Monts (Indre-et-Loire)
Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Monts (prononcé Modèle:API-fr) est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire.
L'histoire de cette commune de la vallée de l'Indre commence avec une mention latine du lieu (Modèle:Latin) dans une charte du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, malgré une présence humaine attestée depuis le Paléolithique. L'installation des rois de France dans la vallée de la Loire, de Charles VII à [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], est l'occasion pour des membres ou des proches de la cour d'acheter des domaines dans la région. Plus d'une demi-douzaine de châteaux sont ainsi construits à Monts du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'à la Renaissance, mais sont tous réaménagés ou même intégralement reconstruits au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'Indre est un sujet de préoccupation permanent pour les habitants de Monts : depuis le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, date à laquelle ces événements sont systématiquement consignés dans les chroniques, une crue majeure de la rivière se produit tous les cinquante ans en moyenne. Cette particularité et les contraintes topographiques expliquent que le centre-ville de cette commune en plein essor ne se développe que sur la rive gauche de l'Indre, plus élevée. En Modèle:Population de France/dernière année, la population municipale montoise atteint Modèle:Unité.
Le patrimoine de la commune est architectural et historique avec ses nombreux châteaux et parmi eux celui de Candé, demeure de style Renaissance très agrandie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par la famille Drake del Castillo et qui accueille, le Modèle:Date, le mariage du duc de Windsor et de Wallis Simpson. Il est aussi naturel grâce à la diversité des biotopes rencontrés sur le territoire, certains d'entre eux étant menacés par les activités humaines. Il est enfin industriel avec la poudrerie nationale du Ripault, fondée peu avant la Révolution française et qui connaît son apogée au tout début de la Seconde Guerre mondiale. Reprise au tout début des années 1960 par le commissariat à l'énergie atomique (CEA), cette structure reste, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'un des principaux employeurs de main d'œuvre de la commune dans laquelle l'industrie pharmaceutique est par ailleurs solidement implantée. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation et communes limitrophes
La commune de Monts se situe sur l'Indre à un peu plus de treize kilomètres au sud-sud-ouest de Tours<ref>Modèle:Lien web.</ref>, distance exprimée à vol d'oiseau. Dans la partie nord-ouest du canton de Monts, elle est rattachée à l'unité urbaine et au bassin de vie de Monts, mais à l'aire urbaine et à la zone d'emploi de Tours<ref group=I name="FC">Modèle:Lien web.</ref>. Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :
Géologie et relief
Une succession de strates sédimentaires crétacées caractérise le sud du Bassin parisien. À Monts, ces formations géologiques n'affleurent que dans certaines vallées de cours d'eau où l'érosion les a mises à jour ; il s'agit alors de craie blanche dite « de Blois » (C4-6B) du Turonien ou d'argiles à silex sénoniennes (C4-6S). Plus généralement, ces strates se dégradent en grès à conglomérats siliceux (eP) sur les plateaux. Un peu plus tard, au Sannoisien, c'est cette fois du calcaire lacustre (g1) qui se dépose et qui donne son unité géologique à cette partie de la Touraine, la Champeigne, dont Monts occupe la partie ouest. Le calcaire lacustre présente à Monts des faciès très divers, allant de la meulière à la marne et intéresse surtout la partie est de la commune. Très localement, des placages de sables graveleux miocènes (m3-p) viennent recouvrir le calcaire lacustre. L'Indre dépose au Quaternaire de très larges zones d'alluvions, plus anciennes en terrasses (Fx-y) ou plus récentes en fond de vallée (Fz) en fonction de l'évolution de son cours. Au sud-est du chef-lieu communal, deux failles limitent une zone effondrée où le calcaire lacustre se retrouve à l'altitude des strates crétacées sous-jacentes<ref name="BRGM">Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Sfn.
Le territoire affecte sensiblement la forme d'un triangle isocèle dont la pointe serait tournée vers le sud ; le chef-lieu communal « historique » est fortement décalé vers le nord-ouest par rapport au centre géométrique de ce triangle, que l'Indre traverse dans sa moitié nord. La superficie communale est de Modèle:Unité, bien supérieure à la moyenne des communes de France qui s'établit en 2016 à Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La commune de Monts repose sur un plateau entaillé par l'Indre et ses affluents. L'altitude maximale de ce plateau s'établit à Modèle:Nobr au nord et au sud, alors que la vallée de l'Indre ne dépasse pas l'altitude de Modèle:Nobr. Les pentes du plateau sont relativement douces, exception faite de deux éperons de confluence de l'Indre et de deux ruisseaux où la rupture de pente est importanteModèle:Sfn.
Hydrographie
La commune est traversée d'est en ouest par l'Indre (Modèle:Unité). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de Modèle:Unité, comprend un autre cours d'eau notable, le Montison (Modèle:Unité), et sept petits cours d'eau pour certains temporaires<ref name="SIGES-fiche">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Geoport-Monts">Modèle:Lien web.</ref>.
L'Indre, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source à une altitude de Modèle:Unité sur le territoire de Saint-Priest-la-Marche dans le département du Cher et se jette dans la Loire à Avoine, après avoir traversé Modèle:Unité<ref name="Sandre-K7--0260 ">Modèle:Lien web.</ref>. Les crues de l'Indre sont le plus souvent de type inondation de plaineModèle:Note. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon de l'Indre tourangelle<ref>Modèle:Ouvrage, Modèle:P..</ref>, dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Monts. Le débit mensuel moyen (calculé sur Modèle:Unité pour cette station) varie de Modèle:Unité au mois de septembre à Modèle:Unité au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de Modèle:Unité le Modèle:Date, la hauteur maximale relevée a été de Modèle:Unité ce même jour<ref name="Réf-Hydro">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce cours d'eau est classé dans les listes 1<ref group="Note">Le classement en liste 1 est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.</ref> et 2<ref group="Note">Ce classement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.</ref> au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la Modèle:Nobr, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux. Au titre de la Modèle:Nobr, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan piscicole, l'Indre est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)<ref name="Decret1958 ">Modèle:Lien web.</ref>.
Le Montison, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Villeperdue et se jette dans l'Indre à Artannes-sur-Indre, après avoir traversé Modèle:Unité<ref name="Sandre-K7529000 ">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan piscicole, le Montison est également classé en deuxième catégorie piscicole<ref name="Decret1958 "/>.
En 2019, la commune est membre de la communauté de communes Touraine Vallée de l'Indre qui est elle-même adhérente au syndicat d'aménagement de la vallée de l'Indre. Créé par arrêté préfectoral du Modèle:Date à la suite des crues historiques de Modèle:Date et Modèle:Date, ce syndicat a pour vocation d'une part l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau par des actions de restauration de zones humides et des cours d'eau, et d'autre part de participer à la lutte contre les inondations par des opérations de sensibilisation de la population ou de restauration et d'entretien sur le lit mineur, et sur les fossés situés dans le lit majeur de l'Indre appelés localement « boires », et de l'ensemble des cours d'eau du bassin versant de l'Indre<ref name="SAVI1">Modèle:Lien web.</ref>.
Sept zones humides<ref group="Note">D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».</ref> ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des Territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de l'Indre : de Monts à la prairie du Breuil », « la vallée de l'Indre : du Viaduc TGV à la RD 86 », « les mares de Nétilly », « l'étang et la prairie du Petit Moulin », « la vallée de l'Indre : bourg et environs d'Artannes-sur-Indre », « la vallée du Ruisseau du Saint-Laurent » et « la vallée du Bois de Longue Plaine »<ref name="ZH1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="ZH-Pref">Modèle:Lien web.</ref>.
Climat
Modèle:Article connexe Comme l'ensemble des communes d'Indre-et-Loire, Monts bénéficie d'un climat tempéré océanique dit dégradé<ref> Modèle:Lien web.</ref>, caractérisé par des températures clémentes, même en hiver. Aucun mois n'est véritablement sec, les précipitations mensuelles moyennes étant toujours supérieures à Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les données météorologiques recueillies sur plusieurs années à Joué-lès-Tours, commune limitrophe de Monts, montrent une pluviométrie moyenne annuelle de l'ordre de Modèle:Nobr (entre 49 et Modèle:Nobr par mois) pour Modèle:Nobr de précipitations. La durée moyenne annuelle d'ensoleillement s'établit à Modèle:Unité (de 54 en décembre à 244 en juillet). La moyenne des températures minimales mensuelles n'est jamais négative et seuls Modèle:Nobr de gel par an sont enregistrés. La moyenne des températures maximales mensuelles reste modérée avec Modèle:Tmp en juillet. Les vents dominants soufflent du sud-ouest ou du nord-est<ref group=P>Modèle:Lien web.</ref>.
Paysages naturels et biodiversité
Le contexte géologique (extrémité occidentale du plateau de la Champeigne) et topographique (vallées de cours d'eau qui ont laissé de grandes terrasses alluvionnaires et dont les confluents dessinent des éperons) de Monts est favorable à une grande diversité des paysages naturels. C'est ainsi que de larges secteurs boisés occupent les terrasses ponctuées de pelouses sèches, mais que plus près des cours d'eau, dans les vallées, la flore peut être très spécifique des zones humides (Fritillaire pintade)Modèle:Sfn.
