Grand Besançon Métropole

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Intercommunalité de France

Grand Besançon Métropole (GBM) est une communauté urbaine française constituée autour de la ville de Besançon, préfecture du département du Doubs et siège du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté. Elle a le statut d'établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre.

Créée en 1993 sous la forme d'un district urbain grâce à la volonté de Robert Schwint, alors maire de Besançon, elle devient une communauté d'agglomération le Modèle:Date sous le nom de Grand Besançon, puis une communauté urbaine le Modèle:Date.

Grand Besançon Métropole compte 68 communes pour Modèle:Unité en 2020, ce qui en fait l'intercommunalité la plus peuplée du Doubs et la deuxième de Bourgogne-Franche-Comté. Elle est gérée par un conseil communautaire de Modèle:Nobr délégués par les communes qui la composent. Elle dispose de compétences en matière de développement économique, d'aménagement du territoire, d'habitat, de politique de la ville et de gestion de certains services publics.

Historique

Les prémices de la coopération intercommunale

Au cours du conseil municipal du Modèle:Date, Jean Minjoz, maire de Besançon de 1953 à 1977, propose aux communes périphériques de Besançon de constituer un district urbain<ref name="Carnet de bord">Modèle:Lien web.</ref> pour régler certaines problématiques comme le transport, l'eau ou l'enlèvement des ordures ménagères<ref name="Chevailler">Jean-Claude Chevailler. Le Grand Besançon : du District à la Communauté d’Agglomération. Images de Franche-Comté, Association pour la cartographie et l’étude de la Franche-Comté, 2003, pp.10-13.</ref>.

Il faudra toutefois attendre plus d'un quart de siècle pour que soit officiellement créé le district de Besançon, révélateur des difficultés et des craintes que suscitait la mise en place d'une telle structure<ref name="Chevailler"/>. Cette défiance des communes peut s'expliquer par la structure même de l'agglomération de Besançon<ref name="Chevailler"/>, avec une ville-centre d'environ Modèle:Unité, entourée de villages dont la population s'élève à quelques centaines voire quelques milliers d'habitants, et qui craignaient de perdre à la fois leur indépendance et une partie de leurs recettes fiscales.

Toutefois, l'idée fait lentement son chemin dans les années 1980 grâce à la volonté de Robert Schwint, maire de Besançon de 1977 à 2001, qui part à la rencontre des maires de la périphérie pour tenter de les convaincre<ref name="Carnet de bord"/>.

En 1990 est créé un conseil des communes du Grand Besançon<ref name="Carnet de bord"/>, composé d'une soixantaine de communes et dirigé par Robert Schwint. Plusieurs commissions sont mises en place sur diverses thématiques : économie, habitat et cadre de vie, communication et transports, environnement, loisirs, culture, formation et information. L'intercommunalité fait ainsi ses premiers pas et préfigure des collaborations plus poussées.

Le district de Besançon est finalement créé par arrêté préfectoral en date du Modèle:Date<ref name="Chevailler"/>. Il compte alors 38 communes — certains villages du conseil des communes du Grand Besançon ayant refusé de rejoindre la nouvelle structure —, puis 41 ensuite<ref name="Carnet de bord"/>. Il sera dirigé par Robert Schwint durant toute son existence<ref name="Carnet de bord"/>.

La création de la communauté d'agglomération

Fichier:Logo Grand Besançon.png
Logo de la communauté d'agglomération du Grand Besançon (CAGB).

La communauté d'agglomération du Grand Besançon (CAGB) est officiellement créée par décret du Modèle:Date en lieu et place du district<ref name="Carnet de bord"/>, conformément à la loi relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale<ref name="Chevailler"/> qui permet alors aux districts urbains de choisir la transformation en communautés de communes, en communautés d'agglomération ou communautés urbaines. Elle devient effective le Modèle:Date<ref name="Carnet de bord"/>. Le Grand Besançon compte alors 57 communes et Modèle:Unité. Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon, devient le premier président de la nouvelle structure intercommunale.

Le Modèle:Date-, les communes de Champoux et de Noironte rejoignent la communauté d'agglomération, portant le nombre de communes à 59<ref name="Carnet de bord"/>. Le nombre de communes passe à 56 après les fusions d'Auxon-Dessus et d'Auxon-Dessous le Modèle:Date-, d'Osselle et de Routelle le Modèle:Date- puis de Vaire-Arcier et Vaire-le-Petit le Modèle:Date-.

