Aucamville (Haute-Garonne)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Aucamville (Aucamvila en occitan) est une commune française située dans le nord du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays toulousain, qui s’étend autour de Toulouse le long de la vallée de la Garonne, bordé à l’ouest par les coteaux du Savès, à l’est par ceux du Lauragais et au sud par ceux de la vallée de l’ Ariège et du Volvestre.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune d'Aucamville se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur le plan historique et culturel, Aucamville fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Fichier:Centre d'Aucamville route de Fronton.jpg
Route de Fronton, le centre d'Aucamville

.

Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Toulouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité de Castelginest<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

La commune fait partie du bassin de vie de Toulouse<ref name=meta group=I/>, de l'aire d'attraction de Toulouse, dans l'Unité urbaine de Toulouse, en banlieue nord de Toulouse, au-delà du quartier de Lalande.

Communes limitrophes

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Fonbeauzard (Modèle:Unité), Launaguet (Modèle:Unité), Castelginest (Modèle:Unité), Saint-Alban (Modèle:Unité), Fenouillet (Modèle:Unité), Beauzelle (Modèle:Unité), L'Union (Modèle:Unité), Saint-Geniès-Bellevue (Modèle:Unité). Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Le territoire communal se caractérise par des terrains en lanière, c'est-à-dire des parcelles longues et étroites héritées des anciennes cultures maraichères, très présentes au nord de Toulouse jusque dans les années 1960. La ville possède l'une des plus petites superficie de l'agglomération toulousaine (396 hectares).

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier d'Aucamville.

La commune est dans le Bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Hers-Mort, le ruisseau de Maltemps et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

L'Hers-Mort, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Laurac et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 10,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Aucamville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulouse est la cinquième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille (partie française)<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (85,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (82,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (68,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17 %), zones agricoles hétérogènes (11,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Morphologie urbaine

En 30 ans, Aucamville a connu une mutation importante, passant du statut de village à celui de petite ville, totalement intégrée dans le maillage urbain du nord de l'agglomération toulousaine. Aujourd'hui, l'urbanisation communale se confond avec celle des communes de Launaguet à l'est, de Fonbeauzard et Saint-Alban au nord, de Fenouillet à l'ouest et de Toulouse au sud. Ville essentiellement résidentielle, Aucamville compte environ 50 % d'habitat pavillonnaire et 50 % d'habitat collectif (nombreuses résidences de deux à trois étages). Le rapport entre propriétaires et locataires est sensiblement le même.

Habitat et logement

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 4 661, alors qu'il était de 4 139 en 2014 et de 3 734 en 2009<ref name="LogCom" group="I"/>.

Parmi ces logements, 91,6 % étaient des résidences principales, 1 % des résidences secondaires et 7,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 48,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 51,5 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Aucamville en 2019 en comparaison avec celle de la Haute-Garonne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1 %) inférieure à celle du département (4,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 51,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (50,6 % en 2014), contre 52,2 % pour la Haute-Garonne et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Aucamville en 2019.
Typologie Aucamville<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> Haute-Garonne<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 91,6 88,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1 4,4 9,7
Logements vacants (en %) 7,4 7,3 8,2

Voies de communication et transports

Voies de communication

La ville est traversée du nord au sud par trois axes de circulation importants : la RD 820 (ex-RN 20 reliant Montauban à Toulouse), l'A62 (autoroute « des deux mers » reliant Bordeaux à Toulouse) et la route de Fronton (RM4 reliant Bruguières à Toulouse). Cette dernière constitue l'axe principal de la commune.

Transports collectifs

À l'ouest de la commune, la gare SNCF de Lacourtensourt est desservie plusieurs fois par jour par la ligne ferroviaire Toulouse-Montauban.

Projets d'aménagement

La gare de Lacourtensourt (située à l'ouest, à la limite avec le territoire de Toulouse) est desservie plusieurs fois par jour par la ligne ferroviaire Toulouse-Montauban<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'arrivée de la LGV à Toulouse à l'horizon 2025-2030 devrait permettre la mise en place d'un TER urbain entre la gare de Saint-Jory et la gare de Toulouse Matabiau, avec une connexion à la ligne B du métro à la station La Vache. Plusieurs gares et stations seraient réhabilitées ou réaménagées sur ce tronçon. À Aucamville, la gare de Lacourtensourt serait déplacée plus au sud, à la hauteur de l'avenue Salvador-Allende. Un vaste projet de réaménagement urbain autour de la RD 820, entre Toulouse-Sesquières et Fenouillet, est prévu pour accompagner ce projet.

