Connus pour leur ouverture au mariage inter-tribal, les Cris ont engendré une partie du peuple métis, descendants de l'union de Cries et de Français du Canada<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cris est l'abréviation de « Knistenaux » (ou « Christenaux ») du nom français d'un ancien village appelé « Kenisteniwuik »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Vol.18. The Chipewyan. The Western Woods Cree. The Sarsi. - Edward S. Curtis's The North American Indian (voir archive)</ref>.
Depuis le début des années 1970, de grands projets de centrales hydroélectriques d'Hydro-Québec vinrent perturber de façon importante la vie des communautés autochtones et a grandement affecté le territoire de cette nation résidant sur le territoire de la Baie-James. Le Grand Conseil des Cris signe en 1975, avec Hydro-Québec et les gouvernements du Québec et du Canada, la Convention de la Baie-James et du Nord québécois (CBJNQ) et en 2002, la Paix des Braves<ref>Denise Gaudreault, Amérindiens et Inuits : Portrait des nations autochtones du Québec, Modèle:Pp..</ref>. Ces deux traités de l'ère moderne accordent aux Cris un certain nombre de droits et de pouvoirs ainsi que des compensations pour la perte de territoire et pour l'abandon de certaines activités traditionnelles.
Le cri est la langue autochtone la plus parlée au Canada. Elle fait partie de la famille linguistiquealgonquine, et a beaucoup de dialectes<ref name="NewJourneys / Apprendre le cri">Modèle:Lien web.</ref>.
À l’ère précoloniale, le cri est transmis par voie orale et ne possède aucun système d’écriture. En 1840, le révérend James Evans, un missionnaire installé au Manitoba, conçoit un alphabet syllabique pour le cri, sans doute en collaboration avec des locuteurs natifs autochtones. Dès lors, le cri est enseigné dans les missions coloniales<ref>Modèle:EC.</ref>.
Aujourd’hui, le cri est encore enseigné dans plusieurs universités canadiennes, L'Université des Premières Nations du Canada est une des universités canadiennes qui enseigne le cri<ref name="NewJourneys / Apprendre le cri"/>.
Croyances
Parmi les croyances et autres pratiques culturelles des Cris, la notion de rêve était très importante surtout lorsqu’il était question de chasse et de pêche<ref name=":0"/>. Ainsi, cette nation pouvait savoir si la chasse allait être bonne ou mauvaise et ainsi agir en conséquence, en interprétant les rêves ou différents signes par le Chaman. Chez les Cris, ce phénomène se nommait le phénomène de la tente tremblante. La pratique de la tente tremblante consistait à intervenir avec les esprits pour obtenir plusieurs informations. Par la suite, lorsque le chaman entrait en contact avec les esprits, cela faisait remuer la tente et, plus la concentration de puissance était élevée, plus la tente remuait<ref name="Hébert 85-97">Martin Hébert, Recherche amérindiennes, Modèle:Vol., no 1-2, 2009, Modèle:Pp..</ref>.
Influence coloniale
Depuis l'ère coloniale, le christianisme, propagé par les colons, les missionnaires et les politiques gouvernementales, a profondément modifié la vie des autochtones<ref name="Autochtones : religion et spiritualité | l'Encyclopédie Canadienne">Modèle:EC.</ref>.
Pour certaines communautés des pratiques religieuses hybrides sont alors apparues, tandis que dans d’autres, la religion européenne a complètement remplacé les pratiques spirituelles traditionnelles<ref name="Autochtones : religion et spiritualité | l'Encyclopédie Canadienne"/>.
Les rites spirituels traditionnels ont été perpétués ou réintroduits par de nombreuses communautés autochtones contemporaines<ref name="Autochtones : religion et spiritualité | l'Encyclopédie Canadienne"/>.
Le chaman, dans la nation crie, était la personne qui était chargée de communiquer avec le monde des esprits. Celui-ci communiquait avec les esprits pour plusieurs raisons comme s’assurer que la chasse et la pêche soient bonnes, que la récolte soit bonne, pour amener la pluie dans les temps de sècheresse, assurer la protection de sa tribu et aussi pour guérir les maladies. Chez les Cris, on considère que plus le chaman devenait vieux, plus son pouvoir grandissait. C’est lui qui avait le plus grand pouvoir dans son groupe pour intervenir avec les esprits. Chaque groupe avait son propre chaman, si le groupe n’en avait pas, il le remplaçait par un être ayant des connaissances religieuses particulières. Par contre, il ne faut tout de même pas confondre le chaman avec ceux qui « chamanisaient ». Le monde des esprits était un monde avec lequel les Cris entraient souvent en communication. Il ne fallait pas absolument être un chaman pour entrer en communication avec les esprits, la grande différence entre ceux qui chamanisaient et le chaman est entre autres que le chaman était un expert en la matière, qu’il avait une grande connaissance dans le chamanisme et aussi une très grande connaissance religieuse<ref name="Hébert 85-97"/>.
Chef du groupe
La nation crie était subdivisée en sous-groupes dont chacun désignait un chef de groupe. Celui-ci était chargé d’établir le territoire de chasse et de diriger ses troupes. Le chef du groupe était désigné comme étant le plus habile de son groupe. C’était donc lui qui était le meilleur chasseur, le meilleur pêcheur et c’est lui qui s’occupait de diriger les travaux de constructions lors de l’établissement des campements. Les femmes avaient beaucoup de tâches et elles partageaient plusieurs responsabilités avec les hommes<ref name="Hébert 85-97"/>.
Industrie forestière
Au cours des années 1990, les Cris ont entamé une procédure judiciaire envers le gouvernement du Québec et les entreprises privées travaillant sur le territoire de la Baie-James pour cause d’entrave à la convention de la Baie-James. Plusieurs négociations ont eu lieu entre le gouvernement, les entreprises et les Cris. Le régime forestier a été adapté pour que les activités de piégeage, de chasse et de pêche des Cris ne soient pas affectées par les travaux forestiers effectués sur leurs territoires<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Dominique Bussières, Pierre Ayotte, Patrick Levallois, Éric Dewailly, Evert Nieboer, Suzanne Gingras et Suzanne Côté, « Exposure of a Cree Population Living near Mine Tailings in Northern Quebec (Canada) to Metals and Metalloids », Archives of Environmental Health: An International Journal, Modèle:Vol., no 12, 2004, Modèle:Pp.Modèle:Présentation en ligne.