Buffet froid
Modèle:À sourcer Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox V3/Début Modèle:Infobox V3/Image Modèle:Infobox V3/Séparateur Modèle:Infobox V3/Tableau début Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau fin {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} Modèle:Infobox V3/Séparateur
Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Modèle:Infobox V3/Fin Buffet froid est un film français écrit et réalisé par Bertrand Blier, sorti en 1979.
Comédie à l'humour noir<ref>Modèle:Lien web</ref> et absurde, le cinquième long-métrage de fiction du réalisateur, écrit en deux semaines par ce dernier en se basant sur la personnalité de Gérard Depardieu<ref name="Anecdotes">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="DVDClassik">Modèle:Lien web.</ref>, raconte l'histoire de trois hommes, un chômeur (Gérard Depardieu), un inspecteur de police (Bernard Blier) et un assassin (Jean Carmet), qui se retrouvent entraînés dans une série d’événements surréalistes et de meurtres absurdes. Geneviève Page, Denise Gence, Michel Serrault et Carole Bouquet, entre autres, complètent la distribution de ce film.
Considéré comme le chef-d'œuvre de la carrière de Bertrand Blier<ref>Modèle:Lien web</ref>, malgré son échec commercial, le film est largement salué par la critique.
Résumé
Dans une gare déserte du RER parisien en soirée, Alphonse Tram, trentenaire au chômage qui ne se sépare jamais de son couteau et de son manteau, fait la rencontre d'un comptable avec lequel il tente d'entamer une conversation, tout en lui montrant son cran d'arrêt. Mais le quidam, agacé par son interlocuteur, laisse Alphonse seul, dont le couteau a entre-temps disparu après l'avoir montré au comptable, quand un train arrive. Dans la même soirée, Alphonse retrouve le comptable avec son couteau planté dans le ventre en train d'agoniser. Pris de compassion, Alphonse assiste aux derniers moments du comptable avant de rentrer chez lui dans une tour où sa femme et lui sont les seuls résidents. Néanmoins, Alphonse apprend qu'un étrange inspecteur de police, Morvandiau, vient de s'installer dans la tour, avec lequel il bavarde. Il sera révélé que Morvandiau, autrefois marié à une musicienne, l'a assassinée en l'électrocutant car ne supportant plus la musique qu'elle jouait. Quelques instants plus tard, Alphonse se rend de nouveau chez l'inspecteur quand sa femme vient d'être assassinée par un homme paranoïaque qui s'est présenté chez lui pour lui confesser son crime, pris toutefois à la légère par le jeune veuf et le policier. Le trio sympathise toutefois et se retrouve entraîné dans une série de situations rocambolesques et absurdes qui commence quand un inconnu se présente chez Alphonse pour l'incriminer dans le meurtre du quidam et le fait chanter pour que lui et le trio tuent un gêneur. Le trio s'exécute mais découvre que sa cible est l'inconnu. L'encombrante veuve de ce dernier s'installe en leur compagnie.
Le lendemain, un médecin est appelé par Alphonse pour soigner la veuve, malade, avant de la violer et d'être assassiné par cette dernière. Alphonse et Morvandiau se débarrassent du corps du médecin, mais leur périple va les mener à tuer des musiciens, tandis que l'assassin paranoïaque ne peut pas s'empêcher de tuer la veuve. Pour échapper à cette atmosphère pesante, les trois hommes partent à la campagne pour se ressourcer, mais leur quiétude est interrompue quand un tueur à gages, venu pour tuer Alphonse, abat par erreur l'assassin. Alors qu'ils poursuivent le tueur à gages, Alphonse et Morvandiau sont aidés par une mystérieuse et séduisante jeune femme dans leur poursuite, qui se conclut dans une barque. Le tueur à gages est poignardé par Alphonse, qui se débarrasse aussi de Morvandiau en le noyant après avoir découvert qu'il ne savait pas nager. Seul avec la jeune femme dans la barque, Alphonse sera toutefois tué par cette dernière, venue venger le meurtre de son père, le comptable du métro.
Commentaires
L'intrigue de cette comédie dramatique est pleine d'humour noir et grinçant. On ignore la plupart des raisons qui poussent les protagonistes à agir systématiquement à l'inverse de ce que l'on peut attendre d'eux. Ainsi, l'inspecteur de police admet les meurtres, en commet lui-même et prétend ne pas s'en préoccuper en dehors de son service.