Risques naturels et technologiques

Le territoire de la commune d'Aucamville est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Hers-Mort. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1995, 1997, 1999, 2006, 2008 et 2009<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:31022-Aucamville-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aucamville.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 2 141 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

La commune est située en aval du barrage de l'Estrade sur la Ganguise (département de l'Aude). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

Toponymie

L'absence de formes très anciennes laisse penser à une transposition du nom d’Aucamville (Tarn-et-Garonne), comme c'est souvent le cas en toponymie<ref>Ernest Nègre Toponymie générale de la France (lire en ligne)</ref>.

Par contre, Aucamville (Tarn-et-Garonne) est mentionné pour la première fois dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous la forme Ochamsvilla, puis Aucamvilla après 1312<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume 2, Librairie Droz, Genève 1991 (lire en ligne)[1]</ref>.

Selon une étymologie populaire ou latinisante, le nom de la commune signifierait « la ville de l'oie », en latin Modèle:Abréviation, occitan auca « oie ». C'est la même chose pour Campville parfois rencontrée dans certains documents, qui serait un composé toponymique à partir de l'occitan camp « champ », d'où *au camp ville « la ville au champ » qui révèle un processus de réinterprétation similaire.

Ce type d'explications étymologiques n'est pas retenu par les spécialistes, d'une part parce que la forme la plus ancienne Ochamsvilla les contredit, d'autre part parce que le [m] final de l'accusatif singulier féminin du latin s'était amuï depuis longtemps en latin vulgaire, donc a fortiori au moment de la formation des noms en -ville qui datent tous du Moyen Âge. Un composé roman basée sur auca « oie » est possible phonétiquement, si on suppose une nasalisation hypothétique de [a], mais il implique de rejeter comme erronée la forme Ochamsvilla. De plus, sur plusieurs milliers de composés en -ville, seule une petite dizaine contient un nom d'animal, qui pourrait être un sobriquet, mais dont les formes anciennes permettent de formuler cette hypothèse car elles sont parfaitement claires, ce qui n'est pas le cas ici. Ainsi, un premier élément d'origine animale est bien identifiable dans Quièvreville (Capravilla v. 1024) ou Modèle:Page h' (Caprivillam 1186) avec « la chèvre » ou encore Villechien (Villacanis 1112, Villa Canis 1172 - 1182), par exemple, mais Ernest Nègre considère qu'il s'agit de surnoms de personnages, d'après l'animal<ref name="ibid">ibid.</ref>. De même, rares sont les toponymes en -ville formés avec un autre appellatif roman, c'est-à-dire un nom commun.

Les formations toponymiques en -ville ne sont jamais mentionnés dans la documentation disponible antérieurement à la période mérovingienne et ce, contrairement à de nombreux autres toponymes bien attestés à l'époque antique. En outre, les toponymes en -ville sont basés pour la plupart sur un nom de personne, parfois aisément identifiable, par exemple dans Ramonville, Modèle:Page h', Rogerville, Huberville, etc., généralement il s'agit d'un anthroponyme de type germanique. C'est pourquoi les spécialistes de la toponymie penchent pour un anthroponyme ayant cette origine, soit Ogmarus, traité comme *Ogamarus<ref name="ibid" />, soit un nom de femme wisigothique *Auka<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, éditions Larousse 1968 (Réédition Guénégaud 1979), p. 34b.</ref>. On rencontre la variante Aukisa dans Aucazein (*Aukasinga), commune de l'Ariège<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.</ref>.

Histoire

Temps modernes

La commune d'Aucamville s'est constituée aux dépens de deux communautés qui l'ont précédée sur le territoire qu'elle occupe actuellement : celle de Lacourtensourt, qu'elle a supplanté à la tête du consulat au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; celle ensuite de la Croix-Bénite, qu'elle s'est adjointe et qu'elle a englobé au siècle suivant dans ses limites territoriales.

Entre les terres plus ou moins cultivées de Lacourtensourt et de Croix-Bénite, s'étendait une large bande de terrain marécageux, prolongeant celui de Lalande. C'était un champ vacant, concédé à la corporation des bouchers toulousains, qui l'utilisait pour faire paître le bétail destiné aux marchés de la ville rose.

Époque contemporaine

Village maraîcher, au {{#switch: et début du

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et début du|-| – | et début du }}Modèle:S mini- siècle

}}, Aucamville est alors réputé pour la culture de la violette de Toulouse (avec près de 300 producteurs). L'activité décline à la fin des années 1950 ; le développement des techniques de culture sous serres permettant d'obtenir d'autres fleurs que la violette en hiver.

Depuis, les terres cultivables ont peu à peu laissé place à une urbanisation à la fois résidentielle, industrielle et commerciale.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement de Toulouse du département de la Haute-Garonne.

Elle faisait partie de 1801 à 1973 du canton de Toulouse-Nord, année où elle est rattachée à celui de Toulouse-14<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Castelginest. Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de la Haute-Garonne. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Aucamville est membre de la métropole dénommée Toulouse Métropole, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2009 sous le statut de communauté urbaine et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Cette communauté urbaine, dénommée jusqu'en 2012 Le Grand Toulouse a été transformée en métropole en application de l'article 43 de la loi MAPTAM du Modèle:Date-, par le décret du Modèle:Date-<ref name="legifrance">Décret Modèle:N° du 22 septembre 2014 portant création de la métropole dénommée « Toulouse Métropole » .</ref>.

La communauté urbaine succède au district du Grand Toulouse créé en 1992 est transformé en communauté d'agglomération en 2000.

Tendances politiques et résultats

Lors des élections municipales de 2014 dans la Haute-Garonne, la liste PS-PCF-EELV menée par le maire sortant Gérard André est la seule candidate et obtient donc la totalité des suffrages exprimés, soit Modèle:Unité, et est donc élue en totalité.
Lors de ce scrutin où 52,36 % des électeurs se sont abstenus, 21,50 % des votants ont choisis un bulletin blanc ou nul<ref>Résultats officiels pour la commune Aucamville</ref>. Modèle:Article détaillé

Lors des élections municipales de 2020 dans la Haute-Garonne, la liste PS menée par le maire sortant Gérard André est à nouveau la seule candidate et obtient donc la totalité des suffrages exprimés, soit Modèle:Unité, et est donc élue en totalité.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 75,73 % des électeurs se sont abstenus, 16,31 % des votants ont choisis un bulletin blanc ou nul<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé

Administration municipale

Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre Modèle:Unité et Modèle:Unité, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de vingt-neuf<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>https://elections.interieur.gouv.fr/municipales-2020/031/031022.html</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Équipements et services publics

Eau et déchets

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de Toulouse Métropole et de l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie<ref>http://www.mairie-brax31.fr/fr/le-village-pratique/collecte-des-dechets.html</ref>.

Une déchèterie est située sur la commune de Saint-Alban.

Enseignement

Aucamville relève de l'académie de Toulouse.

La commune compte deux écoles maternelles (écoles Henri-Matisse et Nicolas-Poussin), deux écoles élémentaires (écoles Jules-Ferry et Victor-Hugo) et un collège (Les Violettes).

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Modèle:Tableau rang commune de France

Compte tenu de sa très faible superficie, la ville n'a quasiment plus de foncier disponible. Seules quelques « dents creuses » permettent encore la réalisation de petites opérations immobilières. À terme, sa capacité démographique ne devrait pas excéder Modèle:Unité (selon le PLU Plan Local d'Urbanisme de Toulouse-Métropole).

Manifestations culturelles et festivités

Tout au long de l'année, la ville est animée par de nombreux rendez-vous culturels :

  • Concerts : festival de guitare d'Aucamville et du nord toulousain, événement intercommunal où se produisent, depuis plus de 20 ans, des guitaristes locaux, nationaux et internationaux (Baden Powell, Popa Chubby, Kiko Ruiz, Birelli Lagrene, Sylvain Luc, Serge Lopez...), Orchestre de chambre de Toulouse, Jazz sur son 31, fête de la musique...
  • Expositions : semaine des arts (regroupant de nombreux artistes régionaux autour d'un invité d'honneur, souvent plasticien contemporain), A l'ombre des Arts...
  • Théâtre et événements divers : animations en partenariat avec des manifestations de l'agglomération toulousaine (Caravane de cirque, Toulouse en Piste, Zoom arrière, Festival du Livre de Jeunesse...)
  • Cinéma : le cinéma Jean Marais dispose de la technologie numérique depuis septembre 2012. Les cinés de cocagnes disposent d'une délégation de service public pour la gestion de ce cinéma classé art et essai. Outre la programmation de plusieurs séances par jour, la structure propose des ciné-goûters et ciné-pitchous pour les plus petits, ainsi que des ciné-concerts, ciné-opéras et ciné-débats pour les plus grands.

