Beure

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Modèle:Méta bandeau de note Modèle:Infobox Commune de France

Beure est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie de la région culturelle et historique de Franche-Comté.

Toponymie

Boriis en 1134, Boyres en 1179, Bures en 1233, Buire en 1247, Bueyres en 1255 puis Buyres en 1349, ont pour origine le terme germanique bûr désignant une habitation isolée et plus spécialement l'habitat des castors proliférant jadis le long du ruisseau des Mercureaux<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Ont suivi : Behure en 1354, Beures en 1447, Beure en 1492, Beurue en 1629<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, et même Beurre plus récemment.

Géographie

Situation

La commune est située sur la rive gauche du Doubs, à environ Modèle:Unité en aval du centre-ville de Besançon. Le village, établi initialement dans le cirque rocheux, s'est étalé dans la plaine d'alluvions puis sur les pentes des collines.

Fichier:Besançon, vue sur Beure depuis la colline de Rosemont.jpg
Le village au bord du Doubs vu depuis la colline de Rosemont.

Hydrographie

Le Doubs, le Ruisseau des Mercureaux sont les principaux cours d'eau parcourant la commune ainsi que le canal du Rhône au Rhin.

Communes limitrophes

Climat

Modèle:...

Voies de communications et transports

Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Beure était le point de départ de la route Besançon- Pontarlier qui, via Mérey-sous-Montrond, rejoignait Ornans, puis Mouthier Haute Pierre avant de gagner Aubonne sur le plateau. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'itinéraire sera modifié après Ornans ; il passera par Chantrans, Sombacour et Chaffois.

Jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les routes royales 67 (St Dizier-Lausanne) et 83 (Lyon-Strasbourg) passaient dans le bourg et montaient vers Larnod par les actuels chemins du Sinaï et de la Maltournée. À ce dernier lieu-dit, elles se séparaient, la RR 67 partant sur Pugey et Mérey-sous-Montrond, tandis que la RR 83 continuait vers le relais de la diligence de Larnod, puis Busy et Chouzelot en suivant l'itinéraire d'une voie romaine.

Dans les années 1840, ces deux tronçons de route ont été déclassés, la route 67 rejoignant Tarcenay depuis Besançon en passant par Morre et le tunnel du Trou au loup<ref group="Note">Avec l'ouverture de la route des gorges en 1845, l'itinéraire rejoindra directement Aubonne en parcourant la vallée de la Loue en totalité et en remontant jusqu'à Saint-Gorgon-Main.</ref> (actuelles N. 57 et Modèle:Nobr), tandis que la route 83 empruntait un nouveau parcours par la montée du Comice et la descente directe sur Chouzelot (actuelle N. 83). Un double péage eut cours jusqu'en 1849 sur ce dernier tronçon.

La Modèle:Nobr relie Beure à Arguel depuis 1849, date d'ouverture du passage contournant l'extrémité de la crête d'Arguel. En l'absence de chemin carrossable direct, les chariots devaient précédemment emprunter la route royale 67 pour gagner Arguel via Pugey<ref group="Note">Le chemin des prés du Carron, voie médiévale, permet une liaison directe entre Arguel et Maillot, mais présente une section en forte déclivité. La présence d'ornières indique que des chariots l'empruntaient.</ref>.

Beure disposait jadis d'une halte ferroviaire, ce dont témoigne encore le nom « rue de la Gare ». À l'emplacement du bâtiment de la halte<ref group="Note">Le bâtiment était identique à ceux des haltes de Pugey et Reugney.</ref>, se trouve actuellement le restaurant l'Escale, voisinant le rond-point principal (RN 83 - RD 683) de la commune. La gare était située sur la ligne à voie métrique exploitée de 1910 à 1951 par la Compagnie des chemins de fer du Doubs (CFD) ; cette ligne reliait la gare de Besançon St Paul à la commune d'Amathay-Vesigneux, via Cléron. Le « tacot » qui y circulait passait de Rivotte à Tarragnoz par un tunnel sous la Citadelle dont on peut voir encore les extrémités ; il empruntait jusqu'à Larnod-Gare la voie actuelle de la RN83<ref>Musée du Tacot à Cléron, Doubs</ref>.

Le contournement routier de Besançon (Voie des Mercureaux) est ouvert à la circulation depuis le Modèle:Date-. La route, équipée du premier radar « tronçon » de France, traverse une partie de la commune, suivant la vallée des Mercureaux (en amont du village)<ref>Site officiel de la voie de contournement, consulté le 24 avril 2010.</ref>. Le chantier a gravement atteint le site, les salamandres tachetées jusqu'alors présentes pourraient disparaître, il s'agit de la seule population de cette espèce recensée en Franche-Comté<ref>la Presse Bisontine Modèle:N° de novembre 2010</ref>.

Plusieurs sentiers pédestres traversent la commune dont le GR 59.

La commune est desservie par les lignes Modèle:Correspondances du réseau de transport en commun Ginko.

Cadre géologique

Modèle:Article détaillé

Fichier:Geologie massif du Jura.svg
Carte géologique simplifiée des unités structurales du massif du Jura.

La commune s'inscrit dans la grande région naturelle du Jura externe, où elle s'est implantée sur un des plis majeurs du faisceau bisontin, le synclinal de La Chapelle-des-Buis (difficile à lire dans le paysage), flanqué à l'ouest par l’anticlinal des Mercureaux, qui marque le début du plateau de Montrond, lequel se raccorde à la Haute Chaîne du Jura par le plateau d'Ornans<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le territoire communal repose sur un lambeau du bassin keupérien Haute-Saônois<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Beure est entourée de vallons boisés, ce qui donne à ce village un cachet indéniable. Le ruisseau des Mercureaux qui prend sa source en haut du vallon sur la commune de Fontain, traverse les lieux-dits Maillot et Metz (le bout du monde), puis le bourg, et termine sa course dans le Doubs. Son nom pourrait évoquer l'exploitation de l'or, dont le mercure est utilisé comme amalgame. Ses principaux affluents, tous rive gauche, sont le ruisseau du Pré Joliot, le ruisseau de la Pisseure (des Fontaines) venant d'Arguel et le ruisseau à Maillot.

Le gypse, présent dans le sous-sol, a été exploité autrefois au lieu-dit le bout du monde.

Urbanisme

Typologie

Beure est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Besançon, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56 %), zones urbanisées (27,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (5 %), prairies (3,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Origine

L'histoire de la localité est connue depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le cirque rocheux qui la protège, la rivière le Doubs et le ruisseau des Mercureaux ont profité au regroupement des populations, d'abord autour des grottes, puis des plâtrières et finalement dans la plaine où la découverte récente de squelettes prouve que le site était habité depuis très longtemps.

Le village est situé sur une voie romaine ou plus certainement une voie routière gauloise puisque les ornières de celle-ci correspondent à la largeur des jantes de roues des chariots employés par les Gaulois. Une partie de cette voie sur laquelle, selon la légende, Jules César est passé à cheval, est encore visible sur quelques dizaines de mètres.

Fichier:Voie romaine Beure.JPG

Seigneurie

Au Moyen Âge, Beure dépendait du seigneur d'Arguel, qui, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, rendait la justice sur la place du village. Dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, des moulins banaux sont en fonctionnement, alors qu’un four banal et un poste à péage ne sont mentionnés qu’au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vigne est la principale activité économique du village, les vignerons travaillaient pour le compte de l'archevêché et quelques bourgeois de Besançon, propriétaires des parcelles. Les grandes portes des maisons en plein cintre des celliers s'ouvraient sur la rue pour laisser entrer charrettes et tonneaux. Une forge est implantée depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le quartier de Gouille le long du Doubs. Elle a fabriqué certains éléments de la tour Eiffel<ref>Site sur les communes de Franche-Comté</ref>. L'usine ferme ses portes au début des années 1880. Mis aux enchères en 1883 pour la somme de Modèle:Unité, le site est acquis en 1884 par Nicolas Paul et Armand Louis Dubourg. Les ateliers de la forge et deux logements sont démolis, et une demeure, appelée "château" est achevée en 1885. Nicolas Paul Dubourg reste seul propriétaire du site en 1892<ref>Modèle:Lien web.</ref>, année où il fait construire une centrale hydroélectrique. Cette dernière alimente en électricité une scierie, construite par ses soins en amont à Port-Marchand, et les habitants du village. La centrale hydroélectrique est mise hors service au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et ses installations démantelées. Les bâtiments subsistants abritent aujourd'hui des logements (Villa Saint-Charles).

Époque contemporaine

Aujourd'hui la plupart des habitants de la commune travaillent dans l'agglomération de Besançon, mais Beure est le site de quelques petites entreprises industrielles, artisanales et commerciales. Les activités maraîchères et viticoles ne subsistent que de façon résiduelle. La plus grande partie des zones constructibles est à présent bâtie. L'implantation d'usines dans la plaine, à proximité du Doubs, et le projet de magasin de vente au détail en libre-service à prédominance alimentaire illustrent la perte du caractère rural de la commune.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Modèle:…

Lieux et monuments

Modèle:Article détaillé

  • Les deux cascades : la cascade du Bout du Monde créée par la chute quasi-verticale du ruisseau des Mercureaux depuis le bord du plateau et la cascade de la Pisseure, ruisseau venant d'Arguel<ref group="Note">Le ruisseau des Fontaines, qui prend sa source à Arguel, effectue deux cascades sur cet ex commune avant la cascade dite de la Pisseure, nom qu'il prend jusqu'à sa confluence avec le ruisseau des Mercureaux.</ref>.
  • L'ancienne voie antique classée aux monuments historiques qui se trouvait à l'emplacement du chemin du Sert et montait vraisemblablement à la Chapelle des Buis<ref group="Note">Cette hypothèse n'a pas pu être confirmée par la découverte de vestiges archéologiques.</ref>. Une dérivation passait au-dessus de la cascade du Bout du Monde pour rejoindre Arguel puis le premier plateau du Jura et la vallée de la Loue en franchissant la cluse de Pugey.
  • Le plateau de Peu situé sur les hauteurs du territoire de la commune et offrant un aperçu presque complet du village; on peut y observer une partie du quartier de Planoise (Besançon) et quelques collines voisines. La photographie présentée ci-dessus (dans l'infobox) a été prise depuis cet endroit.
  • La grotte dite de la Vieille Église<ref group="Note">Auguste Castan la désigne comme grotte de la Chaise. Pour le groupe spéléologique du Doubs, c'est la grotte-chapelle de la Chère. Des offices religieux officiés par des prêtres réfractaires s'y tenaient durant la Révolution française d'où son nom.</ref> ou de la Chère, souvent appelée à tort, Baume Saint Georges.

Personnalités liées à la commune

Protection - Tourisme

Le village fait partie des sites inscrits du Doubs par la DREAL<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

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