À la suite de la nouvelle carte intercommunale issue de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (loi NOTRe), 15 nouvelles communes rejoignent le Grand Besançon au Modèle:Date- : 6 parmi celles de la communauté de communes du val Saint-Vitois (Saint-Vit, Pouilley-Français, Velesmes-Essarts, Roset-Fluans, Byans-sur-Doubs et Villars-Saint-Georges) et 9 appartenant à la communauté de communes Dame Blanche et Bussière (Cussey-sur-l’Ognon, Geneuille, Chevroz, Devecey, Bonnay, Mérey-Vieilley, Vieilley, Palise et Venise). Par ailleurs, les communes de Chemaudin et Vaux-les-Prés ont fusionné à la même date pour constituer la commune nouvelle de Chemaudin et Vaux.

Le Modèle:Date- a vu la fusion de Marchaux avec Chaudefontaine pour constituer la commune nouvelle de Marchaux-Chaudefontaine.

Le Modèle:Date- a vu la fusion de Fontain avec Arguel pour constituer la commune nouvelle de Fontain<ref>Modèle:Lien web;</ref>. Le Grand Besançon fédère ainsi Modèle:Nobr et plus de Modèle:Unité au Modèle:Date-<ref name="www.insee.fr_EPCI242500361" />.

La transformation en communauté urbaine

Le Grand Besançon a engagé un processus pour devenir une communauté urbaine d'ici 2019. Le seuil pour devenir une communauté urbaine est fixé à Modèle:Unité et la CAGB n'en comptait alors que 192 816, mais la loi NOTRe a introduit un dispositif dérogatoire et temporaire : ce seuil ne s'applique pas lorsque l'établissement public de coopération intercommunale comprend une commune ayant perdu la qualité de chef-lieu de région, ce qui est le cas de Besançon, et ce jusqu'au Modèle:Date<ref name="Loi NOTRe">Modèle:Légifrance.</ref>.

Le Modèle:Date, les élus du Grand Besançon ont largement voté pour l’extension des compétences de l'agglomération<ref name="GBM">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, condition sine qua non de sa transformation en communauté urbaine<ref name="Loi NOTRe"/>. Le choix du passage ou non en communauté urbaine est actuellement entre les mains des conseils municipaux des différentes communes composant la communauté d'agglomération, qui doivent délibérer à leur tour dans un délai de trois mois<ref name="GBM"/>.

Par délibération du Modèle:Date, le conseil communautaire s'est prononcé favorablement sur la transformation de la communauté d’agglomération en communauté urbaine à compter du Modèle:Date sous le nom de « Grand Besançon Métropole »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Territoire communautaire

Composition

La communauté urbaine est composée des Modèle:Nobr suivantes : Modèle:Tableau Liste commune de France 2

Géographie

Grand Besançon Métropole se situe dans la pointe nord-ouest du département du Doubs, à une soixantaine de kilomètres de la Suisse, presque exactement au milieu d'un segment Lyon - Strasbourg. Elle jouit d'une situation privilégiée sur l'axe Rhin-Rhône<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à la confluence des grands flux européens. Elle couvre Modèle:Unité, ce qui représente 10 % de la superficie du département du Doubs.

Ce territoire se caractérise par une macrocéphalie urbaine de la ville de Besançon<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui, au-delà de la concentration des emplois, des commerces et des services, concentre 67 % des logements et 60 % de la population de la communauté urbaine. De même, l'urbanisation en dehors de Besançon est faible, la ville-centre n'étant entourée que de villages et de bourgs dont la population s'élève à quelques centaines voire quelques milliers d'habitants pour les plus importants<ref name="Chevailler"/>.

Le climat y est de type semi-continental, ce qui permet toutefois à Grand Besançon Métropole de bénéficier d'un bon ensoleillement de Modèle:Unité par an, variant de Modèle:Nobr en décembre à Modèle:Nobr en aout.

Transports

Fichier:CAF Urbos 3 n°818 GINKO Battant.jpg
Une rame de la ligne 2 du tramway de Besançon, près de la station Battant.

La communauté urbaine, en tant qu'autorité organisatrice de la mobilité, a mis en place en Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref> un réseau de transport en commun baptisé Ginko. Il dessert les 68 communes de Grand Besançon Métropole à l'aide d'un réseau composé de 2 lignes de tramways, 58 lignes de bus régulières et d'un service de transport à la demande<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son exploitation est assurée depuis le Modèle:Date par le groupe Keolis, par l'intermédiaire de sa filiale Besançon Mobilités. Le contrat liant la société Besançon Mobilités à la communauté urbaine, d'une durée de sept ans, prend fin le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Grand Besançon Métropole compte par ailleurs 16 gares, dont deux gares TGV : Besançon Franche-Comté TGV et Besançon-Viotte. La mise en service de la LGV Rhin-Rhône en 2011 a permis de raccourcir significativement les temps de parcours vers Paris (Modèle:Heure), Lyon (Modèle:Heure) et surtout Strasbourg (Modèle:Heure). Par l'intermédiaire de cette ligne, l'agglomération bénéficie aussi de connexions directes avec Bâle, Francfort-sur-le-Main, Fribourg-en-Brisgau, Luxembourg et Mannheim.