La ZNIEFF de type I de la « pelouse du bois de la Bruère » abrite, sur une superficie d'un peu plus de cinq hectares une flore spécifique à ce biotope de pelouse calcaire sèche, dont des Orchidées sauvages. Ce type d'habitat tend à se raréfier dans ce secteur en raison d'un boisement naturel qui progresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le site classé du « château et du domaine du Breuil », sur les communes d'Artannes-sur-Indre et de Monts, occupe entièrement le méandre de l'Indre au nord-ouest du bourg, sur la rive gauche, avec quelques extensions sur la rive droite. Il correspond en grande partie au parc du château du Breuil, vaste propriété boisée avec une alternance de peupleraies et de prairies au bord de la rivière<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le site classé de la vallée de l'Indre, bien plus vaste que le précédent qu'il recouvre, est remarquable par ses paysages naturels de bois, de prairies et de pelouses, mais aussi par son patrimoine bâti composé de nombreux châteaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces deux sites sont classés depuis le Modèle:Date.
Les biotopes rencontrés sur le domaine de Candé sont très variés : zones humides, bois, pelouses sèchesModèle:Sfn, mais cette diversité est menacée par le développement, aux limites du domaine, des grandes infrastructures de transport. Le domaine de Candé constitue l'un des vingt-et-un espaces naturels sensibles d'Indre-et-Loire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Monts est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Monts, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (33,3 %), forêts (26,7 %), zones urbanisées (17,1 %), prairies (9,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Logement
Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Monts et l'ensemble de l'Indre-et-Loire en 2016<ref name="logement" group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="logement37" group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Monts | Indre-et-Loire | |
---|---|---|
Parc immobilier total (en nombre d'habitations) | 3 221 | 318 933 |
Part des résidences principales (en %) | 95,5 | 86,9 |
Part des logements vacants (en %) | 3,4 | 8,5 |
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) | 77,8 | 59,2 |
Les résidences principales prennent une place grandissante dans le parc global de logement sur la commune, au détriment des résidences secondaires et des logements vacants, ce qui conduit à une forte tension sur le marché de l'immobilier montois et peut aboutir à une forte augmentation du prix de l'immobilier<ref group=P>Modèle:Lien web.</ref>. Les logements anciens (construits avant 1949) ne représentent que 18 % du parc immobilier contre 34,5 % au niveau départemental<ref group=P>Modèle:Lien web.</ref>. Les logements sont de grande taille (type T4 et T5 à plus de 80 %), ce qui constitue un obstacle à l'installation à Monts de jeunes ménages<ref group=P>Modèle:Lien web.</ref>. Le rythme de construction de nouveaux logements, très élevé entre 1971 et 1990 avec plus de Modèle:Nobr par an, se ralentit nettement jusqu'en 2005 avant de repartir à la hausse dans la période 2006-2013. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le nombre de logements à Monts a été multiplié par sept<ref name="logement" group=I/>.
Morphologie urbaine
Si le premier noyau urbanisé de Monts se trouve autour de l'église, au niveau de l'éperon rocheux de confluence entre l'Indre et d'un ruisseau affluent, plusieurs zones plus densément construites, sous la forme de villages-rue séparés par des zones non urbanisées, s'étalent le long de la Modèle:Nobr jusqu'aux années 1960. C'est ensuite que les constructions, gagnant progressivement le rebord du coteau, assurent la jonction de ces noyaux plus anciens par comblement des dents creuses. Il en résulte une vaste zone bâtie hétérogène et sans réelle unité géographique ou architecturale, compartimentée par des limites naturelles (vallée de l'Indre, parcs des châteaux) ou artificielles (voie ferrée, autoroute). À l'est de la voie ferrée, l'emprise du Modèle:Abréviation discrète entre l'Indre et la Modèle:Nobr et la présence d'activités industrielles ou commerciales au sud de cette dernière interdisent l'implantation de zones résidentielles<ref group=P name="PADD23"/>.
L'agglomération s'étend ainsi sur plus de Modèle:Nobr le long de la rive gauche de l'Indre, jusqu'au sommet du coteau ; quelques habitations sont construites entre deux bras de l'Indre au niveau du bourg mais la rive droite, facilement inondable, n'est pas urbanisée Modèle:Incise<ref group=P>Modèle:Lien web.</ref>. C'est ainsi, par exemple, que l'implantation de la nouvelle mairie dans un secteur récemment construit ne traduit pas une continuité dans l'organisation urbanistique de la ville et aboutit à la création d'un pôle de centralité administratif, aux côtés du pôle historique du vieux bourg et du pôle commercial le long de la Modèle:Nobr, chacun de ces trois secteurs possédant sa propre structuration<ref group=P>Modèle:Lien web.</ref>.
La Modèle:Nobr, dans la vallée, est le seul axe reliant les différents pôles, et les liaisons sont difficiles, que ce soit entre les différents quartiers sur le plateau ou entre le plateau et la vallée de l'Indre<ref group=P>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques naturels et technologiques
L'Indre et ses crues ont toujours représenté un risque pour les habitants de Monts : les chroniques locales mentionnent une demi-douzaine de crues majeures de la rivière Modèle:Incise entre 1615 et 1910, soit en moyenne une tous les cinquante ansModèle:Sfn. Le plan de prévention du risque inondation (PPRI) de la vallée de l'Indre définit les zonages des territoires concernés en fonction du risque d'inondation. Pour la commune de Monts, dans les secteurs inondables déjà urbanisés tels qu'ils figurent sur le plan local d'urbanisme, toute nouvelle construction est interdite ; seules sont permises les reconstructions consécutives à un autre sinistre qu'une inondation<ref group=P>Modèle:Lien web.</ref>. Le site du Ripault, traversé par l'Indre, est partiellement inondable ; le PPRI laisse au Modèle:Abréviation discrète la responsabilité d'édicter et mettre en place sur son site les mesures nécessaires pour éviter les effets de graves inondations sur la Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La prévision des crues à Monts est assurée par le services de prévision des crues du territoire Loire-Cher-Indre (Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement d'Orléans)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'aléa relatif au phénomène de retrait-gonflement des argiles est directement lié à la nature des terrains affleurants : il est estimé fort au sud-est et à l'extrême nord plateau, ainsi que dans le fossé d'effondrement au sud-ouest de la ville, où le calcaire lacustre prédomine ; il est moyen voire faible dans les autres secteurs de la commune, là où d'autres formations géologiques de surface sont observées (respectivement limons et alluvions)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune de Monts est soumise à un risque sismique faible (Modèle:Nobr sur une Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; les chroniques locales mentionnent toutefois plusieurs séismes ressentis dans la vallée de l'Indre<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>, le Modèle:Date (Modèle:Nobr, épicentre en limite du Poitou et de la Touraine)<ref>Modèle:Article.</ref> et le Modèle:Date (Modèle:Nobr, épicentre en Touraine)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La présence de l'unité du Modèle:Abréviation discrète, qui n'est pas concernée par la directive Seveso, ne se traduit pas par l'adoption d'un plan de prévention des risques technologiques pour Monts et les communes limitrophes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. S'appliquent toutefois les dispositions générales relatives au transport de matières dangereuses<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le plan local d'urbanisme de Monts stipule que, dans les secteurs constructibles proches du Ripault (secteurs UB5 et sous-secteurs rattachés), sont spécifiquement interdits Modèle:Citation et Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour des raisons de sécurité interne, le site du Ripault n'est pas accessible au public ; il est en outre frappé d'une interdiction de survol par tout aéronef évoluant à une altitude inférieure à Modèle:Unité, sauf exceptions listées dans l'arrêté ministériel en date du Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Planification et projets d'aménagement
Une révision du plan local d'urbanisme, initiée en Modèle:Date, devrait être approuvée à la fin de la même année<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le plan d'aménagement et de développement durable (PADD) prévoit la création de Modèle:Nobr sur dix ans comprenant au moins 15 % de logements locatifs sociaux. Cette extension doit prendre la forme d'une seconde couronne au sud de la zone déjà urbanisée, en excluant toute construction au nord de l'Indre et à l'est de la voie ferrée ; les dents creuses subsistantes doivent être comblées. Les trois pôles existants doivent être confortés, moyennent l'amélioration des relations est-ouest au sud de la commune par la création d'une voie nouvelle sur le plateau. L'extension des zones artisanales existantes, la création d'une pôle d'innovation au niveau du Ripault et l'extension prévue de la zone d'activités Isoparc, au sud du territoire en limite de Sorigny doivent contribuer au développement économique montois. Les espaces agricoles et naturels sont protégés par un encadrement strict des nouvelles constructions en dehors des zones résidentielles ou à vocation économique<ref group=P name="PADD23">Modèle:Lien web.</ref>.
La construction, à proximité du vieux bourg et sur une surface de plus de Modèle:Unité, d'un espace culturel comprenant une médiathèque, une école de musique, des salles dédiées aux associations ainsi qu'un tiers-lieu est votée par le conseil municipal à la fin de l'année 2018<ref>Modèle:Article.</ref>. Débutés en Modèle:Date, les travaux doivent se terminer en Modèle:Date<ref>Modèle:Article.</ref>.
Voies de communication et transports
Réseau routier et autoroutier
La commune est desservie par l'autoroute [[Autoroute française A10|Modèle:Nobr]] Paris-Bordeaux ; la sortie Modèle:N° Montbazon ou Sorigny est accessible depuis le centre-ville par la Modèle:Nobr. En outre, au nord-est de Monts, un échangeur Modèle:Nobr permet de rejoindre Angers à l'ouest ou Vierzon à l'est.
La Modèle:Nobr suit la vallée de l'Indre d'Azay-le-Rideau jusqu'à Cormery et au-delà. La Modèle:Nobr, vers le sud-est, permet de rejoindre Sorigny et la Modèle:Nobr. La Modèle:Nobr, vers le nord-est, gagne directement Joué-lès-Tours et l'agglomération tourangelle.
Réseaux de transports en commun
La gare de Monts est située sur la Ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean via Tours et Poitiers. Elle est desservie par les TER Centre-Val de Loire, sous la marque Rémi depuis 2019.
Géré par la région Centre-Val de Loire et exploité par Transdev Touraine, le réseau Rémi (Réseau de mobilité interurbaine) assure la desserte de la commune en autocars grâce à la Modèle:Nobr de Saché à Tours via Monts<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Itinéraires cyclistes et pédestres
L'« Indre à vélo » est un itinéraire touristique permettant aux cyclistes de découvrir le patrimoine des communes qui bordent la rivière, de Jeu-les-Bois à Azay-le-Rideau. Il traverse le territoire de Monts en empruntant le Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le « sentier de grande randonnée 46 » qui relie Toulouse à Tours parcourt notamment la vallée de l'Indre. Sur la commune de Monts, il emprunte un chemin courant sur le plateau nettement au sud de la vallée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie et hydronymie
Onomastique partielle du toponyme Monts<ref name="G37"/> :
|
La première mention du lieu apparaît dans le cartulaire de l'abbaye Saint-Paul de Cormery sous le terme Modèle:Latin et désigne un ensemble de hauteurs, dont certainement l'éperon de confluence proche du bourg<ref name="G37">Modèle:Ouvrage.</ref>. À de rares exceptions près comme Modèle:Latin en 1290, les dénominations ultérieures seront toutes des formes plurielles.
Le Puits (ou Puy) de Monts, nom de l'éperon qui domine l'Indre et sur les pentes duquel est bâti le noyau le plus ancien de la ville, dérive directement du latin Modèle:Latin signifiant « lieu élevé »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le nom du domaine du « Breuil », qui désigne en ancien français un Modèle:Citation, est dérivé du gaulois bro -gilo<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le toponyme de « Ripault », plus anciennement orthographié « Ripaux », semble provenir du latin Modèle:Latin, lui-même issu de Modèle:Latin : « rive d'un cours d'eau » (l'Indre en l'occurrence)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La « Gagneraie » est certainement un territoire défriché, gagné sur la forêt au Moyen Âge tandis que « Paisse-Oison » désigne un pré où venaient paître les oiesModèle:Sfn. La plupart des toponymes sont des formations médiévales, ce qui semble témoigner d'une mise en valeur assez tardive des terresModèle:Sfn.
Histoire
De la Préhistoire à l'Antiquité
Les vestiges préhistoriques et protohistoriques sont peu nombreuxModèle:Sfn ; une présence humaine (silex taillés trouvés sur des terrasses sableuses de l'IndreModèle:Sfn) est attestée au Paléolithique inférieur, de la céramique du Néolithique est retrouvée sur un site<ref name="SA">Modèle:Ouvrage.</ref>. Aucun mégalithe n'est signalé à Monts, et aucun toponyme n'en évoque le souvenirModèle:Sfn. Une hache bipenne en pierre polie, datée de la charnière entre le Néolithique et l'âge du bronze, est découverte dans une carrière au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Cet outil, qui a depuis disparu, semble provenir d'un atelier breton. La prospection aérienne et le diagnostic archéologique au sol mettent en évidence plusieurs enclos protohistoriquesModèle:Sfn, certains pouvant être des vestiges de fermes gauloises<ref> Modèle:Article.</ref>.
Cinq sites antiques sont attestés : trois présentent d'importantes concentrations de céramique et, sur les deux autres, des bâtiments constituant peut-être une villa, sont mis en évidence<ref name="SA"/>,Modèle:Sfn. Plusieurs chemins anciens, voire antiques, traversent le territoire montois, dont l'un suit la rive gauche de l'Indre depuis Niherne jusqu'à Huismes, mais son tracé reste partiellement à identifier ; il pourrait être recouvert par la Modèle:Nobr<ref name="PMD">Modèle:Lien web.</ref>. Un autre, toujours sur la rive gauche de l'Indre, emprunte le plateau au lieu de se déployer dans la vallée<ref name="AGR">Modèle:Article.</ref>. Un dernier, enfin, continue à matérialiser la limite communale entre Monts et SorignyModèle:Sfn,<ref> Modèle:Article.</ref>. Il est possible que des moulins soient établis sur l'Indre dès l'Antiquité ; ces aménagements, modifiant de manière profonde et durable le cours et le régime de la rivière, accroissent les risques et l'impact des cruesModèle:Sfn.
Moyen Âge
Le creusement d'un souterrain-refuge sommairement aménagé, à la base du coteau sur la rive gauche de l'Indre (la Fresnaye), est peut-être consécutif aux invasions barbares du Haut Moyen Âge ; il constituerait alors le plus vieux vestige médiéval de MontsModèle:Sfn. Deux sites sur la rive gauche de l'Indre, l'un sur la pente de la vallée, l'autre sur le coteau, remontent à l'époque carolingienneModèle:Sfn. Des sarcophages, trouvés place Jacques-Drake, au sud de l'église, mais non précisément datés, indiquent sans doute la présence d'un cimetière lié à l'édifice cultuel à la charnière du premier et du deuxième millénaireModèle:Sfn. L'existence d'une motte castrale sur le site du château de Candé, parfois évoquée, n'est attestée par aucune source documentaire ou archéologique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Si, au Moyen Âge, le plateau au sud de l'Indre apparaît déjà mis au moins partiellement en culture, la partie septentrionale du territoire semble encore dévolue à la forêt (partie occidentale de la forêt de Bréchenay)Modèle:Sfn,<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. Une charte de l'abbaye de Saint-Julien de 1007 mentionne le don fait à cette abbaye par [[Hugues Ier de Châteaudun|Hugues {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Châteaudun]], archevêque de Tours, de la terre de Rançay pour y fonder un prieuré, le seul implanté dans la paroisse<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Sfn. Un ou deux moines y demeurent jusqu'en 1738, date à laquelle le prieuré est ferméModèle:Sfn ; sa chapelle est démolie en 1750Modèle:Sfn.
Il est très probable que, dans le cadre de la guerre de Cent Ans, Monts ait eu à subir les exactions de bandes armées installées alentour, comme au château de la Carte à Ballan dans le troisième quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ; ce fut le cas pour de nombreuses paroisses du sud-ouest de la Touraine, mais les sources manquent pour l'attester à MontsModèle:Sfn.
Temps modernes
L'installation des rois de France dans le Val de Loire, de Charles VII à [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], est l'occasion pour leurs proches de se constituer un patrimoine foncier dans la région. C'est ainsi que vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le fief de l'Ortière fait partie des nombreuses possessions de Jacques de Beaune, surintendant des finances de François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}Modèle:Sfn.
Comme pour la période de la guerre de Cent Ans, les sources manquent pour évaluer l'impact des guerres de Religion dans la paroisse de Monts ; peut-être cet impact est-il limité, aucun établissement religieux d'envergure (abbaye ou riche prieuré) n'étant installé à Monts. Il est toutefois attesté que Gabriel de Lorges, comte de Montgommery et seigneur de la Fresnaye, est capturé et torturé à mort sur ordre de Catherine de Médicis pour avoir combattu dans les rangs protestantsModèle:Sfn.
La famille Brodeau, détient le domaine de Candé de 1564 à 1712 ; vers 1700, Victor Brodeau, secrétaire d'État aux finances de Charles IX, Henri III et Henri IVModèle:Sfn, envisage de demander l'érection de Candé au rang de paroisse mais il y renonce face à l'occasion des habitants de Monts<ref name="CB11"> Modèle:Ouvrage.</ref>.
La crue de l'Indre des 26 et Modèle:Date, la plus dévastatrice enregistrée pour cette rivière, ne fait pas de victime humaine à Monts, les personnes habitant les secteurs bas du bourg ayant pu se réfugier à temps sur les hauteurs<ref>Modèle:Article.</ref>. Par contre, tous les moulins établis sur le cours de l'Indre, excepté celui de Beaumer, sont détruits ou gravement endommagésModèle:Sfn. En outre, les conséquences matérielles de la crue dégradent durablement les conditions de vie des habitants de Monts, provoquant une surmortalité qui se manifeste encore dix ans plus tardModèle:Sfn. En 1776, l'archevêque de Tours Joachim François Mamert de Conzié interdit, pour des motifs de salubrité publique, les sépultures dans les églises de son diocèse ; à Monts, les inhumations publiques sont désormais réalisées au sud de l'église (place Jacques-Drake)Modèle:Sfn. Autre élément en mesure d'améliorer les conditions de vie de la population, la paroisse a la particularité d'être la plus petite de Touraine (Modèle:Nobr) dans laquelle réside un chirurgien<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le Modèle:Date, Lavoisier, commissaire du roi, signe l'acte d'acquisition pour sa Majesté d'une ancienne tréfilerie qui venait de faire faillite au Ripault. Une poudrerie s'installe à la place sous la direction de Jean Riffault et, pendant cent cinquante ans, prenant de l'ampleur, fournit aux armées françaises de la poudre noire, puis de la poudre sans fumée, puis du pyroxyle.
