Carla Bley

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Mort récente Modèle:Infobox Biographie2

Carla Bley est le nom de scène de Lovella May Borg, née le Modèle:Date de naissance à Oakland (Californie) et morte le Modèle:Date à Willow (État de New York), une pianiste, organiste, compositrice et cheffe d'orchestre de jazz américaine.

Musicienne au style inclassable, Carla Bley est une figure importante du jazz post-bop. Elle écrit l'opéra jazz Modèle:Langue à la fin des années 1960. Après avoir beaucoup écrit pour son big band, elle prend confiance dans son jeu de pianiste au fil des années 1990, jusqu'à se consacrer davantage à son trio avec le saxophoniste Andy Sheppard et son compagnon, le bassiste Steve Swallow.

Elle travaille avec des artistes du monde de la pop comme Linda Ronstadt, ou du rock comme Jack Bruce, Robert Wyatt ou Nick Mason.

Biographie

Jeunesse

Carla Borg<ref name="Kelsey">Modèle:Lien web.</ref> naît à Oakland en Californie le Modèle:Date de naissance<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son père, Emil Borg<ref name="allaboutjazz">Modèle:Lien web.</ref> est professeur de piano et maître de chapelle. Très croyant, il pousse sa fille à chanter et à apprendre le piano dès l’âge de trois ans<ref name="allaboutjazz"/> pour jouer de la musique religieuse<ref name="Wilson Times"/>. Elle est principalement autodidacte<ref name="Kelsey"/>, arrêtant les cours à l'âge de 5<ref name="Oteri"/> ou Modèle:Unité<ref name="allaboutjazz"/>. Elle arrête l'école à Modèle:Unité<ref name="Wilson Times"/>.

Départ pour New York

Fichier:Birdland "The Jazz Corner of the World," on W. 44th, NYC (2954336429).jpg
Actuel Birdland de la Modèle:44e de Manhattan à New York (2008).

Carla Bley écoute un peu de jazz, sans intérêt particulier. Sa vie change en 1955, à l'écoute de What's New? de Teo Macero, un album de jazz atonal, polyrythmique et librement improvisé<ref name="Wilson Times"/>. Sur-le-champ, elle emprunte une voiture et débarque à New York, alors qu'elle est âgée de Modèle:Unité<ref name="Wilson Times"/>. Comme elle est sans le sou et veut écouter de la musique<ref name="Oteri">Modèle:Lien web.</ref>, elle travaille comme vendeuse de cigarettes ou photographe au Birdland, où elle écoute notamment Bud Powell, Thelonious Monk<ref name="Wilson Times"/> ou Count Basie, qui restera son pianiste préféré<ref name="Iverson Lifetime">Modèle:Lien web.</ref>. Elle y rencontre le pianiste Paul Bley avec qui elle se marie en 1957. Partis à Los Angeles<ref name="allaboutjazz"/>, il l'encourage à composer : elle raconte qu'un jour, manquant de morceaux pour un concert, Paul est venu la voir en lui disant qu'il lui fallait six morceaux pour le lendemain<ref name="Iverson Lifetime"/>. Pour autant elle doute de ses talents, et son psychiatre de l'époque lui suggère des électrochocs pour l'aider à se débarrasser de cette idée de composer<ref name="Chinen"/>.

Paul Bley engage Ornette Coleman dans son quartet, et Carla découvre le free jazz, style qui marquera durablement sa musique<ref name="allaboutjazz"/>.

Carla et Paul divorcent deux ans plus tard, elle garde le nom de Bley et Paul garde à son répertoire nombre des compositions de son ex-épouse.

Elle retourne à New York au début des années 1960. Ses compositions commencent à être interprétées par Jimmy Giuffre ([[Fusion (album)|Modèle:Langue]], [[Thesis (album)|Modèle:Langue]] en 1961), George Russell ou Art Farmer<ref name="allaboutjazz"/>. Elle travaille dans les vestiaires de clubs de jazz (Basin Street, Jazz Gallery) afin d'écouter le plus de musique possible<ref name="allaboutjazz"/>.

Le Jazz Composer's Orchestra

En 1964, Carla Bley rencontre Michael Mantler qui sera son compagnon dans la vie privée pendant des années. Ils participent tous deux à l’aventure de la Modèle:Langue<ref name="Kelsey"/>, un collectif créé par le trompettiste Bill Dixon où se croisent nombre de musiciens du jazz d’avant-garde de l’époque (Roswell Rudd, Archie Shepp, Don Cherry, Milford Graves, Cecil Taylor, Pharoah Sanders, Gato Barbieri, Leroy Jenkins, Grachan Moncur IIIModèle:Etc.). Bley écrit quelques pièces pour cet ensemble de musiciens, dont Modèle:Langue, qu'elle considère comme un désastre<ref name="Wilson Times"/>.

En 1966, elle sort son premier disque, Modèle:Langue, avec Michael Mantler et Steve Lacy, marqué par l'influence du free jazz et de l'improvisation collective<ref name="monstre sacré">Modèle:Lien web.</ref>.

En 1966, Mantler et Carla Bley sont à l’initiative du Jazz Composer's Orchestra, émanation de la « guilde »<ref name="Kelsey"/>. Une association à but non lucratif, la Jazz Composers Orchestra Association Inc. est créée pour le financement de l'orchestre et la publication des disques (label JCOA). La même année naît leur fille Karen Mantler<ref name="allaboutjazz"/>, qui jouera sur plusieurs albums de Bley.

C’est avec cette formation qu’ils enregistrent, entre autres, l’opéra jazz Modèle:Langue<ref name="Bryars">Modèle:Lien web.</ref>. Cet OVNI musical long de deux heures (où se trouve brassés free jazz, rock, musique indienne et réminiscences de la musique de Kurt Weill) est publié en 1971 sous forme de trois LP par le label JCOA. Les enregistrements se sont étalés sur trois ans (1968-1971). Le livret est du poète Paul Haines. Cinquante-trois musiciens y participent, issus en grande partie de ce qui se fait de mieux en matière de jazz et de rock<ref name="Iverson Lifetime"/> : Viva, Jack Bruce, Linda Ronstadt, Sheila Jordan, Jeanne Lee, Karen Mantler et des musiciens comme Gato Barbieri, Jimmy Lyons, Don Cherry, Enrico Rava, Jimmy Knepper, Roswell Rudd, Howard Johnson, Leroy Jenkins, Don Preston, John McLaughlin, Sam Brown, Charlie Haden, Karl Berger, Paul MotianModèle:Etc.

Autres collaborations

En dehors de son activité avec le Modèle:Langue, Carla Bley collabore avec d'autres musiciens.

En 1967, elle écrit pour Gary Burton « l'opéra sans paroles » Modèle:Langue<ref name="Iverson Lifetime"/>, en fait une suite instrumentale sur le thème de la mort. Elle y mêle musique latino-américaine, blues, rock et la musique de Kurt Weill<ref name="monstre sacré"/>.

En 1968, elle écrit les arrangements du disque Modèle:Langue de Charlie Haden<ref name="Iverson Lifetime"/>. Ce disque affiche ouvertement les opinions politiques de gauche d'Haden<ref name="monstre sacré"/>. Outre des compositions de la pianiste, du contrebassiste (dont un hommage à Che Guevara) et d'Ornette Coleman, sont interprétés des chants traditionnels de la guerre d'Espagne, une marche « révolutionnaire » de Hanns Eisler et le negro spiritual Modèle:Langue (un des symboles de la lutte contre la guerre du Viêt Nam). Bley et Haden se retrouveront à d'autres reprises pour d'autres disques sous le nom de Modèle:Langue.

Premiers albums avec le Carla Bley Band

En 1973, Carla Bley et Michael Mantler fondent le label WATT<ref name="allaboutjazz"/>, un nom qui selon Bley s'inspire de trois choses : les Modèle:Langue de Los Angeles, le roman Modèle:Lien de Samuel Beckett, et Modèle:Citation (jeu de mots sur watt/what)<ref name="musicaficionado">Modèle:Lien web.</ref>. C'est sur ce label qu'est publié son premier disque comme leadere, l'étrange Modèle:Langue (texte des chansons Paul Haines, chanteuse Julie Tippetts)<ref name="Iverson Lifetime"/>. Suit, en 1977, Modèle:Langue où la section rythmique est celle du groupe [[Stuff (groupe)|Modèle:Langue]] du batteur Steve Gadd.

