Bételgeuse
Modèle:Voir homonymes {{#ifeq:|non||Modèle:Coord univers/avec séparateur}}Modèle:Infobox V3/Début {{#ifexist: Media:Betelgeuse in Orion (with annotations).jpg |Modèle:Infobox V3/Image
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Modèle:Infobox V3/Fin Bételgeuse (α Orionis) est une étoile variable semi-régulière de type supergéante rouge, dans la constellation d’Orion, située à une distance très difficile à établir. En 2008, un article propose la distance de Modèle:Parsec<ref name="HARPER">Modèle:Article</ref>,<ref group=alpha>Avant les mesures établies en 2008, la distance de Bételgeuse était estimée à Modèle:Parsec.</ref>, mais elle fut définie à 427 années-lumière pendant les décennies précédentes. En 2013, le télescope spatial Herschel estime que Bételgeuse pourrait approcher la distance de 500 années-lumière<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Bien qu'étant désignée par la lettre « alpha » dans la désignation de Bayer, elle n'est souvent que la deuxième étoile la plus brillante de la constellation d'Orion, derrière Rigel<ref group=alpha>Rigel, légèrement plus brillante que Bételgeuse, est pourtant l'étoile β d'Orion, Bételgeuse en étant l'étoile α. En effet, la magnitude de Bételgeuse varie et il se peut qu'elle soit bel et bien plus brillante que Rigel, d'où la hiérarchie du classement de Johann Bayer.</ref>. Elle forme l'un des sommets du triangle d'hiver avec Sirius et Procyon.
Avec un rayon d'environ un millier de rayons solaires, Bételgeuse est une supergéante rouge, l'une des plus grandes étoiles connues. Si elle était au centre du système solaire, son rayon s'étendrait entre l'orbite de Mars et celle de Jupiter voire au-delà. Lorsqu'elle explosera en supernova, elle sera visible de la Terre en plein jour, pendant plusieurs jours, avec une brillance comparable à celle de la Lune<ref name="WOLFRAM1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. Après cette période, elle se transformera progressivement en nébuleuse, qui restera visible pendant plusieurs milliers d'années<ref name=":0" />.
Le diamètre angulaire de Bételgeuse est le fruit de la première mesure d'un diamètre d'étoile, réalisée en 1920-1921 par les astronomes Michelson et Pease avec le télescope Hooker de l'observatoire du Mont Wilson et par interférométrie.
Étoile variable habituellement considérée comme la huitième étoile la plus brillante du ciel, sa luminosité a baissé soudainement en novembre 2019, au point de la faire descendre en 2020 à la Modèle:21e. La cause de ce phénomène fut identifiée comme la formation de poussière devant l'étoile à la suite de l'éjection d'une grande quantité de gaz<ref name=oea />. Sa luminosité a par la suite progressivement remonté, pour revenir à environ 87 % de sa luminosité nominale en mars 2021.
Nom
Bételgeuse (forme internationale : Betelgeuse) est le nom propre de l'étoile qui a été approuvé par l'Union astronomique internationale le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.
Bon nombre d'étoiles portent des appellations d'origine arabe, à la suite de la traduction en latin des ouvrages de l'astronomie arabe. Les étoiles les plus brillantes délimitant les contours de la constellation d'Orion portent ainsi encore toutes un nom d'origine arabe (Bételgeuse, Mintaka, Alnilam, Alnitak, Rigel et Saïph), excepté Bellatrix dont le nom vient du latin.
Le nom « Bételgeuse » vient de Modèle:Lang, yad al-jawzāʾ, un terme d'origine arabe pré-islamique qui signifie « la main d'al-jawzāʾ»<ref name=heuter242>Modèle:Article, Modèle:P..</ref>. L'origine de al-jawzāʾ, qui précède la traduction par les Arabes des ouvrages grecs, est ancienne et sa signification est obscure<ref name="Kunitzsch">Modèle:Ouvrage Modèle:P. et Modèle:P..</ref>. Le terme fait référence à un personnage féminin et dérive probablement d'une racine qui signifie « au milieu » : il aurait pu désigner dans l'Arabie ancienne une constellation qui recouvrait les étoiles de l'actuelle Orion, et faire référence à la position centrale de celle-ci sur la voûte céleste<ref name="Kunitzsch"/>. Après la traduction de l'Almageste, le terme est utilisé par les astronomes musulmans, en concurrence avec d'autres appellations, tant pour désigner la constellation d'Orion que celle des Gémeaux<ref name="Kunitzsch"/>.
Le terme est d'abord transcrit au Moyen Âge en Bedalgeuze, avec une erreur de lecture de diacritique : en arabe, les lettres bāʾ et yā ne diffèrent que par le nombre de points diacritiques, la première en possède un et la seconde deux. À la Renaissance, pour justifier cette transcription, l'érudit Joseph Scaliger forge un terme de son cru, bāt al-jawzāʾ, à partir du pluriel de ibt (aisselle), d'où l'apparition du « t » à la place du « d » et d'une étymologie erronée souvent reprise depuis, bien que l'étymologie correcte ait été donnée dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Thomas Hyde<ref name=heuter242/>.
Caractéristiques
L'étoile se situe sur l’épaule gauche d’Orion. C’est une supergéante de couleur rouge orangé, froide et bien apparente à l’œil nu. Il s’agit d'une des plus brillantes étoiles de notre galaxie, et fort probablement de la plus grande étoile de cette région de la Voie lactée. Elle est en outre le seul astre connu de magnitude 1 dont l’éclat varie d’environ 1 magnitude sur une période de 5,7 années. Selon certains calculs, elle pourrait remplir, lorsqu’elle présente sa taille normale, la zone orbitale de Mars et, lorsqu’elle croît, celle de Jupiter. Entre 1993 et 2009, son diamètre a diminué de 15 %<ref name=Townes1>Modèle:Article.</ref>, sans qu'on en connaisse encore les raisons.
Alpha Orionis est l'une des premières étoiles en dehors du Soleil qui ont pu être résolues spatialement. La mesure de son diamètre angulaire a été réalisée en 1920 par les astronomes Albert Abraham Michelson et Francis Pease avec le télescope Hooker de l'observatoire du Mont Wilson, grâce à la technique interférométrie<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>: La mesure du diamètre des étoiles.</ref>,<ref>Kip Thorne et Roger Blandford (éd.), Optics, de Modern Classical Physics, p. 464, Princeton University Press 2021 {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}[1]</ref>.
Cycle de vie
Cette supergéante rouge rayonne plus que Modèle:Unité réunis. Son rayon est environ Modèle:Unité plus grand que celui du Soleil<ref name="MOHAMED1"/> (et donc son volume environ un milliard de fois plus grand), mais sa masse n'est que dix à quinze fois celle du Soleil et, selon des observations publiées en 2009<ref name=Townes1/>, elle aurait arrêté de grandir. Ces caractéristiques montrent que l'on assiste à la fin de vie d'une étoile. Avec un âge de seulement quelques millions d'années, Bételgeuse est vouée à exploser en une supernova qui sera facilement visible depuis la Terre même en plein jour, d'ici à quelques milliers d'années. À la suite de son explosion, son cœur se réduirait à un diamètre d'une vingtaine de kilomètres et pourrait devenir une étoile à neutrons<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kaler, James B. (2002). The Hundred Greatest Stars. New York: Copernicus Books. Modèle:P.. Modèle:ISBN.</ref>.
Surface et atmosphère
Ses panaches atteignent une taille impressionnante équivalente à la taille du Système solaire entier. L'ESO et l'observatoire de Paris ont, en juillet 2009, obtenu des images d'une précision inégalée de la géante rouge en utilisant le Very Large Telescope basé au Chili<ref>Des images de Bételgeuse d’une précision sans précédent révèlent comment les supergéantes perdent leur masse, Modèle:1er juillet 2009, sur Observatoire de Paris. Consulté le 20 septembre 2013</ref>.
De plus, des observations interférométriques révèlent la présence de bulles de matière sur la surface de Bételgeuse. De telles bulles seraient dues à d'énormes mouvements de convection de gaz ayant lieu à l'intérieur de l'étoile, comme de l'eau bouillant dans une casserole<ref name="Ohnaka">Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
Les observations avec ALMA ont révélé en 2016 une tache de grande taille (plusieurs UA), située dans la partie nord-est du disque et qui est environ Modèle:Unité plus chaude que le reste de l'étoile. Cette découverte semble indiquer que l'atmosphère des supergéantes rouges n'est pas chauffée de façon homogène<ref>Une immense tache brillante à la surface de Bételgeuse révélée par ALMA</ref>.
Magnétosphère
Une série d'observations spectropolarimétriques de Bételgeuse, réalisées avec le télescope Bernard Lyot de l'observatoire du Pic du Midi, a révélé la présence d'un faible champ magnétique à sa surface, suggérant que les mouvements convectifs eux-mêmes peuvent être à l'origine de ce champ magnétique, à travers des mécanismes de dynamo à petite échelle<ref name="Aurière">Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>.
Variabilité
Bételgeuse, après le plus long assombrissement jamais observé en septembre 2019, reprend de l'éclat. Fin février 2020, sa luminosité a gagné à peu près 10 %, signe possible qu'elle va reprendre l'éclat qu'on lui connaissait<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène inattendu, très difficile à expliquer avec les théories existantes pour que ce changement soit réalisé en durée si courte dans une telle grande taille d'étoile, a été résolu par une équipe de l'Observatoire européen austral. Cette dernière a identifié une grosse éjection de gaz avant la diminution, qui avait été transformé en poussière, à la suite de son refroidissement. Finalement, ce voile de poussière avait provoqué la diminution de luminosité<ref name="oea">Observatoire européen austral, Le mystère de la baisse de luminosité de Bételgeuse résolu, le 16 juin 2021 [2]</ref>.
En 2020, une étude affirme que Bételgeuse serait moins grosse qu'estimé auparavant : la supergéante ne serait pas aussi grande que l'orbite de Jupiter, mais seulement les deux tiers. Son rayon serait environ 750 fois celui du Soleil. D'après les observations conduites pendant plusieurs années par Charles H. Townes et son collègue Edward Wishnow, la taille de Bételgeuse s'est réduite entre 1993 et 2009 d'une distance égale à celle qui sépare Vénus du Soleil. Et il semble que le processus irait en s'accélérant<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toutefois, les caractéristiques de cette étoile restent encore énigmatiques. En avril 2023, sa luminosité a augmenté de 55 % ou plus en quelques jours, ce qui place Bételgeuse à la Modèle:7e parmi les étoiles les plus brillantes au ciel. La raison pour laquelle ce phénomène est si brutalement arrivé n'est pas connue<ref>Modèle:Article</ref>. Certains scientifiques considèrent qu'il s'agirait de la première phase d'une supernova<ref>Modèle:Article</ref>.
Observations
Avec le télescope Hooker de l'observatoire du Mont-Wilson
Avec Hubble
Avec SPHERE
Avec ALMA
Eamon O'Gorman, Pierre Kervella, Graham Mark Harper, Anita Richards, Leen Decin, Miguel Montargès et I. McDonald ont observé pendant une heure le gaz chaud de la chromosphère de Bételgeuse dans l'infrarouge lointain, à 890 micromètres de longueur d'onde, avec 47 antennes du grand réseau d'antennes millimétrique/submillimétrique de l'Atacama (ALMA) qui synthétisait alors un télescope virtuel de Modèle:Unité de diamètre<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Sfn.
Dans la culture
Douglas Adams, l'auteur de la série des best-sellers Le Guide du voyageur galactique, a créé un personnage du nom de Ford Prefect, journaliste pour ledit Guide et natif d'Modèle:Citation, tout comme son cousin Zaphod Beeblebrox.
C'est également autour de Bételgeuse que gravite La Planète des singes de Pierre Boulle.
Bételgeuse est le siège d'un étrange gouvernement galactique dans le roman Le Gambit des étoiles de Gérard Klein (1958).
Bételgeuse est une planète en orbite autour de l'étoile du même nom dans Les Mondes d'Aldébaran, bande dessinée de Leo.
Bételgeuse est le titre québécois du film Beetlejuice. C'est également ainsi qu'est orthographié dans le film le nom du bio-exorciste, le scénario étant d'ailleurs initialement intitulé Betelgeuse<ref>Ian Nathan, Tim Burton : Itinéraire d'un enfant particulier, 2019, p.39.</ref>.
Bételgeuse est le nom d'un personnage du light novel japonais Re:Zero kara Hajimeru Isekai Seikatsu écrit par Tappei Nagatsuki.
Il est fait référence à Bételgeuse à plusieurs reprises dans la pièce de théâtre Loretta Strong de Copi.
Bételgeuse est à l'origine du nom de Bazelgeuse<ref>Bazelgeuse.</ref>, un monstre présent dans la série de jeux vidéos Monster Hunter.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Liste des étoiles les plus brillantes
- Liste d'étoiles par taille décroissante
- Liste d'étoiles d'Orion
Liens externes
- « Bételgeuse, ça s’en va et ça revient », La Méthode scientifique, France Culture, 10 mars 2020
- Bételgeuse : une étoile au crépuscule de sa vie, article synthétique, La Recherche, octobre 2010
- Vidéo Zoom sur Bételgeuse (ESO) : depuis une vue humaine jusqu'aux plus récentes techniques d'optique adaptative et d'interférométrie
- Modèle:Kaler
- Modèle:BSC
- Modèle:Lien web (traduction/adaptation française).
- Modèle:Lien web (traduction/adaptation française).