Baneuil
Modèle:Infobox Commune de France
Baneuil est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Généralités
Dans le sud du département de la Dordogne, en Bergeracois et faisant partie de l'aire d'attraction de Bergerac, la commune de Baneuil est entièrement située en rive droite de la Dordogne.
Le bourg se situe, en distances orthodromiques, quatre kilomètres à l'ouest-nord-ouest de Lalinde et seize kilomètres à l'est de Bergerac.
La principale voie d'accès de la commune est la route départementale 660 (l'ancienne route nationale 660) qui longe le canal de Lalinde. Le sud du territoire communal est traversé par la ligne ferroviaire Bergerac-Le Buisson, dont la gare la plus proche est celle de Couze, à trois kilomètres du bourg par la route.
Communes limitrophes
Baneuil est limitrophe de six autres communes, dont Couze-et-Saint-Front au sud-est, sur moins de Modèle:Unité.
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Baneuil est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5e, date du Modèle:Nobr, des calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « Modèle:N° - Bergerac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> au sud-ouest, là où la Dordogne quitte la commune pour servir de limite entre celles de Saint-Capraise-de-Lalinde et Varennes, et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/> au bourg de Baneuil<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref> et 14 sous-unités<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Dordogne et le canal de Lalinde, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Dordogne, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (Modèle:Unité), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne à Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Elle borde la commune au sud sur deux kilomètres, face à Couze-et-Saint-Front et Varennes.
Le canal de Lalinde, d'une longueur totale de Modèle:Unité, est alimenté en eau par la Dordogne et prend naissance dans la commune de Mauzac-et-Grand-Castang, juste en amont du barrage de Mauzac<ref>Modèle:Géoportail.</ref>, face à la commune de Calès, et rejoint la Dordogne à Mouleydier, juste en aval du barrage de Tuilières, face à Saint-Agne<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Parallèle à la Dordogne, le canal baigne le sud de la commune également sur deux kilomètres.
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La Dordogne à Baneuil avec vue sur « le Port de Lanquais », commune de Varennes, en rive opposée.
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Le canal de Lalinde dans sa portion appelée « aqueduc du port de Lanquais ».
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L'écluse de la Borie-Basse sur le canal de Lalinde.
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Réseaux hydrographique et routier de Baneuil.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de Modèle:Unité est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Notamment liées à la présence de la Dordogne, plusieurs zones naturelles du territoire communal sont protégées.
Natura 2000
Deux zones Natura 2000 sont délimitées sur le territoire de Baneuil :
- la Dordogne, qui est un site limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les Modèle:Nobr riveraines de la Dordogne, dont Baneuil<ref>- FR7200660 - La Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à [[Directive habitats#Annexe II|Modèle:Nobr]] de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées<ref>Espèces, INPN, consulté le Modèle:Date-.</ref> ;
- la zone Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne<ref name="FR7200664">Modèle:Pdf FR7200664 - Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Carte du site FR7200664, INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>, qui s'étend au total sur Modèle:Unité, est partagée avec vingt-quatre autres communes. Deux espèces de chauves-souris inscrites à [[Directive habitats#Annexe II|Modèle:Nobr]] de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées<ref name="FR7200664"/> : le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros). Sur la commune, elle s'étend sur une trentaine d'hectares en un seul site, en bordure nord de la ligne ferroviaire, entre les lieux-dits la Borie-Basse et la Tronce, ainsi que dans l'angle sud-ouest du territoire communal, au sud de la Boissière.
ZNIEFF
Ces mêmes coteaux calcaires forment aussi une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I sur laquelle subsistent sur 19 hectares des chênes verts (Quercus ilex)<ref>Coteaux xérophiles de la Dordogne en aval de Lalinde sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 9 mars 2012.</ref>,<ref>Carte de la ZNIEFF 26880000 sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 9 mars 2012.</ref>.