Le cahier de doléances présenté par les représentants du tiers état à Monts lors des États généraux de 1789 mentionne de nombreux souhaits rencontrés dans la plupart des documents analogues : égalité devant l'impôt, réforme de la justice, suppression de la gabelle. Il évoque aussi des revendications propres à la paroisse de Monts : réparation ou reconstruction du pont sur l'Indre dont la vétusté interdit des relations faciles avec Tours, révision du statut des employés du Ripault qui sont jusque là exemptés de taxesModèle:Sfn,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Époque contemporaine
De la Révolution française à la Deuxième République
En 1790 et 1791, environ Modèle:Nobr de terres confisquées au clergé ou aux nobles sont vendues au titre des biens nationauxModèle:Sfn mais, contrairement à ce qui se produit pour bien d'autres communes, les acheteurs habitent déjà Monts et ne revendent pas ces biens dans un but spéculatifModèle:Sfn. Début 1791, l'assemblée constituante ouvre la voie à des redécoupages communaux ; à ce titre, Artannes manifeste la volonté de récupérer, entre autres, toute la partie de Monts située à l'ouest de l'actuelle ligne de chemin de fer de Paris-Austerlitz à Bordeaux, soit les deux tiers du territoire ; les décrets relatifs à ce projet de loi ne sont jamais publiés et l'affaire en reste làModèle:Sfn. La période où l'on considère « la Patrie en danger », augmentant les besoins d'armement de la France, est très favorable à l'activité de la poudrerie du Ripault, qui renforce son implantation et se développeModèle:Sfn. Une poudrerie reste pourtant, quelles que soient les mesures de sécurité prises, exposée aux risques d'explosion et, le Modèle:Date, a lieu le premier des accidents graves qui jalonnent l'histoire du Ripault : l'explosion tue douze ouvriersModèle:Sfn.
Après la retraite de Russie, il faut reconstituer l'armée impériale, grâce à des recrutements massifs. Les employés du Ripault sont exemptés de conscription, à condition d'être mariés : c'est très certainement la raison pour laquelle le nombre de mariages enregistrés à la mairie de Monts s'élève à 23 en 1813, contre 4 à 8 pour une année moyenneModèle:Sfn. C'est sous le mandat du maire Armand Chapelain, en 1843Modèle:Sfn qu'est prise une importante mesure d'hygiène publique : un cimetière est aménagé (c'est au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le « vieux cimetière ») qui éloigne encore un peu plus les lieux d'inhumation du centre du bourgModèle:Sfn.
Sous le Second Empire
La construction de la ligne ferroviaire de Paris à Bordeaux est un chantier gigantesque matérialisé par l'imposant viaduc de l'Indre enjambant la vallée sur Modèle:Unité. Les travaux commencent en 1845, mais ils sont ralentis par des crues de l'Indre et 1845 et 1846Modèle:Sfn ; les maçonneries de cet ouvrage d'art sont terminées fin 1848 Modèle:Incise et les rampes d'accès en terre en 1850. La construction est marquée par plusieurs grèves des ouvriers montois réclamant de meilleures conditions de travail, voire le paiement de leur solde, ou exigeant le renvoi des ouvriers belges engagés à leurs côtésModèle:Sfn. Le viaduc, dont le coût des travaux s'élève à cinq millions de francs<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, est inauguré le Modèle:Date par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte<ref>Modèle:Article.</ref>. L'empereur peut constater sa popularité par le soutien que lui apportent les Montois lors des plébiscites qu'il organise en 1851 et 1852<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. La seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voit également l'agriculture locale se transformer profondément (regroupement des parcelles, mécanisation, amélioration des techniques cultures et plus grande productivité) sous l'impulsion de grands propriétaires ; d'ailleurs, dans les années 1850, les châtelains du Breuil, de Candé et de la Roche détiennent à eux trois les deux tiers des fermes et métairies de la communeModèle:Sfn. En 1856, une nouvelle crue de l'Indre se produit, d'un caractère particulier : la Loire et le Cher en crue refoulent leurs eaux dans l'Indre et la crue se propage de l'aval vers l'amontModèle:Sfn.
Au début de la Guerre de 1870, plusieurs régiments de volontaires français remontant du Sud vers les zones de combat sont hébergés et nourris lors de leur passage à Monts, ce qui grève les finances communalesModèle:Sfn. Après la défaite des troupes du général Chanzy lors de la bataille du Mans, le personnel de la poudrerie du Ripault est évacué et replié sur Bordeaux. Les troupes prussiennes prennent possession de la poudrerie et en récupèrent le matériel, qu'elles expédient en Allemagne. Dans les premiers mois de 1871, les châteaux de la Roche et de Candé sont occupés par des officiers prussiens tandis que mille soldats séjournent, plus ou moins longtemps, dans la communeModèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn.
Des années 1870 à la Première Guerre mondiale
À partir de 1904Modèle:Sfn, les moulins du Pont, des Fleuriaux et de Beaumer sont temporairement aménagés pour fournir du courant électrique à la commune, mais les équipements fonctionnent mal, ne desservent qu'une faible partie de la commune (en priorité des installations publiques ou les châteaux des riches propriétaires) et ces expériences ne durent pas<ref>Modèle:Article.</ref>. Le téléphone fait également une timide apparition : cinq abonnés desservis exclusivement dans la journéeModèle:Sfn. Sans commune mesure avec celle de 1770, une importante crue de l'Indre, en Modèle:Date, entraîne l'évacuation de plusieurs hameaux, la coupure des routes qui longent l'Indre sur sa rive gauche en amont de Monts et sur sa rive droite en aval ; des installations de la poudrerie du Ripault sont également inondées<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Première Guerre mondiale a des conséquences contrastées sur la commune. Le conflit fait Modèle:Nobr dans les rangs des soldats montois<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pendant cette guerre, le moulin du Pont, à l'initiative de la propriétaire du domaine du Breuil, est transformé en centre de la Croix-Rouge française ; c'est le premier du département. Les importants besoins en poudre liés aux opérations militaires nécessitent l'agrandissement de la poudrerie, qui s'étend désormais vers l'ouest jusqu'à la voie de chemin de fer et couvre Modèle:Nobr<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ; un embranchement ferré depuis la gare de Monts jusqu'à la poudrerie est créé, des baraquements sont édifiés pour loger les ouvriers et la population de la commune dépasse alors, mais de façon très temporaire, le seuil de Modèle:UnitéModèle:Sfn. La paix une fois revenue, les transports en commun sur route se développent, ce qui aura une forte incidence sur l'avenir des voies ferrées d'intérêt local dans la décennie suivante ; Tours est ainsi reliée à Monts par une ligne régulière d'autocars vers 1930Modèle:Sfn.
Des années 1930 aux années 1950
Le Modèle:Date, au château de Candé, le duc de Windsor, ex-Édouard VIII (1894-1972), épouse l'Américaine Wallis Simpson pour laquelle il a renoncé au trône du Royaume-Uni le Modèle:Date. C'est Charles Bedaux, propriétaire du domaine depuis 1927, qui le met à la disposition du couple princier pour cette cérémonie que la presse baptise alors de « mariage du siècle »Modèle:Sfn.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, le pont sur l'Indre reste opérationnel, comme tous ceux situés plus en aval sur la rivière<ref>Modèle:Article.</ref>. Pendant ce conflit, le camp de la Lande, l'un des camps construits à la fin de 1939 pour loger les ouvriers du Ripault et disposant de Modèle:Unité sur une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, est utilisé comme camp d'internement : il est occupé, à partir de 1940 alors qu'il est vide de ses occupants habituels, par des Juifs polonais évacués de Moselle puis refoulés de la région bordelaise<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. À l'intérieur du camp, le rabbin Moïse Kahlenberg aide les prisonniers à supporter leur détention<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ces derniers, transférés au camp de Drancy, puis vers Auschwitz en Modèle:Date (Modèle:Unité recensés pour Modèle:Unité), sont remplacés en octobre de la même année par plus de Modèle:Unité communistes de la région parisienneModèle:Sfn,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette période est également marquée par l'explosion accidentelle de la poudrerie le Modèle:Date un peu après onze heures ; le bilan officiel de la catastrophe s'établit à Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Nobr, mais il est possible qu'une centaine de personnes aient en en définitive péri<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les bombardements alliés de 1944 sur les infrastructures ferroviaires, destinés à perturber les mouvements de l'armée allemande, occasionnent d'importants dégâts au viaduc de la HoraieModèle:Sfn. Pour avoir hébergé des Juifs ou avoir favorisé leur passage vers la zone libre, Henriette Beaudiot<ref> Modèle:Lien web.</ref>, Geneviève Cadart<ref> Modèle:Lien web.</ref>, Madeleine et Lucien Clément<ref> Modèle:Lien web.</ref> ainsi que Roger et Geneviève Liaume<ref> Modèle:Lien web.</ref>, habitant Monts, sont élevés à la distinction de « Juste parmi les nations »Modèle:Sfn.
Dès la Libération, les baraquements du camp de la Lande sont démontés et l'emplacement est progressivement construit (pavillons et petits immeubles) à partir de 1974Modèle:Sfn. Le retour de la paix et la mutation de l'industrie d'armement mettent la poudrerie du Ripault en grande difficultés. Elle tente de se réorganiser dans les années 1950, de diversifier ses activités, mais elle est contrainte de se séparer d'une grande partie de son personnel et de céder certaines de ses installations<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Depuis les années 1960
L'année 1962 marque la croissance spectaculaire de la commune avec l'implantation de ses deux grandes structures industrielles : le commissariat à l'Énergie atomique sur le site de la poudrerie du Ripault et les laboratoires pharmaceutiques Roger Bellon<ref>Modèle:Lien web.</ref>Modèle:Incise, finalement rachetés par Recipharm AB en 2007 après plusieurs changements de propriétaires<ref name="A-RB">Modèle:Article.</ref>.
En 2015, le Ripault emploie environ Modèle:Unité en contrat à durée indéterminée, sans compter les sous-traitants<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ce qui représente une part importante des Modèle:Nombre proposés la même année à Monts<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le centre, menacé de fermeture jusqu'à l'automne 2017, reçoit l'année suivante la confirmation de la poursuite de son activité et le maintien de plus de Modèle:Unité jusqu'en 2025 au moins<ref name="D18">Modèle:Article.</ref>. Les activités du Ripault sont amenées à se diversifier, notamment avec la recherche pour les applications civiles de la pile à combustible<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Aux {{#switch: XXI
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}}, le paysage montois se trouve fortement modifié par la percée des grands axes de communications nord-sud : tronçon Chambray-lès-Tours – Poitiers de l'A10 Paris – Bordeaux en 1977, tronçon Druye – Saint-Aignan-sur-Cher de l'A85 Angers – Theillay en 2007<ref>Modèle:Article.</ref> et ligne ferroviaire à grande vitesse Sud Europe Atlantique Paris-Montparnasse – Bordeaux-Saint-Jean en 2017<ref>Modèle:Article.</ref>.
Politique et administration
Découpage administratif
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
Du point de vue administratif, Monts est rattachée à l'arrondissement de Tours<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et avant le redécoupage cantonal de 2014, elle faisait partie du canton de Montbazon<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
Depuis le Modèle:Date et la suppression du tribunal d'instance de Loches, le tribunal d'instance de Tours est compétent pour l'ensemble du département. Toutes les juridictions intéressant Monts sont ainsi regroupées à Tours, à l'exception du tribunal administratif et de la cour d'appel qui siègent à Orléans<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture de la région Centre-Val de Loire.
Rattachements électoraux
Du point de vue électoral, Monts est rattachée à la Modèle:3e de l'Indre-et-Loire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Depuis le redécoupage cantonal de 2014, Monts est l'une des dix communes qui composent le canton de Monts ; elle en est le bureau centralisateur.
Intercommunalité
Monts et vingt-et-une autres communes composent la communauté de communes Touraine Vallée de l'Indre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Jusqu'au Modèle:Date, elle relevait de la communauté de communes du Val de l'Indre.
Cette situation lui confère en outre un rattachement de fait au « Pays Indre et Cher », qui a pour mission de Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. Monts est également l'une des trente-six communes adhérant au syndicat d'aménagement de la vallée de l'Indre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le « syndicat intercommunal d'énergie d'Indre-et-Loire » (SIEIL), fondé en 1937, assure le contrôle et la coordination de l'ensemble des concessionnaires opérant en Indre-et-Loire dans le domaine de la distribution de gaz et d'électricité ; il intervient également sur le renforcement des réseaux de distribution d'électricité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour toutes les communes d'Indre-et-Loire, Tours exceptée, l'adhésion au service « Électricité » du SIEIL à titre individuel est rendue obligatoire en 2008<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Monts est l'une des Modèle:Nombre d'Indre-et-Loire adhérentes au syndicat intercommunal « Modèle:Nobr » dont les principaux rôles sont de réaliser des relevés topographiques et des diagnostics géologiques des cavités (caves, grottes, carrières…) ; il peut intervenir en contexte de sinistre ou de catastrophe naturelle et, lors de l'établissement d'un document d'urbanisme, il a également vocation à conseiller les communes sur les risques d'effondrement de terrains<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29<ref name=L2121>Modèle:Légifrance.</ref>.
Tendances politiques et résultats
Élection présidentielle la plus récente
Modèle:Article connexe En 2017, au deuxième tour de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron (La République en marche), élu, a obtenu 68,56 % des voix et Marine Le Pen (FN), 31,44 %. Le taux de participation s'est élevé à 77,81 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Élection municipale la plus récente
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de 29<ref name=L2121/>.
Lors des élections municipales de 2014, les Modèle:Nobr municipaux ont été élus à l'issue du premier tour ; le taux de participation était de 58,26 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ont obtenu :
Les listes Monts avec vous et Ma ville, Monts atout obtiennent respectivement un et cinq sièges au conseil communautaire.
Liste des maires
La liste des maires successifs est affichée à la mairie<ref>Liste des maires de Monts.</ref>. Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
Eau potable et assainissement
L'alimentation en eau potable repose sur deux forages situés sur le territoire de la commune et qui exploitent, l'un la nappe phréatique du Cénomanien (Modèle:Unité de profondeur), l'autre celle du Turonien (Modèle:Unité). Les eaux prélevées sont déferrisées et chlorées<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=P>Modèle:Lien web.</ref>.
Le traitement des eaux usées de la commune est assuré de manière collective par une unique station d'épuration à boues activées d'une capacité de Modèle:Unité installée dans le commune, sur la rive droite de l'Indre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette installation, mise en service en 2007, est largement dimensionnée pour pouvoir faire face à l'augmentation prévisible de la population montoise dans le futur<ref group=P>Modèle:Lien web.</ref>.
Déchets ménagers
Les habitants de Monts ont accès à deux déchèteries proches, l'une à Esvres, l'autre à Saint-Branchs<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La communauté de communes organise la collecte en porte-à-porte des déchets ménagers et recyclables<ref>Modèle:Lien web.</ref> et des conteneurs répartis sur le territoire recueillent verre et papier.
Fleurissement
Dans son palmarès 2018, le Conseil national des villes et villages fleuris attribue une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Finances locales
Le tableau ci-dessous présente l'évolution de la capacité d'autofinancement, un des indicateurs des finances locales de Monts, sur une période de dix ans<ref name="ALIZE">Modèle:Lien web.</ref> :
2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Monts | 148 | 146 | 163 | 157 | 179 | 201 | 137 | 149 | 183 | 187 |
Moyenne de la strate | 155 | 163 | 184 | 200 | 190 | 177 | 165 | 171 | 179 | 179 |
■ CAF de Monts Modèle:Coloré CAF moyenne de la strate |
Depuis 2008, la capacité d'autofinancement de la communeModèle:Note, toujours positive, est cependant inférieure à la moyenne de la strate pour sept exercices sur dix. Le fonds de roulementModèle:Note, bien que positif, est presque toujours nettement inférieur à celui des autres communes de même taille et le résultat comptableModèle:Note s'écarte peu de la moyenne de la strate<ref name="ALIZE"/>,<ref group=Note name="Réserve"/>.
Jumelages
En 2019, la commune de Monts est jumelée avec :
Population et société
Les habitants de Monts sont appelés les « Montois »<ref name="G37"/>.
Démographie
Évolution démographique
La population de la paroisse de Monts fluctue entre 230 et Modèle:Nobr entre 1687 et 1787, dernière année où cette méthode de recensement « familial » est utilisée<ref name="Gor">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Modèle:Population de France/section
1968 - 1975 | 1975 - 1982 | 1982 - 1990 | 1990 - 1999 | 1999 - 2006 | 2006 - 2011 | 2011 - 2016 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Taux de variation annuel de la population | Modèle:Augmentation + 3,6 % | Modèle:Augmentation + 2,7 % | Modèle:Augmentation + 1,7 % | Modèle:Augmentation + 0,5 % | Modèle:Augmentation + 1,1 % | Modèle:Diminution - 0,1 % | Modèle:Augmentation + 2,1 % |
Solde naturel | + 1,1 % | + 0,3 % | + 0,6 % | + 0,5 % | + 0,4 % | + 0,3 % | + 0,3 % |
Solde migratoire | + 2,5 % | + 2,5 % | + 1,1 % | + 0,0 % | + 0,7 % | - 0.4 % | + 1,8 % |
Alors qu'elle n'augmente que très faiblement du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle aux années 1960, la population montoise explose après cette date, quadruplant presque en l'espace d’un demi-siècle. La reprise d'une partie du site du Ripault par le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) en 1961 et l'implantation de l'industrie pharmaceutique sur une autre partie sont largement responsables de cette situation. L'Insee publie des statistiques détaillées sur les composantes de l'évolution démographique depuis 1968 ; ces données indiquent que pour Monts la croissance démographique est due en grande partie au solde migratoire positif, bien que l'influence du solde naturel ne soit pas négligeable, surtout au début des années 1970 et depuis 2010<ref group=Note name="Réserve"/>.
Pyramides des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 33,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 25,7 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,59 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,91 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
La population montoise manifeste en outre une tendance au vieillissement, plus par un phénomène de « glissement » vers les tranches d'âge plus élevé des résidents de longue date que par l'arrivée de nouveaux habitants plus âgés<ref group=P>Modèle:Lien web.</ref>.
Santé, services d'urgence et sécurité
De nombreux professionnels de santé sont installés sur le territoire montois. Certains d'entre eux sont regroupés au sein de la maison médicale de Beaumer regroupe plusieurs professionnels de santé (médecins généralistes, orthophoniste, kinésithérapeute)Modèle:Sfn. La commune compte aussi, entre autres, un laboratoire d'analyses médicale, un chirurgien-dentiste et deux pharmacies. Les hôpitaux les plus proches de Monts sont le centre hospitalier régional universitaire de Tours, à Chambray-lès-Tours et le pôle santé Léonard-de-Vinci situés tous deux à Chambray-lès-Tours à environ un quart d'heure de trajet automobile de Monts.
L'EHPAD de « la Vasselière » peut accueillir Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cet établissement, créé sous la forme d'une maison de retraite en 1969, est médicalisé en 1988Modèle:Sfn.
Un centre de première intervention (CPI) des sapeurs-pompiers est installé sur la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La brigade de gendarmerie la plus proche de Monts est celle de Montbazon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Enseignement et petite enfance
La commune de Monts dispose de quatre écoles primaires : l'école maternelle Beaumer, l'école maternelle et l'école élémentaire Joseph-Daumain, regroupées dans un même groupe scolaire, et l'école élémentaire Pierre-et-Marie-Curie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le collège du Val de l'Indre, à Monts<ref>Modèle:Lien web.</ref>, accueille les collégiens de la commune, mais aussi ceux d'Artannes et Pont-de-Ruan. La carte scolaire départementale prévoit en outre que leur scolarité se poursuive au lycée Jean-Monnet de Joué-lès-Tours<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un service de transport scolaire est mis en place par la communauté de communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le temps périscolaire est organisé, pour les écoliers du primaire de la commune, par un dispositif d'accueil de loisirs sans hébergement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Pour les jeunes enfants jusqu'à quatre ans, une structure de multiaccueil regroupant halte-garderie et crèche est ouverte aux enfants de Monts et de sept communes voisines<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Soixante-dix assistantes maternelles participent à l'accueil des jeunes enfants<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sports et culture
Équipements collectifs
Intégrée aux réseaux des bibliothèques gérées par le conseil départemental d'Indre-et-Loire, une médiathèque intercommunale est installée dans les locaux de l'ancienne mairie-école<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'espace socio-culturel Jean-Cocteau, non loin de l'hôtel de ville, dispose d'aménagements permettant l'organisation de spectacles, expositions ou salons<ref group=P>Modèle:Lien web.</ref>.
Le complexe sportif des Griffonnes est implanté sur la rive droite de l'Indre, au débouché du pont qui le relie à l'ancien bourg. Il comporte un terrain multi-sports, un stand de tir, des courts de tennis et des terrains de pétanque, ainsi que les bâtiments liés à ces activités<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Manifestations culturelles
Chaque début de juillet, la ville accueille au domaine de Candé Terres du son, l'un des plus grands festivals estivaux de musique de la région<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce festival, dont le déroulement s'accompagne de la réduction de son impact environnemental, s'inscrit dans une démarche plus globale de développement durable économique et social<ref>Modèle:Article.</ref>.
Depuis 1997, la commune de Monts organise annuellement le Salon des jeunes inventeurs et créateurs, où des jeunes de Modèle:Unité/2 présentent leurs innovations et participent au concours lié au salon. Il a lieu lors d'un week-end de printemps<ref>Modèle:Article.</ref>.
Événements
La ville de Monts est labellisée Terre de Jeux 2024 depuis février 2024 dans l'optique des Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024.
Médias et numérique
Le quotidien régional La Nouvelle République du Centre-Ouest consacre quelques pages de son édition Indre-et-Loire, Touraine Est, à l’actualité du canton de Monts. La commune de Monts édite annuellement un bulletin d'informations municipales. La chaîne de télévision TV Tours Val de Loire et la station de radio France Bleu Touraine relaient les informations locales.
La commune ne possède pas en 2019 de réseau à haut débit par fibre optique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Culte catholique
Le territoire de la commune dépend de la paroisse Saint-Brice au sein du doyenné de Loches lui-même partie de l'archidiocèse de Tours, au même titre que six autres doyennés<ref> Modèle:Lien web.</ref>. L'église Saint-Pierre-aux-Liens accueille, en alternance avec d'autres églises de la paroisse, des offices dominicaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Revenus et fiscalité
En 2015, le revenu fiscal médian par ménage est de Modèle:Euro, alors que la moyenne départementale s'établit à Modèle:Euro et que celle de la France métropolitaine est de Modèle:Euro<ref name="InseeRev2015" group=I> Modèle:Lien web.</ref>. En 2016, le revenu disponible par ménage était de Modèle:Euro dans la commune<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> contre une moyenne de Modèle:Euro au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le taux de pauvreté est de 5,5 % des ménages fiscaux à Monts<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> alors qu'il s'établit à 12,8 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Emploi
Les deux tableaux ci-dessous présentent les chiffres-clés de l'emploi à Monts et leur évolution de 2011 à 2016<ref group="I">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="I" name="geo=COM-37266">Modèle:Lien web.</ref> :
Monts 2010 | Monts 2015 | Évolution | |
---|---|---|---|
Population de Modèle:Unité/2 | 4 521 | 4 808 | Modèle:Augmentation + 6,3 % |
Actifs (en %) | 73,6 | 77,6 | Modèle:Augmentation + 6,3 % |
dont : | |||
Actifs ayant un emploi (en %) | 69,5 | 71,9 | Modèle:Augmentation + 0,5 % |
Chômeurs (en %) | 5,7 | 5,1 | Modèle:Diminution positive -10,2 % |
Monts 2010 | Monts 2015 | Évolution | |
---|---|---|---|
Nombre d'emplois dans la zone | 2 164 | 2 368 | Modèle:Augmentation + 9,4 % |
Indicateur de concentration d'emploi | 59,7 | 67,3 | Modèle:Diminution - 3,5 % |
Sur la période 2010-2015, la situation de l'emploi semble en amélioration à Monts, ce que traduisent les différents paramètres : les actifs sont plus nombreux, davantage d'entre eux ont un emploi et le chômage au sens de l'Insee recule. Le nombre d'emplois sur la zone a fortement augmenté mais, cette progression étant toutefois moins importante que celle du nombre d'actifs, l'indicateur de concentration d'emploi diminue mathématiquement<ref group=Note name="Réserve">Ces commentaires, ne résultant pas d'une analyse statistique des données présentées, n'ont qu'une valeur strictement indicative.</ref>.
Les migrations pendulaires domicile-travail sont nombreuses, puisque ce sont quotidiennement plus de Modèle:Nombre résidant à Monts qui partent travailler dans d'autres communes ; dans le même temps, près de Modèle:Nombre habitant d'autres communes viennent chaque jour travailler sur le territoire montois, ces déplacements s'effectuant presque exclusivement selon un axe nord-sud<ref group=P>Modèle:Lien web.</ref>.
Tissu économique
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'établissementsModèle:Note implantés à Monts selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés<ref group=I name="economie"> Modèle:Lien web.</ref> :
Total | % | 0 salarié |
1 à 9 salariés |
10 à 19 salariés |
20 à 49 salariés |
Modèle:Unité ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 421 | 100,0 | 303 | 93 | 13 | 4 | 8 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 7 | 1,7 | 4 | 3 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 29 | 6,9 | 15 | 10 | 0 | 2 | 2 |
Construction | 69 | 16,4 | 41 | 23 | 3 | 2 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 248 | 58,9 | 190 | 50 | 5 | 0 | 3 |
dont commerce et réparation automobile | 62 | 14,7 | 46 | 15 | 0 | 0 | 1 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 68 | 16,2 | 53 | 7 | 5 | 0 | 3 |
Champ : ensemble des activités. |
Au Modèle:Date, huit établissements regroupent 1 349 des Modèle:Unité salariés que compte la commune<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2016, trente-et-une nouvelles entreprises se sont créées, puis quarante-huit autres en 2017 et à nouveau quarante-huit en 2018. Les entreprises individuelles représentent pratiquement les trois quarts de l'ensemble de ces créations<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
L'économie montoise est très majoritairement tournée vers la « sphère présentielle » Modèle:Incise pour ce qui concerne les établissements avec plus de 68 %. Par contre, les postes salariés dédiés à la sphère productive représentent près de 62 %, les entreprises intervenant dans ce secteur d'activité étant peu nombreuses mais de grande taille<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Monts, observées sur une période de Modèle:Unité<ref name="RGA">Modèle:Lien web.</ref>.
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Nombre d’exploitations | 18 | 12 | 7 |
Équivalent unité de travail annuel | 31 | 14 | 12 |
Surface agricole utile (SAU) (ha) | 1 052 | 915 | 890 |
Cheptel (nombre de têtes) | 546 | 682 | 859 |
Terres labourables (ha) | 871 | 894 | 872 |
Cultures permanentes (ha) | 1 | 0 | NCModèle:Note |
Surfaces toujours en herbe (ha) | 177 | 20 | 17 |
Superficie moyenne d’une exploitation (ha) | 58,4 | 76,3 | 127,1 |
La viticulture est longtemps une composante majeure de l'agriculture, bien que le territoire montois se trouve, avant la Révolution française, en dehors de la zone de production de vins destinés à la commercialisation non locale<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Malgré les crises sanitaires du phylloxéra et du mildiou dans les dernières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le vignoble est reconstitué mais ne résiste pas, dès les années 1910, à la concurrence des régions viticoles tourangelles plus spécialiséesModèle:Sfn et la culture décline inexorablement<ref>Modèle:Article.</ref>. En 2010, la vigne a disparu du paysage agricole communal. Au cours des quatre dernières décennies, les exploitations se regroupent, s'agrandissent, se réorientent vers la céréaliculture, même si l'élevage bovin (production laitière et bovins à viande) tient une part grandissante<ref group=P>Modèle:Lien web.</ref>.
Industrie et artisanat
L'économie montoise a été « portée » par le Modèle:Abréviation discrète et Recipharm AB (anciennement laboratoire Roger Bellon) jusque dans les années 1980, cette bipolarité presque exclusive engendrant des risques liés à la défaillance potentielle de l'un de ces groupes. La création de deux zones d'activités de surface modeste (Modèle:Unité/2), l'une au nord de la commune, l'autre au sud du Ripault, permet de diversifier les activités économiques communales. Ces deux zones sont toutefois concurrencées par des structures analogues, implantées dans les communes limitrophes<ref group=P>Modèle:Lien web.</ref>. Pour autant, en 2018, le Modèle:Abréviation discrète reste l'un des principaux employeurs de main d'œuvre avec plus de Modèle:Nobr, situation devant perdurer plusieurs années<ref name="D18"/>, sans compter les emplois induits chez les sous-traitants<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; Recipharm conserve également une place importante avec plus Modèle:Nobr en 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette dernière entreprise et le laboratoire Pharméal<ref>Modèle:Lien web.</ref> consacrent l'implantation de l'industrie pharmaceutique à Monts depuis les années 1950<ref name="A-RB"/>.
Le parc d'activité Isoparc créé en 2005 est principalement situé sur la commune voisine de Sorigny. L'agrandissement de ce parc, non encore réalisé en 2019, doit intéresser une faible partie du territoire montois, à l'est de l'autoroute A10<ref group=P>Modèle:Lien web.</ref>.
Commerces et services
L'offre en matière de commerces et services à Monts semble quantitativement et qualitativement adaptée aux besoins communaux. Elle se structure en trois pôles distincts, le long de la Modèle:Nobr non loin de la gare et du collège (centre commercial), près de la mairie et du centre socio-culturel (grande surface), et au niveau du vieux bourg, ce dernier pôle « glissant » vers l'Indre en même temps que son offre se raréfie<ref group=P>Modèle:Lien web.</ref>. En outre, deux marchés se tiennent chaque semaine à Monts<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
L'église Saint-Pierre-aux-Liens date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mais ne subsistent plus de cette époque que le chevet et une chapelleModèle:Sfn. Malgré d'importantes réparations faites au clocher en 1733, l'édifice est en mauvais état et, en 1877, la première pierre d'une nouvelle église qui intègre les parties les plus solides de l'ancienne est posée ; les plans sont conçus par l'abbé Brisacier, architecte diocésain, et les travaux durent deux ansModèle:Sfn. L'élément le plus remarquable de la nouvelle église est son clocher monumental, qui donne au sud sur le place Jacques-Drake ; ce clocher est cependant fragile et réclame des réparations dès 1892, travaux qui se poursuivent jusque dans les années 1970 en plusieurs étapesModèle:Sfn. Les nouveaux vitraux sortent des ateliers des vitraillistes tourangeaux Lobin et FournierModèle:Sfn. L'église abrite plusieurs objets protégés au titre des monuments historiques : une représentation du Christ en gloire encadré par les évangélistes, peinture du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous la voûte du chœur découverte lors des travaux de reconstruction de 1877-1879 (classée en 1901)<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ; un tableau anonyme de la fin du Modèle:S mini- ou du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle représentant l'apôtre Pierre délivré de la prison Mamertine (inscrit en 2014)<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ; une toile de Léonce Ricau, copie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle d'un tableau du Dominiquin représentant sainte Cécile (inscrit en 2014)<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ; un portrait de saint Laurent réalisé par Jules-Claude Ziegler dans le deuxième quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (inscrit en 2014)<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>. Une fresque moderne, représentant le Jugement dernier, décore l'arc séparant la nef du chœurModèle:Sfn.
La chapelle de Candé, à l'ouest du parc, est construite par Santiago Drake del Castillo en 1854-55, en même temps qu'une école des filles qui forme une aile en retour sur le côté de cette chapelle tandis qu'une aile symétrique abrite un hospice. Après que l'école a un temps servi de logement au directeur de la poudrerie du RipaultModèle:Sfn, l'ensemble de ces bâtiments est désaffectéModèle:Sfn,Modèle:Sfn.
La chapelle funéraire de la famille Drake del Castillo abrite les sépultures de plusieurs membres de cette famille. Parmi eux figurent Santiago Drake del Castillo qui a fait construire la chapelleModèle:Sfn et dont la commune prend en charge la concession perpétuelleModèle:Sfn ainsi que son fils Jacques, dont un buste en terre cuite est déposé à l'intérieur de la chapelleModèle:Sfn.
Châteaux et manoirs
Le manoir de l'Ortière, construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, largement remanié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle même si la plupart des bâtiments alors construits sont détruits quelques décennies plus tard, est partiellement inscrit au titre des monuments historiques en 1978<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Délaissé, il est ensuite restauré avant d'être à nouveau abandonné. Parmi ses propriétaires figure à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Jacques de Beaune, surintendant des finances de [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.
Le château de Candé est au cœur d'un grand domaine sur la rive droite de l'Indre. Après avoir appartenu à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à François Briçonnet, proche de Louis XII, il est au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la propriété de la famille Drake del Castillo par Santiago qui l'agrandit considérablement, son fils Jacques puis son petit-fils Jean. Ce dernier le vend en 1927 au milliardaire Charles Bedaux qui en réaménage les intérieurs puis le met en 1937 à la disposition du duc de Windsor et de Wallis Simpson pour leur mariage. Depuis 1974, le domaine est la propriété du conseil départemental d'Indre-et-Loire qui l'ouvre au public en 2000<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le château du Breuil, au sein d'un vaste parc privé de Modèle:Nobr dans un méandre de l'Indre, est construit à la fin des années 1870 dans le style néo-Renaissance après qu'un premier projet de reconstruction d'un manoir des {{#switch: XVII
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}, le Vieux-Breuil, a été abandonné en raison de la guerre de 1870. Dans le parc se trouvent, outre ce château et l'ancien manoir, deux moulins sur l'Indre et des communs. Le domaine est un site classé depuis 1965<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1976, l'université de Tours le reçoit en donation mais, faute de pouvoir y aménager une structure viable, elle le rétrocède aux héritiers du donataire en 2001<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le château de la Roche apparaît dans les textes sous le nom de « la Roche-Preston » vers 1530. Le château actuel est construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mais il est remanié (ajout d'un étage et d'une galerie vitrée en façade) au siècle suivant par son propriétaire, l'agent de change Joseph Delaville Le Roulx (1797-1866), père de l'archiviste paléographe homonyme. Delaville Le Roulx fait également construire un four à chaux, destiné à la production de chaux à usage agricole, mais cet équipement cesse de fonctionner en 1875, quarante ans seulement après sa mise en serviceModèle:Sfn,Modèle:Sfn.
Le manoir de Cigogne, au sud du territoire montois, est construit à la fin de la Guerre de Cent Ans par un châtelain de Sorigny qui souhaite une demeure plus agréable que son château fort d'alors. Il ne reste plus de cet édifice Renaissance que le logis principal et deux dépendances, dont une ancienne chapelle. Tous les autres éléments ont disparu. L'emplacement des douves qui protégeaient encore l'édifice au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est occupé par des haiesModèle:Sfn.
Dominant la route de Montbazon qui longe l'Indre sur sa rive gauche, la Fresnaye est au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un château fort, siège d'un fief. Des murailles crénelées, des douves et un pont levis, selon une description du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, défendent le château qui dispose en outre d'un souterrain-refuge plus ancien . [[Gabriel Ier de Montgommery|Gabriel {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Montgommery]] fut l'un des propriétaires de ce château, démoli peu avant la Révolution françaiseModèle:Sfn et dont seul subsiste au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un pan de murModèle:Sfn.
Le manoir du Clos, signalé en 1629, mais probablement reconstruit à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, se compose au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle d'un rez-de-chaussée de quatre pièces et d'un étage de deux pièces. Des dépendances (chapelle, écuries, colombier, etc.) complètent cet ensembleModèle:Note ; la plupart d'entre elles ont disparu, alors que le logis principal n'a été que peu modifié. Gilles Boutault, évêque d'Aire (Landes) puis évêque d'Évreux en Normandie, aumônier de Louis XIII et protégé d'Anne d'Autriche, possède le Clos au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.
Moulins
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, neuf moulins sont établis sur le cours de l'Indre à Monts. Le moulin de « l'île Baranger » est détruit par une crue de l'Indre et n'est pas reconstruit. Ceux du « Ripault » sont également démolis dans les mêmes circonstances, mais reconstruits pour actionner une tréfilerie finalement reconvertie en poudrerie. Celui de « la Fresnaye » est démantelé dans les années 1920 et celui d'« Épiray » abandonnéModèle:Sfn. Deux autres moulins disparaissent précocement, à des dates non précisées : le « Moulin Couché », dans le parc de Candé, pour lequel aucune information n'est disponible et le « Petit Moulin », établi sur le ruisseau temporaire du Puy, au sud de Monts, et abandonné bien avant 1750. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, seuls cinq moulins subsistent à Monts, mais plus aucun n'est opérationnel, les derniers ayant cessé de fonctionner en 1938Modèle:Sfn.
Appelé « moulin Beaunier » en 1525, du nom de l'un de ses meuniers<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, le « moulin de Beaumer » est totalement reconstruit en 1837 puis en 1867 pour actionner une minoterie, puis une centrale hydroélectrique en 1931 ; après avoir été intégré à la poudrerie du Ripault en 1939, il est revendu à un particulier en 1950Modèle:Sfn.
Le « moulin des Fleuriaux », qui remonte peut-être à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est relié à la rive par un pont en pierre construit au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. Il est, en 1904, utilisé pour produire du courant électrique mais rapidement désaffecté. Abandonné pendant de nombreuses années, il est restauré dans les années 1980Modèle:Sfn.
Le « moulin du Breuil » est au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un moulin banal dépendant du château du même nom. En 1904, il fait les frais de la reconversion du moulin des Fleuriaux en centrale hydroélectrique : pour assurer une bonne alimentation en eau de ce dernier, établi en face sur l'autre rive de l'Indre, le moulin du Breuil cesse alors toute activitéModèle:Sfn.
Sur la rive gauche de l'Indre, le « moulin du Bourg » est au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un moulin à farine. Il est rebâti en 1833 puis remanié à plusieurs reprises ; sa façade est refaite avec une décoration en briques en 1914 ; il prend l'appellation de « moulin de la Croix-Rouge » depuis la Première Guerre mondiale pendant laquelle il accueille un centre administratif de cette organisationModèle:Sfn,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Faisant face au moulin du Bourg sur la rive droite de l'Indre, le « moulin du Pont » est mentionné en 1733 comme moulin à foulonModèle:Sfn. Ce bâtiment à deux étages reconstruit en 1869 précède, en 1902, le moulin des Fleuriaux comme usine hydroélectrique mais il reprend ce rôle après 1913. Il est transformé en maison d'habitationModèle:Sfn. Ce moulin a parfois été dénommé « moulin de Monts », comme le précédent, ce qui a pu conduire à des confusions entre les deux édifices.
Édifices et aménagements remarquables
La poudrerie nationale du Ripault est fondée en 1786 à l'emplacement de moulins transformés en tréfilerie. À son plus grand développement, en 1939, elle s'étend sur Modèle:Nobr. En pleine mutation après la Seconde Guerre mondiale et une explosion accidentelle qui, en 1943, coûte la vie à peut-être une centaine de personnes, elle est reprise en 1961 par le commissariat à l'énergie atomique. Un musée privé consacré à son histoire est installé dans l'enceinte du site<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le viaduc en pierre, sur la ligne ferroviaire de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean, construit de 1845 à 1850, de Modèle:Nobr de long, franchit la vallée de l'Indre par Modèle:Nobr de Modèle:Nobr d'ouverture et de Modèle:Nobr de hauteur en moyenne. Au moment de sa construction, c'est l'un des plus longs viaducs de France<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Dans le vieux bourg de Monts, une maison construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle conserve de cette époque le tympan de sa porte d'entrée sculpté d'un visage et de dragons. Les linteaux moulurés des fenêtres de l'étage sont également préservésModèle:Sfn.
L'ancienne auberge du Lion d'Or, tournée vers l'Indre, est un manoir à la fin du Modèle:S mini- ou au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, époque de sa construction, avant d'être transformée en auberge au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, c'est une demeure privée qui conserve à l'extrémité orientale du corps de bâtiment une tourelle d'escalier cylindriqueModèle:Sfn.
La maison dite « de l'Ermitage », construite dans les années 1930, se singularise par la présence d'un clocheton terminé par une toiture à quatre pans et recouvert d'ardoises. Le lieu-dit doit son nom au fait que, selon une tradition orale non confirmée, un ermite aurait vécu en ce lieuModèle:Sfn.
Patrimoine gastronomique
La commune est située dans l'aire d'appellation d'origine contrôlée du fromage Sainte-maure-de-touraine. Bœufs du Maine, rillettes de Tours et Modèle:Nobr de vins peuvent prétendre à une indication géographique protégée s'ils sont produits sur le territoire communal<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Monts dans les arts et la culture
Honoré de Balzac, qui a eu l'occasion de visiter le château de Candé, sans doute sous la conduite de Jean de Margonne, propriétaire du château de SachéModèle:Sfn, en fait le théâtre de l'un de ses Cent Contes drolatiques, rédigés à partir de 1831Modèle:Sfn, alors que plusieurs scènes de l'adaptation pour la télévision d'une ténébreuse affaire, du même auteur, sont tournées dans un pavillon de chasse du château de CandéModèle:Sfn ; le dessinateur Albert Robida représente d'ailleurs en 1902, mais de manière idéalisée, le château de Candé sur le frontispice d'une édition des Cent contes drolatiquesModèle:Sfn. Le tournage de la troisième saison de le série télévisée française Lazy Company s'effectue partiellement au château de Candé, début 2015<ref>Modèle:Article.</ref>.
C'est également au château de Candé que se déroule, à l'automne de la même année, le tournage d'un épisode du documentaire Secrets d'histoire consacré au destin de Wallis Simpson<ref>Modèle:Article.</ref>. Les nombreux ouvrages documentaires ou romancés, émissions télévisuelles ou reportages consacrés à l'histoire du duc de Windsor et de Wallis Simpson évoquent tous Candé au sujet du mariage du couple.
Personnalités liées à la commune
Jean Riffault (1752-1826) est nommé en 1786 directeur de la poudrerie du Ripault qui vient d'être fondée. Il en assure le développement jusqu'à ce qu'il rejoigne Paris en 1797, pour devenir administrateur des poudres et salpêtres.
La famille Drake del Castillo marque pour trois générations l'histoire montoise. Santiago Drake del Castillo (1805-1871) est un riche planteur de canne à sucre anglo-espagnol de Cuba qui s'installe au château de Candé en 1853 ; il agrandit considérablement le château, développe sur ses terres la culture de la vigne ; il meurt dans son château de Candé. Jacques Drake del Castillo (1855-1918), fils du précédent dont il poursuit l'œuvre, héritier du château de Candé, est maire de Monts (1880-1900 et 1904-1918), conseiller général du canton de Montbazon (1883-1918) et député d'Indre-et-Loire (1893-1906) ; son nom est donné, de son vivant, à la place de Monts s'étendant au sud de l'église<ref name="V16">Modèle:Article.</ref>. Son fils, Jean, est maire de Monts de 1919 à 1925 mais de graves difficultés financières le contraignent à vendre progressivement ses biens à la commune, dont le château de Candé.
Joseph Delaville Le Roulx (1775-1834), agent de change, et son fils Joseph Léon Delaville Le Roulx (1827-1879), exerçant le même métier, sont tous deux maires de Monts ; ils possèdent le château de la RocheModèle:Sfn. Joseph Marie Antoine (1855-1911), fils de Joseph Léon, archiviste paléographe spécialiste de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, n'exerce pas, pour sa part, de responsabilités municipales à Monts ; il meurt dans la propriété familiale montoise<ref>Modèle:Article.</ref>.
François Coty (1874-1934), industriel de la parfumerie et homme politique, est propriétaire de plusieurs domaines dans la région, dont le château d'Artigny à MontbazonModèle:Sfn et le moulin de la Fresnaye, à Monts, qu'il achète en 1920 pour le raser huit ans plus tard et bâtir à son emplacement une résidence d'agrémentModèle:Sfn.
Charles Bedaux (1886-1944), homme d'affaires franco-américain, devient en 1927 propriétaire du château de Candé qu'il réaménage entièrement et que sa veuve conserve jusqu'à sa mort, survenue au château en 1972Modèle:Sfn.
Le duc de Windsor (1894-1972) et Wallis Simpson (1896-1986) se marient le Modèle:Date au château de Candé que Charles Bedaux a mis à leur disposition pour l'organisation de cette cérémonie.
George Messier (1896-1933), ingénieur et homme d'affaires qui met au point le système des trains d'atterrissage aéronautiques et développe cette industrie, naît à Monts le Modèle:DateModèle:Sfn.
Muriel Hermine, née en 1963, sportive française pratiquant la natation synchronisée, est formée au club sportif du RipaultModèle:Sfn.
Héraldique
Le chef du blason reproduit le décor d'un linteau en pierre qui appartenait sans doute à la demeure du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle d'un officier royal, peut-être un notaire. Cette maison, dite « maison Anguille », située en bordure de la place Jacques Drake et dotée d'un premier étage à colombages, est démolie en 1967 mais le linteau, récupéré, est réinstallé à proximité de l'ancienne mairie devenue médiathèqueModèle:Sfn.
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
Cartes
Références
- Site de l'Insee :
- Plan local d'urbanisme :
- Monts et son passé. Synthèse historique, [l'auteur], 1980 :
- L’Indre-et-Loire : la Touraine, des origines à nos jours, Bordessoules, 1982 :
- Candé entre rêve et réalité, Service des monuments et musées départementaux, 2005 :
- Monts, des origines à nos jours : histoire et patrimoine, Hérault, 2012 :
- Autres références :
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