L'autoroute A36, qui passe au nord de l'agglomération, est l'axe principal reliant Grand Besançon Métropole aux autres villes françaises et étrangères. Deux routes nationales, la RN 57 reliant Metz, Nancy, Épinal et Vesoul à la frontière suisse et la RN 83 Lyon - Strasbourg constituent les deux autres axes principaux.

L'aéroport régional de Dole-Jura, directement accessible par l'autoroute A36, est situé à environ 50 km au sud-ouest de Besançon. Les autres aéroports les plus proches sont ceux de Bâle-Mulhouse-Fribourg, Genève et Lyon-Saint-Exupéry. Grand Besançon Métropole dispose aussi d'un aérodrome d'affaires sur la commune de la Vèze, avec un service d'avion-taxi desservant toute l'Europe<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Administration

Siège

Fichier:Besançon, la City.jpg
Le centre d'affaires de la City, siège de Grand Besançon Métropole.

Le siège de la communauté urbaine est situé au 4 rue Gabriel-Plançon à Besançon, dans le centre d'affaires de la City<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les élus

Modèle:Article détaillé La communauté urbaine est gérée par un conseil communautaire composé de 123 membres<ref name="Organisation">Modèle:Lien web.</ref> représentant chacune des communes membres et élus pour une durée de six ans.

Les sièges sont répartis entre les communes de la façon suivante<ref name="Organisation"/> :

Nombre de conseillers Communes
55 Besançon
2 Saint-Vit
1 (+1 suppléant) les 66 autres communes

Présidence

Nom Parti Début Fin Fonctions
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Jean-Louis Fousseret LREM Modèle:Date Modèle:Date Maire de Besançon (2001-2020)
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Anne Vignot EELV Modèle:Date En fonction Maire de Besançon (depuis 2020)

Le Modèle:Date, le conseil communautaire a élu sa présidente Anne Vignot, maire de Besançon, et désigné ses 15 vice-présidents<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ils forment ensemble l'exécutif de la communauté urbaine pour le mandat 2020-2026.

Vice-présidents élus le Modèle:Date-
Nom Parti Commune Délégation
Présidente Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Anne Vignot EELV Besançon (maire)
Modèle:1er vice-président Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Gabriel Baulieu DVD Serre-les-Sapins (maire) Finances, ressources humaines et communication
Modèle:2e Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Nicolas Bodin PS Besançon (conseiller municipal) Économie, emploi, insertion, relance,
innovation et transition
Modèle:3e Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Pascal Routhier DVD Saint-Vit (maire) Habitat
Modèle:4e Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Lorine Gagliolo [[Écologie politique en France|Modèle:Abréviation discrète]] Besançon (conseillère municipale) Développement durable et transition énergétique
Modèle:5e Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Yves Guyen LR École-Valentin (maire) Voirie, infrastructures et réseaux opérationnels
Modèle:6e Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Marie Zehaf PS Besançon (conseillère municipale) Transports, mobilités, stationnement
Modèle:7e Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Daniel Huot DVG Mamirolle (maire) Gestion des déchets
Modèle:8e Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Aurélien Laroppe [[Écologie politique en France|Modèle:Abréviation discrète]] Besançon (conseiller municipal) Plan local d'urbanisme intercommunal,
urbanisme opérationnel
Modèle:9e Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Benoît Vuillemin SE Saône (maire) Attractivité et rayonnement, commerce, artisanat,
tourisme, enseignement supérieur
Modèle:10e Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Marie Étévenard [[Écologie politique en France|Modèle:Abréviation discrète]] Besançon (conseillère municipale) Politique de la ville, rénovation urbaine
et accompagnement social
Modèle:11e Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Catherine Barthelet LREM Pelousey (maire) Charge des projets de territoire, planification,
prospective et coopérations
Modèle:12e Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Christophe Lime PCF Besançon (conseiller municipal) Gestion de l'eau potable et des eaux pluviales,
impact des eaux usées
Modèle:13e Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Michel Jassey DVG Devecey (maire) Culture, grande bibliothèque, sports,
équipements sportifs
Modèle:14e Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Jean-Paul Michaud SE Thoraise (maire) Aménagement du territoire
et schéma de cohérence territoriale
Modèle:15e Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Christian Magnin-Feysot DVD Chalezeule (maire) Déploiement du contrat local de santé sur le territoire,
centre hospitalier universitaire, accessibilité,
relations avec l'Audab

Compétences

Modèle:Article détaillé Modèle:Section à actualiser Grand Besançon Métropole exerce de plein droit, en lieu et place des communes, sept compétences obligatoires imposées par l'article L. 5215-20 du Code général des collectivités territoriales<ref name=CGCT>Modèle:Légifrance</ref> aux communautés urbaines :

Les communautés urbaines doivent en outre exercer, en lieu et place des communes, au moins trois compétences parmi sept autres proposées. Grand Besançon Métropole a ainsi choisi d'exercer les compétences suivantes<ref name="Carnet de bord"/> : création ou aménagement et entretien de voirie d'intérêt communautaire ; protection et mise en valeur de l'environnement et du cadre de vie ; construction, aménagement, entretien et gestion d'équipements culturels et sportifs d'intérêt communautaire.

Grand Besançon Métropole exerce également 12 autres compétences dites « facultatives »<ref name="Carnet de bord"/> qui lui ont été déléguées par ses communes membres, dont la gestion du service de secours et de lutte contre l'incendie, les itinéraires cyclables et circuits pédestres, l'action culturelle et sportive, les actions de sensibilisation à l'environnement ou l'organisation de manifestations touristiques.

Régime fiscal et budget

Grand Besançon Métropole est un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre. Elle est soumise au régime de la fiscalité professionnelle unique, conformément à l'article 1609 nonies C du Code général des impôts.

Dans le cadre de la fiscalité professionnelle unique, Grand Besançon Métropole se substitue à ses communes membres pour l'application des dispositions relatives à l'ensemble de la fiscalité professionnelle : elle perçoit ainsi la contribution économique territoriale (CET), composée de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), une partie des impositions forfaitaires sur les entreprises de réseaux (IFER) et la taxe sur les surfaces commerciales (TASCOM)<ref name="Carnet de bord"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle vote également des taux additionnels sur la taxe d'habitation (TH), la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) et la taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) perçues par les communes<ref name="Carnet de bord"/>.

Le budget global de Grand Besançon Métropole pour 2018 s'élève à Modèle:Unité et à Modèle:Unité hors subventions aux budgets annexes<ref name="Budget">Modèle:Lien web.</ref>, dont Modèle:Unité de recettes fiscales, Modèle:Unité de subventions, Modèle:Unité de dotations de l'État, Modèle:Unité d'emprunt et Modèle:Unité de compensations reçues.

Population et société

Démographie

En 2020, Grand Besançon Métropole comptait 196 278 habitants<ref group="Note">Population municipale légale en vigueur au Modèle:Date-, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au Modèle:Date-, date de référence statistique : Modèle:Date-.</ref>, en augmentation de 2 % par rapport à 2014 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

{{#invoke:Démographie|demographie}}

Modèle:Graphique démographique

Avec près de 200 000 habitants, Grand Besançon Métropole est la première intercommunalité du département du Doubs devant Pays de Montbéliard Agglomération, et la deuxième de la région Bourgogne-Franche-Comté derrière Dijon Métropole. La croissance de la population est relativement soutenue depuis 1968 et a tendance à s'amplifier ces dernières années, la croissance annuelle moyenne de la population passant de 0,2 % entre 2009 et 2014 à 0,4 % entre 2014 et 2020<ref name="InseePopGBM"/>. Cette croissance est portée par le seul excédent naturel, son solde migratoire étant nul<ref name="InseePopGBM"/>.

60 % des habitants de Grand Besançon Métropole vivent dans la ville de Besançon. La population de la ville-centre reste stable<ref name="Insee dossier"/> depuis les années 1970 autour de 120 000 habitants<ref name="InseePopBesançon">Modèle:Lien web.</ref>, tandis qu'elle augmente dans les autres communes de la communauté urbaine, entrainant un phénomène de périurbanisation<ref name="Insee dossier">Modèle:Lien web.</ref>.

Comme toutes les agglomérations de taille comparable qui comptent une université, Grand Besançon Métropole est marquée par une proportion importante de jeunes de 15 à 29 ans (23,3 %<ref name="InseePopGBM"/>). Cette part est encore plus importante à Besançon, la ville universitaire (28,9 %<ref name="InseePopBesançon"/>). Comme au niveau national, la part des 65 ans ou plus augmente, bien que le territoire reste en moyenne plus jeune que les agglomérations de même taille<ref name="Insee dossier"/>.