Baneuil fait partie des Modèle:Nobr concernées par la ZNIEFF de Modèle:Nobr « La Dordogne »<ref>Modèle:Pdf - La Dordogne (Identifiant national 720020014), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consulté le Modèle:Date-. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».</ref>, dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales<ref>Espèces, INPN, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Protection du biotope
Comme l'ensemble des communes du département baignées par la Dordogne, Baneuil est soumise à un arrêté préfectoral de protection de biotope de 1991 destiné à favoriser la migration et le frai de plusieurs espèces de poissons<ref>Arrêté préfectoral de la Dordogne Modèle:N° portant conservation du biotope du saumon, de la Grande Alose "Alosa Alosa", alose Feinte "Alosa fallax", lamproie fluviatile "Lampetra fluviatillis", lamproie Marine "Petromyzon Marinus" constitué par l'ensemble du cours de la Rivière Dordogne dans le Département sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 9 mars 2012.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Baneuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,2 %), prairies (25,7 %), terres arables (16,8 %), zones urbanisées (2,3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Baneuil proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits<ref>Modèle:Géoportail.</ref> : Modèle:Liste horizontale
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Baneuil est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, et le risque industriel et la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le canal de Lalinde. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dordogne, de Creysse à Le Buisson », couvrant Modèle:Nobr et approuvé le Modèle:Date-, pour les crues de la Dordogne<ref>Modèle:Lien web, liste des risques par communes, pages 111-133.</ref>,<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.
Baneuil est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 35,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO, classée seuil haut : Polyrey SAS, dont l’activité de fabrication de panneaux stratifiés et agglomérés est soumise à autorisation du fait de l’utilisation de produits toxiques et inflammables tels que le formol, le phénol ou le méthanol<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque industriel.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe AModèle:Note situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Banolium au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Ernest Nègre">Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Page 185 - Modèle:ISBN.</ref> et Banolhium en 1472, Baneilh en 1582<ref name="Ernest Nègre"/>.
Le nom de la commune se réfère soit à un nom de personnage d'origine germanique Banno, soit au mot gaulois banno, signifiant « corne », suivis du suffixe gaulois -ialo, indiquant une clairière<ref name=lieux>Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>,<ref name=OC/>. Baneuil pourrait donc signifier la « clairière de la corne » ou la « clairière de Banno ». D'origine celtique, ce toponyme pourrait se rapprocher du mot gaélique d’Écosse Beann signifiant « sommet, corne, pointe ». À l'origine, Baneuil était sans doute une clairière située sur une hauteur et suffisamment remarquable pour avoir donné son nom à ce lieu (« Baneuil est au sommet d'un coteau dominant la vallée de la Dordogne »<ref>Charles Higounet - 1978 - Recherches sur l'histoire de l'occupation du sol du Périgord - Modèle:P. - Modèle:ISBN.</ref>).
En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref name=OC>Le nom occitan des communes du Périgord - Banuèlh sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Histoire
Le territoire communal a été occupé au Paléolithique et au Néolithique<ref name=lieux/>. Baneuil est un village ancien comme l'indique son nom d'origine gauloise. La présence d'un dolmen<ref>Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du Périgord-Quercy, p. 225, Ouest-France, 1987, Modèle:ISBN.</ref> atteste l'occupation très ancienne de cette colline dominée par un vieux donjon datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La construction de l'église remonte à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name=lieux/>.
La première mention écrite connue du lieu remonte au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sous la forme Banolium, suivie deux siècles après, de Banolhium<ref name=lieux/>.
Le village se situe sur une très ancienne voie de colline qui suivait sur les hauteurs, la rive droite de la Dordogne.
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village porte le nom de Baneul<ref>Modèle:Géoportail.</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune de Baneuil a, dès 1790, été rattachée au canton de la Linde qui dépendait du district de Bergerac. En 1800, les districts sont supprimés et le canton de Lalinde (nouvelle orthographe) dépend désormais de l'arrondissement de Bergerac<ref name="Cassini"/>.
