Courcelles-en-Bassée
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Courcelles-en-Bassée est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Située dans la partie sud de la Seine-et-Marne, Courcelles-en-Bassée appartient à l’arrondissement de Provins et au canton de Montereau-Fault-Yonne.
Elle est située dans le territoire de la Bassée.
Les grands centres de proximité sont à :
- Modèle:Unité au sud-ouest, Montereau-Fault-Yonne accessible par la R D18 ;
- Modèle:Unité au nord-est, Provins accessible par la RD 403 ;
- Modèle:Unité au sud-est, Sens accessible par l’A5 ;
- Modèle:Unité au nord-ouest, Melun accessible par l’A5 et la N 105 ;
- Modèle:Unité à l’est, Fontainebleau accessible par la RN 6.
Communes limitrophes
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Géologie et relief
L'altitude de la commune varie de Modèle:Unité à Modèle:Unité pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ Modèle:Unité d'altitude (mairie)<ref>Modèle:Géoportail Carte IGN classique.</ref>. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :
- la rivière Auxence (ou la Vieille Seine), longue de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, affluent en rive droite de la Seine ;
- la rivière La Noue, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, affluent de la Seine, ainsi que :
- un bras de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> ;
- un bras de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 27 mai 2019</ref>.
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du Modèle:Date-, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie<ref name="GestRiv">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune fait partie du SAGE « Bassée Voulzie », en cours d'élaboration en décembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne Modèle:Unité dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de Modèle:Unité<ref name="SAGE-bassee-voulzie">Modèle:Lien web.</ref>,. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), qualifié de « structure porteuse »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Climat
Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref name="EspProtégés">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un espace protégé est présent sur la commune : les « coteaux calcaires de Tréchy », objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web.</ref>.
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :
- la « Bassée », d'une superficie de Modèle:Unité, une vaste plaine alluviale de la Seine. Elle abrite la plus grande et l’une des dernières forêts alluviales du Bassin parisien ainsi qu’un ensemble relictuel de prairies humides<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et un au titre de la « directive Oiseaux »<ref name= Natura/> :
- la « Bassée et plaines adjacentes », d'une superficie de Modèle:Unité, une vaste plaine alluviale de la Seine bordée par un coteau marqué au nord et par un plateau agricole au sud. Elle abrite une importante diversité de milieux qui conditionnent la présence d’une avifaune très riche<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Courcelles-en-Bassée comprend quatre ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=GeoZNIEFFo>Modèle:Géoportail.</ref> :
- le « Bois de Châlon » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « Coteaux calcaires de Tréchy » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « noue, plans d'eau et bois de Veuve » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « Rivière Auxence, de Châtenay-sur-Seine à la Confluence » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et un ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>, la « vallée de la Seine entre Montereau et Melz-sur-Seine (Bassee) » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Courcelles-en-Bassée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux-dits et écarts
La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> (source : le fichier Fantoir) dont Noslong (halte ferroviaire), Changy, le Plessis (partagé avec Châtenay-sur-Seine), Ferme de Bailly, Ferme de Gilly, Ferme de la Grande Vente.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,3% ), forêts (8,2% ), zones agricoles hétérogènes (7% ), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3,3% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,1% ), mines, décharges et chantiers (2,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du Modèle:Date- a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de Modèle:Unité et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a été arrêté le Modèle:Date-, porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant à la fois Modèle:Unité et trois communautés de communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme<ref group= Carte name="Géoport">Modèle:Lien web.</ref>.
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Nombre dont 98,2 % de maisons et 1,8 % d’appartements.
Parmi ces logements, 86 % étaient des résidences principales, 6,1 % des résidences secondaires et 7,9 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 86,5 % contre 12,4 % de locataires et 1,1 % logés gratuitement<ref name="insee">Statistiques officielles de l'Insee.</ref>.
Voies de communication et transports
La commune bénéficie de la proximité de deux échangeurs qui desservent l’A5 reliant la Francilienne et l’A6 à Troyes : celui de Forges et celui de Marolles-sur-Seine.
La gare SNCF, la plus proche, est celle de Montereau-Fault-Yonne qui dessert principalement Paris et Melun dans un sens et Sens et Laroche-Migennes dans l’autre.
La commune est traversée par la ligne de chemin de fer de Flamboin-Gouaix à Montereau, réhabilitée en 2011. La halte de Noslong-Marolles est en fait sur le territoire de Courcelles-en-Bassée.
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes P. de Corcellis en 1144<ref>Chartes de Preuilly, p. 22.</ref> ; Parrochia de Curcellis en 1204<ref>Chartes Preuilly, p. 106.</ref> ; Curceles en 1204<ref name=archiS2107n5>Archives nationales, S 2107, n° 5.</ref> ; Curcellae et Corcelles en 1209<ref name=archiS2107n5/> ; Corcellae en 1228<ref>Archives nationales, S 2107, n° 32.</ref> ; La ville de Corcelles et Corceillae en 1284<ref>Cartulaire Renier Accorre, fol. 45.</ref> ; Cappella sancte Katherine de Corcellis vers 1350<ref name="H-Stein">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
C’est une terre royale abandonnée par les rois mérovingiens avec les terroirs de Marolles, de Châtenay et de la Tombe, aux abbayes de Farmoutiers et de Preuilly. Privée de manoir féodal, la paroisse appartient au seigneur du fief de Changy.