Elle fait partie du Jack Bruce Modèle:Langue en 1975, avec lequel elle donne plusieurs concerts, dont témoigne notamment Live '75 (publié en 2003)<ref group=D>Modèle:Discogs master.</ref>.

Dans les années 1975-85, elle dirige le Carla Bley Modèle:Langue, un orchestre d'une dizaine de musiciens, composé en général de cuivres (trompette, trombone, tuba, cor), de bois (saxophones alto et ténor), d'une section rythmique (piano, basse, batterie), avec Carla Bley doublant la section rythmique au piano ou à l'orgue<ref name="musicaficionado"/>.

Fichier:Carla Bley at Pori Jazz 1978.jpg
Carla Bley au festival de jazz de Pori, 1978.

Le Carla Bley Modèle:Langue publie les albums suivants : Modèle:Langue, Musique Mecanique (1978), [[Social Studies (album de Carla Bley)|Modèle:Langue]] (1981), [[Live! (album de Carla Bley)|Modèle:Langue]] (1982) et Modèle:Langue (1984).

En 1979, elle écrit et arrange des chansons pour le disque Modèle:Langue, de Nick Mason, batteur du groupe Modèle:Langue, sur lequel on peut également entendre Robert Wyatt, ancien membre de Modèle:Langue<ref name="Iverson Lifetime"/>.

En 1983, elle écrit la musique du film Mortelle randonnée de Claude Miller<ref name="Kelsey"/>.

Autres formations

En 1984, Carla Bley se produit au Montreux Jazz Festival avec le Carla Bley Band<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Vers 1984, elle dissout le Carla Bley Band pour diriger un sextet sans cuivres (incluant Larry Willis, Hiram Bullock, Steve Swallow, Modèle:Lien et Don Alias).

En 1984 paraît Modèle:Langue, suivi de Modèle:Langue (1985). Ces deux albums ne sont pas bien reçus par la critique et le public. Bley est pourtant « meilleur composit[rice] » dans le sondage annuel de Modèle:Langue<ref name="allaboutjazz"/>.

En 1985, à la demande de Jack Bruce, elle écrit un « mini-opéra » d’après le roman [[Au-dessous du volcan|Modèle:Langue]] de Malcolm Lowry<ref name="monstre sacré"/>. Il est donné au Modèle:Langue de Los Angeles en 1985<ref name="monstre sacré"/>.

Elle agrandit son label en créant XtraWATT afin de produire des albums de sa famille et ses amis. Steve Swallow va rapidement y publier tous ses disques<ref name="allaboutjazz"/>.

En 1988 paraît Duets, un album en duo avec Steve Swallow. D'abord considéré comme une récréation, le duo tournera plus de cinq ans<ref name="allaboutjazz"/>.

Fin 1990, elle est professeure invitée au Collège de William et Mary à Williamsburg<ref name="allaboutjazz"/>. Elle tourne en Europe, où elle enregistre The Very Big Carla Bley Band, qui reçoit le Prix Jazz Moderne de l'Académie du jazz<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1991 elle se sépare de Mantler, et s'installe avec Steve Swallow<ref name="allaboutjazz"/>.

Fichier:Paolo Fresu, Carla Bley e Andy Sheppard.png
Carla Bley, Paolo Fresu et Andy Sheppard en 2007.

Carla Bley enregistre avec le Carla Bley Big Band, dont un des membres clés est Modèle:Lien<ref name="Iverson Lifetime"/>. Elle enregistre aussi des albums en combos (Modèle:Langue en trio, Modèle:Langue en quartet, Modèle:Langue en quintet) ou avec des formations de musique de chambre (Modèle:Langue)<ref name="Bryars"/>.

Carla Bley écrit aussi des œuvres de commande : Coppetone pour The Lincoln Center Chamber Music Society, Romantic Notion pour Ursula Oppens, Continuoso pour The Houston Symphony, Birds of Paradise en 1992, pour le Glasgow Jazz Festival, Tigers In Training en 1994, pour l'orchestre de chambre allemand L’Art Pour L’Art, Setting Calvin’s Waltz en 1995, pour le Berlin Jazz Festival<ref name="allaboutjazz"/>.

