Daniel Kipngetich Komen
Modèle:Confusion Modèle:Infobox Athlète
Daniel Kipngetich Komen, né le 17 mai 1976, est un athlète kényan. Il détient les 2 records du monde du 3 000 mètres depuis 1996 (en plein air) et 1998 (en salle). Entre 1996 et 1998 il est le seul Kényan capable de rivaliser avec Haile Gebrselassie, en battant plusieurs fois les records du monde de l'Éthiopien sur des distances comprises entre 3 000 et Modèle:Unité. Durant cette brève période, Komen n'a jamais participé aux Jeux olympiques.
Biographie
Débuts et titres juniors
Né dans la vallée du Rift comme beaucoup de champions kényans de course à pied, Daniel Komen parcourt environ seize kilomètres à pied tous les jours pour se rendre à l'école, à raison de deux allers-retours par jour<ref name="nyt">Modèle:Lien web</ref>.
Komen est repéré en 1994 par Joseph Chesire, qui le dirige vers le groupe de Kim McDonald, ce qui lui donne l'occasion de participer à des compétitions en Europe<ref name="run" />. Il est médaillé d'argent aux championnats du monde de cross-country 1994 en junior, remporte deux titres de champion du monde junior au 5 000 et au 10 000 mètres<ref name=par>Modèle:Ouvrage.</ref>. La même année il remporte les premiers championnats d'Afrique juniors d'athlétisme sur Modèle:Unité à Alger dans le temps de Modèle:Heure<ref>Modèle:Lien web</ref>. À 18 ans il termine Modèle:9e des Jeux du Commonwealth sur l'épreuve du Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 1995 ses progrès sont ralentis par la malaria<ref name="run">Modèle:Lien web</ref>. En début d'année il fait un stage en Australie et remporte le Modèle:Unité des championnats d'Australie<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le 5 juin il réalise Modèle:Heure lors du Modèle:Unité du Mémorial Znamensky, battu par l'Algérien Noureddine Morceli<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le 8 juin à Rome, il descend pour la première fois sous la barre des 13 min sur Modèle:Unité, après avoir mené le train pour son compatriote Moses Kiptanui, qu'il considère comme un modèle<ref name="run" />, et l'avoir laissé passer dans la dernière ligne droite. Kiptanui réalise Modèle:Heure et bat le record du monde de Haile Gebrselassie qui était de Modèle:Heure, Komen en Modèle:Heure passe lui aussi sous l'ancien record<ref name="par" /> alors qu'il est encore junior.
Il termine quatrième des championnats nationaux fin juin, derrière Shem Kororia, Simon Chemoiywo et Ismael Kirui<ref>Modèle:Lien web</ref> qui se qualifient ainsi pour les championnats du monde.
Saison 1996, déception et records
En début de saison 1996 il termine Modèle:2e sur Modèle:Unité au Prefontaine Classic à Eugene, derrière son compatriote Paul Bitok<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au meeting Golden Gala de Rome il prend la Modèle:5e en Modèle:Heure, les quatre premiers, dont le vainqueur Salah Hissou, finissant tous sous les 13 min<ref>Modèle:Lien web</ref>. Mais fin juin il n'est que Modèle:4e des sélections olympiques du Kenya, battu par Thomas Nyariki, Bitok et Kororia<ref name="par" />. Privé de Jeux, il enchaîne de nombreuses courses, c'est là que commence l'ascension de Daniel Komen vers les sommets chronométriques<ref name="run" />.
Au mois de juillet il remporte le Modèle:Unité de Lausanne, le Modèle:Unité de Stockholm Modèle:Heure, record du Kenya, et, le 14 juillet, le 2 miles de Lappeenranta en Modèle:Heure, ce qui bat la meilleure performance mondiale de Gebrselassie. Moins d'un mois plus tard, à Monaco, il devance ses compatriotes Nyariki, Bitok, Paul Tergat et Kiptanui sur Modèle:Unité, échouant à cinq centièmes du record du monde de Morceli. Il avouera plus tard qu'il n'avait aucune idée du temps de ce record. Selon son entourage, Komen ne s'y entendait guère sur les questions de records ou de rythmes<ref name="run" />. Quatre jours à peine après son record, il se trouve face à Gebrselassie sur Modèle:Unité à Zurich. Il défait l'Éthiopien en Modèle:Heure, à moins d'une seconde du record du monde de ce dernier. Deux jours plus tard, il améliore son meilleur temps sur Modèle:Unité, avec Modèle:Heure à Cologne.
Le 23 août il s'attaque au record du Modèle:Unité à Bruxelles. Il est vainqueur de la course dans l'excellent temps de Modèle:Heure. Une semaine plus tard il remporte le Modèle:Unité du meeting ISTAF de Berlin puis enchaîne avec le meeting de Rieti. Le Modèle:Date il y réussit l'un des plus grands exploits de sa carrière, en battant de 4 s 4 le record du monde du 3 000 mètres de Morceli, qui avait choisi de concourir sur Modèle:Unité. Enfin, le 9 septembre à Milan, il remporte le Modèle:Unité en battant entre autres Hissou, et est le vainqueur masculin de la finale du Grand Prix IAAF 1996. Ces deux victoires lui rapportent 250 000 $ de gains, qu'il met à profit en achetant une propriété au Kenya<ref name="nyt" />.
Saison 1997, titre mondial et nouveaux records
Daniel Komen remporte dès le mois de mai le Grand Prix d'Osaka sur Modèle:Unité en Modèle:Heure. Il améliore cette marque le 5 juin à Rome avec Modèle:Heure malgré un temps pluvieux, en distançant Hissou dans la dernière ligne droite<ref>Modèle:Lien web</ref>. Fin juin il remporte à Nairobi les sélections kényanes en Modèle:Heure, le meilleur temps réalisé jusque-là à cette altitude<ref name="nyt" />, battant Nyariki et Bitok et se qualifiant ainsi pour les championnats du monde d'athlétisme 1997. Sur Modèle:Unité il réalise Modèle:Heure au meeting de Bratislava, nouveau record personnel sur la distance.
En juillet il remporte le Modèle:Unité des Bislett Games à Oslo. Trois jours plus tard il n'est que Modèle:4e du Modèle:Unité qui se déroule à Stockholm, derrière Nyariki qui réalise le meilleur temps de sa carrière<ref name="digi">Modèle:Lien web</ref>. Il se rend à Hechtel, dans le but de reprendre le record du 2 miles que lui a repris Gebrselassie à Hengelo, une course dans laquelle le Kényan n'a pas été invité, les deux athlètes ayant des sponsors différents<ref name="nyt" />. Le Modèle:Date il est le premier homme à passer sous les 8 min sur la distance, en Modèle:Heure, ce qui représente deux miles consécutifs sous les 4 minutes.
En finale du Modèle:Unité des championnats du monde d'Athènes, après un début de course tactique, Komen démarre à 5 tours de la fin et parcourt le Modèle:4e en Modèle:Heure<ref name="par" />. En l'absence de Gebrselassie qui a disputé le Modèle:Unité, il remporte la course et devient champion du monde devant le Marocain Khalid Boulami et Nyariki.
Durant la période post-championnats, il enchaîne tout comme en 1996 les principaux meetings du circuit. Trois jours après son titre mondial il est de retour sur la piste du Letzigrund de Zurich. Sur la même distance, avec un temps de récupération très court, dans une course où les six premiers battent leur record personnel<ref name="digi" />, il subit la loi de Gebrselassie, qui profite du train imposé par Komen<ref name="nyt2">Modèle:Lien web</ref> et abaisse son propre record du monde en réalisant Modèle:Heure, contre Modèle:Heure pour le Kényan. Le 16 août il s'aligne sur Modèle:Unité et remporte le meeting Herculis de Monaco en Modèle:Heure, record national. Le 22 août, au Mémorial Van Damme de Bruxelles, huit jours après sa défaite, il reprend le record du monde de Gebrselassie. Bien emmené par son compatriote Martin Keino<ref name="par" />, il couvre les deux derniers kilomètres en solitaire<ref name="nyt2" /> et finit son Modèle:Unité en Modèle:Heure. Le 26 août à Berlin, il réalise le meilleur mile de sa carrière en terminant deuxième derrière Hicham El Guerrouj en Modèle:Heure. Le 3 septembre il remporte le mile de Rieti en Modèle:Heure. Enfin, le 13 septembre à Fukuoka, où se déroule la finale du Grand Prix IAAF 1997, il termine Modèle:5e du Modèle:Unité.