L'abbaye du Jard percevait les bénéfices du monastère de Courcelles<ref name="petitjard">Prosopographie génovéfaine. Nicolas Petit. 2008. p. 533.</ref>.
Elle reste réunie à Marolles avec les maisons de Thianges, de Juvénal des Ursins et de Poisieux jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À cette époque, la châtellerie de Marolles est démembrée et vendue. Une partie de la seigneurie de Courcelles est alors attribuée à Charles de Febvre, écuyer.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les propriétés du seigneur de Courcelles et du châtelain de Changis sont réunies sur la tête de Claude Galland, seigneur de Changis et de Châtenay et restent annexées à Châtenay jusqu’à la Révolution.
Pendant la guerre de 1870, 19 habitants de Courcelles participeront au conflit<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un château s’élève sur la hauteur de Montapot où est reconnu en 1878 un tumulus contenant de nombreux squelettes et des ornements gallo-romains transférés au musée de Cluny à Paris.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
Équipements et services
Eau et assainissement
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au Modèle:Date-, mais la loi Ferrand-Fesneau du Modèle:Date- a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au Modèle:Date-<ref name="EauAss">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Assainissement des eaux usées
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Courcelles-en-Bassée est assurée par la communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le Modèle:Date-<ref name=EaufranceCom>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=EaufranceCol>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. La communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à la SAUR, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2026<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le Modèle:Date-<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le Modèle:Date-, contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bassée Montois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Sulpiciens<ref>D'après le portail internet du département de Seine-et-Marne.</ref>.
Modèle:Population de France/section
Manifestations culturelles et festivités
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de Modèle:Nombre, représentant Modèle:Nombre et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 27 240 euros<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2018», consultée le 25 novembre 2021.</ref>.
Emploi
En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de Modèle:Nombre, occupant Modèle:Nombre résidants (dont 6,7 % dans la commune de résidence et 93,3 % dans une commune autre que la commune de résidence).
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 69,3 % contre un taux de chômage de 7,1 %. Les 23,6 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,2 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 8,7 % de retraités ou préretraités et 4,7 % pour les autres inactifs<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2018», consultée le 25 novembre 2021.</ref>.
Secteurs d'activité
Entreprises et commerces
Au 31 décembre 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, Modèle:Nobr dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien et Modèle:Nobr dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale <ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2020», consultée le 25 novembre 2021.</ref>.
Au Modèle:Date-, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2021», consultée le 25 novembre 2021.</ref>.
Agriculture
Courcelles-en-Bassée est dans la petite région agricole dénommée la « Bassée » ou « Basse Seine », au sud-est du département<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économiqueModèle:Note de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)<ref name="AgriGéné"/>.
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de Modèle:Unité par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 8 en 1988 à 7 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010<ref name="AgriGéné"/>. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Courcelles-en-Bassée, observées sur une période de Modèle:Unité :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique<ref name="AgriGéné">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.</ref> | |||
Nombre d’exploitations (u) | 8 | 5 | 7 |
Travail (UTA) | 12 | 5 | 8 |
Surface agricole utilisée (ha) | 701 | 667 | 890 |
Cultures<ref name="Expl">Modèle:Lien web.</ref> | |||
Terres labourables (ha) | 693 | 660 | 886 |
Céréales (ha) | 600 | s | 603 |
dont blé tendre (ha) | 280 | 310 | 386 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 202 | s | s |
Tournesol (ha) | 65 | 49 | |
Colza et navette (ha) | s | 60 | 175 |
Élevage<ref name="AgriGéné"/> | |||
Cheptel (UGBTA<ref group=Note>L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).</ref>) | 57 | 13 | 17 |
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Martin<ref>L'église Saint-Martin sur http://eglisesduconfluent.fr</ref>.
- Le château de Montapot, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, bien exposé sur le coteau et le corps de ferme de Changy.
- Les coteaux de Tréchy : vaste coteau calcaire de la cuesta d’Île-de-France, à fort intérêt écologique (pelouse calcaire) et paysager. Il s'agit de la rupture du plateau de Brie. On peut y observer le contact des calcaires tertiaires avec les terrains du secondaire (craie). Une source provenant de la nappe de Champigny émerge au niveau d'une couche d'argile. Ce site est une propriété de Pro Natura Ile-de-France, conservatoire régional d'espaces naturels d’Île-de-France, et est géré par l'Association des Naturalistes de la Vallée du Loing et du massif de Fontainebleau. Il fait l'objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope.
Courcelles-en-Bassée et le cinéma
En 1966, des séquences du film de Christian-Jaque La Seconde Vérité, avec Michèle Mercier et Robert Hossein, sont tournées à la halte de Noslong-Marolles située sur le territoire de Courcelles et rebaptisée Crimolois pour la circonstance<ref>La Délivrance, n° 1030 du 18 février 1966</ref>.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes