Courcelles-le-Roi
Modèle:Voir homonymes Modèle:Sources à lier Modèle:Infobox Commune de France
Courcelles-le-Roi (Courcelles jusqu'en novembre 2018) est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
La commune de Courcelles-le-Roi se trouve dans le quadrant nord-est du département du Loiret<ref name="googlemaps">Modèle:Lien web. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (dans l'onglet à gauche de l'écran, cliquer sur "Itinéraires").</ref>, à Modèle:Unité (à vol d'oiseau) au nord-est de sa préfecture Orléans<ref> Modèle:Lien web. </ref>. Sa sous-préfecture Pithiviers est à Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web. </ref> au nord-ouest<ref name="googlemaps"/> ; Beaune-la-Rolande, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015, est à Modèle:Unité à l'est-S-E<ref name="googlemaps"/>. La commune fait partie du bassin de vie de Beaune-la-Rolande<ref name="FC"> Modèle:Lien web. </ref>.
Communes limitrophes et proches
Outre les communes limitrophes ci-dessous, les autres communes les plus proches sont<ref name="geoportl">Modèle:Géoportail Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil « Mesurer une distance » dans l'onglet « Outils cartographiques » à droite (symbole de petite clé plate). </ref> : Chambon-la-Forêt (Modèle:Unité), Saint-Michel (Modèle:Unité), Vrigny (Modèle:Unité), Ascoux (Modèle:Unité) et Bouzonville-aux-Bois (Modèle:Unité)<ref> Modèle:Lien web. </ref>.
Présentation
Modèle:... La commune est la Modèle:151e située sur la Méridienne Verte matérialisant le méridien de Paris.
Sa superficie est de Modèle:Unité.
Géologie et relief
Géologie
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentour, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques<ref name="BasPar">Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a Modèle:Nobr d'années. La formation la plus ancienne est du calcaire de Pithiviers remontant à l’époque Miocène de la période Néogène. La formation la plus récente est des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « n°328 - Pithiviers » de la carte géologique au Modèle:Nobr du département du Loiret<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et sa notice associée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>. Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint Modèle:Unité. L'altitude du territoire varie entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
La Rimarde, qui arrose le bourg et traverse la commune du sud au nord, est formée de trois ruisseaux (la Rimarde, la petite Rimarde et le Gournet) qui se réunissent au Fort des Eaux à 1 kilomètre du château<ref name="geoportl"/>. Modèle:Refnec
Urbanisme
Typologie
Courcelles-le-Roi est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pithiviers, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93 %), zones urbanisées (6,3 %), forêts (0,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
-
Carte orthophotographique de la commune en 2016.
Morphologie urbaine
Logement
Voies de communication et transports
Infrastructures routières
L'autoroute A19, mise en service en 2009<ref name="AutoA19-Env">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>, traverse la commune dans sa partie nord mais n'a aucun échange avec son territoire. La route départementale 44 franchit l'autoroute par un passage supérieur. L'accès le plus proche à cette autoroute est le diffuseur d'Escrennes, situé à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> sur la commune d'Escrennes et constituant la sortie Modèle:N°7<ref name="Aut-A19">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est par ailleurs traversée par quatre routes départementales : la RD 44 (Modèle:Unité en 2014), une route à grande circulation<ref name="RGC-decret">Modèle:Lien web.</ref> qui relie Gien à Yèvre-la-Ville<ref name="Geoloiret-Routes">Modèle:Lien web.</ref>, la RD 113 (Modèle:Unité), qui relie la commune à Boynes<ref name="Geoloiret-Routes"/>, la RD 138 (Modèle:Unité), qui la relie à Chambon-la-Forêt<ref name="Geoloiret-Routes"/>, et la RD 144 (Modèle:Unité), qui la relie à Vrigny<ref name="Viamichelin-Courcel">Modèle:Lien web.</ref>.
Transport en commun
Aucune ligne régulière du réseau Ulys, le réseau interurbain de transport par autocar du Conseil départemental du Loiret, ne dessert la commune. Par contre la commune bénéficie du service Ulys Proximité qui emmène les usagers vers un arrêt desservi par la ligne régulière la plus proche, la ligne 11 qui relie Pithiviers à Montargis<ref name="Ulys1">Modèle:Lien web.</ref>.
Risques naturels et technologiques
La commune de Courcelles-le-Roi est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à un risque technologique : le risque de transport de matières dangereuses <ref name="DDRM-liste">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. Entre 1989 et 2019, deux arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune pour des inondations et coulées de boues<ref name="Georisques1">Modèle:Lien web.</ref>.
Risques naturels
Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités<ref name="Cavités-Courcelles-le-Roi">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumise à un aléa Modèle:Citation face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis le Modèle:Date-, la France dispose d'un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante<ref name ="decret22oct2011">Modèle:Légifrance portant délimitation des zones de sismicité du territoire français</ref>. La commune, à l'instar de l'ensemble du département, est concernée par un risque très faible<ref name="Georisques1"/>.
Risques technologiques
La commune est exposée au risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'un itinéraire structurant supportant un fort trafic (l'autoroute A19)<ref name="DDRM-liste"/>,<ref name="DDRM-TMD">Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Au fil des siècles, le nom de la commune évolue de Curceles au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; Curcellis en 1123 ; Corceles en 1233 ; Corselis Regis vers 1350 ; Courcelles-le-Roy en 1736 ; puis, à la Révolution, Courcelles-la-Rivière ; en 1918, Courcelles.
En janvier 2015, la mairie sonde les habitants sur l'appelation de la municipalité, et notamment, sur le fait de reprendre son nom historique de Courcelles-le-Roy afin de se différencier des autres municipalités portant également le nom de Courcelles<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En novembre 2018, un décret officialise le changement de nom de la commune. Toutefois, celle-ci se nomme désormais Courcelles-le-Roi (avec un i et non un y) contre l'avis des habitants<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commission de révision du nom des communes justifie sa décision en décrivant l'autre orthographe comme « archaïsante »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Histoire
Courcelles est cité au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle comme appartenant au douaire d'une certaine Gile (Gisla), veuve d'un certain Roin (Rothing). Elle en fait don à l'abbaye de Gembloux que venait de fonder son petit-fils Saint Guibert, donation entérinée en 946 par une charte de l'empereur [[Otton Ier du Saint-Empire|Othon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Âge du bronze
Lors des fouilles archéologiques de 2006<ref name="2016confFroquet"> Modèle:Lien web. </ref> précédant la construction de l'autoroute A19, deux ensembles funéraires ont été mise au jour aux lieux-dits le Haut de l'Aunette<ref name="rapport20006inra"> Modèle:Lien web. </ref>,<ref name="2015froquet"> Modèle:Ouvrage. </ref> et la pièce du Mail<ref name="2016confFroquet"/>, dans la petite vallée de la Rimarde, à environ Modèle:Unité au nord-ouest du bourg et Modèle:Unité au sud-est de Pithiviers<ref name="geoportl_aunette"> Modèle:Géoportail Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil « Mesurer une distance » dans l'onglet « Outils cartographiques » à droite (symbole de petite clé plate). </ref>, datés du début de l'âge du bronze final I-IIa (entre -1350 et -1250 avant notre ère)<ref name="2008joly20">Modèle:Article. Voir Modèle:P.. </ref>.
Les deux sites sont à un kilomètre l'un de l'autre et sont partiellement synchrones<ref name="2016froquet">Modèle:Article.</ref>.
- Le Haut de l'Aunette
Cette nécropole tumulaire à incinération<ref name="rapport20006inra"/> est entre la rive gauche (côté ouest) de la Rimarde et le chemin rural de la Fontaine<ref name="2008joly19fig3">Modèle:Harvsp.</ref>. Elle s'organise autour d'un monument fondateur<ref name="2016confFroquet"/> de 9 m de diamètre<ref name="2008joly21">Modèle:Harvsp.</ref> : la sépulture d'un personnage de haut rang. Elle inclut 15 sépultures<ref name="2016confFroquet"/>, dont six monumentales<ref name="2008joly21"/> : des tumuli délimités par une couronne ou cercle de pierres entourant la sépulture unique au centre<ref name="2016confFroquet"/>. Le diamètre des tumuli varie entre Modèle:Unité<ref name="2016froquet"/> (un diamètre de Modèle:Unité a été mentionné pour le grand tumulus central, sans référence).
Les restes des défunts sont placés dans un vase ou un contenant périssable (bois, vannerie<ref name="rapport20006inra"/>, sacs en tissus ou cuir<ref name="2008joly21"/>Modèle:Etc.), et ce récipient déposé dans des espaces aménagés pour la plupart avec grand soin : les côtés sont généralement coffrés avec du bois ou des dalles en calcaire, et le fond est aménagé pour y installer un plancher<ref name="rapport20006inra"/>.
Divers objets sont joints aux incinérations, dont un service funéraire comprenant entre 2 et 5 vases. Parfois ce sont aussi des objets personnels, parures<ref name="rapport20006inra"/> (bracelets<ref name="2016confFroquet"/>, épingles de bronze<ref name="2008joly21"/>) ou objets de toilette<ref name="rapport20006inra"/>.
Deux éléments caractérisent particulièrement cette nécropole<ref name="rapport20006inra"/> :
- les tumuli sont jusqu'alors (dans les années 2000) inconnus en région Centre<ref name="rapport20006inra"/> ; ce sont des créations nouvelles en Europe, à une période où le rite de l'inhumation commence à être remplacé par celui de l'incinération<ref name="2016froquet"/> (voir la Culture des champs d'urnes).
- l'incinération est une pratique funéraire unique pour cette époque<ref name="rapport20006inra"/>.
Le site a également livré des traces d'occupation du Néolithique ancien (vers 4800 cal. avant notre ère) et d'une nécropole carolingienne<ref name="2008joly20"/>. Des analyses palynologiques à proximité immédiate du site du Haut de l'Aunette<ref name="2008joly21"/> a permis de retracer l'évolution du paysage végétal depuis un peu plus de 2300 ans (2340 ± 70 BP, soit pour A-14433 : 759 [398] 206 cal. BC), soit au Hallstatt. Élevage et cultures de céréales à l'âge du fer sur des espaces déjà défrichés, présence de noyer et de châtaignerModèle:Note, densité de population relativement importante (indiquée par l'absence de végétation de landes). Au Haut Empire, les activités pastorales se développent et la culture des céréales diminue ou s'éloigne de la vallée à partir de 1875 ± 55 BP<ref name="2008joly27">Modèle:Harvsp.</ref>. La culture du chanvre (ou du houblon ?) apparaît au Bas Empire<ref name="2008joly28">Modèle:Harvsp.</ref> et atteint son maximum au haut Moyen Âge<ref name="2008joly29">Modèle:Harvsp.</ref>.
- La pièce du Mail
Cette nécropole inclut seulement un tumulus, et 15 tombes dont six incinérations, une inhumation, des tombes diverses et peut être un cénotaphe<ref name="2016confFroquet"/>.
Les objets accompagnant les sépultures sont principalement en céramique, avec quelques bijoux : bracelets<ref name="2016confFroquet"/>, épingles de bronze<ref name="2008joly21"/>.
Cette population du nord du Loiret à cette époque se rattache à la sphère culturelle orientale des groupes cannelésModèle:Note septentrionaux : elles en adoptent les grandes lignes des traditions mobilières ; mais elles conservent aussi une certaine indépendance dans le style<ref name="2015froquet"/>.
Moyen Âge
Une nécropole carolingienne a été découverte au Haut de l'Aunette, lors des fouilles préventives de 2006 pour la construction de l'autoroute A19<ref name="2008joly20"/>. Modèle:Refnec
Époque moderne
Époque contemporaine
Blasonnement
Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr
Politique et administration
Découpage territorial
Bloc communal : Commune et intercommunalités
La paroisse de Courcelles acquiert le statut de municipalité avec le décret du Modèle:Date- de l'Assemblée Nationale<ref name="Motte24">Modèle:Harvsp.</ref> puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II (Modèle:Date-)<ref name="Motte23">Modèle:Harvsp.</ref>. Il faut toutefois attendre la loi du Modèle:Date- sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l'affirmation progressive des communes face au pouvoir central<ref name="Loi1884">Modèle:Lien web.</ref>.
Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création<ref name="Cassini1"/>.
La commune est membre de la Communauté de communes du Beaunois depuis sa création le Modèle:Date jusqu'en 2016, un établissement public de coopération intercommunale issu de la transformation du S.I.Vo.M de Beaune-la-Rolande, créée en mai 1959, en communauté de communes<ref name="CCJeanson">Modèle:Lien web.</ref>. Depuis le Modèle:Date-, la commune est membre de la Communauté de communes du Pithiverais-Gâtinais, issue de la fusion de la communauté de communes du Beaunois, de la communauté de communes des Terres puiseautines étendue à la commune nouvelle Le Malesherbois<ref name=" RAA-12déc2016-297">Modèle:Lien web Modèle:P..</ref>.
Circonscriptions de rattachement
Sous l'Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, la paroisse de Courcelles était rattachée sur le plan ecclésiastique à l'ancien diocèse de Sens<ref name="DioceseSens">Modèle:Lien web.</ref> et sur le plan judiciaire au bailliage royal de Boiscommun<ref name="Jeanson-Bailliages">Modèle:Lien web.</ref>.
La loi du Modèle:Date- divise le pays en Modèle:Unité découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d'une administration d'État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Courcelles est alors incluse dans le canton de Boynes, le district de Pithiviers et le département du Loiret<ref name="Prudhomme162">Modèle:Harvsp.</ref>.
La recherche d'un équilibre entre la volonté d'organiser une administration dont les cadres permettent l'exécution et le contrôle des lois d'une part, et la volonté d'accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d'autre part, s'étale de 1789 à 1838<ref name="Hist-decentr-3">Modèle:Lien web.</ref>. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions<ref name="Hist-decentr-41">Modèle:Lien web.</ref>. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes<ref name="Hist-decentr-61">Modèle:Lien web.</ref>. L'Modèle:Nobr intervient en 2003-2006<ref name="Hist-decentr-118">Modèle:Lien web.</ref>, puis l'acte III en 2012-2015.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Courcelles aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.
Circonscription | Nom | Période | Type | Évolution du découpage territorial |
---|---|---|---|---|
District | Pithiviers | 1790-1795 | Administrative | La commune est rattachée au district de Pithiviers de 1790 à 1795<ref name="Cassini1">Modèle:Cassini-Ehess.</ref>,<ref name="Prudhomme162"/>. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de Modèle:Nobr supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance<ref name="COG43">Modèle:Lien web.</ref>. |
Canton | Boynes | 1790-1801 | Administrative et électorale | Le 10 février 1790, la municipalité de Courcelles est rattachée au canton de Boynes<ref name="Jeanson-canton">Modèle:Lien web.</ref>. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795. |
Beaune | 1801-2015 | Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31<ref name="COG44">Modèle:Lien web.</ref>. Courcelles est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X (30 septembre 1801) au canton de Beaune<ref name="Arrete1801-42">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Cassini1"/>. | ||
Malesherbes | 2015- | Électorale | La loi du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> et ses décrets d'application publiés en février et Modèle:Date-<ref name="Décret 2014">Modèle:Lien web.</ref> introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Malesherbes<ref name="Décret 2014"/>. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental<ref name="Canton Q460">Modèle:Lien web.</ref>. | |
Arrondissement | Pithiviers | 1801-1926 | Administrative | Courcelles est rattachée à l'arrondissement de Pithiviers par arrêté du 9 vendémiaire an X (30 septembre 1801)<ref name="Cassini1"/>,<ref name="Arrete1801-42"/>. |
Orléans | 1926-1942 | Sous la Troisième République, en raison d'un endettement considérable et de l'effort nécessaire pour la reconstruction post-Première Guerre mondiale, la France traverse une crise financière. Pour réduire les dépenses de l'État, Raymond Poincaré fait voter plusieurs décrets-lois réformant en profondeur l'administration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimés, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par décret du 10 septembre 1926<ref name="Masson395">Modèle:Harvsp.</ref>. Courcelles est ainsi transférée de l'arrondissement de Pithiviers à celui d'Orléans<ref name="Cassini"/>,<ref name="Jeanson-arron">Modèle:Lien web.</ref>. | ||
Pithiviers | 1942- | La loi du Modèle:1er juin 1942 rétablit l'arrondissement de Pithiviers<ref name="Jeanson-arron"/>. Courcelles est alors à nouveau rattachée à l'arrondissement de Pithiviers<ref name="Rattachmts-adm">Modèle:Lien web.</ref>. | ||
Circonscription législative | [[Cinquième circonscription du Loiret|Modèle:5e]] | 2010- | Électorale | Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du Modèle:Date-. En attribuant un siège de député « par tranche » de Modèle:Nombre, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21<ref name="Législatives2012">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Loi_juil2009">Modèle:Lien web.</ref>. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six<ref name="Carte-législatives-Loiret">Modèle:Lien web.</ref>. La réforme n'affecte pas Courcelles qui reste rattachée à la cinquième circonscription<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>. |
Collectivités de rattachement
La commune de Courcelles est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire<ref name="Rattachmts-adm" />, à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.
Politique et administration municipales
Conseil municipal et maire
Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Courcelles, commune de moins de Modèle:Unité, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours, les électeurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul<ref name="Loi 2013-403">Loi Modèle:N° du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.</ref>, pour un mandat de six ans renouvelable<ref name="Elec_CM">Modèle:Lien web.</ref>. Il est composé de 11 membres<ref>Article Modèle:Légifrance du code général des collectivités territoriales</ref>. L'exécutif communal, est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Équipements et services
Environnement
Gestion des déchets
Modèle:Article détaillé En 2016, la commune est membre du SITOMAP de la région Pithiviers, créé en 1968. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles<ref group="Note">Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.</ref>, des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d'apport volontaire<ref name="SITOMAP-Rapport 2015-4">Modèle:Lien web.</ref>. Un réseau de huit déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche de la commune est située sur la commune de Beaune-la-Rolande<ref name="Sitomap-décheteries">Modèle:Lien web.</ref>. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées dans l'outil de traitement appelé BEGEVAL<ref>site officiel de BEGEVAL</ref>, installé à Pithiviers et géré par le syndicat de traitement Beauce Gâtinais Valorisation (BGV) qui regroupe le territoire des trois syndicats de collecte : SMETOM, SITOMAP et SIRTOMRA. Cet outil est composé d'un centre de valorisation matière qui trie les emballages issus de la collecte sélective, les journaux-magazines et les cartons de déchèteries, et d'un centre de valorisation énergétique qui incinère les ordures ménagères résiduelles et le tout-venant incinérable des déchèteries ainsi que les refus du centre de tri<ref name="SIRTOMRA-2015-8">Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis le Modèle:Date-, la Modèle:Citation ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes du Pithiverais-Gâtinais en application de la loi NOTRe du Modèle:Date-<ref name="SDCI45-4">Modèle:Lien web.</ref>.
Production et distribution d'eau
Le service public d'eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l'adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l'eau et les milieux aquatiques<ref name="SP-Ass">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. Au Modèle:Date-, la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par la commune elle-même<ref name="Serv-EAU-2016">Modèle:Lien web.</ref>. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du Modèle:Date. Le transfert d'une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes<ref name="CGCT-L1321-1">Modèle:Légifrance et suivants</ref>,<ref name="AMF-LoiNotre">Modèle:Lien web.</ref>.
Assainissement
La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l'épuration des eaux usées, l'élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte<ref name="Ass-16">Modèle:Harvsp, Modèle:P..</ref>, est assurée par la commune<ref name="Serv-AC-2016">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal, mise en service le Modèle:Date- et dont la capacité nominale de traitement est de Modèle:Unité, soit Modèle:Unité. Cet équipement utilise un procédé d'épuration de type lagunage naturel. Son exploitation est assurée en 2017 par Courcelles<ref name="STEP2016">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="STEP-Sandre">Modèle:Lien web.</ref>.
L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. Depuis le Modèle:Date-, la communauté de communes du Pithiverais-Gâtinais, issue de la fusion de la communauté de communes du Beaunois, de la communauté de communes des Terres puiseautines étendue à la commune nouvelle Le Malesherbois, assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC). Celui-ci a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations<ref name="Serv-ANC-2016">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="SPANC-CC">Modèle:Lien web.</ref>.
Prix de l'eau
Le « prix de l'eau » doit permettre de financer l'ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, électricité, produits de traitement, renouvellement du matériel, analyses, élimination des déchets, etc.)<ref name="Tarif-eau">Modèle:Lien web.</ref>. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisée des services publics d'eau potable et d'assainissement, qu'il s'agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance<ref name="Observ">Modèle:Lien web.</ref>. Le prix au mModèle:3 est calculé pour une consommation annuelle de Modèle:Unité (référence INSEE)<ref name="Px120m3">Modèle:Lien web.</ref>.
Domaine | Commune | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 |
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Eau potable | Courcelles | NC<ref name="pxeau-45110-2010">Prix de l'eau en 2010 à Courcelles.</ref> | NC<ref name="pxeau-45110-2011">Prix de l'eau en 2011 à Courcelles.</ref> | NC<ref name="pxeau-45110-2012">Prix de l'eau en 2012 à Courcelles.</ref> | 1,85<ref name="pxeau-45110-2013">Prix de l'eau en 2013 à Courcelles.</ref> | 1,85<ref name="pxeau-45110-2014">Prix de l'eau en 2014 à Courcelles.</ref> | <ref name="pxeau-45110-2015">Prix de l'eau en 2015 à Courcelles.</ref> |
Loiret | 1,76<ref name="pxeau-Loiret-2010">Prix de l'eau en 2010 dans le Loiret.</ref> | 1,7<ref name="pxeau-Loiret-2011">Prix de l'eau en 2011 dans le Loiret.</ref> | 1,66<ref name="pxeau-Loiret-2012">Prix de l'eau en 2012 dans le Loiret.</ref> | 1,69<ref name="pxeau-Loiret-2013">Prix de l'eau en 2013 dans le Loiret.</ref> | |||
France | 1,93<ref name="pxeau-Loiret-2010"/> | 1,96<ref name="pxeau-Loiret-2011"/> | 2<ref name="pxeau-Loiret-2012"/> | 2,03<ref name="pxeau-Loiret-2013"/> | |||
Assainissement | Courcelles | NC<ref name="pxeau-45110-2010" /> | NC<ref name="pxeau-45110-2011" /> | NC<ref name="pxeau-45110-2012" /> | 2,87<ref name="pxeau-45110-2013" /> | ||
Loiret | 2,07<ref name="pxeau-Loiret-2010"/> | 2,19<ref name="pxeau-Loiret-2011"/> | 2,25<ref name="pxeau-Loiret-2012"/> | 2,38<ref name="pxeau-Loiret-2013"/> | |||
France | 1,73<ref name="pxeau-Loiret-2010"/> | 1,82<ref name="pxeau-Loiret-2011"/> | 1,85<ref name="pxeau-Loiret-2012"/> | 1,89<ref name="pxeau-Loiret-2013"/> |
Population et société
Démographie
Modèle:Article détaillé Modèle:Population de France/introduction De 1655 à 1789, le nombre d'habitants était de 212 âmes. Il augmenta jusqu'à 590 habitants en 1866 puis il y eut un dépeuplement jusqu'en 1975 (195 habitants). En 1982, 1990 et 1999, le nombre d'habitants augmenta de nouveau.
Patrimoine
L'église Saint-Jacques est bâtie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et agrandie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1911, une demande de classement de l'église et du chœur inachevé, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, aux Monuments historiques est refusée. Elle est restaurée entre 1994 et 1995. En 1996, les façades de l'église, du clocher et du chœur sont rénovées.
La chapelle Saint-Hubert est construite en 1650 et est décorée de peintures du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le répertoire des Monuments Historiques y prête attention en 1969. En 2000, sa restauration est envisagée, puis entreprise.
Un pont du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle enjambe la Rimarde.
L'église Saint-Jacques-le-Majeur
Le visiteur croit se trouver devant une église plutôt banale, mais, lorsqu'il en fait le tour, il découvre un vaste chœur en ruine et une chapelle derrière le clocher : trois éléments bien distincts. Située dans le diocèse de Sens, doyenné du Gâtinais jusqu'au Concordat de 1801, elle relevait de l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire qui en nomma le curé jusqu'en 1709, bien qu'ayant cédé un droit de dîmes aux moines de la Cour Dieu en 1123. L'abbé Bernois, dans son étude sur la seigneurie de Courcelles-le-Roi (1886), nous apprend qu'une église existait à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dédiée à saint Jacques-le-Majeur, sainte Anne et sainte Apolline. Cette dédicace à saint Jacques pourrait indiquer, comme quelques autres indices le suggèrent, que Courcelles se trouvait sur un itinéraire secondaire des routes du pèlerinage de Compostelle. Cette église a été agrandie en 1406 par Blanchet de Bracque, seigneur de Courcelles. Son projet grandiose de chapelle royale fut interrompu, Blanchet ayant été fait prisonnier à la bataille d'Azincourt. On a conservé le souvenir de travaux achevés en 1604. La chapelle Saint-Hubert avait été élevée en 1271 mais était en ruine. Le monument actuel fut inauguré par l'archevêque de Sens en 1656. La municipalité a fait effectuer une restauration de l'église vers 1994 et obtenu son inscription à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Il s'agit donc d'une église gigogne : un édifice commencé fin Modèle:S mini- qui a bien failli disparaître pour laisser place à une immense construction du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'abandon de ce projet grandiose entraîna la nécessité d'agrandir l'église en lui ajoutant au Modèle:S mini- un bas-côté. La nef fut reprise à cette occasion. Ce pourrait être ces travaux, qui s'achevèrent en 1604. La nef ne fut voûtée qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. D'autre part, l'église possède un mobilier limité mais de grande valeur : des fonts baptismaux Modèle:S mini- placés devant un petit retable de la même époque et un bénitier d'une qualité exceptionnelle de la même époque, avec toute la grandeur et la dignité sévère du style Louis XIV. Signalons également une curiosité historique locale : l'orgue de chœur provient de la chapelle de l'Institut Jeanne de France à Pithiviers.
La chapelle Saint-Hubert
Il s'agit d'une petite chapelle située derrière l'église Saint-Jacques-le-Majeur. Deux ouvertures, aujourd'hui murées, permettent de la dater du Modèle:S mini- ou Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les ouvertures actuelles, en brique, sont Modèle:S mini-. Elle a été refaite en 1656 selon l'abbé Bernois. Elle est couverte de fresques (exécutées à sec), présentant un grand intérêt et ayant beaucoup de charme, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sur lesquelles figurent entre autres saint Hubert, sainte Apolline, sainte Geneviève, saint Antoine... Elle possède également un autel baroque et des vitraux (Modèle:S mini- ?) d'un modèle exceptionnel et remarquable. Elle a fait l'objet d'une très belle restauration au début des années 2000.
Le château de Courcelles-le-Roi
L'édifice est un ancien château fort datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle inscrit aux monuments historiques en 1931. Il dépend à l'origine de la châtellenie de Boiscommun située dans le domaine royal.
Personnalités liées à la commune
- Lubin Baugin (v. 1610-1663), peintre français du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.a peints de natures mortes, galerie Spada à Rome, plusieurs Mays de Notre Dame de Paris, tableaux Musée des Beaux Arts d'Orléans, et Musée du Louvre. Décors de la maison professe des Jésuites Paris.
Les seigneurs de Courcelles
Modèle:Section à sourcer Les rois de France séjournaient à Courcelles. Ils s'y firent représenter par des gouverneurs particuliers : les prévôts. Le premier connu était Pierre de Corselles en 1357. La première famille seigneuriale que nous rencontrons est celle des de Bracque.
Nicolas de Bracque, anobli en 1339 fut fait chevalier. Il devint successivement clerc du roi, procureur général, conseiller au Parlement, maître des requêtes, puis il entra au Grand Conseil. Il fut l'objet de libéralités de la part de Philippe IV de Valois et de son fils. Il choisit de préférence Courcelles pour maison d'habitation. Il conserva la même puissance à la cour de Jean II. Il obtient en mai 1356 une gratification de 4 000 florins. Fait prisonnier aux côtés de Jean II le Modèle:Date à la bataille de Poitiers, il recouvre sa liberté en 1357. Il partit en Angleterre pour traiter de la paix et de la rançon de Jean II en 1360. Il avait épousé en premières noces Jeanne de Tremblay qui mourut en 1342 et en secondes noces Jeanne Le Bouteiller de Senlis, dont il eut deux fils, Jean et Michel. Certains lui en accordent un troisième qui aurait été évêque de Troyes. Jeanne Le Bouteiller mourut en 1376 et Nicolas de Bracque en 1388. Parmi les monuments conservés au musée du Louvre ou à l'école des Beaux-Arts, figure le tombeau de Nicolas de Bracque, ou plus exactement la figure principale qui surmontait ce tombeau, ainsi que le buste de pierre et marbre de l'une de ses deux épouses sans que l'on puisse savoir exactement laquelle.
Jean de Bracque, filleul de Jean II, il fut élevé auprès de Charles V. Conseiller du duc de Berry, il se marie à Jeanne de Courcy dont il eut deux enfants : Marie et Blanchet. Il se trouvait en 1364 au siège du fort de Moulineaux, près de Rouen ; peu de temps après, il devint écuyer tranchant du duc d'Anjou en 1370, avant d'être élevé à la dignité de maître et enquêteur des eaux et forêts du pays de Normandie en 1376. C'est lui qui a sans doute commencé la première reconstruction du château. Il meurt en 1406. Marie qui sera Dame de Laas, d'Escrennes et de Courcy se marie en premières noces avec Jean de Salezart et en secondes noces avec Raymond de Mascaron.
Blanchet de Bracque, seigneur de Courcelles, se marie avec Jeanne, fille de Gaucher, seigneur de Châtillon-sur-Marne en 1396. Il rend hommage en 1406 au duc d'Orléans pour la châtellenie de Boiscommun et devient en 1406, maître de toutes les possessions de son père et d'Yèvre-le-Châtel. Il serait l'auteur de la reconstruction de l'église en 1406. Blanchet se battit à Azincourt en 1415, fut blessé et fait prisonnier. Il n'eut qu'une fille, Jeanne, qui lui succéda dans ses biens et sa fortune.
Jeanne de Bracque, c'est avec elle que commence la décadence de la famille. Elle fut trois fois mariée, la première fois avec Jean de L'Hôpital, chambellan de Charles VI avec qui elle eut cinq enfants. Puis avec Pierre de Courtenay en 1408. Un de leurs fils, Jean revendiquera Courcelles en héritage. Enfin avec Jean d'Autruy en 1418. Elle meurt en 1440.
Les armes des de Bracque sont « de fond d'azur à gerbe d'or liée de gueules ».
En 1441, les officiers du duc d'Orléans se saisissent des terres qui furent exploitées par les gens du roi qui commet à la garde de château un gentilhomme : Pierre Pallier, prévôt. La seigneurie passe alors dans la famille des de Brilhac, originaire de Bourges.
Les armes des de Brilhac sont « écartelé au 1 et 4 d'azur, à 3 fleurs de lys d'argent 2 et 1, au 2 et 3 aussi d'azur, au chevron d'argent, chargé de 5 roses de gueules et accompagné de 3 molettes d'éperon d'or, 2 en chef et 1 en pointe ».
Les de Brilhac étaient en faveur auprès du roi et du duc d'Orléans.
Guy de Brilhac part en 1462 pour la Lombardie, accompagné d'un troubadour. Son fils, Jean de Brilhac, eut trois enfants : Pierre, François et Georges.
Georges I de Brilhac, marié à Marguerite de Husson, n'eut pas d'enfant. Il reconstruit pour la seconde fois le château. Il meurt vers 1500. C'est Georges, fils de Pierre de Brilhac marié à Anne de Tranchelion, qui lui succédera.
Georges II de Brilhac se marie à Marie de Pompadour et a trois enfants : Catherine, Guillaume et Jeannot. Catherine se marie à Girard de Lucas, faisant passer dans une nouvelle maison, la seigneurie de Courcelles avec ses dépendances : le Tertre, la Caponnerie, Viévy, Armeville et la Grand-Cour de Dadonville. Ils eurent deux enfants : François et Gatien. Louis, fils de François épousera Marie d'Augerville. Ils auront également deux enfants : Jacques et Jeanne. Jeanne épousera Jean de Longueau.
Jacques de Lucas, seigneur de Courcelles en partie, épouse le Modèle:Date Madeleine de L'Hospital, fille de Charles de L'Hospital, chevalier et seigneur de Vitry-aux-Loges, Nogent, Coubert et du Hallier. De leur union naquirent trois enfants : Regent qui mourra en 1575 sans enfant, Catherine et Hélène. Celles-ci se partagent les droits dur Courcelles. Hélène épouse vers 1580 Jean de Beauxoncle, seigneur d'Aulnay-sous-Boësses, qui devient propriétaire de Courcelles à la mort de Jean Coquelin, mari de Catherine.
Les armes des de Beauxoncles étaient « de gueules à 3 coquilles, 2 et 1, au chef d'argent ». Puis, on arrive à la famille des de Birague dont les armes sont "d'argent à 3 faces bretécées et contre bretécées de gueules, chaque bande chargée dans le milieu d'un trèfle d'or". De cette famille, les seigneurs de Courcelles seront :
Georges de Birague sera par la faveur du roi, seigneur de Chise de l'Isledon (près de Montargis), de Courcelles et de Coudray. Il meurt en 1622 en laissant trois fils.
Henri de Birague, Modèle:1er de la garde-robe du roi, marié à Marie Rouault, aura quatre enfants. Il meurt en 1647.
Charles de Birague, seigneur de Courcelles, épouse Marie de Bouchaut. Ils auront deux enfants, Louis qui meurt jeune et Marie-Marguerite qui hérite de Courcelles. Celle-ci sera connue comme « la Bonne Dame de Courcelles ». Elle épousera Michel Le Maingre de Boucicaut. Trois enfants sont issus de leur union.
Marie-Geneviève de Birague termine la lignée à sa mort en 1781 à l'âge de 84 ans. Elle avait épousé en 1719 Louis de Marcay, écuyer, seigneur de Blaise et Sury-aux-Bois et en secondes noces, messire Charles de Vidal, seigneur des Grands-Chateliers. Elle fut enterrée près de la grande croix dans le cimetière de la paroisse, une ordonnance royale datant de quelques années ayant proscrit les inhumations dans les églises.
Le marquis de Barbancois vend en 1788 à la famille Jacob tout ce qu'il possède à Courcelles et prend avec les émigrés le chemin de l'exil.
En 1806, une descendante des derniers châtelains vint à Courcelles pour racheter ce qui restait de son patrimoine. Les conditions imposées étaient telles qu'elle y renonça, n'emportant qu'une pierre en souvenir de son héritage.
En 1820, le château devint la propriété de la famille Demadières-Biron.
Économie
L'activité agricole est dominante (céréales, betterave à sucre, tournesol). En 1964, la surface des terres labourables était de 570 hectares en céréales (blé, orge, avoine), 40 hectares pour les betteraves à sucre et 30 hectares pour les plantes fourragères. Avant la Première Guerre mondiale, il y avait 45 hectares de vignes et 30 hectares de safran.
Avant 1939, on comptait en population active travaillant dans la commune 133 « agricoles » et 33 artisans et ouvriers artisans. Les 133 « agricoles » représentaient 42 exploitations. Après 1983, on comptait en population active 119 habitants (dont 55 personnes travaillant dans la commune, 54 personnes travaillant hors de la commune, 10 femmes au foyer et 52 retraités). En 1995, le nombre d'exploitations était de 7 avec 10 exploitants.
Enseignement
L'école fut créée à Courcelles en 1605. Mais faute d'avoir assez d'élèves, elle dut fermer définitivement en 1972.
C'est à cette date que fut créé le regroupement scolaire des élèves de Batilly-en-Gâtinais, Chambon-la-Forêt, Courcelles, Nancray-sur-Rimarde, Nibelle et Saint-Michel. Chacune de ces communes possède une école, sauf Courcelles et Saint-Michel, et accueille les élèves selon le cycle scolaire auquel ils appartiennent. Un ramassage scolaire est organisé.
Le collège de secteur est celui de Beaune-la-Rolande et le lycée de secteur celui de Pithiviers.
Manifestations
Le comité des fêtes propose entre autres : un repas des voisins (début de l'été), une galette des rois, une randonnée pédestre (début du printemps), une brocante-vide grenier (le premier dimanche après le 15 août, reprenant ainsi la date à laquelle se faisait la fête du village autrefois), des visites de la chapelle Saint-Hubert les dimanches du mois d'août et le 15 août, ainsi que lors des Journées du patrimoine.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- catalogue raisonné de l'oeuvre de Lubin Baugin, Musée des Beaux Arts d'Orléans et Musée des Augustins de Toulouse, 2002
- Brochure du syndicat de la Rimarde et de ses affluents
- Brochure de l'INRAP Centre / Île-de-France de novembre 2006
- Le Courrier du Loiret du jeudi 21 décembre 2006
- La République du Centre du vendredi 22 février 2008
- Le Courrier du Loiret du jeudi 28 février 2008
- Courcelles-le-Roi, un siècle d'histoire par l'amicale des anciens de Courcelles
- Courcelles-le-Roi, visite du 4 mai 1997, notice n° 140
- Prospectus du comité des fêtes de Courcelles de septembre 2008