Saison 1998, un palmarès qui s'étoffe
Daniel Komen entame la saison 1998 par des compétitions en salle. Le Modèle:1er février, à Stuttgart, il court le Modèle:Unité en Modèle:Heure<ref>Modèle:Lien web</ref>, échouant contre les Modèle:Heure de Gebrselassie réalisés une semaine plus tôt à Karlsruhe. Le Modèle:Date à Budapest, il réussit Modèle:Heure<ref>Modèle:Lien web</ref>, nouveau record du monde en salle. Le 19 février à Stockholm, il bat un autre record de l'Éthiopien, cette fois sur Modèle:Unité, avec un temps de Modèle:Heure. Il poursuit la saison hivernale le 28 février à Sydney par un nouveau temps sous 8 minutes sur le 2 miles. Il dispute les championnats du monde de cross-country : sur le cross court il obtient la médaille d'argent derrière son compatriote John Kibowen<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Durant l'été, sur ses distances favorites, il remporte le Modèle:Unité du meeting Gaz de France et le Modèle:Unité du DN Galan, avant de se rendre aux championnats d'Afrique où il décroche la médaille d'or sur Modèle:Unité, devant Hailu Mekonnen. En septembre il remporte sur la même distance la Coupe du monde des nations à Johannesbourg, puis les Jeux du Commonwealth à Kuala Lumpur où les Kényans font le triplé avec Richard Limo et Nyariki.
En revanche il connaît moins de réussite sur les distances inférieures. Il dispute le mile des Goodwill Games à Uniondale, où il obtient la troisième place, battu par Noureddine Morceli et William Tanui. Dans les meetings de la Golden League, dont c'est la première édition, il s'aligne sur Modèle:Unité, où El Guerrouj domine sans partage. Son meilleur classement est une Modèle:3e à Oslo, et son meilleur temps de l'année est de Modèle:Heure lorsqu'il finit Modèle:4e du Weltklasse de Zurich.
Déclin et reconversion
À la fin de l'année 1998, Komen commence à prendre ses distances avec son groupe d'entraînement.
En 1999 il remporte encore quelques courses prestigieuses comme au Golden Gala de Rome. Il défend son titre mondial sur Modèle:Unité à Séville, Hissou remporte la course et Komen doit se contenter de la cinquième place.
En 2000, aux sélections olympiques kényanes, il abandonne à 4 tours de la fin et ne dispute donc pas les Jeux<ref>Modèle:Lien web</ref>. Par la suite il n'atteint plus le niveau de performance des années précédentes. Il rejoint l'entraîneur Dieter Hogen, mais le retour au plus haut niveau ne se concrétise pas<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Après sa retraite sportive il devient président de la Keiyo North Rift Athletics Association et co-directeur, avec sa femme, d'une école privée<ref name="run" />.
Palmarès
Date | Compétition | Lieu | Résultat | Épreuve | Performance |
---|---|---|---|---|---|
1994 | Championnats du monde de cross-country | Budapest | Modèle:2e | Course juniors | |
Championnats d'Afrique juniors | Alger | Modèle:1er | 5 000 m | Modèle:Heure | |
Championnats du monde juniors | Lisbonne | Modèle:1er | 5 000 m | Modèle:Heure | |
Modèle:1er | 10 000 m | Modèle:Heure | |||
1996 | Finale du Grand Prix IAAF | Modèle:1er | Classement général | ||
1997 | Championnats du monde | Athènes | Modèle:1er | 5 000 m | Modèle:Heure |
1998 | Championnats du monde de cross-country | Marrakech | Modèle:2e | Cross court | |
Championnats d'Afrique | Dakar | Modèle:1er | 5 000 m | Modèle:Heure | |
Coupe du monde des nations | Johannesbourg | Modèle:1er | 5 000 m | Modèle:Heure | |
Jeux du Commonwealth | Kuala Lumpur | Modèle:1er | 5 000 m | Modèle:Heure |
Records
Records du monde battus :
- record du monde du 3 000 m en 7 min 20 s 67 en 1996 à Rieti (record actuel)
- record du monde du 3 000 m en salle en 7 min 24 s 90 en 1998 à Budapest (record battu en 2023 au meeting de Liévin).
- record du monde du 5 000 m en salle en 1998
- record du monde du 5 000 m en 12 min 39 s 74 en 1997 à Bruxelles
- record du monde du 2 miles en 1997 (record battu en 2023 par Jocob Ingebritsen au meeting de Charléty).
Épreuve | Performance | Lieu | Date |
---|---|---|---|
1 500 m | Modèle:Heure | Monaco | 16 août 1997 |
Mile | Modèle:Heure | Berlin | 26 août 1997 |
2 000 m | Modèle:Heure | Milan | 5 juin 1998 |
3 000 m | Modèle:Heure (WR) | Rieti | Modèle:1er septembre 1996 |
3 000 m (salle) | Modèle:Heure (WR) | Budapest | 6 février 1998 |
2 miles | Modèle:Heure (WR) | Hechtel | 19 juillet 1997 |
5 000 m | Modèle:Heure | Bruxelles | 22 août 1997 |
5 000 m (salle) | Modèle:Heure | Stockholm | 19 février 1998 |
10 000 m | Modèle:Heure | Bruxelles | 30 août 2002 |
Liens externes
Notes et références
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