Collias
Modèle:Infobox Commune de France
Collias Modèle:API-fr est une commune française située dans l'est du département du Gard, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Colliassois.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gard, l'Alzon et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les gorges du Gardon, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (« le Gardon et ses gorges » et les « gorges du Gardon »), un espace protégé (les « gorges du Gardon ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Collias est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Colliassois ou Colliassoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : la grotte des Colonnes, classée en 1931, et l'ermitage, classé en 1934.
Géographie
Localisation
Collias est dans la partie orientale du département du Gard, entre Avignon (Modèle:Unité à l'est) et Uzès Modèle:Unité au nord-ouest<ref name="googlemapsDstnceCollias">Modèle:Lien web.
- Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) - cliquer sur "itinéraires".</ref>.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes : Modèle:Communes limitrophes
Hydrographie
Le Gard ou Gardon, affluent du Rhône, traverse la commune d'ouest en est. Les célèbres gorges du Gardon se trouvent juste en amont (à l'ouest) de Collias : le Gard entre dans la commune à une altitude de Modèle:Unité et en ressort à environ Modèle:Unité d'altitude ; jusqu'à Collias, les deux rives du Gard sont dominées par d'imposantes falaises de Modèle:Nb à Modèle:Unité de hauteur (environ Modèle:Nb à Modèle:Unité d'altitude)<ref name="geoportlColliasHydro">Modèle:Géoportail Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".</ref>.
Sur la commune il reçoit en rive gauche son affluent l'Alzon qui vient du nord-ouest. Sa rive droite est entrecoupée de cinq vallées très encaissées, taillées par de petits affluents saisonniers<ref name="geoportlColliasHydro"/>. Les affluents de l'Alzon qui drainent la commune sont le ruisseau de Bordnègre<ref>Modèle:Sandre</ref>, le ruisseau de Valsegane<ref>Modèle:Sandre</ref>, le ruisseau de Fabrègue<ref>Modèle:Sandre</ref>, le Valat de Campalong<ref>Modèle:Sandre</ref> et Le Rieu qui lui se jette dans le ruisseau de Fabrègue<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Meynes », sur la commune de Meynes, mise en service en 1966<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nimes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune fait également partie des gorges du Gardon, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 2015 pour l'importante biodiversité qui la caractérise, mariant garrigues, plaines agricoles et yeuseraies<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un autre espace protégé est présent sur la commune : les « gorges du Gardon », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :
- « le Gardon et ses gorges », d'une superficie de Modèle:Unité, présentant une importante diversité des habitats et des espèces. Les nombreuses grottes permettent d'accueillir une bonne diversité de Chiroptères. Dans les gorges, se trouvent des formations de Chênes verts peu perturbées avec des espèces particulièrement rares (Cyclamen des Baléares)<ref>Modèle:Lien web.</ref>
et un au titre de la directive oiseaux<ref name= Natura/> :
- les « gorges du Gardon », d'une superficie de Modèle:Unité, abritant trois espèces de rapaces remarquables, l'Aigle de Bonelli, le Circaète Jean-le-Blanc et le Vautour percnoptère<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : les « gorges du Gardon » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : le « plateau Saint-Nicolas » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Collias.
-
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Collias est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,6 %), cultures permanentes (16,2 %), terres arables (8,5 %), zones urbanisées (6,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Voies de communication
Modèle:Article connexe La commune est desservie par les routes départementales D 3 et D 112<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques naturels et technologiques
Le territoire de la commune de Collias est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Gard et l'Alzon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1987, 1988, 1994, 1998, 2002 et 2014<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 52,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 669 sont en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983 et par des glissements de terrain en 1988<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Sainte-Cécile-d'Andorge, un ouvrage de classe AModèle:Note doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Toponymie
Attestations anciennes
Le nom de la localité est attesté sous les formes COLLIACO ; Coliaz en 1151 ; Coliacum en 1188 ; Castrum de Coliaco en 1208 ; Coliacum en 1215 ; Coliatz en 1217 ; Coliatz en 1237 ; Castrum de Colias en 1290 ; Coliacum en 1384 ; Locus de Coliaco en 1388 ; Ecclesia Sancti-Vincentii de Coliaco en 1408 ; Le lieu de Coulhas en 1618 ; Collias en 1715 ; Coillas en 1718 ; Couillas en 1746 ; La Chapelle-lez-Uzès, ci-devant Collias en 1788 ; Montpezat-lez-Uzès en 1789 ; La commune de Collias ou la Chapelle, ci-devant Montpezat en 1791 ; Coliacum, Colias<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Collias en 1793 ; Montpezat-de-Collins puis Collias depuis 1801<ref name="Cassini" />.
En occitan. Coliatz<ref>IEO_BdTopoc : http://bdtopoc.org</ref> attesté par les formes anciennes : Colliaco, monn. mérov., de Coliaz, 1151, Coliacum, 1188, Coliatz, 1217 (DT) ; = NP rom. Colius (OTL) + - acum ; attr. des finales - as<ref>Toponymie générale de la France, Ernest Nègre</ref>. TZ se prononce /s/ en occitan moderne.
Histoire
Préhistoire
La grotte des Colonnes, ou "Baoumo-d'en-aut", rebaptisée grotte Bayol après la découvertes de peintures préhistoriques, est l'une des cinq grottes ornées connues dans le Gard<ref>Modèle:Chapitre, Modèle:P..</ref>,<ref group="N">Les cinq grottes ornées connues dans le Gard en 2010 sont : grotte de Baume-Latrone, grotte Bayol, grotte d’Oulen, grotte Chabot et grotte aux Points. Voir Modèle:Harvsp.</ref>. La grotte était connue des spéléologues, notamment Felix Mazauric qui en dresse le plan dès 1898, mais les peintures ne furent découvertes puis publiées qu'en novembre 1927 par l'abbé Jean-Frédéric Bayol (1870-1952)<ref name="1953drouot392">Modèle:Harvsp.</ref>.L’abbé Bayol a été aidé pour ses fouilles par un colliassois de souche: Raymond Ribot. Classée Monument historique dès 1931, elle contient des peintures non datées mais qui ont été attribuées par les auteurs anciens à l'aurignacien<ref name="1953drouot394">Modèle:Article, Modèle:P..</ref>, dont quelques-unes sont remarquables sous divers aspects. Trois d'entre elles utilisent en partie des aspects de la roche<ref name="1953drouot397">Modèle:Harvsp.</ref> (utilisation courante pour les dessins préhistoriques, voir par ex. Arcy).
Période gallo-romaine
Plusieurs inscriptions latines votives ou funéraires, des tuiles plates et des tessons d'amphores ont été trouvées sur la commune, attestant une présence romaine<ref>Christol Michel, Gazenbeek Michel. Une nouvelle épitaphe d'époque gallo-romaine à Collias (Gard). In: Documents d'Archéologie Méridionale, vol. 14, 1991. Le sanctuaire protohistorique de Roquepertuse. pp. 362-367</ref>.
Moyen Âge
Comme la plupart des villages du pays du Pont du Gard, celui de Collias est né aux alentours de l'an mil. Il procède d'une réorganisation du maillage de l'espace rural connu sous le nom consacré d'incastallamento. Cependant, sur le site même, une forteresse publique a pu précéder le village pendant que l'habitat rural se déployait en nébuleuse dans le fond de la vallée. Le choix du site pousse dans ce sens puisqu'il ne permet pas une covisibilité totale avec les voies de communication qui traversent la vallée. D'ailleurs, il a sans doute fallu créer une motte de terre pour dresser la première tour féodale au lieudit le Castellas Modèle:Quoi. Mais quoi qu'il en soit, le village, lui, naît après l'an mil. Modèle:Quand, certains testent et meurent au château de Collias. Ayant pris le parti de Raymond V de Toulouse, la guerre de conquête des Capétiens a sans doute touché le village dominé par les Uzès. Le château a pu être détruit lors d'un siège.
La guerre de Cent Ans n'épargne pas le village qui se fortifia, suivant ainsi les injonctions des autorités royales. Quatre tourelles d'angles furent bâties aux quatre coins des remparts (on retrouve d'ailleurs inscrit dans le parcellaire ce semblant de quadrilatère quasi identique à celui du village de Saint-Chaptes ce qui prouverait que d'importants travaux urbanistiques aient pu être entrepris comme ils ont pu l'être à Vers, Domazan, Saint-Hilaire-d'Ozilhan ou Saint-Laurent-la-Vernède). À cette époque, l'église Modèle:Référence nécessaire se trouvait dans le quartier de la Treille, Modèle:Référence nécessaire. Cet édifice devint d'ailleurs la maison commune au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle après la construction de la nouvelle église à la place de l'église actuelle. La physionomie du village change alors. En lieu et place du Castellas, s'élève une métairie dont on retrouve des traces dans les contrats de location passés chez Daroussin, notaire à Collias. Le village s'est étendu sous les effets de la poussée démographique qui se fait jour dès le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Alors que la population est au plus bas vers 1420 Modèle:Refnec, la reprise se profile et accélère après 1470-1480 comme on peut le voir dans le village voisin de Castillon-du-Gard avec l'existence de 3 compoix pour le seul Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
Modèle:Quand. Une partie de la population du village voisin d'Argilliers est venue s'y installer. À la suite d'une saisie féodale qui visait à réorganiser la seigneurie bannière du mas de Vacqueyras les habitants du village d'Argiliers I (sis à proximité du château de Castille) sont invités à aller s'installer au nord sur le site d'Argilliers II. Une partie de la population avait néanmoins décidé d'aller s'installer à Collias, sans doute parce que leurs parcelles se trouvaient au sud du territoire de la manse d'Argilliers donc plus près de Collias que du futur village neuf d'Argilliers II. Cette arrivée de population (qui n'est pas une exception puisque le phénomène se produit à Garrigues au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle également) s'est transcrite dans le parcellaire du village par l'apparition d'un module urbain autonome au sud du village. La carrera de villanova, comme on la trouve mentionnée dans le plus ancien censier du duché d'Uzès (vers 1380), devient au siècle suivant le quartier de Villeneuve et rend compte de l'arrivée de ces nouveaux habitants.
Modèle:Référence nécessaire. Le fonds d'archives locales montre que les droits de police rurale appartiennent à la communauté depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ces droits concernent la gestion du territoire à la fois urbain et rural. Les coutumes du bourg de Remoulins permettent de se rendre compte de l'étendue de ces droits. Il s'agit par exemple et avant tout de réglementer la déambulation des troupeaux ovins et bovins. On trouve encore des articles réglant certains usages agricoles, le transport du feu, l'entassement du fumier, l'usage des puits… À la tête de la communauté, le premier était le représentant de la communauté. Il était secondé par un second consul. Un conseil politique formé de six membres les accompagne. On s'imagine mal aujourd'hui le rayonnement social de ces magistrats de village. Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en fera des personnages importants relayant d'une certaine manière, avec les bayles royaux, l'autorité royale. Ils sont convoqués à certaines assemblées provinciales pendant la guerre de Cent Ans. On voit d'ailleurs qu'à Collias, la communauté se charge des frais du barbier venu raser le premier consul (Modèle:S mini-). Les communautés n'ont sans doute jamais été aussi puissantes et indépendantes qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle alors que la seigneurie reculait, s'appauvrissait et voyait sa démographie fondre. Peu à peu, avec le Modèle:S mini et surtout le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la royauté mettra au pas ces communautés qui avaient été ses alliées par le passé. La bureaucratie monarchique va homogénéiser les modes de fonctionnement, réduisant d'autant les particularismes et l'indépendance des corps municipaux. Désormais la quasi-totalité des initiatives locales est soumise à autorisation, celle-ci étant délivrée par l'intendance de Montpellier ou la subdélégation d'Uzès selon les matières.
Époque moderne
Modèle:Section à sourcer La triade méditerranéenne est cultivée à Collias depuis l'époque romaine. L'olivier est peu présent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle comme dans les localités voisines. Il semblerait qu'il passe à cette époque du statut d'arbre fruitier que l'on n'enregistre pas systématiquement dans les censiers et les compoix, au statut de produit agricole à forte valeur libératoire. L'explosion de cette culture à Aramon au Moyen Âge est le point de départ d'une aventure agricole originale. Parce que situé sur le Rhône où les pondéreux sont embarqués sur les naves circulant sur le fleuve, Aramon devient un grand centre de la production d'huile d'olive irradiant dans les communes voisines. Collias voit les surfaces en olivier augmenter tout au long de l'époque moderne. Dans un mémoire du docteur Labrousse de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le plant de Coïas est compté au nombre des grandes variétés d'oliviers languedociens. Peut-être celui-ci était-il antérieur à cette mode oléicole post-médiévale ? On trouve noté ici ou là - sans que jamais aucune source ne soit mentionnée - que les inventeurs de la picholine auraient érigé l'olive de Collias comme celle étant la plus apte à subir cette préparation. Modèle:Qui que la confiserie des olives est une pratique attestée dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par des mentions y faisant allusion dans les contrats notariés. Quoi qu'il en soit, le plant de Collias est effectivement célèbre au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et il est d'ailleurs Modèle:Quand bien connu des spécialistes de l'olivier.
Modèle:Quand n'a jamais connu la gloire de ses oliviers. Sans doute affecté à la consommation familiale, les surplus de ce vin étaient voués à être brûlés dans les alambics. La concurrence des vins de la côte du Rhône était trop forte pour qu'ait pu se développer ici une viticulture spéculative, d'autant qu'Uzès se barricadait derrière des chapelets de prohibitions pour protéger sa propre production et notamment celle de l'évêque. Modèle:Quand.
Quelques registres de délibération ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini siècles
}}) permettent d'avoir des vues assurées sur l'activité de consulat. Celle-ci est dominée par la fiscalité royale, les conflits avec les seigneurs et les affaires rurales concernant directement la communauté. Illustrons cela d'un exemple : l'affaire se déroule au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Une délibération du conseil prise sur la place de l'église et enregistrée par Daroussin notaire nous informe de l'infortune du premier consul. Celui-ci rentrait de Montpellier où il était allé représenter la communauté de Collias devant la Cour des Aides et Finances de Montpellier. Le différend opposait Collias au seigneur de Saint-Privat qui prétextait la présence d'un moulin lui appartenant sur la rivière du Gardon sis sur le territoire de Collias pour envoyer ses grands troupeaux paître dans les coufines du Nord-Est. Cette usurpation était préjudiciable pour les habitants et pour la communauté qui devait revoir à la baisse les prix des baux de location d'herbage qu'elle consentait régulièrement pour alimenter la trésorerie consulaire. Collias avait donc porté l'affaire devant les tribunaux. La Cour des Aides s'était déclarée incompétente. Sur le retour, le consul suivait le seigneur rentrant à Saint-Privat. Le Gardon était en crue et il fut bien obligé de passer la rivière via le Pont-du-Gard qui appartenait au dit seigneur. Là, l'attendait le noble personnage qui le bastonna avec la tranche de son épée. Le consul s'était alors rendu tant bien que mal à Collias où il fit aussitôt constater ses blessures et rassembler l'assemblée générale des habitants. Là, il avait fait la narration des aventures qui avaient été les siennes et à l'unanimité l'assemblée composée de plus d'une centaine d'individus avait décidé d'engager une procédure judiciaire. Modèle:Passage non neutre.
Milieu d'interconnaissance, le village est aussi un monde d'exclusion. N'habite pas là qui veut, du moins pas sans en payer le droit : jusqu'à la Révolution, les nouveaux venus doivent payer un droit d'habitanage pour être comptés au nombre des « vrays habitants ». Modèle:Quand. En fait, un nouveau venu pouvait mourir au village quarante ans après son arrivée sans jamais avoir été admis au sein de la communauté. De ce fait, il était exclu des droits communautaires (droit de dépaissance, de chasse, de pêche, de lignerage (ramassage du bois mort)...). On voit les témoins se succéder devant le notaire Longuet. Certains sont des descendants d'immigrés, nés dans le village de Vers, et pourtant non comptés au nombre des vrais de vrais. D'autres fois, l'admission est immédiate comme celle de ce maréchal à forge venu de Rochefort que les habitants fuient tant les manieurs d'argent les oppriment à cause des énormes dettes qui les écrasent. Ce maréchal paiera quelques livres et se verra illico nanti des droits si jalousement gardés habituellement. Nécessité faisant loi, il manquait un artisan de cet art au village. À Collias, le fonctionnement était identique. Et comme à Vers, le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voit les villageois se détendre vis-à-vis des biens communautaires. Il faut dire que les plus importants - les droits de pécoration - sont réduits à pas grand-chose tant la forêt a reculé depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Suffisait alors un geste de bonne volonté envers la communauté, une sorte de travail d'intérêt général. Tel maçon nouvellement arrivé réparait la fontaine…
Les habitants de Collias ont à leur compte un assassinat, celui du hameau de Laval perdu dans les coufines. L'affaire commence au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle quand les consuls, poursuivant une tradition vieille de plus de deux siècles peut-être, c'est-à-dire la mise en location des pâturages de la rive droite du Gardon, interdisent la traversée de la zone aux troupeaux des habitants de Laval. Ceux-là portent l'affaire devant les tribunaux royaux qui tranchent en faveur de Collias, lieu de perception de l'impôt. L'assujettissement fiscal de Laval à Collias lui valut l'assujettissement administratif dans l'ordre des affaires rurales. Laval rentrait définitivement dans le giron de son voisin. À plusieurs reprises, on voit ceux de Collias humilier ceux de Laval. Une fois on fait arrêter deux jeunes bergers de Laval et on les jette dans geôles villageoises. Une autre fois, pour les punir d'une faute non mentionnée, on change le coefficient des terres de Laval lors de la réfection du compoix. Bref on les surtaxe au mépris des usages en la matière. Cette attitude a pour conséquence de vider peu à peu Laval de ses habitants, si bien qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle on ne trouve plus que des métairies peuplées de locataires en rotation permanente. La politique menée des siècles durant est celle imaginée par les élites villageoises, avec en tête les gros paysans entretenant de gros troupeaux. Ce n'est d'ailleurs pas une surprise de les voir au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle bâtir à qui mieux-mieux des bergeries et y entretenir des bergers à demeure. Séparé de Collias par la rivière du Gardon qu'aucun pont ne traversait encore, cette partie pouvait demeurer inaccessible lors des crues. En s'y installant de la sorte, les gros paysans l'accaparaient - c'était bien le sens de la supplique adressée par les habitants de Collias aux autorités cantonales.
Collias subit encore les affres de la guerre pendant le conflit religieux. La population essentiellement catholique est d'ailleurs à l'issue du conflit remerciée par la hiérarchie ecclésiastique pour son comportement héroïque : un abaissement du taux de la dîme s'ensuit.
Révolution française et Empire
Époque contemporaine
Depuis le Moyen Âge, Collias et Argiliers sont unis par des liens particuliers. Collias tentera d'ailleurs de s'annexer ce hameau au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle puis, ayant échoué, de s'en annexer une portion vers 1880.
Politique et administration
Découpage territorial
Modèle:Article connexe La commune se trouve dans l'arrondissement de Nîmes du département du Gard.
Commune et intercommunalités
Modèle:Article connexe La commune est membre de la communauté de communes du Pont du Gard.
Circonscriptions administratives
Modèle:Article connexe La commune est rattachée au canton de Redessan.
Circonscriptions électorales
Modèle:Article connexe Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription du Gard.
Élections municipales et communautaires
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin
Équipements et services publics
Enseignement
Santé
Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Les habitants sont appelés les Colliassois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section Les plus anciens éléments démographiques concernant Collias sont contenus dans les registres de Catholicité ({{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:| }} }}). Ainsi nous savons qu'il y avait quelque 500 habitants au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et près de 600 vers 1780.
Sports et loisirs
La commune est un centre de tourisme nautique et équestre, un point de passage du GR 6 qui permet de suivre les Gorges du Gardon, Collias possède des falaises où se pratique l'escalade. La via ferrata est restaurée en 2011/2012. Les touristes peuvent également faire du kayak sur Modèle:Unité jusqu'au pont du Gard, ou remonter les gorges vers le site de la Baume.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 76,1 % d'actifs (63,5 % ayant un emploi et 12,6 % de chômeurs) et 23,9 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 190 en 2013 et 171 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 419, soit un indicateur de concentration d'emploi de 37,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,8 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 419 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 105 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 86,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % les transports en commun, 5,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
116 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Collias au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 116 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
5 | 4,3 % | (7,9 %) |
Construction | 23 | 19,8 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
28 | 24,1 % | (30 %) |
Information et communication | 3 | 2,6 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 0,9 % | (3 %) |
Activités immobilières | 3 | 2,6 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
29 | 25 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
16 | 13,8 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 8 | 6,9 % | (8,8 %) |
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (29 sur les 116 entreprises implantées à Collias), contre 14,9 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- SARL Bernaud, boulangerie et boulangerie-pâtisserie (Modèle:Unité)
- Agence De La Maison Carree Remezy, agences immobilières (Modèle:Unité)
Agriculture
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la viticulture<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 44 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 17 en 2000 puis à 16 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 10 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 77 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 13 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Monuments historiques
Sur la commune se trouve deux monuments historiques :
- la grotte des Colonnes. Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- l'Ermitage, tel qu'il est délimité par un mur d'enceinte, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Il héberge Modèle:Nobr, répertoriés dans la base Palissy, classés au titre d'objet des monuments historiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- L'Ermitage
-
-
-
Autres lieux et monuments
-
L'église Saint-Vincent.
-
Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
- Robert Bouquillon (1923-2013), artiste peintre, a vécu à Collias<ref>Robert Dutilleul, « Le peintre Robert Bouquillon n'est plus », Midi-libre, 21 février 2013.</ref>.
- Bernard Pingaud (1923-2020), écrivain, a vécu à Collias<ref name="Septimanie">Modèle:Article.</ref>.
- Jean-Louis Trintignant (1930-2022), acteur français, a vécu et est mort à Collias.
- Modèle:Pourquoi (1938-2013), artiste peintre.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Voir aussi
Bibliographie
Concernant l'histoire du village de Collias :
- Roland Ausset, Contribution l'histoire d'une seigneurie languedocienne, Collias, thèse d'histoire du droit.
- Palatan Michael, Collias, société espace et communauté au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mémoire de maîtrise, 1998.
- Palatan Michael, Dynamique des territoires et changement agricole autour du Pont-du-Gard (1350-1850), essai d'analyse de la transformation d'un agrosystème, thèse de Modèle:3e, université de Montpellier.
Articles connexes
Liens externes
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, Modèle:Lire en ligne
- Modèle:Géoportail
- Modèle:Lien web
- Modèle:Lien web
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes