Aurelie Nemours
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Artiste Aurelie Nemours, née Marcelle Baron (Paris, Modèle:Date de naissance - id., Modèle:Date de décès) est une artiste et peintre française. C'est elle qui décide d'écrire son prénom sans accent.
Biographie
Née en 1910 à Paris<ref name="dico2013">Modèle:Chapitre</ref>, Aurelie Nemours devient orpheline à 2 ans<ref name="dico2013" />. Elle abandonne la filière de formation générale pour devenir peintre et est inscrite de 1929 à 1932 à l’école du Louvre<ref name="dico2013" />. Elle reprend ensuite la filière générale<ref name="dico2013" />.
En 1936, elle épouse un radiologue, Auguste Nemours<ref name="dico2013" />. En 1937, elle s'inscrit à l'atelier du graphiste Paul Colin et, en 1941, à l’académie d’André Lhote<ref name="décès-lemonde" />. Parallèlement, elle travaille le modèle vivant à l'académie Colarossi<ref name="dico2013" />.
En 1944, elle expose pour la première fois au salon d'Automne, puis à d'autres salons<ref name="dico2013" />. Dès 1945, elle commence à écrire de la poésie (un premier recueil de poésie, Midi la lune, est publiée en 1950<ref name="dico2013" />) et, en 1946, expose au Salon d’art sacré (elle y expose jusqu’en 1979) et se passionne pour le vitrail. En 1949, ses créations sont remarquées par Auguste Herbin<ref name="dico2013" />. Elle fréquente aussi l'atelier de Fernand Léger entre 1948 et 1951.
En 1953 a lieu sa première exposition personnelle, chez Colette Allendy<ref name="dico2013" />, grâce à Michel Seuphor qui préface son catalogue et lui fait découvrir Piet Mondrian<ref name="dico2013" />.
Elle adhère au groupe Espace d'André Bloc et Félix Del Marle en 1957<ref name="dico2013" /> et inaugure, en 1959, la série Au commencement puis, en 1960, les séries Romantiques, Échiquiers, Rosaces et Diptyques. La même année, elle noue ses premiers liens avec l’Allemagne grâce au groupe Mesure, auquel elle participe jusqu’en 1965<ref name="dico2013" />. Elle rencontre Gottfried Honegger, qui est l’un de ses premiers collectionneurs et devient un de ses amis<ref name="dico2013" />..
À partir des années 1960, elle met la forme carrée au centre de ses créations et considère l'abstraction géométrique comme l’expression capitale du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="décès-lemonde" />. En 1976 et 1977, elle crée Sériels, Rythme du millimètre et Point pluriel dans lesquels elle explore la vibration du noir et blanc. Ce travail se retrouve dans sa série Structure du silence.
En 1988, elle débute des séries Polychrome, monochrome, quatuor et Colonne. En 1989, Nemours présente près de Stuttgart Le Long Chemin, série de 64 toiles carrées monochromes, rouges, bleues, jaunes, blanches et noires alignées sur plus de Modèle:Unité.
En 1990, elle expose au musée des beaux-arts de Mulhouse<ref>Avec Adami, Atlan, Jean-Michel Basquiat, Gaston Chaissac, Charchoune, Clavé, Olivier Debré, Goetz, Lanskoy, Alkis Pierrakos, Pignon, Martial Raysse, Schneider, Wesselman…</ref>. Elle réalise Stèle, une superposition de plaques carrées d'épaisseurs variables en porcelaine, peintes de couleurs de petit feu : rouge, bleu, jaune et blanc, en collaboration avec la manufacture nationale de Sèvres. Cette pièce unique fait aujourd'hui partie des collections nationales. En 1991, elle lance sa série Nombre et hasard. Ayant des problèmes de vue, elle cesse de peindre en 1993<ref name="dico2013" />. Elle se consacre à l'écriture de poésie et à la conception de vitraux<ref name="dico2013" />.
En 1998, elle conçoit les vitraux du prieuré Notre-Dame de Salagon, à Mane<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=Jover>Modèle:Article</ref>.
En 2001, elle crée le prix Aurelie Nemours qui récompense chaque année un créateur dans l'art. Le prix est aujourd'hui toujours décerné par la fondation qui porte son nom<ref name="prix-nemours" />.
En 2004, le Centre Georges-Pompidou, à Paris, propose une rétrospective de son œuvre sous le titre « Rythme, nombre, couleur » qui attire Modèle:Unité<ref name="décès-lemonde" />.
Elle meurt en janvier 2005 à Paris, à l'âge de 94 ans<ref name="décès-lemonde" />,<ref>Relevé des fichiers de l'Insee</ref>.
- Vitraux rouge sélénium du prieuré Notre-Dame de Salagon
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Hommages
- Place Aurélie-Nemours à Paris
- Une rue porte son nom à Rennes dans le quartier Villejean - Beauregard de Rennes, à proximité de son œuvre posthume créée peu après sa mort, [[Alignement du XXIe siècle|Alignement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]] Modèle:Incise, pour laquelle la ville de Rennes, aidée de l'État, du Conseil Général d'Ille-et-Vilaine et de mécènes, a investi près de 1,6 million d'euros.
- Une école maternelle et élémentaire porte son nom à Treffendel (Ille-et-Vilaine).
Références
Voir aussi
Bibliographie
Ouvrage général
- Élisabeth Védrenne et Valérie de Maulmin, Les Pionnières : dans les ateliers des femmes artistes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, photographies de Catherine Panchout, Paris, Somogy éditions d'art, 2018 Modèle:Isbn Modèle:Commentaire
Autres
- Rythme Nombre Couleur, environ 130 reproductions hors-texte en couleurs et en noir et blanc plus quelques illustrations in-texte, préface de Alfred Pacquement. Textes de Serge Lemoine, de Anne Tronche, de Erich Franz, de Evelyne de Montaudouin, Centre Georges-Pompidou, 2004
- Bleu bleu noir, Éditions Léo Scheer, 2003
- Main ouverte /Mano abierta, avec des sérigraphies de Soto, La Pierre d'Alun, 2003
- Histoires de blanc & noir, musée de Grenoble, catalogue 1996
- Quatuors 1987-1988, galerie Denise René, 1988
- Symmetria, accompagné de 11 eaux-fortes, éditions fanal, 1982
- Haïti Ô Erzulie, avec 102 photographies prises par l’artiste à Haïti et un recueil de chants traditionnels haïtiens, Éditions de La Tour, 1975
- Midi la lune, Jacques Haumont, 1950 ; réédité aux éditions Seghers avec une postface d'Alain Veinstein, 2002
- Aurelie Nemours, Option avec blanc, Modèle:Coll, éditions Jannink, Paris, 2000
Filmographie
- 1986 : Meryem de Lagarde, Abstraites boulevard, 42 min, production : DAP, Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, Ivoire
- 1988 : Chantal Soyer, « Série Mémoires : Aurelie Nemours », 52 min, production : DAP, Grand Canal
- 1999 : Claude Guibert, Aurelie Nemours, 13 min, Encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain, production Imago
- 2004 : Charles de Lartigue, Aurelie Nemours, le silence de la peinture, 52 min, production : Alpha Fuilm International
Liens externes
- Modèle:Officiel
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Page sur le site de la galerie Oniris qui expose Aurelie Nemours depuis 1988
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Aurelie Nemours », galerie La Ligne Zürich