Le style du film est fortement empreint de surréalisme, proche des films de Luis Buñuel. On pense aussi au théâtre d'Alfred Jarry et d'Eugène Ionesco<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La mise en scène de la station de RER de La Défense, alors en fin de construction avec des tours qui n'accueillaient pas encore chaque jour Modèle:Unité comme aujourd'hui, présente un espace urbain déshumanisé, froid et angoissant, filmé de nuit, dans lequel les seules rencontres à attendre sont des êtres en marge. Les scènes « urbaines » furent tournées à Créteil, dans des quartiers encore en chantier, ainsi qu'à Boissy Saint Léger (la scène où le personnage de Jean Carmet est abandonné).
Fiche technique
- Titre original : Buffet froid
- Réalisation et scénario : Bertrand Blier
- Conseiller musical : Philippe Sarde
- Décors : Théobald Meurisse
- Costumes : Michèle Cerf
- Photographie : Jean Penzer
- Son : Jean-Pierre Ruh
- Montage : Claudine Merlin
- Production : Alain Sarde
- Sociétés de production : Sara Films et Antenne 2
- Société de distribution : UGC
- Pays d’origine : Modèle:Pays
- Langue originale : français
- Format : couleur (Eastmancolor) — 35 mm — 1,66:1 — son monophonique
- Genre : comédie noire
- Durée : 89 minutes
- Dates de sortie : Modèle:Date en France
- Classification CNC<ref>Modèle:Lien web.</ref> : tous publics, Art et essai (visa d'exploitation no 51207 délivré le 23 janvier 1980)
- Classification CSA (télévision) : Déconseillé aux moins de 10 ans.
Distribution
- Gérard Depardieu : Alphonse Tram
- Bernard Blier : inspecteur Morvandiau
- Jean Carmet : le vieil assassin
- Michel Serrault : le comptable
- Jean Rougerie : Eugène Léonard
- Geneviève Page : Geneviève Léonard
- Carole Bouquet : la jeune fille
- Jean Benguigui : le tueur à gages
- Bernard Crombey : le médecin
- Liliane Rovère : la femme d'Alphonse Tram
- Denise Gence : l'hôtesse au château
- Michel Fortin : le locataire musicien
- Marco Perrin : l'homme dérangé en pleine nuit
- Roger Riffard : le garde de la tour
Production
L'idée de Buffet froid est née d'un rêve que Bertrand Blier faisait régulièrement dans lequel il se faisait poursuivre par des policiers<ref name="Premiere">Modèle:Lien web.</ref>. Il s'est également inspiré de la personnalité de Gérard Depardieu pour écrire en un seul jet ce script surréaliste<ref name="Anecdotes"/> en deux semaines<ref name="Premiere"/>.
Dans son autobiographie, Bertrand Blier écrit à propos de la genèse du film : Modèle:Citation<ref name="studiocanal"/>.
Le réalisateur et scénariste vient de remporter l'Oscar du meilleur film étranger pour Préparez vos mouchoirs et livre son scénario à plusieurs producteurs pour trouver un financement, mais le sujet ne les emballe pas<ref name="DVDClassik"/>,<ref name="Premiere"/>. C'est finalement grâce à Alain Sarde que Bertrand Blier parvient à faire Buffet froid<ref name="DVDClassik"/>. Pour incarner le trio, le réalisateur fait appel à Gérard Depardieu, Jean Carmet, mais aussi à son père, Bernard Blier<ref name="Anecdotes"/>, qui avait tourné à deux reprises sous la direction de son fils (Si j'étais un espion et Calmos)<ref name="Anecdotes"/>. Le film marque aussi l'un des premiers rôles au cinéma de Carole Bouquet, révélée deux ans auparavant dans Cet obscur objet du désir de Luis Buñuel<ref name="Anecdotes"/>.
Sortie et accueil
Réception critique
Buffet froid est largement salué par la critique au moment de sa sortie. Pour Le Monde, la qualité majeure du film est qu'Modèle:Citation, le qualifiant d'Modèle:Citation ainsi que Modèle:Citation<ref name="studiocanal">http://www.studiocanal.fr/cid3633/buffet-froid.html#</ref>. L'Express écrit qu'il s'agit d'un Modèle:Citation et qu'il Modèle:Citation<ref name="studiocanal"/>. Selon Le Figaro, Modèle:Citation<ref name="studiocanal"/>.
Plusieurs années après sa sortie, le film continue d'obtenir des éloges. Dans son Guide des Films, Jean Tulard note que Modèle:Citation<ref name="studiocanal"/> et Jacques Siclier, auteur du livre Le Cinéma français (1968-1990) écrit que Buffet froid est Modèle:Citation<ref name="studiocanal"/>.
Box-office
Modèle:Vide Sorti en salles à l'approche des fêtes de Noel 1979, Buffet froid ne parvient qu'à prendre la douzième place du box-office avec plus de Modèle:Unité en première semaine d'exploitation<ref>Box-office du 19 au 25 décembre 1979 (consulté le 2 juillet 2020).</ref>, alors que Préparez vos mouchoirs avait réussi à faire plus de Modèle:Unité en première semaine en janvier 1978<ref>Box-office de la première semaine de Préparez vos mouchoirs (consulté le 2 juillet 2020).</ref>. Le film avait réuni Modèle:Unité durant l'année 1980<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Semaine | Rang | Entrées | Cumul | Modèle:N° du box-office hebdo. |
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du 19 au Modèle:Date | 12 | 86 545 | 86 746 | Le Livre de la Jungle |
du Modèle:Date au Modèle:Date | 7 | 94 347 | 282 955 | I… comme Icare |
du 9 janvier au Modèle:Date | 11 | 62 810 | 345 765 | La Femme flic |
du 16 au Modèle:Date | 11 | 60 215 | 405 980 | La Femme flic |
du 23 au Modèle:Date | 15 | 46 115 | 452 095 | C'est pas moi, c'est lui |
du 30 janvier au Modèle:Date | 13 | 51 841 | 503 936 | C'est pas moi, c'est lui |
du 6 au Modèle:Date | 19 | 39 399 | 543 335 | On a volé la cuisse de Jupiter |
du 13 au Modèle:Date | 18 | 42 654 | 585 989 | On a volé la cuisse de Jupiter |
du 20 au Modèle:Date | 23 | 32 967 | 618 956 | On a volé la cuisse de Jupiter |
du 27 février au Modèle:Date | 30 | 23 217 | 642 173 | Amityville, la maison du diable |
Autour du film
- C'est un rêve qu'il faisait très souvent qui inspira l'idée du film à Bertrand Blier. Dans son rêve, il se voyait poursuivi par des policiers… Le même rêve que le personnage joué par Gérard Depardieu dans le film. Ce thème d'une arrivée massive de forces de police à l'écran est une scène récurrente dans le cinéma de Blier.
- C'est le troisième et dernier film où le fils Bertrand Blier met en scène son père Bernard, après Si j'étais un espion (1967) et Calmos (1976)
- La scène dans le RER, au début du film, a initialement été tournée avec Jacques Rispal dans le rôle du comptable assassiné. Mécontent du résultat, Bertrand Blier fit appel à Michel Serrault (non crédité au générique) pour le remplacer.
- Lors de sa sortie en salles en 1979, Buffet froid connut un succès critique, davantage que public, totalisant Modèle:Nombre en France. Dans certains cinémas, des spectateurs ayant vu le film demandèrent à se faire rembourser comme après une mauvaise pièce de théâtre<ref>Secrets de tournage sur Allociné. Consulté le Modèle:Date.</ref>.
- Dans son hors-série Modèle:N° d'Modèle:Date-, le magazine Studio Ciné Live classe Buffet froid dans ses Modèle:Unité qu'il faut voir avant de mourir.
- Deuxième rôle au cinéma dans la carrière de Carole Bouquet.
Distinctions
Récompense
- César du meilleur scénario en 1980
Nominations
- Nominations aux Césars de meilleure photographie, des meilleurs décors, et du meilleur montage en 1980
Sortie vidéo
Le film est édité pour la première fois en Blu-ray le Modèle:Date- par StudioCanal.
Bibliographie
L'Avant-scène cinéma : Buffet froid de Bertrand Blier, n° 689, janvier 2022