Faye-la-Vineuse
Modèle:Infobox Commune de France
Faye-la-Vineuse est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Faye-la-Vineuse est située à Modèle:Unité de Richelieu. Elle est construite sur une colline de Modèle:Unité d'altitude dominant les alentours. Faye est traversée par le ruisseau d'Auzon. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Hydrographie
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de Modèle:Unité, comprend sept petits cours d'eau dont la Fontaine d'Auzon (Modèle:Unité)<ref name="SIGES-fiche">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Geoport-Faye-la-Vineuse">Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Faye-la-Vineuse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,5 %), zones agricoles hétérogènes (11,5 %), prairies (5,1 %), forêts (2,4 %), zones urbanisées (1,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Faye-la-Vineuse est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité modérée)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Richelieu, est classée au niveau de risque 1, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 84,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 129 sont en aléa moyen ou fort, soit 58 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Faia en 925<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, dans une charte de l'archevêque Robert.
Son nom viendrait du latin « Fagus » (hêtre) qui donna « Fagia », puis « Faye »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Histoire
Avant la ville de Faye-la-Vineuse, existait un domaine rural (la Faia de 925), une villa carolingienne située au bord de l'Auzon (la Fontaine d'Auzon), possession de St-Martin de Tours avec le statut paroissial, possiblement sur le site actuel de Marnay (un hameau de Faye : cf. Saint-Pierre de Marnay). Puis le site de Faia s'est déplacé en hauteur au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Faye-la-Vineuse compte de nos jours moins de 300 habitants (voir plus loin les données chiffrées). Pourtant, au Moyen Age, cette cité fortifiée comptait bien plus d'habitants (mais 10 000 personnes environ, intra et extra muros, comme le prétend la tradition, semble un chiffre exagéré : Loches et Chinon ne comptent alors que de 2 000 à 5 000 âmes, et la Tours médiévale tout au plus 30 000)<ref>Modèle:Lien web</ref>. C'était en effet la cité la plus importante de sa petite région tourangelle, le Richelais, au sud et à l'ouest de la rive gauche de la Vienne, avant que Richelieu ne fût construite.
À l'origine agglomération castrale, la ville était le centre d'un fief qui correspondait à peu près au canton actuel, construite donc autour d'un château. Le fait que la commune soit construite sur une colline a été déterminant dans sa fonction défensive. La commune de Braye-sous-Faye en porte encore la trace dans son nom.
Dans le premier tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, selon Louis Halphen, c'est probablement le comte Foulques Nerra, ou l'un de ses fidèles, qui fit construire un château fort<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et fortifia le bourg<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> (Foulque III Nerra, comte d'Anjou de 987 à 1040, agrandit considérablement ses domaines en annexant la Touraine après une lutte acharnée contre la Maison de Blois, notamment Eudes II). Les remparts étaient percés de quatre portes monumentales, chacune disposant d'un pont-levis<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'église collégiale St-Georges, fondée vers 1039 par la dame de Faye, Nives, est dès l'origine associée au château et à la seigneurie.
La seigneurie<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> est documentée depuis 1031 — date contemporaine du château et de la collégiale — et le premier seigneur connu de manière certaine est Nives de Faye († v. 1057), dame de Faye, fondatrice de l'église collégiale St-Georges et aussi, selon la tradition, de la chapelle Ste-Catherine (liée à un hôtel-Dieu et à l'origine d'un lieu-dit au sud de Faye). Des historiens érudits du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:| }} }} siècle, tels l'abbé Jean-Jacques Bourassé ou Jacques-Xavier Carré de Busserolle, citaient comme premier seigneur Landry/Landri de Faye, dès 980, donc à la fin de l'ère carolingienne. Ce serait l'arrière-grand-père de la dame Nives selon le schéma :