On comptait Modèle:Unité en 2022, composés en moyenne de 2 personnes (une taille qui tend à rétrécir)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Logement

Fichier:Hauts du Chazal - Besançon.JPG
Les Hauts-du-Chazal à Besançon, un quartier en plein développement qui doit accueillir Modèle:Unité d'ici 2022<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Grand Besançon Métropole comptait en 2020 un total de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref> dont 89,3 % étaient des résidences principales, 2,1 % des résidences secondaires et logements occasionnels et 8,6 % des logements vacants. On trouve une majorité d'appartements qui représentent 65,2 % de l’ensemble du parc de logements tandis que la part des maisons s’élève à 33,8 % en 2020.

Après une année historiquement basse en nombre de logements autorisés en 2015 avec 647 logements, soit moitié moins que les années précédentes, 2016 a vu la reprise des projets immobiliers avec 1 171 logements autorisés dans la communauté urbaine<ref name="AUDAB">Modèle:Lien web.</ref>.

Le nombre de logements sociaux était de 18 835 en 2016<ref name="AUDAB"/>, dont 91 % situés à Besançon<ref name="AUDAB"/>. 5 231 demandes de logements sociaux étaient en attente dans la communauté urbaine<ref name="AUDAB"/>.

Situation sociale

S’élevant à Modèle:Unité par an en 2020<ref name="Insee comparateur">Modèle:Lien web.</ref>, le revenu fiscal médian dans la communauté urbaine est légèrement supérieur à la moyenne régionale (Modèle:Unité<ref name="Insee comparateur"/>) et nationale (Modèle:Unité<ref name="Insee comparateur"/>). Il est aussi légèrement plus élevé que la moyenne des agglomérations de taille comparable<ref name="Insee dossier"/>. 14,8 % des personnes vivaient sous le seuil de pauvreté en 2020<ref name="Insee comparateur"/>, un taux légèrement supérieur à la moyenne nationale (14,4 %<ref name="Insee comparateur"/>).

Grand Besançon Métropole se distingue également par une plus faible disparité de revenus que dans les agglomérations de même taille<ref name="Insee dossier"/>, et les populations potentiellement fragiles sont proportionnellement moins présentes<ref name="Insee comparateur"/>.

Le contraste est cependant important entre la ville de Besançon et les autres communes de la communauté urbaine. Compte tenu de la plus faible urbanisation du territoire en dehors de Besançon, la ville-centre regroupe des quartiers aux situations très diverses, et a logiquement un niveau de revenu médian inférieur à celui du reste de l'agglomération où les revenus sont plus homogènes<ref name="Insee dossier"/>. Besançon présente également de plus grandes disparités de revenus entre les plus riches et les plus pauvres<ref name="Insee dossier"/>.

Enseignement supérieur et recherche

Fichier:Université de Franche-Comté.jpg
La faculté de médecine et de pharmacie (UFR Santé) de l'université de Franche-Comté sur le campus des Hauts-du-Chazal.

Grand Besançon Métropole compte environ 30 000 étudiants<ref name="Projet de territoire">Modèle:Lien web.</ref>, dont la majorité sont inscrits à l'université de Franche-Comté (UFC). Cette dernière, fondée à Dole en 1423 et transférée à Besançon en 1691<ref>Modèle:Lien web.</ref>, est répartie sur plusieurs campus : la Bouloie, le centre-ville et les Hauts-du-Chazal<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La communauté urbaine compte une grande école, l'École nationale supérieure de mécanique et des microtechniques (Supmicrotech), l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées à délivrer un diplôme d'ingénieur<ref name="Enseignement supérieur">Modèle:Lien web.</ref>. Plusieurs autres écoles y sont également implantées, dont l'École nationale d'industrie laitière (ENIL) et l'Institut supérieur des beaux-arts de Besançon Franche-Comté (ISBA)<ref name="Enseignement supérieur"/>.

La communauté d'universités et établissements Université Bourgogne - Franche-Comté (COMUE UBFC), fondée en 2015 et associant des établissements d'enseignement supérieur et de recherche de la région Bourgogne-Franche-Comté, a son siège à Besançon sur le campus de la Bouloie<ref>Modèle:Légifrance.</ref>, tout comme le Crous Bourgogne-Franche-Comté<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En termes de recherche, les laboratoires de Grand Besançon Métropole sont particulièrement reconnus dans les domaines des sciences de l'environnement et de la santé, des sciences de l'homme et de la société et des sciences pour l'ingénieur et sciences fondamentales. Les activités de recherche de l'université s'effectuent en lien étroit avec le CNRS, l'INSERM, l'EFS, le CEA et le centre hospitalier universitaire de Besançon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture

Fichier:Citadelle Besançon.jpg
La citadelle de Besançon, vue du ciel.

La communauté urbaine accueille chaque année plusieurs festivals tels que le Festival international de musique de Besançon Franche-Comté, Jazz et musique improvisée en Franche-Comté, Livres dans la Boucle, Lumières d'Afrique et les festivals de musiques actuelles Détonation et GéNéRiQ<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La citadelle de Besançon, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO, est le troisième monument payant de Bourgogne-Franche-Comté en termes de fréquentation<ref>Modèle:Lien web.</ref> avec près de Modèle:Unité chaque année<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En plus de son cadre historique architectural, elle abrite trois musées : le musée de la Résistance et de la Déportation, le Musée comtois et le Muséum, qui est à la fois un parc zoologique et un musée d'histoire naturelle. Le musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon, récemment rénové, est le premier musée créé en France en 1694, près d'un siècle avant le Louvre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les autres musées de Grand Besançon Métropole sont le musée du Temps et la maison natale de Victor Hugo à Besançon, le musée de Beure et le musée des maisons comtoises de Nancray<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Cité des arts et de la Culture de Besançon.jpg
La Cité des Arts, au bord du Doubs.

En 2006, Grand Besançon Métropole, la Ville de Besançon et la Région Franche-Comté se sont associés pour financer la construction de la Cité des Arts, qui réunit dans un même ensemble le conservatoire à rayonnement régional de Besançon et le Frac Franche-Comté<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Conçue par l'architecte japonais Kengo Kuma, elle est inaugurée le Modèle:Date par la ministre de la Culture Aurélie Filippetti<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les principales salles de spectacle de la communauté urbaine sont Micropolis, le théâtre Ledoux, le Kursaal, la Rodia et le Centre dramatique national, toutes situées à Besançon.

Sport

Modèle:Article connexe

Fichier:Palais des sports.jpg
Le palais des sports Ghani-Yalouz, salle multisport située à Besançon.

Grand Besançon Métropole dispose d'un certain nombre de clubs professionnels et d'infrastructures sportives disséminés sur le territoire.

La communauté urbaine est représentée au niveau national notamment dans les disciplines du handball avec les clubs de l'Entente sportive bisontine féminin (ESBF) et du Grand Besançon Doubs Handball (GBDH), du football avec trois clubs (dont deux à Besançon) évoluant en National 3, le Racing Besançon (RB), le Besançon Football (BF) et l'Entente Roche-Novillars, ou encore du basketball avec le club du Besançon Avenir Comtois (BesAC).

Concernant les infrastructures, le stade Léo-Lagrange est la plus grande enceinte du territoire avec une capacité de 11 500 places. Le palais des sports Ghani-Yalouz accueille quant à lui les rencontres de handball et de basketball<ref name="Infrastructures">Modèle:Lien web.</ref>. Grand Besançon Métropole compte par ailleurs 16 gymnases, 12 stades, 9 complexes sportifs, deux piscines olympiques couvertes, deux piscines de plein air et une patinoire<ref name="Infrastructures"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Modèle:Article connexe

Tissu économique

Répartition des emplois selon le secteur d'activité (2015)
Agriculture Industrie Construction Commerce, transports,
services divers
Administration publique, enseignement,
santé, action sociale
Grand Besançon Métropole<ref name="Insee DL Grand Besançon Métropole"/> 0,6 % 11,9 % 4,3 % 41,8 % 41,4 %
Bourgogne-Franche-Comté<ref name="Insee DL Bourgogne-Franche-Comté"/> 4,3 % 16,8 % 6,5 % 38,8 % 33,6 %
France métropolitaine<ref name="Insee DL France"/> 2,7 % 12,5 % 6,6 % 46,4 % 31,8 %

Avant la crise des années 1970 et 1980 qui provoque de nombreuses fermetures et délocalisations d'entreprises, l'économie de Besançon et sa région est principalement tournée vers le secteur industriel, en particulier l'horlogerie et le textile<ref>Quid 2005, Modèle:P., Dominique et Michèle Frémy</ref>. Le secteur tertiaire est aujourd'hui, de loin, le principal secteur économique : 41,8 % des emplois relèvent du commerce, des transports ou des services et 41,4 % de l'administration publique, de l'enseignement, de la santé ou du social<ref name="Insee DL Grand Besançon Métropole"/>.

En 2016, le magazine L'Express a classé l'agglomération de Besançon à la première place au classement général des agglomérations de 100 000 à 200 000 habitants où il fait bon entreprendre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, principalement grâce à la qualité des formations qui y sont proposées et son écosystème dynamique au service des entreprises<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises industrielles

Le tableau suivant recense les entreprises industrielles de plus de 100 salariés sur le territoire de Grand Besançon Métropole :

Nom Effectif Commune Activité
Flowbird - Urban Intelligence 468 Besançon Fabrication d'instrumentation scientifique et technique (horodateurs) / Leader mondial des solutions de gestion de parkings
R. Bourgeois 364 Besançon Découpage, emboutissage / Leader mondial pour la production et fourniture de circuits magnétiques Rotor et Stator pour les industries du moteur électrique, des générateurs et des transformateurs.
Amphenol FCI Besançon 323 Besançon Fabricant de composants électroniques actifs / Connecteurs pour circuits imprimés utilisés dans l’industrie, l’instrumentation, les véhicules motorisés et les télécommunications.
Zodiac Aero Electric 264 Besançon Fabrication de matériel de distribution et de matériel électrique / Fabrication de composants électriques, solutions pour cockpit, éclairages extérieurs, systèmes d'essuie-glace et masques à oxygène pour l'industrie aéronautique.
Grupo Antolin Besançon 189 Besançon Fabrication d'appareils d'éclairage / Systèmes d'éclairage pour les constructeurs et équipementiers automobiles.
Metalis 185 Marchaux-Chaudefontaine Découpage, emboutissage / Ressorts plats, découpage de pièces à partir de métaux laminés pour l'électrotechnique et l'automobile.
Cheval Frères 165 École-Valentin Horlogerie
Auge Microtechnique 158 Thise Découpage, emboutissage
NP Simonin 155 Beure Découpage, emboutissage
Diehl Auge Découpage SAS 150 Besançon Découpage, emboutissage
Manufacture Jean Rousseau 139 Pelousey Fabrication d'articles de voyage et de maroquinerie
Sophysa 135 Besançon Fabrication d'appareils médicochirurgicaux
Micro-Mega 125 Besançon Fabrication d'appareils médicochirurgicaux
Defta Airax 121 Chemaudin et Vaux Fabrication d'équipements automobiles
Mantion 120 Besançon Fabrication de serrures et de ferrures
Papeterie Zuber Rieder 119 Boussières Fabrication de papier et de carton
CGR PMPC 116 Boussières Fabrication de pièces techniques en matières plastiques
SMB 116 Besançon Horlogerie
Grupo Antolin Besançon 115 Chalezeule Fabrication d'appareils d'éclairage
Sopil 114 Pirey Découpage, emboutissage
Stanley Black & Decker Manufacturing 114 Besançon Fabrication d'outillage mécanique
Berry Superfos Besançon 111 Besançon Fabrication d'emballages en matières plastiques
Dimeco 111 Pirey Fabrication de machines-outils à métaux
Alliance 109 Saint-Vit Forge, estampage, matriçage
Scoder 101 Pirey Découpage, emboutissage

Emploi

Grand Besançon Métropole comptait Modèle:Unité actifs au Modèle:Date-, représentant Modèle:Unité<ref name="Insee DL Grand Besançon Métropole"/>. La commune de Besançon concentre à elle seule 75 % des emplois de la communauté urbaine.

En 2017, le taux de chômage des 15-64 ans dans la communauté urbaine s'élevait à 9,4 %<ref name="Insee DL Grand Besançon Métropole">Modèle:Lien web.</ref> et à 8,4 % pour l'ensemble de la zone d'emploi de Besançon<ref>Modèle:Lien web.</ref>, tandis qu'à l'échelle de la France métropolitaine et de la région Bourgogne-Franche-Comté, les taux de chômage pour la même année s'élevaient respectivement à 9,9 %<ref name="Insee DL France">Modèle:Lien web.</ref> et 9,3 %<ref name="Insee DL Bourgogne-Franche-Comté">Modèle:Lien web.</ref>.

Zones d'activités économiques

Le développement économique est une des compétences obligatoires des communautés urbaines<ref name=CGCT/>. Grand Besançon Métropole participe ainsi à l'aménagement de zones d'activités, soit 56 au total<ref>Modèle:Lien web.</ref>, parmi lesquelles<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Technopole Temis

Modèle:Article détaillé

Fichier:Temis Besançon.jpg
La maison des microtechniques à Temis.

Située au nord-ouest de Besançon, Temis (acronyme pour technopole microtechnique et scientifique) est une technopole spécialisée dans les microtechniques. Elle est intégrée au Pôle des microtechniques, un pôle de compétitivité national créé en Franche-Comté en 2005.

Temis accueille notamment l'École nationale supérieure de mécanique et des microtechniques (ENSMM), qui compte 900 élèves ingénieurs, ainsi que le siège de l'institut FEMTO-ST, institut de recherche public dans les domaines de l'ingénierie et de la physique appliquée, associé au CNRS et qui compte 700 chercheurs.

En 2015 a été créé le parc d'innovation Temis Santé dans le quartier des Hauts-du-Chazal, à proximité du centre hospitalier universitaire, conçu pour les entreprises et laboratoires des secteurs de la santé, du biomédical, des biotechnologies, de l'appareillage médicochirurgical et de la télésanté.