En 1996, elle joue Les Trois Lagons à Grenoble, avec Steve Swallow et Andy Sheppard. La pièce est une commande du festival de jazz de la ville inspirée par des papiers découpés d'Henri Matisse<ref name="allaboutjazz"/>. La pièce sera enregistrée près de vingt ans plus tard sur Trios (2013)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1997, Carla Bley est en résidence pendant une semaine au Barbican Centre de Londres<ref name="allaboutjazz"/>. Bley et Swallow vivent un mois à Copenhague, où il se produisent dans le cadre d'un programme appelé Jazzvisits<ref name="allaboutjazz"/>.

En 1998, Bley écrit pour un nouveau groupe, Modèle:Langue (quatre vents et quatre musiciens en section rythmique), qui se produit pour la première fois à Tokyo en 1999<ref name="allaboutjazz"/>. L'album [[4x4 (album de Carla Bley)|Modèle:Langue]] sort en 2000.

Années 2000

Carla Bley continue de tourner avec différentes formations : en duo avec Swallow, en trio avec Swallow et Sheppard, auxquels s'ajoute parfois le batteur Billy Drummond (le groupe s'appelle alors The Lost Chords), ainsi qu'avec ses différents big bands. Elle écrit également de la musique de chambre<ref name="allaboutjazz"/>.

Elle écrit et arrange pour le Liberation Music Orchestra de Charlie Haden. L'album du groupe Not In Our Name sort en 2005.

Sa pièce Nightly At The Black Orchid, commandée par le Monterey Jazz Festival, est jouée en Modèle:Date-<ref name="allaboutjazz"/>, et figure sur l'album Modèle:Langue, publié en 2008.

Invitée par Michael Kaufmann, elle est artiste en résidence à la Philharmonie d'Essen pendant un an en 2005-2006. Elle y joue Fancy Chamber Music, compose notamment Modèle:Langue, publié en 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et prépare une nouvelle version d'Modèle:Langue<ref name="allaboutjazz"/>.

Trio avec Andy Sheppard et Steve Swallow

Fichier:Carla Bley 05N8727.jpg
Carla Bley en 2012.

Lors d'interviews, Carla Bley explique qu'elle aimerait bien écrire pour big band, mais que le contexte économique ne lui permet pas<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle se concentre donc sur le trio avec Andy Sheppard et Steve Swallow, groupe avec lequel elle a enregistré Modèle:Langue en 1994. Ce trio s'avère avec être Modèle:Citation<ref name="Dutilh 2020">Modèle:Lien web.</ref>.

L'entente entre les trois musiciens est effectivement exceptionnelle, comme le raconte Carla Bley : Modèle:Citation bloc

Cette formation la ramène à ses débuts : Carla Bley a débuté en écrivant pour le trio similaire de Jimmy Giuffre, avec Paul Bley au piano et déjà Swallow à la basse ([[Fusion (album)|Modèle:Langue]], [[Thesis (album)|Modèle:Langue]] en 1961)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2013 paraît Trios. Sorti chez ECM, c'est le premier album de Bley qui ne soit pas autoproduit sur son label Watts<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur cet album ne figurent ainsi que des compositions que la pianiste a déjà enregistrées auparavant, notamment la ballade qu'elle a le plus enregistrée, Modèle:Langue, apparaissant pour la première fois sur [[Social Studies (album de Carla Bley)|Modèle:Langue]] en 1981<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le trio enregistre un nouvel album en 2016, Modèle:Langue. Contrairement à Trios, où Bley, qui a eu Modèle:Nombre dix jours après la sortie de l'album<ref>Modèle:Lien web.</ref>, explorait des morceaux plus ou moins anciens, Modèle:Langue ne présente que des compositions originales. La suite en trois parties qui donne son nom à l'album, et dont le titre signifie « au fil du temps », est inspirée par le chemin d'un ami se délivrant d'une addiction aux médicaments<ref>Carla Bley, notes de pochettes de l'album Modèle:Langue, 2016.</ref>.

Dernières années

Carla Bley est opérée d'une tumeur du cerveau à la fin des années 2010<ref name="avril2020_downbeat.com"/>. L'album [[Life Goes On (album de Carla Bley)|Modèle:Langue]] (Modèle:Citation), et la suite éponyme, évoquent cet épisode<ref name="avril2020_downbeat.com">Modèle:Lien web.</ref>.

Elle meurt le Modèle:Date à son domicile de Willow, hameau de Woodstock dans l'État de New York<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Famille

Carla Bley est la mère de la pianiste Karen Mantler, née en 1966, fille du trompettiste Michael Mantler.

Style

Compositions

Carla Bley est une compositrice très prolifique, au style unique et très identifiable<ref name="Kelsey"/>. Ses premiers morceaux, dans les années 1960, s'intègrent parfaitement dans l'avant-garde de l'époque en s'inspirant de la musique classique européenne (Satie<ref name="Oteri"/> ou Mompou…) ; bien souvent ils comportent des passages atonaux et ont des titres abstraits tels que Ictus ou Syndrome<ref name="Iverson Lifetime"/>. L'humour, parfois vachard, est très présent dans son écriture (The Piano Lesson, Murder, The Internationale), et elle apprécie les parodies et le pastiche (Reactionary Tango, Copyright Royalties)<ref name="Bryars"/>,<ref name="Kelsey"/>. On trouve également dans ses morceaux des éléments de musique religieuse (The Lord is Listenin' to Ya, Hallelujah!, A New Hymn)<ref name="Bryars"/>.

Elle s'appuie souvent sur des ostinatos qui évoluent et se transforment à chaque répétition<ref name="Aaron">Modèle:Lien web.</ref>.

Parmi ses influences, on peut trouver Thelonious Monk<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Albert Ayler Modèle:Incise, Charles Mingus<ref name="Oteri"/> ou le Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band des Beatles, dont la structure, qui englobe tout l'album, l'a marquée<ref name="Iverson Lifetime"/>. On évoque souvent Kurt Weill à son propos, mais elle affirme ne pas l'avoir écouté avant ses trente ans<ref name="Oteri"/>. Elle aime aussi le bluegrass et le gospel<ref name="Iverson Lifetime"/>.

Comme de nombreux grands compositeurs de jazz, Carla Bley adapte son écriture en fonction des musiciens qui interpréteront ses pièces<ref name="Bryars"/>. Ses morceaux ont été joués et enregistrés par de nombreux jazzmen (Gary Burton, Don Ellis, Art Farmer, Jan Garbarek, Jimmy Giuffre, Steve Kuhn, Steve Lacy, John McLaughlin, Jaco Pastorius, Michel Portal, George Russell, Tony Williams, Eberhard Weber, Phil Woods, Modèle:LienModèle:Etc.).

Certaines de ses compositions sont devenues des standards de jazz. Dans le Modèle:1er Real Book on trouve ses titres : Sing Me Softly Of The Blues, Mother of the Dead Man, Ida Lupino, Vashkar et Ictus.

La musicienne met en libre accès un grand nombre de partitions de ses compositions (lead sheets ou parfois partitions de piano) sur son site<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Jeu de pianiste

Carla Bley a appris le piano principalement en autodidacte<ref name="allaboutjazz"/>, et a vraiment travaillé son instrument plus tard que la plupart des pianistes de jazz. Elle joue quotidiennement les 51 exercices de Brahms<ref name="Iverson Lifetime"/>.

Pendant très longtemps, elle s'est mise en retrait en tant que pianiste, privilégiant son travail de compositrice<ref name="Kelsey"/>. Au cours des années 1990, Bley forme un trio avec Andy Sheppard et Steve Swallow, dont le premier album, Modèle:Langue, sort en 1994. Bley, habituée au rôle de compositrice et d'arrangeuse se retrouve alors dans la position inconfortable de pianiste soliste<ref name="Fordham Lost"/>. Elle semble s'être habituée à ce rôle dans les années 2000, laissant libre cours à son pianisme singulier, dépouillé, évoquant le jeu de Thelonious Monk<ref name="Fordham Lost">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou d'Herbie Nichols<ref name="Iverson Lifetime"/>.

Distinctions

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Discographie

Comme leader

En studio

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En concert

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Comme co-leader

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Comme arrangeuse ou sidewoman

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DVD Vidéo

  • 1983/2003 : Live in Montreal

Bande originale

Références

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Sur Discogs

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Annexes

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Bibliographie

Radio

Liens externes

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