Cheillé est une commune très étendue en superficie : il y a Modèle:Unité entre la mairie et l'église (chêne), autrefois les cortèges des mariages les parcouraient à pied. La commune s'étend sur la rive sud de l'Indre entre les villages de Saché, à l'est, et de Rivarennes à l'ouest, et de la rivière jusqu'au coteau qui la surplombe.
La plus belle partie de la forêt de Chinon est située sur la commune : de hautes futaies de chênes.
De nombreux hameaux ou lieux-dits s'échelonnent d'ouest en est, le plus souvent à flanc de coteau. Deux lieux se distinguent par leur importance :
La Chapelle-Saint-Blaise, principale zone urbanisée, abrite la mairie et de nombreux commerces. Elle se situe dans la continuité d'Azay-le-Rideau.
Le Vieux-Bourg, situé à quelques kilomètres à l'ouest, regroupe d'autres habitations autour de l'église du village.
L'Indre, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source à une altitude de Modèle:Unité sur le territoire de Saint-Priest-la-Marche dans le département du Cher et se jette dans la Loire à Avoine, après avoir traversé Modèle:Unité<ref name="Sandre-K7--0260 ">Modèle:Lien web.</ref>. Les crues de l'Indre sont le plus souvent de type inondation de plaineModèle:Note. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon de l'Indre tourangelle<ref>Modèle:Ouvrage, Modèle:P..</ref>, dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Monts. Le débit mensuel moyen (calculé sur Modèle:Unité pour cette station) varie de Modèle:Unité au mois de septembre à Modèle:Unité au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de Modèle:Unité le Modèle:Date-, la hauteur maximale relevée a été de Modèle:Unité ce même jour<ref name="Réf-Hydro">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce cours d'eau est classé dans les listes 1<ref group="Note">Le classement en liste 1 est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.</ref> et 2<ref group="Note">Ce classement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.</ref> au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant<ref name="legi">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan piscicole, l'Indre est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)<ref name="Decret1958 ">Modèle:Lien web.</ref>.
Le Gué Droit, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Avon-les-Roches et se jette dans l'Indre à Saché, après avoir traversé Modèle:Unité<ref name="Sandre-K7538000 ">Modèle:Lien web.</ref>. Ce cours d'eau est classé dans la liste 1<ref group="Note">Le classement en liste 1 au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.</ref> au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Du fait de ce classement, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux<ref name="legi"/>. Sur le plan piscicole, le Gué Droit est également classé en deuxième catégorie piscicole<ref name="Decret1958 "/>.
En 2019, la commune est membre de la communauté de communes Touraine Vallée de l'Indre qui est elle-même adhérente au syndicat d'aménagement de la vallée de l'Indre. Créé par arrêté préfectoral du Modèle:Date- à la suite des crues historiques de décembre 1982 et janvier 1983, ce syndicat a pour vocation d'une part l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau par des actions de restauration de zones humides et des cours d'eau, et d'autre part de participer à la lutte contre les inondations par des opérations de sensibilisation de la population ou de restauration et d'entretien sur le lit mineur, et sur les fossés situés dans le lit majeur de l'Indre appelés localement « boires », et de l'ensemble des cours d'eau du bassin versant de l'Indre<ref name="SAVI1">Modèle:Lien web.</ref>.
Sept zones humides<ref group="Note">D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».</ref> ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de l'Indre : du Moulin du Roi à la Grande Pièce », « la vallée de l'Indre : la prairies du Château de l'Islette », « la vallée de l'Indre : du Moulin Neuf aux Prés de la Chapelle », « la vallée de l'Indre : de Pont de Ruan amont à Moulin Neuf », « la vallée de Barbechatte à la Cave », « la vallée du Ruisseau du Doigt » et « la vallée du Ruisseau de la Source des Genêts »<ref name="ZH1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="ZH-Pref">Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Cheillé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle appartient à l'unité urbaine d'Azay-le-Rideau, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (59,6 %), zones agricoles hétérogènes (15 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,6 %), prairies (8,8 %), cultures permanentes (3,5 %), terres arables (1,9 %), zones urbanisées (1,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Indre et le Gué Droit. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1985, 1999 et 2016<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Chinon, est classée au niveau de risque 1, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 94,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 590 sont en aléa moyen ou fort, soit 71 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre immédiat de Modèle:Unité autour de la centrale nucléaire de Chinon, elle est exposée au risque nucléaire. À ce titre les habitants de la commune ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque nucléaire.</ref>.
Toponymie
Modèle:Latin (charte de l'abbaye de Turpenay en 1141) est formé du préceltique Modèle:Latin (« pierre ») et du suffixe -acum. Le « lieu de la pierre » évoque les nombreuses caves et carrières de tuffeau exploités sur la commune dès le Moyen Âge<ref name="G37">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Cheillé se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Langeais.
L'école primaire accueille les élèves de la commune.
Vie culturelle
Cheillé travaille à maintenir les traditions et techniques artisanales. L'association de la Poule Couasse s'emploie à la sauvegarde du patrimoine et des vieux matériels, au maintien et au développement des fêtes traditionnelles et à la promotion des produits de tradition tels la fouée cuite au feu de bois.
Économie
Commune agricole de Touraine, Cheillé tire encore de la terre l'essentiel de son activité. Jusqu'à une époque récente, de nombreux agriculteurs vivaient essentiellement de la culture des pommes, mais une crise récente dans ce domaine a eu pour effet l'arrachage de la quasi-totalité des pommiers et leur remplacement par la vigne (la commune est située sur le territoire d'appellation d'Azay-le-Rideau) ou des cultures céréalières. On note également des peupleraies dans la zone arrosée par l'Indre.
Ce mystérieux visage au crâne rasé s'incline doucement. Retrouvé en 1947 dans le clocher, il a été restauré et installé dans le chœur de l'église. Les habitants racontent que le modèle était lépreux : le fait est que ses doigts sont coupés et ses pieds sont rongés.
En forêt, se trouvent deux enclos gaulois : le Fort des Anglais et Maupas. Près du hameau de Baigneux ont été trouvés quatre blocs de pierre percés de trous : la base d'un pressoir gallo-romain dont la reconstitution est présentée au musée du Vin à Tours<ref name="OT" />.
Fichier:Château de l'Islette.jpgChâteau de l'Islette.Le château de l'Islette, qui est souvent associé par erreur à la commune d'Azay-le-Rideau, mais qui se situe bel et bien sur la rive gauche de l'Indre, et appartient donc proprement à la commune de Cheillé, bien que le portail d'entrée au domaine soit situé sur l'autre rive et donc que son adresse soit le 9, route de Langeais, à Azay-le-Rideau. Ce château du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, propriété privée de nos jours (mais ouverte aux visiteurs de mai à septembre) a une histoire riche, marquée notamment par les séjours amoureux d'Auguste Rodin et Camille Claudel. Son décor intérieur fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 15novembre1946.