Parcs d'activités

La Nouvelle-Ère est un parc d'activités en plein développement situé à proximité de la gare de Besançon Franche-Comté TGV, au nord-ouest de Besançon sur la commune des Auxons. D'une surface de 25 hectares, il a une vocation tertiaire, accueillant essentiellement des bureaux et des activités de production légères.

La zone d'activités du Noret se situe au sud de l'agglomération, sur la commune de Mamirolle, le long de la route nationale 57 reliant Besançon à la Suisse. Elle accueille sur 9 hectares des activités artisanales, industrielles et de services, et est amenée à devenir la porte économique de Besançon depuis la Suisse et le Haut-Doubs.

Développé depuis 1988 à l'ouest de Besançon, dans le quartier de Planoise, le parc La Fayette accueille sur 60 hectares des activités industrielles, tertiaires et de services aux entreprises.

Grand Besançon Métropole aménage également un concept de parcs d'activités baptisés « Eurespace » (contraction d'Europe et d'espace). Au nombre de quatre, ils se situent à proximité immédiate de l'échangeur de Besançon-Ouest de l'autoroute A36 :

  • l'Eurespace Parc de l'Échange, situé autour de l'échangeur de Besançon-Ouest, sur la commune de Chemaudin et Vaux, accueille sur 19 hectares des activités essentiellement industrielles et tertiaires ;
  • l'Eurespace Serre-les-Sapins, d'une surface de 26 hectares, est à vocation industrielle, logistique, artisanale et tertiaire ;
  • l'Eurespace Dannemarie-Chemaudin, d'une surface de 21,5 hectares, est à vocation industrielle, logistique et artisanale ;
  • l'Eurespace Pouilley-les-Vignes accueille quant à lui sur 7 hectares des activités artisanales et de services.

Zones commerciales

Fichier:ZAC des Marnières Besançon Chalezeule.jpg
La zone commerciale des Marnières, à Chalezeule.

Grand Besançon Métropole compte trois zones commerciales en périphérie. Située à l'ouest de Besançon, Châteaufarine est la plus grande de l'agglomération, connue pour son centre commercial du même nom, l'un des plus grands de la région avec 90 boutiques. L'Espace Valentin est une zone commerciale située au nord de Besançon sur les communes de Châtillon-le-Duc, École-Valentin et Miserey-Salines, autour de l'autoroute A36. Enfin, la zone des Marnières, située à la sortie nord-est de Besançon, sur le territoire de la commune de Chalezeule, regroupe plusieurs dizaines de grandes surfaces spécialisées, ainsi qu'un centre commercial, le troisième de l'agglomération après celui de Châteaufarine et de l'Espace Valentin.

Projets et réalisations

Grand Besançon Métropole a contribué à la réalisation de nombreux projets depuis 2001, dont la scène de musiques actuelles La Rodia, la LGV Rhin-Rhône et la gare de Besançon Franche-Comté TGV, inaugurées en 2011, la gare d'École-Valentin et la Cité des Arts, inaugurées en 2013, le tramway de Besançon, mis en service en 2014, une ligne de bus à haut niveau de service, entrée en service en 2017, ou encore la requalification de la zone commerciale des Marnières à Chalezeule, terminée en 2018.

La communauté urbaine, compétente concernant la réalisation des infrastructures routières déclarées « d'intérêt communautaire » sur son territoire, a réalisé le réaménagement de l'entrée Est de Besançon<ref name="Routes">Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, elle contribue financièrement et techniquement à la réalisation du contournement routier de Besançon par la RN 57 avec l'État, la région Bourgogne-Franche-Comté et le département du Doubs<ref name="Routes"/>.

Le Modèle:Date-, Grand Besançon Métropole a présenté son projet de territoire baptisé « Action Grand Besançon »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s'articule autour de 14 grands projets structurants et prioritaires, dont la création d'une cité internationale des savoirs et de l'innovation dans l'ancien hôpital Saint-Jacques, la réalisation d'une halte ferroviaire à l'ouest de Besançon, desservant le centre hospitalier universitaire et le quartier des Hauts-du-Chazal, ou encore le développement des sports de pleine nature et la création du salon Grandes Heures Nature à destination des professionnels et du grand public<ref name="Projet de territoire"/>.

De nouvelles zones d'activités doivent également voir le jour ces prochaines années, dont le parc d'activités tertiaires des Portes de Vesoul<ref>Modèle:Lien web.</ref>, au nord de Besançon, et la zone d'activités de Marchaux-Chaudefontaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à proximité de l'échangeur autoroutier de Besançon-Est.

Notes et références

Notes

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Références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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