Intercommunalité
En 2002, Baneuil intègre dès sa création la communauté de communes Entre Dordogne et Louyre. Cette structure intercommunale fusionne avec quatre autres pour former au Modèle:1er janvier 2013 la communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et Modèle:Unité au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 28 août 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 22 octobre 2020.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Équipements et services publics
Enseignement
En 2012, Baneuil est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Cause-de-Clérans et Couze-et-Saint-Front au niveau des classes de maternelle et de primaire. La commune assure la maternelle et le cours préparatoire<ref>École primaire publique à Baneuil sur le site de l'académie de Bordeaux, consulté le 15 mars 2012.</ref>.
Justice
Dans le domaine judiciaire, Baneuil relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Les habitants de Baneuil se nomment les Baneuillais<ref>Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 4 décembre 2016.</ref>.
Modèle:Population de France/section
Économie
Emploi
En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Baneuil (24023) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 5 août 2018.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 46,2 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-trois) a augmenté par rapport à 2010 (seize) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 13,9 %.
Établissements
Au Modèle:Date-, la commune compte dix-sept établissements<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont huit au niveau des commerces, transports ou services, cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, un dans la construction, et un dans l'industrie<ref>Dossier complet - Commune de Baneuil (24023) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 5 août 2018.</ref>.
Entreprises
Créée en 1956, l'entreprise Polyrey, l'un des principaux employeurs privés du département avec Modèle:Nobr à Baneuil en 2016, sur 650 au total<ref>Grégoire Morizet, « A 60 ans, l'entreprise « Polirey se porte bien » », Sud Ouest édition Dordogne, Modèle:1er octobre 2016, Modèle:P..</ref>, est l'une des principales entreprises européennes sur le marché des stratifiés<ref>Émilie Delpeyrat, « Polirey rebondit au royaume du stratifié », Sud Ouest édition Périgueux, 10 novembre 2014, Modèle:P..</ref>.
Parmi les entreprises ayant leur siège social en Dordogne, tous secteurs confondus, Polyrey (fabrication de produits en caoutchouc et en plastique) se classe en deuxième position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec Modèle:Unité<ref>« Chiffres d'affaires : les 50 premières », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, Modèle:P..</ref>, en première position parmi les entreprises industrielles<ref>« Industrie », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, Modèle:P..</ref>, et également en première position pour le chiffre d'affaires à l'exportation (Modèle:Unité)<ref>« Export », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, Modèle:P..</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Baneuil, Modèle:S mini, Modèle:S mini, {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXVI
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| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}}, inscrit au titre des monuments historiques en 1946<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 18 septembre 2010.</ref>,<ref>Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, Modèle:P., Éditions Sud Ouest, Bordeaux, 1996 Modèle:ISBN.</ref>, visitable.
- Chartreuse de la Borie-Basse, aménagée en chambre d'hôtes<ref>Jean-Marie Bélingard, Dominique Audrerie, Emmanuel du Chazaud, préface André Chastel, Le Périgord des chartreuses, Pilote 24 édition, Périgueux, 2000, Modèle:P. Modèle:ISBN.</ref>.
- Aqueduc du port de Lanquais sur le canal de Lalinde, inscrit en 1996<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 15 mars 2012.</ref>.
- Écluse de la Borie-Basse sur le canal de Lalinde, inscrite en 1996<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 18 septembre 2010.</ref>.
- Église Saint-Étienne du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, inscrite en 1948<ref>Modèle:Base Mérimée, consultée le 18 septembre 2010.</ref>,<ref>Jean Secret, « L'église de Baneuil », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1975, tome 102, Modèle:P. (lire en ligne)</ref>.
- Dolmen.
-
Le château de Baneuil. -
La chartreuse
de la Borie-Basse. -
L'aqueduc du
port de Lanquais. -
L'église Saint-Étienne.
Personnalités liées à la commune
Pour approfondir
Articles connexes
- Liste des communes de la Dordogne
- Communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord
- Liste des châteaux de la Dordogne
- Liste des demeures de la Dordogne
- Dordogne (département)
- Périgord
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes