Escouloubre
Modèle:Infobox Commune de France Escouloubre <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} (en occitan Escolobre) est une commune française, située dans le Sud-Ouest du département de l'Aude en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Pays de Sault, un plateau situé entre 990 et 1310 mètres d'altitude fortement boisé. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Aude, le ruisseau d'Aguzou, le ruisseau de Campagna et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « pays de Sault » et la « haute Vallée de l'Aude et Bassin de l'Aiguette ») et onze zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Escouloubre est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1846. Ses habitants sont appelés les Escouloubrais ou Escouloubraises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église de l'Invention-Saint-Étienne, classé en 1982.
Géographie
Localisation
Le village d’Escouloubre est l’un des plus hauts de la montagne audoise (Modèle:Unité dans les Pyrénées). Il est situé aux confins de l'Aude, à la limite de l’Aude, de l’Ariège et des Pyrénées-Orientales. Escouloubre se trouve près de la confluence située à Rouze (Ariège) de la Bruyante avec l'Aude, à environ Modèle:Unité d'Axat, à environ Modèle:Unité de Quillan, quelque Modèle:Unité de Limoux, la sous-préfecture et Modèle:Unité de Carcassonne, la préfecture.
La commune s'étend depuis l'Aude jusqu'au massif de Madrès, où on peut voir, sur le col de la Maranne, une pierre marquant la limite des trois départements (Aude, Ariège et Pyrénées-Orientales).
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes
Hameaux
Géologie et relief
Modèle:... Escouloubre se situe en zone de sismicité 3 (sismicité modérée)<ref>Plan séisme</ref>.
Voies de communication et transports
Hydrographie
La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »<ref>Modèle:Lien web</ref>, au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Aude, le ruisseau d'Aguzou, le ruisseau de Campagna, le ruisseau de Cayrole, le ruisseau de la Canal, le ruisseau de la Lauze, le ruisseau d'en Bernard, le ruisseau de Parti, le ruisseau de Rebiscagné, le ruisseau des Escaliers, le ruisseau du Counc et le ruisseau du Pountarrou, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
L'Aude, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune des Angles et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans le golfe du Lion à Fleury, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Belcaire », sur la commune de Belcaire, mise en service en 1979<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :
- la « haute Vallée de l'Aude et Bassin de l'Aiguette », d'une superficie de Modèle:Unité, particulièrement intéressant pour ses milieux aquatiques. Il comprend des populations de Desmans des Pyrénées, Barbeau méridional, d'Écrevisse à pattes blanches ainsi que des chabots<ref>Modèle:Lien web.</ref>
et un au titre de la directive oiseaux<ref name= Natura/> :
- le « pays de Sault », d'une superficie de Modèle:Unité, présentant une grande diversité d'habitats pour les oiseaux. On y rencontre donc aussi bien les diverses espèces de rapaces rupestres, en particulier les vautours dont les populations sont en augmentation, que les passereaux des milieux ouverts (bruant ortolan, alouette lulu) et des espèces forestières comme le pic noir<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Sept ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :
- le « flanc nord du Madres » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 3 dans l'Aude et 1 dans les Pyrénées-Orientales<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « forêt de Gesse » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « forêt domaniale de Montnaie-Gravas » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « l'Aude et son affluent la Bruyante » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 4 dans l'Ariège et 2 dans l'Aude<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les « pelouses et prairies du col des Moulis » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « plateau de Quérigut, gorges de l'Aude et forêt du Carcanet » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 5 dans l'Ariège, 1 dans l'Aude et 1 dans les Pyrénées-Orientales<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « ripisylve des gorges de l'Aude » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et quatre ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
- les « gorges de l'Aude et de l'Aiguette » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « massif de Quérigut et forêt du Carcanet (Donezan) » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 9 dans l'Ariège, 5 dans l'Aude et 2 dans les Pyrénées-Orientales<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « massif du Madres » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 4 dans l'Aude et 6 dans les Pyrénées-Orientales<ref>Modèle:Lien web.</ref>;
- le « plateau du Roquefortais » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Escouloubre.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Escouloubre est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (97,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (94,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (37,8 %), prairies (2 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Escouloubre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 8,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 3 sont en aléa moyen ou fort, soit 1 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval des barrages de Matemale et de Puyvalador, deux ouvrages de classe AModèle:Note, situés dans le département des Pyrénées-Orientales. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Escouloubre est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
« Il s'agit d'un lieu qui était hanté par les couleuvres. »Modèle:Refnec
Histoire
Le territoire d'Escouloubre apparait dans l'histoire avec la mention de l'église Saint-Jean de Combret (aujourd'hui lieu-dit Crombet) dans les possessions de l'abbaye de Saint-Martin-Lys en 910 et par une bulle du pape Agapet II à cette abbaye en 954. Dans un autre document de 958, le lieu d'Escouloubre est cité pour la première fois comme touchant au territoire de Combret<ref>Modèle:Lien web</ref>. À cette époque ces territoires font partie de la vicomté de Fenouillèdes et de la seigneurie de Casteldos (aujourd'hui au Bousquet) et ceci jusqu'à sa disparition en 1258, entérinée lors du traité de Corbeil. Combret aurait été déserté au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le seigneur du castrum de Casteldos, Bernard de Sauton, est brulé pour hérésie cathare à Perpignan en 1259 en présence du roi d'Aragon<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Une tour fortifiée y est établie au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Selon la légende, en 1255, Géraud de Niort s'installe à Escouloubre après sa défaite à Niort et y meurt en 1256. Ses descendants vivront occasionnellement à Escouloubre : on trouve deux apothicaires et le premier maire du village.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune d'Escouloubre est membre de la communauté de communes des Pyrénées audoises <ref name="meta2"/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Quillan. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Limoux, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie<ref name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de la Haute-Vallée de l'Aude pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2"/>, et de la troisième circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
Le premier maire de la commune est Jean-Paul de Niort, descendant direct de Géraud de Niort, de 1790 à 1810<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 69 % d'actifs (62,1 % ayant un emploi et 6,9 % de chômeurs) et 31 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 29 en 2013 et 18 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 19, soit un indicateur de concentration d'emploi de 110,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 31,3 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 19 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 17 travaillent dans la commune, soit 90 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 47,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 36,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 15,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
6 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Escouloubre au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur des autres activités de services est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 6 entreprises implantées à Escouloubre), contre 8,8 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises
Pays d’élevage, de forêts et de vastes étendues propices aux randonnées, à la chasse aux sangliers et à la cueillette des champignons. Ses eaux chaudes sulfureuses sodiques, aux propriétés anti-rhumatismales, font la renommée de sa station thermale au début du siècle.
