Awala-Yalimapo

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{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France

Awala-Yalimapo Modèle:API-fr est une commune française de Guyane, située à l’extrême nord-ouest de la Guyane, à plus de Modèle:Unité de Saint-Laurent-du-Maroni. Elle est traditionnellement et majoritairement habitée par les Amérindiens Kali'nas, peuple autochtone amérindien de Guyane. Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Carte communes limitrophes

Localisation

À environ 22 kilomètres de Mana, à l'extrême nord-ouest de la Guyane française, la commune s'étend entre l'embouchure du fleuve Mana et du Maroni, peu avant l'estuaire du fleuve. Le territoire communal est délimité :

  • au nord, par l'océan Atlantique ;
  • à l'ouest, par le Maroni ;
  • au sud par la crique Canard puis par une ligne s'étendant selon une direction sud-est rejoignant le CD 9 ;
  • à l'est, par une ligne traversant la Pointe Isère puis le CD 22 et longeant ensuite le CD 9 jusqu'au lieu-dit Saint Antoine.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont les suivantes :

Géologie et relief

Modèle:...

Hydrographie

La commune se trouve sur les rives du Maroni et de l'océan Atlantique.

Climat

Le climat y est de type équatorial humide, type Af selon la classification de Köppen. Modèle:Article détaillé

Urbanisme

Typologie

Macouria est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par l'océan Atlantique au nord et par le Maroni à l'ouest, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Morphologie urbaine

La commune regroupe deux villages et un hameau amérindiens. Une communauté kali'na y vit.

  • Awala, sur le littoral près de l'embouchure du Maroni et longeant la Mana.
  • Yalimapo, au niveau de l'embouchure du Maroni.
  • et le hameau de Possoly (crique coswine).

Voies de communication et transports

Modèle:...

Logement

En 2006, il y avait 324 logements à Awala-Yalimapo. Parmi ceux-ci 83,3 % sont des résidences principales, 8,3 % des résidences secondaires et enfin 8,3 % des logements sont vacants<ref name="logement"/>.

Évolution du nombre de logements par catégorie

  1967 1974 1982 1990 1999 2006
Résidences principales 60 76 73 112 176 270
Résidences secondaires, logements occasionnels 3 2 10 57 14 27
Logements vacants 28 0 34 7 13 27
Total 91 78 117 176 204 324
Sources des données : Insee<ref>Données démographiques d'après l'INSEE compulsées par le</ref>

De même, la même année, 91,5 % des personnes sont propriétaires et 4,8 % sont locataires<ref name="logement"/>.

Les logements se répartissent entre maison individuelle et appartement représentant respectivement 90,7 % et 0,6 %. Enfin le parc immobilier se compose de 28,5 % de 1 pièce, 22,6 % de 2 pièces, 20,0 % de 3 pièces, 14,1 % de 4 pièces et 14,8 % de 5 pièces ou plus<ref name="logement">Marché immobilier, source INSEE</ref>.

Il est à noter que 13,3 % des logements sont des habitations de fortune, 1,5 % sont des cases traditionnelles et 27,8 % sont des maisons ou immeubles fait de bois<ref name="logement"/>. Enfin, seulement 5,2 % des logements ont le tout à l'égout, 1,5 % ont l'eau chaude et 44,8 % ont de l'électricité<ref name="logement"/>.

Toponymie

Awala (awara) est un mot kali'na qui désigne un palmier (Astrocaryum vulgare) et, en français, le fruit de celui-ci.

Histoire

La commune a été administrativement créée le 31 décembre 1988 par sa séparation de la commune de Mana, souhaitée par les populations Kali'nas des villages d’Aouara et des Hattes qui avait autrefois accueilli un camp dépendant du bagne de Saint-Laurent-du-Maroni, appelé camp des Hattes.

Dix ans après, en 1999, la population d'Awala-Yalimapo était estimée à 887 habitants, mais avec un taux d’accroissement de + 3,4 % par an. La population avait déjà augmenté de 1982 à 1990 à la suite des conflits armés du Suriname qui ont poussé des familles entières de la région d’Albina et de Galibi à s'établir en Guyane à Awala Yalimapo. En 2000, environ 60 % de la population a moins de vingt ans.

Un site funéraire amérindien a été découvert à la fin des années 1950. Des travaux archéologiques récents ont mis au jour de nouveaux artefacts<ref>Un an de prospection à Awala-Yalimapo, les premiers résultats par Claude Coutet</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques

La commune a une tendance politique de gauche. En effet, l'actuel maire de Awala-Yalimapo, Jean Paul Ferreira, est élu sous l'étiquette divers gauche et ce depuis l'année 2001.

Administration municipale

La commune a été créée par la volonté des habitants de garantir leurs droits territoriaux. L'espace foncier est géré conjointement par l'autorité communale et coutumière. L'autorité coutumière dispose d'un arrêté reconnaissant ses droits d'usages collectifs exclusifs.

Le chef Michel Thérèse a été élu par la population de Awala. Le chef Daniel William a été élu par la population de Yalimapo. Les conseils coutumiers bénéficient de l'appui des organisations mandatées et membres de la Fédération des Organisations Autochtones de Guyane-FOAG (membre pour la Guyane française de la COICA - Coordination des organisations autochtones du bassin amazonien).

Afin de trouver le consensus sur cette gestion partagée, une commission a été mise en place « la commission mixte commune-communauté » par la délibération no 51.01 du conseil municipal, le 26 juillet 2001.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Cette commune est peuplée majoritairement d'Amérindiens Kali'nas.

Démographie

Modèle:Population de France/section

Manifestations culturelles et festivités

La Journée du Manioc est organisée chaque année en mai.

Durant la période de juillet à août, se réalisent des manifestations de cérémonies traditionnelles : Omakano, Epekotono (cérémonie de levée de deuil). La culture reste très vivace et la langue régionale est largement pratiquée.

La commune organise des évènements de plus en plus fameux : festival kiyapane (juillet), jeux kali'na (décembre).

En 2005, Awala-Yalimapo a accueilli le Modèle:7e de la Coordination des organisations autochtones du bassin amazonien (COICA).

Enseignement

Il y a une école primaire sur le sol communal, nommée groupe scolaire Yamanale.

Pour continuer les études au collège, les élèves se rendent à Mana (collège Léo-Othily), à Saint-Laurent-du-Maroni ou à Mana pour aller au lycée.

En 2006, la population scolarisée comprenait, par tranche d'âge, 69,8 % des enfants de 2 à 5 ans, 96,2 % des enfants de 6 à 14 ans, 80,0 % des 15 et 17 ans, 17,8 % des 18 à 24 ans, 0 % des 25 à 29 ans et 1,0 % des plus de 30 ans<ref name=scolarisation/>.

Sur l'ensemble de la population non scolarisée, 1,9 % sont titulaires d'un CEP, 7,4 % du BEPC, 18,3 % du CAP ou du BEP, 4,2 % du BAC ou un équivalent, 1,7 % d'un BAC +2 et 1,4 % d'un diplôme de niveau supérieur. 65,2 % de cette population n'a pas de diplôme<ref name=scolarisation> Modèle:Lien web </ref>.

Équipements culturels

  • Le centre des arts et de la culture kal'ina
  • Centre d'études et de protection des tortues marines à Yalimapo.
  • Écomusée. Centre WWF : exposition sur les tortues marines, écloserie.

Cultes

Eglise Sainte-Bernadette.

Économie

Emploi

Modèle:Table En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 67,6 % d'actifs (18,1 % ayant un emploi et 49,5 % de chômeurs) et 32,4 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 74 en 2013 et 90 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 154, soit un indicateur de concentration d'emploi de 68,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,9 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 154 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 70 travaillent dans la commune, soit 45 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 61,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,3 % les transports en commun, 29,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Ancien bâtiment datant de l'époque du bagne.
  • Vestiges du bagne de la crique Coswine.
  • Église Sainte-Bernadette d'Awala. L'église est dédiée à sainte Bernadette Soubirous.

Patrimoine culturel

Artisanat kali'na

  • Vannerie : yamatu (panier à couvercle).
  • Mule (petit siège traditionnel), malaka (maraca), popiki (poupée), ankysa, petits animaux en terre cuite (kawana, tortue luth).

Gastronomie

Patrimoine environnemental

Awala-Yalimapo est connu pour la plage de Yalimapo, naguère longue de 5 kilomètres, où des centaines de tortues luth venaient pondre. Cette plage est l'une des dernières grandes zones de ponte de tortues luths.

De février à juillet environ, ce sont les tortues luth, tortues vertes qui se succèdent pour venir y pondre. Le site est protégé par la mise en place de la réserve naturelle nationale de l'Amana, mais le braconnage des tortues ou de leurs œufs, bien qu'il ait été réduit s'y poursuit, notamment par l'existence d'une demande. Les cas de violence restent toutefois marginaux. La pêche illégale reste un danger pour les tortues marines.

Personnalités liées à la commune

Modèle:…

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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Bibliographie

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