Sports et loisirs

Parc municipal, piscine intercommunale de l'Hersain, lac et zone de loisirs Claude-Cornac<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune compte plusieurs clubs sportifs : TLA XV - Toulouse Lalande Aucamville XV (rugby à XV), les Arlequins d'Aucamville (rugby vétéran), l'entente Saint Alban - Aucamville Foobtall Club (SAAFT), le Tennis Club d'Aucamville, l'USA Handball, l'USA Cyclotourisme, le Club Karaté Aucamville, Jujitsu Aucamville, Aucamville tir à l'arc, Aucamville escrime, les épicuriens de l'Hers (course à pied), le TACO - Toulouse Aucamville Coureurs Occitan, le Judo Club Aucamville - Fonbeauzard, l'Amicale de pétanque, les Amis boulistes Aucamvillois, l'Association communale de Chasse, l'Association de Pêche, la Team Garbolino Sensas (pêche de compétition) et les nombreuses sections du CCLA - Club Culture et Loisirs d'Aucamville (gymnastique, yoga, taï chi chuan...).

Aucamville possède plusieurs salles consacrées aux activités sportives (salle de danse, escrime, dojo...) et un complexe sportif municipal avec plusieurs terrains de rugby et de football, un gymnase, des installations de tennis. Les Aucamvillois bénéficient également du complexe sportif de l'Hersain, un complexe intercommunal situé sur la commune de Saint-Alban (piscine couverte, tennis, parcours sportif et terrains de grands jeux).

Chaque année, en juin, la mairie et les clubs sportifs de la commune organisent la Fête des sports, une manifestation qui rassemble une centaine d'enfants et autant de bénévoles autour d'un challenge sportif proposant une dizaine de disciplines.

Vie associative

Bibliothèque municipale, cinéma Jean-Marais, salle Georges-Brassens (salle de spectacle)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Aucamville héberge plus de 60 associations avec des activités diverses et variées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 55 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (55,3 % dans le département).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 81,6 % d'actifs (72,4 % ayant un emploi et 9,2 % de chômeurs) et 18,4 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie du pôle principal de l'aire d'attraction de Toulouse<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 2 862 en 2013 et 2 843 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 4 200, soit un indicateur de concentration d'emploi de 56,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 67,1 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 4 200 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 551 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 79,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 10,3 % les transports en commun, 7,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités

Secteurs d'activités

948 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Aucamville au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 948 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
48 5,1 % (5,7 %)
Construction 148 15,6 % (12 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
291 30,7 % (25,9 %)
Information et communication 31 3,3 % (4,1 %)
Activités financières et d'assurance 35 3,7 % (3,8 %)
Activités immobilières 25 2,6 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
133 14 % (19,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
162 17,1 % (16,6 %)
Autres activités de services 75 7,9 % (7,9 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,7 % du nombre total d'établissements de la commune (291 sur les 948 entreprises implantées à Aucamville), contre 25,9 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • Etb Etudes Et Travaux Du Batiment, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (Modèle:Unité)
  • Transports Liga, affrètement et organisation des transports (Modèle:Unité)
  • Savfima, commerce de gros (commerce interentreprises) de quincaillerie (Modèle:Unité)
  • Coop Industrielle Menuiserie Sud Ouest - Cimso, travaux de menuiserie bois et PVC (Modèle:Unité)
  • Leyfa Measurement, ingénierie, études techniques (Modèle:Unité)

Entreprises et commerces

L'activité économique sur la commune est importante avec notamment une zone d'activités industrielles, artisanales et commerciales à l'ouest (entre la RD 820 et l'A62) et une forte présence commerciale le long de la route de Fronton (plus de 100 commerces et services de proximité). Conforté par de nombreux services publics (poste, trésorerie, maison des solidarités, mission locale, Comité de Bassin d'Emploi...) un cinéma et un marché de plein vent tous les dimanches matin depuis mars 2010, cet axe très passant constitue aujourd'hui un cœur de ville vivant et attractif.

La société Liebberr est implantée le long de la RD 820 (site industriel à cheval sur Toulouse et Aucamville).

Aucune exploitation agricole ayant son siège dans la commune n'est recensée lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (38 en 1988)<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Paul-Jean-Exupère Ousset (curé d'Aucamville), Aucamville, notice historique, 1964
  • Jean-Gaston Lafore, Au pays de la violette - Souvenirs de la commune d'Aucamville, 1925

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail