François Auguste Ferdinand Mariette

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Auguste Mariette, né le Modèle:Date de naissance- à Boulogne-sur-MerModèle:Sfn et mort le Modèle:Date de mort- au Caire, est un égyptologue français.

Mariette est, avec Jean-François Champollion, l’un des deux pères fondateurs de l’égyptologieModèle:Sfn,Modèle:Sfn.

Biographie

Formation, début de carrière

Fils d’un chef des bureaux de la mairie étranger à la ville, depuis 1815, Mariette jouait, enfant, dans le grenier où s’entassaient les archives communales. Montrant des dispositions précoces pour le dessin au collège communal de Boulogne, il accepte, avant même d’avoir terminé ses études (1839-1840), de suppléer un compatriote comme maitre de dessin et de français en Angleterre à la Shakespeare House Academy de StratfordModèle:Sfn. Revenu en France, au bout d’un an, il entre en terminale et obtient son baccalauréat, le Modèle:Date-. Employé comme maitre d’études, maitre de français, puis chargé de la septième de 1841 à 1848, dans son ancien établissement scolaire, il s’essaie à ses heures perdues à la littérature dans la Boulonnaise<ref group=alpha>D’abord par une Histoire anecdotique en style romantique, puis par des chroniques boulonnaises sur la Rue Tant-Pert-tant-Paye (nº du Modèle:Date-) et sur une Évasion du Beffroi en 1784.</ref>, puis, cette feuille ayant disparu<ref group=alpha>Le Modèle:Date-.</ref>, à l’Annotateur Boulonnais, à l’Almanach de Boulogne, au Littérateur Français, au Courrier du Pas-de-Calais<ref group="alpha">Des nouvelles, des romans, des feuilletons humoristiques, des contes, des anecdotes, des essais historiques : du Modèle:Date- au Modèle:Date-, le Génie de la Peinture ou la mort du Giotto (Modèle:Date-), une Histoire de la Chanson française, une Physiologie du Matelotin boulonnais (mars 1842), les Courses du Wimereux, corsaire boulonnais (Modèle:Date-), une Physiologie du Sergent de ville (Modèle:Date-), une élégie en prose sur la Mort du Duc d’Orléans (Modèle:Date-), un conte intitulé Properce ou l’héritier supposé (Modèle:Date-), une notice historique sur le Palais de White House (Modèle:Date-), un roman, Hassan le Noir, sur fond de guerres d’émancipation de la Grèce (Modèle:Date-, un marivaudage intitulé Un secret (Modèle:Date-) et une nouvelle dans le style du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Pauvre Marquise (Modèle:Date-)Modèle:Sfn.</ref>. En 1843, il devient rédacteur en chef à l’Annotateur boulonnais et se marie deux ans plus tardModèle:Sfn.

Découverte de l'égyptologie

Ayant découvert, en 1841, un caisson de momie provenant de l’ancien membre de la Commission d’Égypte, Vivant-Denon, acquis par le musée de Boulogne, en 1837, il voulut connaitre la signification des hiéroglyphes. Il écrira, quelques années, plus tard : Modèle:Citation Après s’être procuré le dictionnaire et la grammaire de Champollion, il fréquente assidument la galerie égyptienne du musée, apprenant les hiéroglyphes, le copte, le syriaque, l’araméen, jusqu’à la mort, en 1845, de l’un de ses cousins éloignés, le dessinateur de grand talent Nestor L'Hôte, l’un des premiers disciples et compagnon de voyage de Champollion en ÉgypteModèle:Sfn.

Chargé de mettre en ordre les papiers et les dessins de son parent, Mariette découvre l’égyptologie<ref name="AIBL"/>. À la suite cette révélation, il décide de devenir égyptologue ; il aura cette phrase devenue célèbre : Modèle:Citation Le premier résultat de ses travaux se matérialise sous la forme d’un Catalogue<ref group=alpha>Catalogue analytique des objets composant la galerie égyptienne (musée de Boulogne-sur-Mer)</ref> consacré au musée où il s’était forméModèle:Sfn.

Dès lors, désireux de se rendre en Égypte, il fait demander par le maire de Boulogne, soutenu par François Delessert, alors député du Pas-de-Calais, une mission au ministre de l’Instruction publique, qui lui répond qu’un autre voyageur venait d’être chargé d’une telle mission<ref group=alpha>Surement Jean-Jacques Ampère, selon Modèle:Harvsp.</ref>. Même le passage gratuit lui était refusé. Ayant alors demandé un congé, il monte à Paris étudier la salle des ancêtres de Toutmès III à la Bibliothèque Nationale, et rédige un mémoire qu’il adresse à Charles Lenormant. Celui-ci, frappé des qualités de ce travail, tente de le soutenir : à la recommandation de Lenormant et de Longpérier, son compatriote, le peintre Philippe-Auguste Jeanron, placé à la tête des musées nationaux après la révolution de 1848, le charge de ranger les papyrus égyptien du LouvreModèle:Sfn.