Deux usines hydroélectriques fonctionnent sur la commune. La plus ancienne est celle du Carcanet, une des premières apparues dans la région au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, construite par la Société Méridionale de Transport de Force, avec ses diverses conduites forcées amenant l'eau depuis le Capcir et le barrage de Matemale, construit en 1959. Cette eau traverse ensuite la montagne sous Roquefort-de-Sault pour être turbinée à nouveau dans l'usine de Nentilla. L'autre usine est située à côté d'Usson (commune de Rouze, en Ariège).
Agriculture
Modèle:Tableau La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Pays de Sault »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage de bovins pour la viande<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricoleModèle:Note de 2010 (neuf en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église de l'Invention-Saint-Étienne. L'église datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle a été remaniée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1982<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Chapelle des Bains d'Escouloubre-les-Bains.
- Une statue en marbre blanc de l'abbé d'Esperonnat, bienfaiteur du village qui de 1853 à 1866, reconstruisit l'église et fertilisa le pays en faisant creuser un canal pour irriguer les champs autour du village. La statue est peu expressive, l'abbé droit tient son bréviaire de la main gauche et le manche de sa pioche de la main droite, le fer reposant à terre.
- Monument aux morts : un poilu bleu en fonte, présentant son fusil Lebel et foulant au pied l'aigle de l'empire allemand. Une quarantaine de noms sont gravés dans le marbre du piédestal. Vu le nombre actuel d'habitants, ce monument rappelle que le village fut beaucoup plus peuplé au temps où les mines de Soumairac fonctionnaient, où Escouloubre-les-Bains hameau du village sur la vallée de l'Aude, était une station thermale aux eaux sulfureuses et sodiques appréciées. Deux plaques de marbre blanc portent les noms des quelques hommes du village décédés lors de la Seconde Guerre mondiale.
- La grotte de l'Aguzou : grotte classée et protégée, gérée par l'ONF. Le réseau est constitué de six kilomètres de galeries semi-aménagées, avec une diversité et une profusion de concrétions. Visites autorisées.
- Le col des Moulis (1099 m) desservi par la RD 17 entre le village et l'Aude où se trouvent les anciennes stations thermales d'Escouloubre-les-Bains et de Carcanières.
Personnalités liées à la commune
- Géraud de Niort, noble cathare mort à Escouloubre en 1256.
- Louis Alexandre de Monston de Sauton, seigneur d'Escouloubre, homme d'armes de la compagnie d'Henri Ier de Savoie, duc de Nemours<ref>Base Roglo Généalogie de la famille de Monstron de Sauton, marquis d'Escouloubre, cliquer sur "Louis Alexandre ca 1550-1634/..." dans la généalogie, lire en ligne</ref>.
- Delphine de Monston de Sauton sa fille<ref>Base Roglo Généalogie de la famille de Monstron de Sauton, marquis d'Escouloubre, cliquer sur "Delphine &1614..." dans la généalogie, lire en ligne</ref>, épouse de Raymond de Dax seigneur d'Axat et baron de Cessales, elle fit poser la cloche de l'église d'Axat construite par son époux en 1630. Une gravure en fait mémoire sur la cloche<ref>Jean Villain, La France moderne, tome 3, page 727 et Hubert Vergnette Lamotte, Filiations languedociennes, tome 2, page 13</ref>.
- L'abbé d'Esperonnat, bienfaiteur de la commune.
- L'abbé de Roquelaure, chroniqueur.
- Michel Flanzy (1902-1992), œnologue né sur la commune.
Héraldique
Randonnée
Le sentier de grande randonnée 7 (sentier européen E4) passe par Escouloubre dans l'étape de Mirepoix à Andorre-la-Vielle..
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Escouloubre sur le site de l'Institut géographique national
- Site internet
- Base Roglo Généalogie de la famille de Monstron de Sauton, seigneurs, barons puis marquis d'Escouloubre, lire en ligne
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes