Larnod
Modèle:Homophone {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France
Larnod est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Ses habitants sont appelés les Larnods ou les Larnodiens et Larnodiennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune fait partie de l'arrondissement de Besançon, du canton de Besançon-6 et de Grand Besançon Métropole.
Géographie
Le village se situe à 5 km au sud-ouest de Besançon. Il existe une continuité de la partie agglomérée, mais on distingue Larnod-village et Larnod-gare (village-bas) reliés par des lotissements et la Maltournée. Jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les routes royales 67 (St Dizier-Lausanne) et 83 (Lyon-Strasbourg) venant de Beure se séparaient à ce dernier lieu-dit : la R.R. 83 partait en direction du relais de poste (la Diligence) et de Busy alors que la R.R. 67 gagnait Pugey puis Ornans via Mérey-sous-Montrond.
Le Vetret est un ruisseau qui s'écoule dans le vallon orienté nord-sud à l'est du village. Après 2,5 km il disparaît dans le Fond du bief, perte située à l'est de la Grange rouge (commune de Busy).
Toponymie
Lerno en 1304 ; Larnod en 1583 ; Larnoz en 1581 ; Larnaud, Larnoz en 1776 ; Larnaud, Larnod depuis 1830<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Communes limitrophes
Transport
La commune est desservie par les lignes Modèle:Correspondances et Modèle:Correspondances du réseau de transport en commun Ginko.
Urbanisme
Typologie
Larnod est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,5 %), zones agricoles hétérogènes (31,3 %), prairies (16,2 %), zones urbanisées (15 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Son nom indique que le village se situe sur la colline, ce qui explique son développement au cours des siècles. Très longtemps seul le haut du village était habité, puisque communiquant avec Pugey, Arguel ou encore Beure et donc Besançon. C'était un village très rural, la plupart des gens vivant de l'agriculture. Il ne comptait pas plus de 150 à 200 habitants et dépendait religieusement de Pugey qui possédait une église et un prêtre à demeure. Il faut attendre le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pour que l'Archevêque du diocèse de Besançon autorise les villageois à y construire une modeste chapelle, la chapelle de tolérance Saint André (du nom du saint patron de Pugey) pour y célébrer les mariages, les enterrements ou encore les baptêmes.
Situé sur la route royale 83 reliant Strasbourg à Lyon via Besançon et Quingey, le village-bas possédait un relais de diligence qui selon les époques fut plus ou moins sûr et qui devint dans les années 1950 un dancing avant de se convertir en maison d'habitation. À signaler les lieux-dits, « le Comice » et « la Grange rouge », situés à deux km au sud et dépendant de Busy. L'espace entre ces deux parties habitées était occupé par des pâturages plantés de cerisiers. En 1839, la route royale fut rectifiée entre Besançon et Quingey ; elle abandonna le tracé par la Maltournée et Busy pour celui que nous connaissons aujourd'hui (N.83), qui passe toujours par le village-bas.
Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, on construisit une ligne à voie métrique reliant Besançon à Amathay-Vésigneux puis Pontarlier, ligne passant majoritairement en site propre après avoir emprunté la N.83 (montée du Comice) entre Beure et Larnod-gare. La ligne fonctionna de 1910 à 1951.
Cette ligne passait par le village-bas et permit à cette partie de la commune de se développer, avec construction d'une petite gare en brique portant le nom de Busy-Larnod, et aménagement d'un café restaurant à l'emplacement de relais de diligence.
De plus, une entreprise de travaux publics s'installa dans cette partie du village après la Seconde Guerre mondiale, profitant du tracé de la route de Lyon et permit grâce aux emplois créés de doubler la population en un minimum de temps, permettant de construire un groupe scolaire important, et de dynamiser le village entier. L'essor de cette entreprise s'arrêta dans les années 1980 et elle fut reprise par le développement de l'agglomération bisontine qui dota le village de lotissements et vu se rejoindre les deux parties du village par les constructions pavillonnaires.
Aujourd'hui le village compte donc environ 650 habitants, qui pour la plupart travaillent à Besançon, rendant le village un peu désert en journée.
Quelques artisans s'y sont installés mais le village souffre encore beaucoup de cette bipolarisation encore accentuée par le fait que la route nationale traverse l'ancien Comice, ne permettant pas un esprit villageois dans cette partie basse.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Lieux et monuments
- Le monument aux morts<ref>La statue en pierre artificielle est due à Georges Laëthier un sculpteur bisontin (1875-1955).</ref>, derrière la chapelle au centre du village, porte treize noms, neuf de la guerre 1914-1918 et quatre de la guerre 1939-1945. Une stèle rend hommage aux trente-et-un membres du groupe Guy Mocquet ;
- Le lavoir-abreuvoir avec son bassin en demi-cercle ;
- Un arboretum, près des terrains de sport ; il porte le nom de Marcel Reddet, l'un des 16 fusillés du groupe Guy Mocquet ;
- Situés sur la commune d'Avanne-Aveney, mais accessibles depuis Larnod :
- la stèle dite « monument de Valmy » porte les noms des vingt membres des groupes Guy Mocquet et Marius Vallet qui sont morts pour la France : seize ont été fusillés le Modèle:Date- et quatre sont morts en déportation ;
- La roche trouée, arche de gélifraction appelée précédemment grotte Martelin<ref group="Note">Car située dans le bois Martelin.</ref>.
-
Le lavoir-abreuvoir.
-
Mémorial du rocher de Valmy.
-
Roche trouée.
Infrastructures
- « Le Cylindre », une salle de concerts.
Personnalités liées à la commune
Treize des trente et un membres du groupe de résistance FTP « Guy Mocquet » habitaient Larnod dont leur chef de détachement Marcel Simon et Raymond Tourrain qui fut par la suite conseiller général et député du Doubs.Modèle:…
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Galerie
-
Cérémonie à la stèle de Valmy.
-
Messe à Valmy.
-
Stèle du groupe Guy Mocquet au village.
-
Stèle des fusillés de la citadelle à Valmy.