Premier voyage en Égypte

Fichier:Auguste Mariette Nadar vers 1865.jpg
Monsieur Auguste Mariette par Nadar (atelier), négatif verre au gélatino-bromure d’argent, collotype, médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine.

En 1850, la France désireuse d’acquérir des manuscrits coptes<ref group="alpha">Il s’agissait de concurrencer les Anglais qui venaient d’enlever aux moines coptes de la vallée des lacs de Natron leurs plus beaux manuscrits. La France ne voulait pas être en reste.Modèle:Sfn</ref>, sélectionne pour cette mission Mariette remarqué, notamment par le continuateur de Champollion, Emmanuel de Rougé, par la Bibliographie copte qu’il avait donnée l’année précédente, à la suite de ses études menées sur les textes coptes au Louvre. D’entrée de jeu, Mariette informe la commission de l’Académie que considérant l’exploration de l’Egypte comme loin d’être achevée, il ne compte nullement s’en tenir à cette seule mission et qu’il entend bien profiter de cette expédition pour entreprendre des fouilles sur les points de l’antiquité égyptienne imparfaitement explorés jusqu’alorsModèle:Sfn.

Parti le Modèle:Date-, il ne fait que passer à Alexandrie et gagne au plus vite le Caire, où l’appelait sa mission. Il profite des semaines d’attente de la lettre de recommandation du patriarche résidant au Caire à l’archimandrite du couvent de Saint-Macaire pour visiter la citadelle du Caire. Après avoir admiré la plaine depuis les remparts du Caire, le spectacle des pyramides, du Nil, de la plaine de Saqqarah décide de sa mission et de sa vie : Modèle:Citation bloc De ce moment, selon ses propres termes, tous ses scrupules tombent devant ces considérations et il abandonne illico sa mission, le patriarche, les couvents, les manuscrits coptes et syriaques, et Linant-Bey lui-même pour se consacrer à la fouille du site<ref group="alpha">Tous mes scrupules tombèrent devant ces considérations. J’oubliai en ce moment ma mission, j’oubliai le patriarche, les couvents, les manuscrits coptes et syriaques, Linant-Bey lui-même, et c’est ainsi que, le Modèle:Date-, par un des plus beaux levers du soleil que j’aie jamais vus en Égypte, une trentaine d’ouvriers se trouvaient réunis sous mes ordres, près de ce sphinx qui allait opérer dans les conditions de mon séjour en Égypte un si complet bouleversement<ref name="Sérapéum"/>Modèle:Rp.</ref>. Le lendemain, il s’équipe et le Modèle:Date-, il campe au pied de la grande pyramide.

Alors qu’il passe par le plateau de Saqqarah, il remarque, émergeant du sable, la tête d’un sphinx, et repense à la description, faite par Strabon, d’une avenue menant au Sérapéion, bordée de plus de cent quarante sphinx. Le voyageur grec affirmait qu’il se trouvait à Memphis Modèle:Citation

Le résultat est immédiat : 141 sphinx sont ainsi mis au jour, de petits temples, quelques tombes de l’ancien empire, ainsi qu’une statue du dieu Apis de belle facture. On lui doit la découverte<ref group=alpha>Le Modèle:Date-.</ref>, du Scribe accroupi, une des pièces maitresses du département égyptien du Louvre, la tombe d’Apis<ref group=alpha>Le Modèle:Date-.</ref> et la fouille jusqu’en 1854 du Sérapeum de Memphis et de la nécropole de Saqqarah où il dégage de nombreux mastabas de l’Ancien Empire<ref name="Mastabas">Modèle:Ouvrage</ref>, non sans avoir auparavant été temporairement interdit de fouilles <ref group="alpha">En butte à la jalousie des marchands d’antiquités et du gouverneur de Gizeh, Mariette s’est vu signifier, en vertu d’une loi tombée en désuétude de Méhémet Ali portant défense de faire des fouilles sans firman, l’ordre de cesser son travail et de livrer les objets qu’il avait découverts. Les fouilles demeurèrent ainsi suspendues pendant près d’un moisModèle:Sfn.</ref>

Directeur du service des antiquités égyptiennes

Revenu en France en novembre 1854, il est nommé conservateur adjoint du musée égyptien au Louvre, en 1855. Sur la recommandation de Jules Barthélemy-Saint-Hilaire, Ferdinand de Lesseps, qui appréciait la tournure d’esprit de Mariette en ce qui concernait la destination des antiquités, le fait agréer auprès de son ami d’enfance, le nouveau vice-roi Saïd Pacha, qui avait succédé à Abbas Pacha, et il est rappelé au Caire vers la fin de 1857, pour assumer, avec le titre de bey, parmi les hauts fonctionnaires du pays, la charge spéciale de conservateur du service des antiquités égyptiennes<ref group=alpha>Le Modèle:Date-, le titre de conservateur-adjoint honoraire au musée du Louvre lui fut déféré en même temps que la place était donnée à Théodule Devéria.</ref>.

Présenté par Ferdinand de Lesseps à Saïd Pacha, il le convainc d’accélérer l’achèvement du musée de Boulaq et demande qu’on lui fournisse les moyens de publier ses découvertes. Saïd Pacha y ayant consenti, il décide également, de son propre chef, de l’envoyer à Londres en qualité de commissaire général de l’Égypte à l’Exposition universelle, en lui allouant une très forte indemnité. Il l’éleva ensuite au rang de bey de Modèle:1er ordre<ref group=alpha>En aout 1862.</ref>, en lui accordant d’autres faveurs<ref group=alpha>Il lui a assuré une pension réversible sur sa femme et se chargeait de l’éducation de ses filles.</ref>, mais il est mort, peu de temps après<ref group=alpha>Le Modèle:Date-.</ref>. C’est son successeur, Ismaïl Pacha, qui inaugurera solennellement, en octobre 1863, le musée de Boulaq, dont il était directeur depuis le Modèle:Date-. Il y recevra Emmanuel de Rougé, Ernest Renan<ref group="alpha">Renan publiera, à son retour, un article sur les antiquités et les fouilles de l’Égypte, dans la Revue des Deux MondesModèle:Sfn.</ref>, l’épigraphiste Ernest Desjardins, le journaliste et explorateur Gabriel Charmes, Gaston Maspero, Eugène-Melchior de Vogüé, Arthur RhonéModèle:Sfn

Ses fouilles n’ayant pas cessé durant ce long intermède de négociations et de voyages princiers, celles-ci lui procurent quelques monuments intéressants, qu’il a décrits dans sa Deuxième lettre de M. A. Mariette à M. le vicomte de Rougé sur les fouilles de TanisModèle:Sfn. Il ouvre un chantier à Dra Abou el-Naggah et, en décembre, le sarcophage du roi Modèle:Monarque, qui régna jusqu’en -1567 et qui mit fin à la dynastie des envahisseurs hyksôs, lors de la prise d’Avaris, est retrouvé intact.

À Thèbes, sur la rive opposée à Louxor, non loin du lieu où il avait exhumé le sarcophage de Ouadjkheperrê Kames, son équipe dirigée par Maunier, met au jour celui de son épouse Iâhhotep, ainsi que le mobilier et les somptueux bijoux qui l’accompagnaient. En l’absence de l’égyptologue français, les autorités égyptiennes ouvrent le sarcophage, « balancent » la momie et conservent les bijoux et objets trouvés qu’elles expédient, via le Nil, à destination du Caire. Le directeur général des antiquités intercepte le convoi fluvial et récupère les caisses, se plaignant auprès de Saïd Pacha, qui conserve deux pièces pour son usage personnel.

Fichier:Auguste mariette - croquis pour la première d'Aïda.jpg
Croquis de Mariette pour la première d’Aida.

En 1860, il découvre puis travaille au temple d’Edfou qu’il fait désensabler. Lors de l’exposition universelle de 1867 à Paris, les bijoux d’Ahotep y sont exposés et Hortense Lacroix a très envie de certaines pièces pour le Louvre, au point qu’elle les demande à Ismaïl Pacha, qui en réfère au directeur du musée de Boulaq. Mariette s’oppose à la volonté impériale, ce qui lui fait perdre les appointements de Modèle:Unité que l’Empereur voulait lui rendre, ainsi que le titre et les appointements de conservateur au LouvreModèle:Sfn.

En 1870, Il est retenu par l’opéra Aida<ref group=alpha>Voir Modèle:Ouvrage.</ref>, de Giuseppe Verdi, dont il fournit le sujet<ref name="Verdi">Modèle:Ouvrage.</ref>, d’après une légende transcrite depuis un papyrus de l’ancienne Égypte, et dirige la construction de la scénographie. En raison du fiasco de la guerre franco-prussienne, le matériel reste bloqué sur place, et l’opéra commandité par Ismaïl Pacha, grand amateur d’art lyrique, pour la somme de Modèle:Unité à l’occasion de l’inauguration de l’ouverture de l’opéra khédival du Caire, qui devait être donné à l’occasion de l’ouverture du canal de Suez, est reporté à l’année suivante<ref name="Sorgato">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Pendant ce temps, les ouvriers, qui dégageaient la stèle des membres de la famille royale semblant dater de l’Ancien Empire, découvrent l’ouverture d’un puits ; l’un d’eux progresse dans la galerie ainsi creusée, une bougie à la main, et réapparait épouvanté par le regard brillant de deux personnes le dévisageant fixement qu’il venait de croiser<ref name="Daninos">Modèle:Ouvrage.</ref>. Lorsqu’Albert Daninos va voir ce qu’il en était, il se retrouve face aux statues en calcaire, presque de grandeur nature, de Rahotep et Néfret qui allèrent ainsi rejoindre le musée de Boulaq.

En 1872, Mariette a Modèle:Unité travaillant sous sa direction en Égypte, et, en 1878, il est reçu à l’Académie des inscriptions et belles-lettresModèle:Sfn, dont il était déjà membre correspondant<ref group=alpha>Depuis le Modèle:Date-.</ref>. En 1879, en reconnaissance de l’importance de ses efforts pour la protection du patrimoine égyptien, le vice-roi d’Égypte l’élève au rang de pacha. En 1880, il est rejoint par Gaston Maspero, tandis qu’il tombe à nouveau gravement malade du fait de son diabète, qui devait l’emporterModèle:Sfn.

Mort et honneurs

À sa mort, au Caire, en 1881, après que l’Égypte lui eut fait des funérailles nationales, il est inhumé dans un tombeau édifié dans le jardin du musée des Antiquités égyptiennes de la villeModèle:Sfn. Son tombeau suivra ensuite les pérégrinations de ce musée. En 2022, il se trouve place Tahrir<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il aura fouillé Modèle:Unité, à Saqqarah et à Gizeh, dégagé de nombreux sites en Égypte et en Nubie, et retrouvé environ Modèle:Unité. Son dernier ouvrage sera publié après sa mort sous le contrôle de Maspero, Mastabas de l’Ancien empire<ref name="Mastabas"/>.

Le registre complet tenu par Mariette des monuments trouvés lors des fouilles de Saqqarah de 1850 à 1854 est disponible en ligne<ref>Inventaire présenté sur le site corpus.louvre.fr est le registre complet tenu par Mariette. La transcription du texte de Mariette respecte son orthographe, son vocabulaire et ses identifications.</ref>.

Nommé chevalier de la Légion d’honneur<ref group=alpha>Le Modèle:Date-.</ref>, il a reçu la [[Ordre de l'Aigle rouge|croix de l’Aigle rouge Modèle:3e classe]] à Berlin<ref group=alpha>Le Modèle:Date-.</ref>, la croix de Saints Maurice et Lazare à Turin<ref group=alpha>Le Modèle:Date-.</ref>, puis la [[Ordre de l'Aigle rouge|croix de l’Aigle rouge Modèle:2e classe]]<ref group=alpha>Le Modèle:Date-.</ref>. Passé officier<ref group=alpha>Le Modèle:Date-.</ref>, puis commandeur de la Légion d’honneur<ref group=alpha>Le Modèle:Date-.</ref>, il a également été nommé commandeur de l’ordre de la Couronne d'Italie et commandeur avec étoile de l’ordre de François-Joseph.

Successivement membre ordinaire de la Société des antiquaires de France<ref group=alpha>Le Modèle:Date-.</ref>, correspondant de l’Modèle:Lien<ref group=alpha>Le Modèle:Date-.</ref>, de l’Académie des Beaux-Arts de Rio de Janeiro<ref group=alpha>Le Modèle:Date-.</ref>,Modèle:Sfn et du Royal Institute of British Architects, il était membre étranger de l’Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique<ref group=alpha>Le Modèle:Date-.</ref> et membre honoraire de l’Académie royale d'archéologie de Belgique<ref group=alpha>Le Modèle:Date-.</ref>.

Hommages

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Détails du Monument à Mariette-Bey (1882) d’Henri-Alfred Jacquemart à Boulogne-sur-Mer.
Fichier:F0866 Louvre Mariette Sentis de Villemur RF4558 rwk.jpg
Buste de Auguste Mariette exécuté par Joseph Gabriel Sentis de Villemür (Louvre, RF4558). Il s'agit d'une copie du buste réalisé en 1879 par Alfred Jacquemart.

Publications

Notes et références

Notes

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Références

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Bibliographie

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Liens externes

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