Zionist Committee For Public Affairs. L'organisation devient une aile du Zionist Council of America.

En 1963, le département américain de la Justice de l'administration Kennedy ordonne à l'American Zionist Committee de s'enregistrer comme un agent étranger.

La même année, le lobby décide alors de changer de nom pour devenir le American Israel Public Affairs Committee (AIPAC)<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref> et il reformé sous un nouveau nom par Isaiah Leo Kenen, Isadore Breslau et Joseph Ottenstein<ref name=":0" />.

Pour David Siegler, professeur de sciences politiques à UCLA :

En 1975, Morris Amitay remplace Isaiah Kenen en tant que directeur exécutif de l'AIPAC.

Sous sa direction puis sous celle de Tom Dine, l'AIPAC se renforce considérablement.

Affrontement avec George H.W. Bush

En 1989, le secrétaire d’État américain James Baker déclare devant le lobby AIPAC en 1989 qu'Israël devrait abandonner ses « politiques expansionnistes ». Ses propos passent mal.

Le premier ministre israélien insiste pour obtenir de l'argent, et entre en conflit politique avec le Président George H.W. Bush.

Pour le Washington Post, le président Bush a perdu les élections présidentielles de second mandat à cause de son opposition à Israël<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Pour Jacob Heilbrunn, éditorialiste au New York Times :

« Il n'a pas été capable de tenir à cause de son refus d'accorder les prêts à Israël. C'était un seul bonhomme face à un énorme lobby. Il n'a pas tenu le coup. George Bush s'est fait crucifier »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Affaire d'espionnage Rosen - Weissman

En Modèle:Date-, Steven J. Rosen qui avait servi pendant Modèle:Nobr comme cadre dirigeant de l'AIPAC et Keith Weissman, un autre cadre dirigeant, sont inculpés pour des violations de la loi américaine sur l'espionnage<ref>Le Procès de l'AIPAC, James Petras, CounterPunch, 7/8 janvier 2006, trad. française</ref>. Ils auraient reçu d'un membre de l'Office of Special Plans au Pentagone, Lawrence Franklin, des documents classés secret-défense de la politique américaine vis-à-vis de l'Iran et les auraient transmis à Israël.

En Modèle:Date-, Lawrence Franklin, ancien assistant de l'ancien sous-secrétaire à la Défense Douglas Feith, est condamné à Modèle:Nobr et Modèle:Nobr d'emprisonnement<ref>Rice pourrait témoigner dans une affaire d'espionnage - Le Nouvel Observateur, 3 novembre 2007</ref>.

En 2009, les accusations contre Rosen et Weissman sont finalement abandonnées. Selon le New York Times, « l'affaire avait soulevé des questions politiques délicates sur le rôle joué par les partisans juifs américains d'Israël et leur étroite relation, derrière les coulisses, avec de hauts responsables du gouvernement »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} U.S. to Drop Spy Case Against Pro-Israel Lobbyists - The New York Times, Modèle:1er mai 2009</ref>.

Livre de Stephen Walt

En 2006, la publication par deux professeurs d'université américains Stephen Walt (Harvard) et John Mearsheimer (université de Chicago) d'un article, puis d'un livre sur le lobby pro-israélien aux États-Unis Modèle:Incise déclenche un véritable scandale<ref name="Le point">La communauté juive américaine face à l'offensive d'Israël à Gaza, Le Point, 10 janvier 2009.</ref>. Les deux universitaires y jugent disproportionnée l'influence de l'AIPAC sur la politique étrangère des États-Unis<ref name="Le point" /> et reprochent le soutien inconditionnel de l'AIPAC au Likoud, le parti conservateur israélien<ref name="Le point" />, ainsi que son manque de soutien aux efforts de paix avec les Palestiniens. Le livre a aussi montré les divisions qui existent au sein de la communauté juive américaine<ref name="Le point" />. En 2008, un lobby juif progressiste, J Street, est ainsi né pour défendre les objectifs des Américains pro-israéliens pacifistes auprès du Congrès américain<ref name="mermet">États-Unis, le lobby pro-israélien : voyage autour d’un tabou - Quatre émissions de Daniel Mermet de février 2009</ref>.

Affrontement avec l'administration Obama sur l'Iran

Fin 2013, l'AIPAC fait part de sa méfiance à l'égard du rapprochement entamé entre le président Barack Obama et le nouveau président iranien Hassan Rohani<ref>Renaud Girard, « Le chemin de crête du négociateur en chef de la République islamique », in Le Figaro, vendredi 8 novembre 2013, Modèle:P..</ref>.

En 2015, le lobby affronte l'administration Obama sur la question de l'accord avec l'Iran sur son programme nucléaire.

En intervenant quelques jours avant les élections israéliennes devant le Congrès américain pour s'opposer au Président des États-Unis sur l'Iran, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou déclenche un scandale<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. 58 élus démocrates dont le Vice-Président Joe Biden n'assistent pas au discours de Netanyahu<ref>Modèle:Lien web</ref>.

L'accord sur l'Iran doit faire l'objet d'un vote que le Sénat peut bloquer aux 2/3<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>.

L'AIPAC lance une campagne de lobbying intense et dépense entre Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web</ref> et Modèle:Nobr<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref> de dollars en publicités négatives contre l'accord dans les médias.

Les opposants républicains échouent finalement à obtenir les Modèle:Nobr nécessaires pour barrer la route au Président Obama<ref name=":2" />.

Pour l'AIPAC, c'est une vraie défaite politique historique<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":3" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Élections américaines de 2016

En 2016, Hillary Clinton et Donald Trump se rendent à la conférence annuelle organisée par l’AIPAC<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Donald Trump assure dans son discours que s'il est élu président, Washington reconnaîtra Jérusalem comme la capitale d'Israël et promet de démanteler l'accord sur le programme nucléaire iranien<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>.

Hillary Clinton assure que la sécurité d'Israël n'est pas négociable<ref name=":1" />. Elle assure que les États-Unis doivent être capables d'imposer de vraies conséquences à la moindre violation de l'accord sur la politique nucléaire de l'Iran, y compris en employant la force<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les candidats républicains Ted Cruz<ref>Modèle:Lien web</ref> et John Kasich<ref>Modèle:Lien web</ref> se rendent également devant l'AIPAC<ref>Modèle:Lien web</ref>.

John Kasich affirme que Jérusalem est la capitale éternelle d’Israël et critique Donald Trump pour avoir parlé de neutralité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Ted Cruz critique Donald Trump pour avoir parlé de neutralité, promet d'annuler l'accord avec le nucléaire iranien le premier jour de sa présidence, et promet de s'opposer au mouvement de boycott d’Israël<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Élections américaines de 2024

En 2023, le comité de direction de l'AIPAC se réunit pour préparer les élections américaines de 2024.

Autres organisations juives

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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