- Ebles de Faye, fils de Landri et père d'Ayrard de Faye, ce dernier étant le père de Nives de Faye : mais cela n'est pas tout à fait avéré. On considère souvent que Nives († v. 1057) épouse Aimery ({{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}) de Loudun, sire de Trèves ; alors, la Maison dite de Loudun assume la seigneurie de Faye :
- - Aimery (II) († vers 1061 et inhumé à Noyers ; fils des précédents), x Arsendis ou Alsende. - Père d'Aimery (III) le Riche († ap. 1100), x Eustach(i)e. - Père d'Aimery (IV) (fl. 1102, 1107), x Mathilde (qu'on dit de Montsoreau, fille de Gautier). - Père d'Aimery V le Jeune († après 1140 et inhumé dans la collégiale St-Georges). - Père d'Elisabeth de Loudun, dame de Faye, mariée à Raoul de Châtellerault :
- Raoul de Châtellerault († entre 1184 et 1194, inhumé à Fontevraud), lord de Bramley par la grâce d'Henri II Plantagenêt, oncle maternel d'Aliénor d'Aquitaine, sénéchal de Saintonge et d'Aquitaine (cf . Aliénor d'Aquitaine, par Ralph V. Turner), fils cadet d'[[Aymeric Ier de Châtellerault|Aymeric {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] (v. 1077-1151), vicomte de Châtellerault (Pour Carré de Busserolle, - Raoul est le fils et non le gendre d'Aimery V ; nous suivons ici la version modernisée des historiens et généalogistes du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:| }} }} siècle, par exemple Sidney Painter qui est indexé à l'article « Aymeric de Châtellerault » qu'on vient de citer). La Maison de Châtellerault n'assume pas longtemps la seigneurie de Faye, car Elisabeth de Faye et son mari Raoul eurent pour héritières deux de leurs filles, et un fils sans postérité (leur autre fils Raoul (II) vit en Angleterre dans le Surrey ; leur autre fille Eustache est nonne fontevriste à La Puye) :
- Grécie (Grescie) (1150-1201), dame de Faye, épouse vers 1160 Ursion/Ours II de Meslay de Fréteval († 1187), d'où Nivelon IV de Meslay-Fréteval, seigneur de Faye († 1214 ; Postérité : Ursion III, et Geoffroy (1195-1245), vidame de Chartres par son mariage avec Hélisende de La Ferté)
- Sibille, mariée vers 1170 à Ebles IV Archambaud de Ventadour : Postérité
- Guillaume, sans descendance, a des biens en Châtelleraudais : l'Orme d'Oyré (Oyré ?) et le fief d'Aure (château de la Tour d'Oyré) en Avallia/Availles ; de plus, il est dit en 1228 seigneur de Faye. Son neveu maternel Ebles V de Ventadour est son héritier, mais il cède en 1260 à Guillaume du Rivau, chevalier, tout ce qu’il possédait en Poitou du chef de son oncle Guillaume de Faye ; dès 1262, Guillaume du Rivau vendit à Hugues, évêque de Poitiers.
Dans la Modèle:2e moitié du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:| }} }} siècle, Raoul de Châtellerault s'affaira à l'essor de la ville, en construisant trois églises ainsi qu'une crypte. La population du bourg ainsi que des fiefs environnants est estimée selon les sources traditionnelles à environ 10 000 habitants.
Avant la moitié du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:| }} }} siècle, les personnages rencontrés plus haut s'effacent, et une nouvelle famille féodale possède désormais la seigneurie de Faye-la-Vineuse : la maison de La Haye (Descartes), en la personne de Philippe/Geoffroy de La Haye († v. 1250/1255), chevalier banneret, marié à Isabelle de Passavant et suivi par deux de leurs fils (le Modèle:3e est l'archevêque Geoffroy) :
- Maurice (fl. 1267 et † vers 1274) ; et Barthélemy de La Haye († ap. 1276), marié à Aeline/Edeline/Elise/Helvise (av. 1230-av. 1270), fille de Guillaume de Lusignan de Vouvant. Geoffroy de La Haye, le fils de Barthélemy, eut de sa femme Marie, fille de Hardouin V de Maillé, une fille héritière, Isabelle de La Haye (-Passavant), mariée à Pierre de Marmande (fl. dans la Modèle:1re moitié du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:| }} }} siècle ; sénéchal du Périgord cité en 1334, 1342). Les Marmande étaient plusieurs fois alliés aux Montsoreau, et descendaient aussi des Loudun, anciens seigneurs de Trèves et de Faye comme vu plus haut. La fille d'Isabelle et Pierre, Marguerite de Marmande (v. 1335-v. 1371), devint en 1357 la femme de Jean III, comte de Sancerre. Elle était dame de Faye-la-Vineuse, La Haye et Rillé en partie ; et aussi dame de Marmande, d'Azay, Cravant-les-Côteaux, La Roche-Clermault, Saint-Michel-sur-Loire, Chezelles et Savary...
- l'héritière Marguerite (v. 1355-1418), comtesse de Sancerre, eut pour héritiers dans la baronnie de Faye deux des enfants nés de ses Modèle:2e noces en 1374 avec Béraud II de Clermont, dauphin d'Auvergne : Robert-Dauphin, évêque de Chartres puis d'Albi ; puis sa sœur Marguerite-Dauphine de Clermont, mariée en 1404 Jean IV de Bueil, d'où les Bueil, comtes de Sancerre. Isabeau de Bueil-Sancerre, dame de Faye, Marmande et La Roche-Clermault, fille d'Edmond de Bueil († entre 1495 et 1512) et petite-fille de Jean V, transmet à son mari Joachim Gillier de Puygarreau, épousé en 1509, et à leur postérité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Leur fils Bonaventure Gillier († 1584 ; marié en 1542 à Marie Babou de La Bourdaisière), leur petit-fils René Gillier (v. 1550-v. 1619 ; époux en 1582 de Claude, fille de [[Maison de Laval-Lezay|Pierre {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Laval]]-Lezay et de Jacqueline de Clérembault-au Grand-Montrevault et à Saint-Rémy) et leur arrière-petit-fils Urbain Gillier (1585-1639 ; époux en 1613 de Marie, fille de Léonor Chabot de Saint-Gelais et Jarnac), sont barons de Faye et de Marmande. Un des fils d'Urbain, autre René Gillier (né entre 1614 et 1624-1713), marquis de Clérembault, épouse en 1673 Marie-Louise (Le) Loup de Bellenaves (déjà mère de César de Choiseul par son 1er mariage avec Alexandre de Choiseul) et enfante Marie-Gilonne Gillier (1677-1709), marquise de Clérembault et baronne de Marmande, qui épouse en 1696 Charles-Frédéric de Montmorency-Luxembourg. Mais dès 1626, les Gillier — Urbain et son frère cadet Jean — avaient vendu Faye-la-Vineuse au cardinal de Richelieu.
Cependant, en 1593, presque toutes les constructions furent détruites par les Huguenots dans les aléas des Guerres de religion, annonçant ainsi le déclin de la cité médiévale.
En 1626 Richelieu racheta la terre de Faye-la-Vineuse, membre de son duché de Richelieu érigé en 1631 ; ses héritiers Vignerot du Plessis, ducs de Richelieu, assumèrent la seigneurie jusqu'au duc Louis-Antoine-Sophie (1736-1791), tout en se conduisant en propriétaires absentéistes.
En 1790-1794, Faye-la-Vineuse a annexé la Commune de Saint-Jouin-lès-Faye, et en 1795-1800 elle a annexé Marnay.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Faye-la-Vineuse se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Chinon.
L'école élémentaire accueille les élèves de la commune.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Georges de Faye-la-Vineuse
Modèle:Article détaillé Le principal monument de la commune de Faye est la collégiale Saint-Georges, bâtiment religieux très important à l'époque médiévale. Elle a été fondée en 1039 par Dame Nivès, seigneur de Faye et remaniée aux {{#switch: e
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}}. La collégiale était attachée au château aujourd'hui détruit. L'ensemble est de style roman mais sa conception annonce le gothique. Elle est du Poitou de par son chevet et ses absidioles, du Val de Loire par les hautes fenêtres de la nef et de l'abside, du Berry par ses deux passages latéraux reliant la nef et le chœur, byzantine par ses piliers lisses sculptés à leur base et portant de magnifiques chapiteaux, son chœur et sa chapelle rayonnante. La crypte possède de magnifiques chapiteaux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Du haut des terrasses fortifiées le panorama est superbe.
Vue du ciel, l'église de la collégiale a la forme d'une croix tournée vers l'orient. Elle possède une nef et un chœur plutôt remarquables et très bien conservés. On dit que sa crypte a contenu autrefois plusieurs reliques, dont une qui n'était autre que la dent de saint Georges. D'après l'histoire, la dent a été prise par les protestants durant les guerres de religion. La crypte était également consacrée au Saint-Sépulcre et à sainte Marie-Madeleine. La collégiale Saint-Georges est la seule église restante de la commune sur les quatre qui existaient encore au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Église Saint-Pierre de Marnay
Modèle:Article détaillé La commune connaît encore deux autres édifices religieux : l'église Saint-Pierre de Marnay, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et l'église Saint-Jouin de Saint-Jouin-lès-Faye, qui correspondent aux anciennes églises paroissiales des deux communes de mêmes noms, absorbées par Faye-la-Vineuse entre 1790 et 1800.
Pour autant, le caractère de village médiéval affiché sur les panneaux indicateurs paraît exagéré. Faye-la-Vineuse est tout simplement un village qui a l'avantage de ne pas être traversé par une route à grand trafic comme beaucoup de petites localités peuvent en souffrir. La présence d'environ soixante résidences secondaires prouve d'ailleurs son pouvoir d'attraction.