Athies (Pas-de-Calais)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Athies (appelée aussi Athies sur Arras) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Athésiens<ref name="tresordesregions">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune fait partie de la communauté urbaine d'Arras qui regroupe Modèle:EPCI-pop1 communes et compte Modèle:Nombre en Modèle:EPCI-pop1. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune est située à Modèle:Unité d’Arras sur la rive gauche de la Scarpe canalisée.

Modèle:Multiple image

Modèle:Carte interactive

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes : Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Modèle:Article connexe Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

La commune est traversée par la Scarpe canalisée, un cours d'eau naturel essentiellement navigable de Modèle:Unité. Elle prend sa source dans la commune d'Arras et se jette dans l'Escaut canalisée au niveau de la commune de Mortagne-du-Nord<ref name=sandre>Modèle:Sandre</ref>.

Fichier:035 Athies-les-Arras ( 62223 ).JPG
La Scarpe.

Climat

Modèle:Article connexe

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé de type 3 »<ref group=Note>Le type 3 dégradé affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud (vallée moyenne de la Loire, le nord du Massif central et vallée de la Saône). Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires (environ Modèle:Tmp en moyenne annuelle, entre 8 et 14 jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp). Les précipitations sont faibles (moins de Modèle:Unité de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l’ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée (Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).</ref>, selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>.

Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,8 j

Milieux naturels et biodiversité

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> : les marais de Biache-St-Vaast à Saint-Laurent-Blangy, d’une superficie de Modèle:Unité. Cet ensemble de marais s’inscrit dans le système alluvial de la moyenne vallée de la Scarpe, base fondatrice de la trame verte et bleue. Aménagé pour diverses activités humaines (accueil du public, pêche, loisirs…), il constitue néanmoins un cœur de nature sur le plan de la biodiversité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> : la vallée de la Scarpe entre Arras et Vitry-en-Artois, d’une superficie de Modèle:Unité et d'une altitude variant de Modèle:Unité/2. Sur ce site alluvial inondable plus ou moins tourbeux on y trouve des sites remarquables : le marais de Vitry en Artois, le marais du pont à Rœux et le secteur des anciennes tourbières de Plouvain et Biache-Saint-Vaast<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Athies est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Arras, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,3 %), zones urbanisées (10,8 %), prairies (9,1 %), zones humides intérieures (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Écologie (biodiversité, intérêt écopaysager)

Dans le cadre de la trame verte et bleue de l'Arrageois, la communauté urbaine d'Arras, a piloté un important projet de préservation et de valorisation, en 2013, sur un site mêlant des biotopes variés (marais avec étangs, prairies humides, bois, peupleraies) de Modèle:Unité. Ces sites, formés artificiellement avec la canalisation de la Scarpe, ont fait l'objet d'importants travaux qui ont stoppé le ruissellement des eaux du bassin-versant<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Modèle:… Le nom de la localité est attesté sous les formes Atheas en 673<ref name="Ernest Nègre">Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz 1990.</ref>,<ref name=harbaville>Modèle:Ouvrage.</ref> ; Atheæ vers 680<ref name="De Loisne">Modèle:Ouvrage.</ref> ; Atheiæ en 752-757 ; Atheias en 869<ref name="Ernest Nègre"/>,<ref name=harbaville/> ; Ateiæ en 890 ; Ateiæ en 1136 ; Athiæ en 1170 ; Athiez, Athies, Athyes au XIIe siècle ; Atyes en 1212 ; Aties en 1239 ; Atiez en 1329 ; Atyes en 1347 ; Athyes emprès Arraz en 1373 ; Hathies en 1507 ; Atthy en 1720<ref name="De Loisne"/>.

À l’origine, la commune d’Athies s’appelait Atheæ, Atheiæ, mot tiré du bas latin qui signifie « cabane ». C’était autrefois une région de marais où vivaient des pêcheurs et des tourbiers<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ville tire son nom du celtique Athis qui signifie « prés de l'eau »<ref name=harbaville/>.

Il s'agit d'une formation semblable à tous les Modèle:Page h', Modèle:Page h', Modèle:Page h', Modèle:Page h' du domaine d'oïl qui remontent tous au gaulois attegia "hutte", "cabane". Il se décompose en ad- (préverbe) et tegia 'maison' (cf. v. irlandais teg, v. breton tig, breton ti "maison").

Histoire

Modèle:Section à sourcer En 653, le village a été donné par le roi Thierry à L'abbaye de Saint-Vaast. De toute ancienneté, la cure d'Athies a été desservie par un religieux de Saint-Vaast, résidant sans doute à la ferme d'Hervin.

Au temps de Philippe d'Alsace, en 1212 et 1239, des contestations très vives s'élevèrent entre le village d'Athies et d'Anzaing au sujet de la jouissance de pâturages prétendus communs.

En 1493, le village fut pillé et brûlé par les soldats allemands de la garnison d'Arras.

Au mois de juillet 1654, lors du siège d'Arras par les Espagnols, le comte de Fuensaldagne pris ses quartiers entre Athies et Saint-Laurent-Blangy. Les Français conduits par le maréchal de la Ferté tentèrent à plusieurs reprises de forcer les lignes espagnoles. Finalement, ils réussirent à la faveur d'un incendie qui prit dans le camp espagnol.

Athies, aussi loin que l'on peut remonter dans le temps par les documents, a presque toujours été seigneurie de l'abbaye Saint-Vaast d'Arras, très puissante, qui possédait tout autour d'Arras et à Athies même, de nombreuses fermes et des revenus considérables. Il existait également une baronnie, laïque, elle dite « baronnie de Saint-Vaast » qui devait foi et hommage à l'abbaye de Saint-Vaast. En 1713, cette baronnie appartenait aux Palisot d'Artois. Noël-Albert Palisot, chevalier d'Athies et seigneur de Mingoval, conseiller du roi, receveur général de ses domaines et provinces de Flandre, Artois et Cambrésis, prêta hommage et foi dans l'abbaye de Saint-Vaast pour sa baronnie d'Athies.

Le château se dressait à l'endroit qui s'appelle actuellement la Baronnie. L'ancienne église qui existait avant la guerre 1914-1918 avait été construite en 1786 juste avant la Révolution française. Alors que beaucoup d'églises ont été détruites sous la Révolution, l'église d'Athies qui était neuve fut épargnée.

Le village d'Athies fut envahi à plusieurs reprises au cours des siècles, notamment par les Espagnols au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le village fut complètement détruit en 1914-1918.

Politique et administration

Découpage territorial

Modèle:Article connexe La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités

Modèle:Article connexe La commune est membre de la communauté urbaine d'Arras.

Circonscriptions administratives

Modèle:Article connexe La commune est rattachée au canton d'Arras-2.

Circonscriptions électorales

Modèle:Article connexe Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la deuxième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires

Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Équipements et services publics

Justice, sécurité, secours et défense

La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants d'Arras<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Les habitants de la commune sont appelés les Athésiens<ref name="tresordesregions" />.

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 34,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 22,8 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,68 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Économie

Entreprises et commerces

Le village est doté d'une zone industrielle à cheval sur plusieurs villages alentour, notamment Saint-Laurent-Blangy, et Bailleul-Sir-Berthoult. De grandes entreprises se sont implantées à l'instar de Orchestra Prémaman <ref>Modèle:Lien web.</ref>, Norauto<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies ou encore de l'entreprise Vandenmorteele <ref>Modèle:Article.</ref>.

L'usine du groupe belge Vandemoortele (ex-Panavi) est une boulangerie industrielle de fabrique de pain surgelé, site créé en 2010, visant jusqu'à 70 p.<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Le groupe Advitam dispose d'un entrepôt dans la commune et la société Gazeley<ref>Modèle:Lien web.</ref> y a implanté des entrepôts.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Le monument écossais

Le long de la route Arras-Douai RD 950 (ex-RN 50) se dresse un monument réalisé sous les directives d'officiers écossais du Modèle:9e en souvenir des combats qu'ils ont livrés lors de la Première Guerre mondiale.

Le 9 avril 1917, au premier jour de la bataille d’Arras, les soldats de la Modèle:9e Division Écossaise libèrent le village d’Athies. En l’honneur de cette division, au lieu-dit le Point du Jour au bord de la route Arras-Douai, un mémorial en forme de tour a été édifié comme un « cairn » : des pierres, ici des blocs de granit apportés d’Écosse, amoncelées en mémoire des morts suivant la tradition celtique. Ce cairn porte les noms des batailles auxquelles la Division a participé au cours de la Grande Guerre. Tout autour du monument, 26 pierres rappellent les unités qui la composaient.

Monument à l'emplacement initial. Modèle:Saut

Ce monument a été déplacé au cours de l'année 2006 pour des problèmes de sécurité routière de son accès.

Face au monument se trouve le Point-du-Jour Military Cemetery. Ce cimetière est créé lors de la bataille d’Arras pour accueillir les corps de 82 soldats tués lors de l’attaque de la redoute fortifiée allemande du Point du Jour, qui faisait partie, devant Athies, du dispositif de la « Brown Line », la seconde ligne allemande. Parmi eux, des hommes de la South African Brigade (brigade sud-africaine) qui avait valu à la division d’être surnommée la division des « Jocks ans Springboks » (surnoms railleurs des Écossais et des Sud-Africains). Pour les soldats sud-africains, ce sobriquet se réfère à leur emblème, le springbok, espèce de gazelle réputée pour ses sauts répandue en Afrique méridionale. Après l’Armistice, les Britanniques regrouperont au Point du Jour plus de 650 tombes provenant de cimetières de villages proches.

En 2002, lors des travaux de terrassement de la zone d’activité d’Actiparc située de l’autre côté de la route nationale, le service archéologique de la ville d’Arras a mis au jour une fosse où 20 soldats du Modèle:10e bataillon du Lincolshire Regiment, tous originaires de la ville de Grimsby, avaient été enterrés les uns à côtés des autres, bras dessus, bras dessous. 5 de ces « Grimsby Chums », (en français « les potes de Grimsby ») reposent aujourd’hui au cimetière du Point-du-Jour<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Église Saint-Christophe

Fichier:004 Athies-les-Arras ( 62223 ).JPG
L'église.

L'église datait de 1786 mais fut démolie pendant la guerre de 1914-1918.

L’huilerie Griffiths

En août 1913, Thomas Griffiths, s’associe avec son fils aîné, Edmond (1888-1965), au sein de la « société en nom collectif T. Griffiths et fils », pour les affaires de « courtage et de commission en grains, graines, huiles, tourteaux et engrais ».

Le 28 février suivant, ils acquièrent un établissement industriel situé sur la rive gauche de la Scarpe, entre Athies et Feuchy, comprenant :

  • deux moulins à huile (dont l’un élevé sur fondations dans la rivière),
  • un magasin pour les huiles et un second pour les tourteaux,
  • une maison d’habitation
  • et des dépendances.

Cette usine a tout d’abord fabriqué de l’huile de table, extraite de graines d’arachide communément appelées "cacahuète". Elles provenaient du Sénégal sur des navires déchargés au port de Dunkerque et acheminées par péniche, d’environ Modèle:Unité, jusqu’au quai de La Scarpe. Ces péniches étaient tirées par les bateliers, puis plus tard par des chevaux et finalement par tracteur.

Les cacahuètes, en sacs déchargés à dos d’homme, étaient ensuite broyées et pressées pour en extraire l’huile. Ensuite, avec les résidus on faisait des tourteaux en galette pour nourrir le bétail.

Au centre de l’usine, une très grande roue actionnée par une chute d’eau servait de moteur pour faire tourner les meules qui écrasaient les graines avant le pressage. Après raffinage et filtration, l’huile était conditionnée en fûts de 200 et 25 litres et enfin en bouteilles de verre.

L’expédition se faisait en gare de Saint-Laurent-Blangy. Le transport s’effectuait avec des voitures attelées à des chevaux et par la suite par camions. Après plusieurs années, l’usine a aussi fabriqué de l’huile de lin qui entrait dans la composition de la peinture.

Durant la Seconde Guerre mondiale, les graines d’arachide ne parvenant plus des colonies, c’est à partir de graines de colza, de la culture régionale, que l’on fabriqua de l’huile. L’usine employait une cinquantaine d’ouvriers. Ils travaillaient en 3 postes de 8 heures pour assurer la marche continue des chaudières alimentant le raffinage. Elle a cessé ses activités et fermé ses portes en 1961-1962, à cause de la concurrence des prix. Les coûts de fabrication sur les lieux de culture des graines étant plus rentables<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:…

Article connexe

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail