Vouvant

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox Commune de France Vouvant (prononcé Modèle:MSAPI) est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.

C'est la seule ville fortifiée de Vendée encore conservée<ref name=":35">« Vouvant, parcours de découverte du patrimoine » Modèle:Pdf, sur fontenay-vendee-tourisme.com</ref>,<ref name=":33" />. Ses habitants sont appelés les Vouvantaises et Vouvantais<ref name=":40">Modèle:Lien web.</ref>.

Le village est classé parmi Les Plus Beaux Villages de France depuis 1988<ref name=":77" />,<ref name=":21" />.

Géographie

Localisation

Fichier:Map commune FR insee code 85305.png
Carte de la commune.

Le bourg de Vouvant est implanté sur une colline entourée sur trois côtés par la rivière Mère. La commune se situe au sud-est du département de la Vendée, entre Fontenay-le-Comte et La Châtaigneraie, dans le sud du Bocage vendéen, à proximité du marais poitevin et à une quarantaine de kilomètres des côtes<ref name=":17" />.

La commune comprend une partie du massif forestier de Mervent-Vouvant, plus grande forêt du département de la Vendée<ref name=":17" />. Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief, hydrographie

La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie entre 35 et Modèle:Unité<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière.</ref>.

La commune est localisée dans le Bas-Bocage vendéen<ref name=":40" />. Les paysages sont moyennement vallonnés et sont traversés par une multitude de cours d'eau. Le sol se compose de terrains schisteux, excepté au lieu-dit de la Grande Rhée où un îlot calcaire est présent<ref name=":11">Modèle:Chapitre.</ref>.

Le bourg de Vouvant est situé dans un des méandres de la rivière Mère, qui prend, au nord du bourg, les eaux du Vend (appelé aussi ruisseau de Chambron ou ruisseau de Broue<ref name=":22">Modèle:Lien web.</ref>) en provenance de Saint-Maurice-des-Noues. La Mère se jette plus au sud dans la Vendée, à Mervent.

Le territoire communal est délimité par plusieurs cours d'eau : le Petit Fougerais au sud-ouest, le ruisseau des Verreries au sud-est ainsi que la Mère et le ruisseau de Chambron au nord<ref name=":17" />.

La commune repose sur le bassin houiller de Vendée<ref name="HE-JCL">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Unités paysagères

Le territoire communal de Vouvant fait partie de deux unités paysagères du département de la Vendée : « Les marches du Bas-Poitou » (unité paysagère no 45)<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref> et « Le bocage du Lay et de la Vendée » (unité paysagère no 46)<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Modèle:Article détaillé

Voies de communication

La commune de Vouvant est traversée du sud-est au nord-ouest par une route départementale, la RD31, allant de Saint-Hilaire-des-Loges à Chantonnay<ref name=":11" />. Cette dernière porte plusieurs noms lors de son passage dans le bourg : rue de la Filée, rue de la Visitation, place de l'Église, rue du Duc d'Aquitaine et rue du Château Neuf<ref name=":17" />.

Deux autres routes départementales desservent Vouvant avant de rejoindre la RD31 au niveau du bourg : la RD89 en provenance de Puy-de-Serre et la RD30 traversant la commune d'est en ouest (et qui se confond avec la RD31 lors de la traversée du village)<ref name=":17" />.

À deux kilomètres du centre-bourg, le territoire communal est traversé par la RD938T reliant les villes de La Châtaigneraie et Fontenay-le-Comte<ref name=":17" />.

Urbanisme

Typologie

Vouvant est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (34,1 %), forêts (23,8 %), terres arables (18,6 %), zones agricoles hétérogènes (13,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,5 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3,2 %), zones urbanisées (2,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous différentes formes au fil des siècles<ref name=":10">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":8" />,<ref name=":53">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":54">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":61">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":68">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":69">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":71">Modèle:Ouvrage.</ref> :

Dans de nombreux écrits historiques, le nom de la commune est orthographié Vouvent au lieu de Vouvant<ref name=":8">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":3">Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'étymologie de ce toponyme reste incertaine. Plusieurs explications paraissent possibles :

  1. Vouvant (Modèle:Langue, du latin Modèle:Langue signifiant « onduler » ou « coulant »<ref name=":38">Modèle:Ouvrage.</ref>) étant situé à la confluence de deux cours d'eau, la Mère et le Vend<ref name=":22" />, son origine étymologique pourrait tout simplement provenir du fait que le lieu soit entouré d'eau sur trois côtés. En effet, cette étymologie apparaît dans l'acte de donation portant création de la ville daté des premières années du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (entre 1016 et mars 1019)<ref name=":10" />,<ref name=":11" /> : Modèle:Citation étrangère, ce qui signifie Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":27">Modèle:Ouvrage.</ref> ;
  2. malgré sa large adoption par la documentation historique du fait de sa grande intuitivité, la première étymologie ci-dessus est probablement fausse<ref name=":53" />,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En effet, les philologues de l'époque moderne s'accordent à penser que le toponyme du village serait plutôt issu de la racine indo-européenne Modèle:Langue (signifiant « loup ») accompagnée du suffixe -ingus. Cette étymologie ferait alors de Vouvant un repaire de loups ;
  3. selon Ernest Nègre, l'étymologie est peut-être à rapprocher du nom germanique d'une personne Modèle:Langue<ref name=":53" />,<ref name=":54" /> ;
  4. l'étymologie fait peut-être référence au nom latin d'une personne, Modèle:Langue, d'après Dauzat et Rostaing<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ;
  5. Xavier Delamarre identifie un radical celtique -venta, -venton, présent dans plusieurs noms de localités en France et en Europe, et désignant un lieu d'abattage (abattoir ou aire de sacrifice). Avec le préfixe volo-, signifiant « en bas, inférieur », il propose un composé Volo-vento signifiant « l'abattoir d'en bas » ou « l'aire de sacrifice inférieure »<ref>Modèle:Ouvrage ; voir, notamment, Bouvante et Volvent dans la Drôme.</ref>.

Remarque : dans le sud du domaine d'oïl, l'élément germanique Wulf- / Wolf- aurait dû aboutir à *Gouvant et non pas à *Vouvant comme wulpiculu > goupil ou Wurm-hari > Gourmier.

Histoire

Modèle:Média externe

Moyen Âge

Création de Vouvant par Guillaume le Grand d'Aquitaine (av. 1016-1019)

Vers l'an Mil, Guillaume le Grand, comte de Poitiers et duc d'Aquitaine, fait construire un château et une église à Vouvant, promontoire rocheux situé dans un méandre cerné par la rivière Mère. Selon la légende, il aurait découvert ce site lors d'une chasse tumultueuse<ref name=":5">Modèle:Ouvrage.</ref>. C'est également à cette époque que le comte-duc entame la fortification des marges nord-ouest de l'Aquitaine afin de contenir les incursions Normandes remontant les vallées des rivières de la Vendée et de la Mère<ref name=":5" />. En effet, ces terres situées au nord du territoire dirigé par le comte-duc sont peu occupées<ref name=":charte" />. Guillaume le Grand et l'abbé Théodelin de Maillezais entreprennent alors la construction de châteaux et d'églises afin d'y contrôler la grande barrière forestière de Vouvant et Mervent<ref name=":charte">Modèle:Ouvrage.</ref>. Concernant Vouvant, le comte-duc y fait bâtir un château fort (à l'emplacement actuel du Château Neuf ou du Petit-Château<ref name=":99" />) ainsi qu'un ensemble monastique lui permettant d'asseoir son autorité sur le Bas-Poitou. La construction de ce château semble également avoir vocation à remplacer le [[wikt:castrum|Modèle:Langue]] de Maillezais détruit entre 1007 et 1011<ref name=":charte" />.

La première mention de Vouvant se trouve dans un acte écrit de donation à destination de la communauté monastique de Maillezais. Cet acte est daté entre 1016 et après mars 1019<ref name=":charte" />. C'est donc en 1019 au plus tard que semble se situer la fondation du bourg castral de Vouvant<ref name=":7">Nicolas Prouteau (maître de conférences en archéologie médiévale à l'Université de Poitiers et directeur adjoint du Centre d'études supérieures de civilisation médiévale), kakemonos de l’exposition « Vouvant d'un millénaire à l'autre », entre le Modèle:1er et le Modèle:Date-, Association Patrimoines du Vouvantais, 5 p. (lire en ligne Modèle:Pdf)</ref>.

Fichier:Site du Petit-Château de Vouvant.jpg
Vue sur le site du Petit-Château - au centre - séparé par la Mère du site de Vouvant-Bourg (à gauche) où se situe l'église.

Extrait de l'acte écrit de donation rédigé par Guillaume le Grand d'Aquitaine entre l'année 1016 et le mois de mars 1019<ref name=":27" />,<ref name=":charte" />,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":81">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name=":99" /> :Modèle:Citation bilingue bloc

Édification de l'église priorale Notre-Dame (av. 1050)

L'église priorale est édifiée dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en granit et en schiste<ref name=":85" /> : c'est une vaste construction de trois vaisseaux et peut-être neuf travées<ref name=":38" />. L'édifice possède une architecture typique des églises du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, c'est-à-dire austère, qui ne comporte aucun décor sculpté<ref name=":85" />,<ref name=":33" /> et qui donne Modèle:Citation<ref name=":93">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Une seigneurie châtelaine (av. 1040-av. 1076)

Modèle:Article détaillé Vers 1040, la construction du château et du bourg de Vouvant semble s'achever. C'est vers cette date que le chevalier Hélie de Vouvant est nommé par le comte-duc pour diriger la forteresse<ref name=":7" />. Hélie est cité à plusieurs reprises : le Modèle:Date- lors de la dédicace de l'abbaye de la Sainte-Trinité de Vendôme<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et vers le mois de décembre 1045<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le château-fort comtal se présente probablement sous la forme d'un château en bois sur motte<ref name=":20" />. Aussi, il est envisageable qu'une première muraille, peut-être en bois et terre, soit érigée autour du bourg castral où est implantée l'église dans le courant de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":7" />,<ref name=":20" />.

L'identité des châtelains qui tiennent le château de Vouvant pour les comtes-ducs au cours de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est peu connue. Il y aurait eu, dans l'ordre chronologique<ref name=":7" />,<ref name=":69" /> : Raymond, Gérard ou Géraud (fils de Raymond), Guillaume, Bouchard, Raoul et Vossard.

Le Modèle:Date-, Guillaume VIII d'Aquitaine, comte de Poitou et duc d'Aquitaine, séjourne au château de Vouvant lors de sa visite dans le Bas-Poitou<ref name=":7" />.

L'ère de Robert Bourgoin (av. 1076)

Avant 1076, le comte de Poitou et duc d'Aquitaine aurait transmis la forteresse de Vouvant à Robert Bourgoin (né vers 1035 et décédé en 1098)<ref name=":7" />.

L'ère des Rancon (v. 1076-v. 1140/50)

Vers 1076, Vouvant passe dans les possessions de la maison de Rancon. En effet, c'est Bourgogne de Craon (fille de Robert Bourgoin) qui aurait reçu Vouvant en dot lors de son mariage avec Aimery III de Rancon<ref name=":7" />.

En 1076, la fondation de l'abbaye Saint-Vincent de Nieul-sur-l'Autise est confirmée par le comte-duc dans la résidence du chevalier Airaud Gassedenier, à Vouvant<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Fichier:Motte castrale Château-Neuf - Vouvant.jpg
Vue sur la motte castrale du Château Neuf depuis le sommet de la Porte de la Poterne. La motte, d'une hauteur d'un peu plus de Modèle:Unité, est très facilement distinguable au centre de la photographie.

Deux mottes castrales sont présentes autour du Modèle:Langue de Vouvant, une située au lieu-dit du Petit-Château et une localisée au lieu-dit du Château Neuf. Cependant, la date de construction et la fonction précise de celles-ci nous sont, pour le moment, encore inconnues<ref name=":7" />.

Construction possible d'un véritable château en pierre

En 1110, les seigneurs de Parthenay s'allient avec ceux de Lusignan et font la guerre contre Guillaume IX d'Aquitaine, comte de Poitou et duc d'Aquitaine<ref name=":20" />. Après deux ans de lutte, c'est le comte-duc qui triomphe face à ses vassaux. Il décide alors de renforcer les défenses de ses seigneuries afin de ré-asseoir et de maintenir son autorité de façon durable. Il fait ainsi peut-être construire un authentique château en pierre sur le site de Vouvant-Bourg (actuelle place du Bail) vers le milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dans les années 1120, c'est Geoffroy de Rancon (né vers 1085), fils de Bourgogne de Craon et de Aimery III de Rancon, qui tient la forteresse de Vouvant<ref name=":29">Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'ère des Lusignan (v. 1140/50-1247/48)

Fichier:Sceau et sceau du secret de Bourgogne de Rancon.jpg
Sceau et sceau du secret de Bourgogne de Rancon, dame de Lusignan et de Vouvant.

Entre 1140 et 1150, la seigneurie de Vouvant-Bourg passe aux mains de la famille de Lusignan. En effet, Bourgogne de Rancon (née vers 1120 et décédée après 1169), fille de Fossifia de Moncontour et de Geoffroy de Rancon, épouse Hugues VIII de Lusignan (1106-1173)<ref name=":7" />,<ref name=":29" />. La dot associée à ce mariage serait le château de Vouvant<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name=":7" />. Ce dernier entre donc dans la famille de Lusignan, qui sera opposée tantôt au roi de France, tantôt au roi d'Angleterre (conséquence des deux mariages d'Aliénor d'Aquitaine). Malgré ce passage du contrôle de Vouvant aux Lusignan, Bourgogne de Rancon reste la propriétaire légitime de la forteresse<ref>Modèle:Article.</ref>.

Remaniements de l'église priorale Notre-Dame (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)

Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la partie orientale de l'église du prieuré Notre-Dame est remaniée<ref name=":85" />. En effet, un transept peu saillant est érigé et flanqué d'absidioles à chacun de ses bras. La crypte fait également l'objet de modifications à cette période<ref name=":34">Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette dernière sert de lieu de prière aux moines et est utilisée comme pièce de sépulture pour les seigneurs locaux<ref name=":38" />.

C'est au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que la partie basse du portail nord est érigée<ref name=":85" />. Il s'agit d'un portail imposant orné de nombreuses sculptures romanes et encadré de deux contreforts-colonnes. L'entrée nord de l'église se présente sous la forme de deux portes jumelles chacune encadrée par deux voussures. Un tympan est présent entre ces voussures et le grand arc de décharge sculpté. Ce tympan est occupé par deux bas-reliefs datant de l'époque romane : Dalila coupant les cheveux de Samson à gauche et Samson terrassant le lion à droite<ref name=":85" />.

Une baie aveugle, présentant une descente de croix, est visible à l'est du portail nord de l'église<ref name=":85" />.

Dès 1147, Sébrand {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} Chabot, seigneur du Petit-Château de Vouvant, participe à la deuxième croisade sous le pontificat d'Eugène III<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1169, avec le consentement de sa mère Bourgogne, Geoffroy fonde un anniversaire à la mémoire de son frère Hugues et donne des droits à l'abbaye de L'Absie sur le territoire de Vouvant Modèle:Citation<ref name=":29" />. La famille Chabot tient donc des droits sur Vouvant à cette époque. Il s'agirait probablement de la seigneurie du Petit-Château de Vouvant<ref name=":7" />,<ref name=":29" />.

Modèle:Article détaillé

En juillet 1190, Geoffroy {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Lusignan part pour la troisième croisade sur ordre de Richard Cœur de Lion qui souhaite éviter de nouvelles rébellions de ce seigneur<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les Lusignan s'illustrent lors cette croisade puisque Guy de Lusignan devient roi de Jérusalem (1186-1192) tandis que son frère Geoffroy {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} est nommé comte de Jaffa et d'Ascalon (1191-1193)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":62" />.

Le Modèle:Date-, une bulle rédigée par le pape [[Célestin III|Célestin Modèle:III]] confirme que l'abbaye de Maillezais possède le prieuré Notre-Dame et l'église Saint-Nicolas de Vouvant<ref name=":8" />.

Vers 1180 ou après son retour des croisades vers 1194, Geoffroy {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Lusignan épouse Eustachie Chabot<ref name=":11" />,<ref name=":30">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":37">Modèle:Ouvrage.</ref>. En effet, Richard Cœur de Lion aurait donné la main de la riche héritière Eustach(i)e Chabot à Geoffroy {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} en récompense de son courage en Terre-Sainte<ref name=":7" />. C'est à la suite de ce mariage que les deux seigneuries voisines de Vouvant et de Mervent ont des destinées identiques en étant possédées par les mêmes seigneurs.

Prise de Vouvant par Jean sans Terre (août 1202-février 1203)

Au tout début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les Lusignan refusent de reconnaître la suzeraineté du roi d'Angleterre et nouveau comte du Poitou Jean sans Terre (fils du roi d'Angleterre Henri II et d'Aliénor d'Aquitaine, dont leur mariage fait passer le Poitou aux mains des anglais)<ref name=":5" />,<ref name=":20" />.

Au cours du mois d'août 1200, le mariage de Jean sans Terre avec Isabelle d'Angoulême provoque la remise en cause des alliances du roi d'Angleterre avec les seigneurs du Poitou<ref name=":62" />. En effet, Isabelle d'Angoulême était à l'origine promise à Hugues X de Lusignan, fils de Hugues IX. La famille de Lusignan s'allie alors avec le roi de France Philippe Auguste pour mener un siège au château de Mirebeau dans lequel Aliénor d'Aquitaine s'était réfugiée<ref name=":92">Modèle:Ouvrage.</ref>. Lorsque Jean sans Terre apprend cela, il décide de se rendre à Mirebeau pour sauver la forteresse. De nombreux seigneurs qui ont pris part à ce siège sont alors emprisonnés par le roi d'Angleterre<ref name=":92" />. C'est ainsi que Jean ordonne la saisie des châteaux de Geoffroy {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} et de Hugues IX de Lusignan le Modèle:Date- au maire de Poitiers<ref name=":75">Modèle:Ouvrage.</ref>. Une garnison royale est par la suite envoyée dans chacun des châteaux saisis, dont celui de Vouvant<ref name=":75" />. Ainsi, ce dernier est contrôlé pendant 6 mois par une garnison du roi d'Angleterre, ce qui suggère alors que le site est un haut lieu stratégique et possède une importance militaire considérable<ref name=":62" />. Le Modèle:Date-, Jean sans Terre demande à l'arbalétrier Lupillin de libérer le château de Vouvant dont il avait la garde<ref name=":75" />,<ref name=":62" />.

Prise de Vouvant par Jean sans Terre (mai 1214)

En mai 1214, le château de Vouvant est assiégé pendant trois jours par Jean sans Terre<ref name=":11" />,<ref name=":28">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il débarque à La Rochelle avec une armée et part en direction du Poitou. Après avoir assiégé et remporté Mervent le 17 mai, il se rend à Vouvant dès le lendemain<ref name=":75" />. Ce dernier, alors défendu par Geoffroy {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} et ses deux fils, est assiégé pendant trois jours par des pierriers anglais<ref name=":28" />. Le troisième jour, Hugues IX de Lusignan ménage la reddition de Vouvant. Après avoir séjourné au château de Vouvant pendant plusieurs jours, Jean sans Terre quitte la ville le 23 mai<ref name=":75" />. Les jours suivants, Jean sans Terre entre en paix définitive avec la famille de Lusignan lorsque ses membres reconnaissent sa suzeraineté<ref name=":11" />,<ref name=":28" />.

Le contre-sceau de Geoffroy {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Lusignan<ref name=":94">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> permet de savoir qu'il possède les armoiries suivantes : burelées de dix pièces et chargées d'un lion sur le tout qui n'est pas couronné. Le sceau se compose quant à lui d'un Modèle:Citation.

Fichier:Armoiries Geoffroy de Lusignan et blason Châteauneuf-sur-Charente.svg
  }} }} de Lusignan, puis de son fils Geoffroy II de Lusignan.

En 1223, Geoffroy II de Lusignan, seigneur de Vouvant depuis 1216, épouse Clémence de Châtellerault et devient donc vicomte de Châtellerault<ref name=":101">Anaïs Lancelot, Modèle:Lien web, Mémoire de master 2 CHPS - Civilisation Antique et Médiévale sous la direction de Martin Aurell, Poitiers, UFR Sciences Humaines et Arts, Centre d’Études Supérieures de Civilisation Médiévale, 2018</ref>.

Soumission de Geoffroy II à Louis VIII (mai 1224)

Après avoir été nommé roi de France en 1223, Louis VIII entreprend de s'emparer des dernières possessions acquises par les Anglais en France. En mai 1224, Geoffroy Modèle:II de Lusignan se rend à Bourges, sur la volonté de son épouse<ref name=":26">Modèle:Ouvrage.</ref>, pour se soumettre à Louis. Le roi accepte son hommage à une seule condition : lui livrer le château de Vouvant à chacun de ses passages en Poitou pour lui permettre d'y entretenir une garnison durant toute la période de ses voyages<ref name=":28" />.

Le sceau Geoffroy II de Lusignan est décrit par Jean Besly<ref name=":12">Modèle:Ouvrage.</ref>, Louis Douët d'Arcq<ref name=":95" /> et François Eygun<ref name=":104">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il présente un homme Modèle:Citation<ref name=":95" />. Le contre-sceau se compose :

  • des armoiries de Geoffroy II : burelé, au lion rampant contourné brochant sur le tout<ref name=":95" />
  • et de sa devise : « Modèle:Langue »<ref name=":12" />,<ref name=":95" /> (« Qui craint moins la mort que la force des lions »).

Les armoiries de Geoffroy II sont donc identiques à celles de son père Geoffroy {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name=":94" />. Le sceau de Geoffroy II de Lusignan est attribué à tort à Geoffroy III de Lusignan (fils d'Hugues X de Lusignan) dans l'ouvrage Statistique monumentale de la Charente<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> : son sceau possède une personne à cheval dirigée vers la droite et non vers la gauche<ref name="www.sigilla.org_42448">Modèle:Lien web.</ref> ; son contre-sceau présente un lion rampant (tourné vers la droite) tandis que celui de Geoffroy II comporte un lion rampant contourné (tourné vers la gauche)<ref name=":95" />,<ref name="www.sigilla.org_42448" />.

Accord de Geoffroy II avec Henri III Plantagenêt (1230)

Vers 1230-1240, les rois de France et d'Angleterre cherchent le soutien de la famille de Lusignan<ref name=":62" />. Tandis que Henri III Plantagenêt débarque en Bretagne en mai 1230, la vicomté de Châtellerault est prise par [[Pierre Ier de Bretagne|Pierre {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Bretagne]], duc de Bretagne. Trahissant le roi de France Louis IX, le duc de Bretagne livre par la même occasion Geoffroy II de Lusignan au roi d'Angleterre. Ce dernier le tient donc prisonnier mais accepte de le libérer à une seule condition : le Modèle:Date-<ref name=":101" />, Henri III exige que Geoffroy II s'engage à lui remettre ses châteaux de Vouvant et Mervent afin de lui assurer sa fidélité<ref name=":29" />,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":11" />. À la suite de cela, Guillaume de Bueles est nommé connétable de ces deux châteaux par le roi d'Angleterre. Geoffroy II de Lusignan accepte la demande de Henri III en juillet 1230 avant de lui rendre hommage en septembre de la même année. Le seigneur de Vouvant est dès lors libéré par le roi d'Angleterre. Face à cet accord, le roi de France Louis IX confisque le vicomté de Châtellerault entre 1230 et 1233<ref name=":101" />. Le seigneur de Vouvant et de Mervent décide donc de renforcer le contrôle de ses forteresses localisées en Bas-Poitou : Vouvant, Mervent et Fontenay<ref name=":62" />.

Prise de Vouvant par Louis IX (1242)

En 1241, les Lusignan ne veulent pas se soumettre au roi de France Louis IX. En effet, Hugues X de Lusignan refuse l'hommage à Alphonse de Poitiers (nouveau comte de Poitiers et frère du roi) durant les fêtes de Noël 1241 à Poitiers<ref name=":28" />. Louis IX assiège alors Vouvant en Modèle:Date- avant de prendre possession de la cité le vendredi Modèle:Date-<ref name=":71" />, à la suite de la reddition de Geoffroy II de Lusignan<ref name=":12" />. Le château, certainement endommagé, est peut-être réparé et modifié sur ordre du roi<ref name=":20" />,<ref name=":4">Modèle:Lien web.</ref>.

Après la victoire de Louis IX en juin 1242, Geoffroy II de Lusignan rend hommage lige auprès d'Alphonse de Poitiers à Vincennes en Modèle:Date-<ref name=":12" />. Par cet hommage au comte de Poitiers, Geoffroy se voit remettre le contrôle de la place de Vouvant<ref name=":91">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Construction d'une nouvelle forteresse (fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle-début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)
Fichier:Plans tour Mélusine de Vouvant.png
Plans de la tour Mélusine, donjon circulaire de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

C'est très probablement entre la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":7" />,<ref name=":29" />,<ref name=":50">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":51">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":62">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, que de nouvelles fortifications sont construites et que la tour Mélusine est élevée. Il est parfois indiqué que cette tour est érigée en 1242<ref name=":20" />, cependant il paraît peu probable que ce soit le cas au regard des techniques de construction employées et des éléments architecturaux conservés<ref name=":62" />. Symbole du désir d'ostentation de l'époque, cette haute tour ronde permet la défense du nord-ouest de l'éperon. Elle se compose de cinq niveaux et possède deux fonctions : résidentielle et défensive<ref name=":7" />.

Les nouvelles fortifications du bourg, d'une longueur d'environ Modèle:Unité<ref name=":17" />, sont flanquées d'une trentaine de tours. Les plus imposantes sont localisées au nord-est du bourg et se présentent sous la forme de tours demi-circulaires d'une hauteur d'une dizaine de mètres renfermant chacune une salle voûtée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce sont dans ces tours situées au nord-est que se situe la perception (Recepte) de la seigneurie de Vouvant où les habitants viennent payer les divers impôts seigneuriaux<ref name=":20" />.

De plus, une large fausse-braie (ligne de défense basse) semble être contemporaine de la construction de l'enceinte fortifiée de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":62" />. Cet élément défensif supplémentaire longe les remparts situés au nord-est et à l'est de Vouvant et permet ainsi de créer une sorte de douve surplombant la rivière Mère. Enfin, une levée de terre est présente au devant de la pointe nord-est de l'enceinte<ref name=":62" />. Elle pourrait correspondre à une motte sur laquelle est édifiée une tour de guet ou une motte sur laquelle repose un pont-levis permettant un accès à la ville par le nord-est des fortifications.

Les fortifications de Vouvant sont à rapprocher d'autres constructions de la famille de Lusignan comme le château de Villebois bâti après 1220. Le financement par le dégagement de moyens financiers importants par les Lusignan avant 1225, au plus tard, semble donc privilégié pour l'édification des éléments fortifiés situés en Poitou<ref name=":62" />.

L'ère des Parthenay-l'Archevêque (1247/48-1419)

En 1247<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ou vers juillet/août 1248<ref name=":91" />, Geoffroy Modèle:II de Lusignan meurt et est mis en terre dans l'église Notre-Dame de Vouvant comme il l'avait souhaité lors de la rédaction de son testament en janvier/juin 1247<ref name=":26" />,<ref name=":96">Modèle:Ouvrage.</ref> ou janvier 1248<ref name=":91" />. Il est alors probablement inhumé dans la chapelle nord de Notre-Dame où il avait fondé une chapellenie<ref name=":91" />,<ref name=":85" />.

Modèle:Citation bilingue bloc

Fichier:Inscription - église Notre-Dame de Vouvant.jpg
L'inscription présente dans l'absidiole nord et attribuée à tort au seigneur de Vouvant Geoffroy II de Lusignan.

Une inscription présente sur le mur sud de l'absidiole nord lui est traditionnellement attribuée : Modèle:Citation étrangère, signifiant « autrefois célèbres, maintenant cendre et poussière »<ref name=":60">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":11" />. Cependant, il paraît très peu probable que cette inscription concerne ce seigneur puisque l'étude paléographique réalisée en 2008 indique une datation du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":60" />.

Geoffroy II étant décédé sans donner en héritage ses fiefs à sa femme Aude et ses trois enfants<ref name=":96" />, la seigneurie de Vouvant passe aux mains de sa nièce Valence de Lusignan († après février 1262)<ref name=":20" />,<ref name=":26" />. Cette dernière les transmet à son époux Hugues II de Parthenay-l'Archevêque avec qui elle s'était mariée avant le mois de septembre 1248<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Généalogie de Valence de Lusignan sur le site Medieval Lands</ref>.

Au mois de septembre 1248, Hugues II l'Archevêque rend hommage de ses seigneuries de Parthenay, Vouvant, Mervent et Soubise à Alphonse de Poitiers, comte de Poitiers et frère du roi de France Louis IX<ref name=":11" />.

En juin 1250, un accord concernant l'exécution du testament de Geoffroy Modèle:II de Lusignan est conclu entre Valence et Hugues II, d'une part, et les exécuteurs testamentaires, Guillaume Fort et Foucque Petit, d'autre part<ref name=":103">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":26" />.

Fichier:Sceau de Guillaume Larchevêque 1275 - 1.jpg
Sceau de Guillaume VI de Parthenay-l'Archevêque, seigneur de Parthenay et de Vouvant (« Modèle:Langue »), apposé sur une lettre de 1275 (sceau reproduit par Jean Besly au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).

Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":7" /> ou avant la Guerre de Cent Ans au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":20" />, le château de Vouvant subit des modifications. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les l'Archevêque réparent les fortifications de leurs possessions situées en Poitou, Saintonge et Aunis et y installent des garnisons afin d'en assurer la défense<ref name=":82">Modèle:Ouvrage.</ref>.

À la fin du mois de mars 1305, l'archevêque de Bordeaux et futur pape Bertrand de Got entame une visite des abbayes et églises de son archidiocèse et se rend notamment à Vouvant<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1349, les châtellenies de Parthenay, Vouvant et Mervent sont réunies en un seul fief par le roi de France à la demande de Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Parthenay-l'Archevêque, seigneur de Parthenay<ref name=":7" />,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le Modèle:Date-, les ressorts de Vouvant et Mervent, qui dépendaient jusqu'alors de la juridiction de Fontenay-le-Comte sont transférés à Saint-Maixent à la suite du traité de Brétigny<ref name=":24">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Un acte daté du Modèle:Date- comprend le sceau de la châtellenie de Vouvant. Le sceau comporte les armoiries de la famille l'Archevêque qui possède le château de Vouvant à cette période : un Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":104" />.

Le Modèle:Date-, Jean II l'Archevêque nomme Guillaume de la Court en tant que capitaine de Vouvant<ref name=":82" />. Celui-ci avait déjà été nommé capitaine de la ville et du château de Parthenay le Modèle:Date-.

En 1411, Brunissande de Périgord (décédée en 1424), femme de Jean II, demande aux moines du prieuré de Vouvant de lui réaliser un psautier<ref name=":99">Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce dernier, qui comporte de nombreux décors (lettrines notamment), est actuellement conservé à la British Library de Londres<ref name=":99" />.

Prise de Vouvant par Arthur de Richemont (1415)

Par lettre du Modèle:Date-, le roi de France retire le statut de sénéchal de Poitou à Jean II l'Archevêque et lui confisque ses terres de Parthenay, Secondigny, Béceleuf, Coudray-Salbart, Vouvant, Mervent, ChâtelaillonModèle:Etc.<ref name=":90">Modèle:Ouvrage.</ref>. En effet, après avoir pris parti pour le duc de Berry et le duc d'Orléans en 1410, Jean II les abandonne dès 1413 pour servir les Bourguignons (alliés des Anglais)<ref name=":90" />. Les biens de Jean II sont tout d'abord donnés à Louis de Guyenne, duc de Guyenne, avant que ce dernier décide de les confier à son favori Arthur de Richemont<ref name=":90" />. En 1415, Arthur de Richemont combat donc Jean II l'Archevêque et investit Vouvant après s'être emparé de Parthenay<ref name=":3" />,<ref name=":20">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il est précisé que la place forte de Vouvant est livrée par Brunissande de Périgord, dame de Parthenay et femme de Jean II<ref name=":67">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":90" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Avant la prise de Vouvant en 1415, Brunissande de Périgord avait été enfermée dans le château de Vouvant par son mari Jean II<ref name=":90" />.

Le Modèle:Date-, Jean II l'Archevêque vend ses baronnies de Vouvant et de Mervent au dauphin régent Charles VII pour Modèle:Unité écus d'or<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":67" />.

L'ère d'Arthur de Richemont (1427-1458)

En 1424, Charles VII, devenu roi de France, dispose les seigneuries de Vouvant et Mervent en faveur d'Arthur de Richemont, dont ce dernier prend possession en 1427 et les conserve jusqu'à sa mort, en 1458<ref name=":11" />,<ref name=":67" />.

Réparations du château (1444-1446)
Fichier:Motte Castrale du Château-Neuf - Vouvant.jpg
Motte castrale du Château Neuf probablement fortifiée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (photographiée depuis le haut de la tour Mélusine).

Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Arthur de Richemont entreprend des travaux de remise en état et d'aménagements au château de Vouvant<ref name=":62" />,<ref>Archives nationales, R 1 202, dossier 4, Anciens titres et domaines de Vouvant et Mervent de la dépendance de celui de La Meilleraye, Folios 12, 13, 45 et 48</ref>,<ref name=":99" />. Il fait aussi probablement construire une nouvelle enceinte fortifiée au nord-ouest du château baronnial, l'enceinte du Château Neuf, incluant l'ancienne motte castrale<ref name=":20" />. Il fait également appel à Jean Vayron (maître-maçon) pour réparer des bâtiments, dont les logis et la chapelle du château<ref>Modèle:OuvrageModèle:Citation bloc.</ref> et construire ou améliorer une tour d'artillerie, la tour Baboin<ref name=":99" />, dont la localisation est inconnue<ref name=":7" />,<ref>Modèle:OuvrageModèle:Citation bloc.</ref>.

Une lettre datée du Modèle:Date- indique que les fortifications de Parthenay, Vouvant et Fontenay sont en cours de réparation<ref name=":90" />.

L'ère des d'Orléans-Longueville (1458-1694)

En 1458, la seigneurie de Vouvant échoit à Jean de Dunois, bâtard d'Orléans<ref name=":5"/>. En effet, avec la mort d'Arthur de Richemont le Modèle:Date-, le domaine de Vouvant et Mervent entre dans le domaine royal. Le roi de France Charles VII en fait par la suite don à Jean de Dunois (petit-neveu de Jean II de Parthenay-l'Archevêque par le biais de sa deuxième femme Marie d'Harcourt, dame de Parthenay)<ref name=":11" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il semblerait que Jehanne, fille de Jean de Dunois décédée vers l'âge de 9 ans, soit inhumée dans l'église Notre-Dame de Vouvant ou Saint-Médard de Mervent<ref name=":87">Modèle:Ouvrage.</ref>. La localisation de la sépulture de Jehanne diffère en fonction des transcriptions de ce testament<ref name=":87" />,<ref name=":88">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":89">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Grand programme sculpté du portail nord de l'église Notre-Dame (v. 1458/1464)

C'est vraisemblablement entre 1458 et 1464 que le portail nord de Notre-Dame est surmonté d'une partie triangulaire ornée de sculptures gothiques. En effet, celle-ci aurait été édifiée entre l'arrivée de Jean de Dunois en tant que seigneur de Vouvant en 1458 et le décès de sa femme Marie d'Harcourt en 1464. Trois éléments sculptés sont rajoutés<ref name=":85" /> :

  • Un premier ensemble surmonte la partie romane du portail nord. Il s'agit de la Cène où les Douze Apôtres sont représentés autour de Jésus.
  • Un deuxième élément sculpté surplombe la Cène et s'étend jusqu'à l'extrémité du pignon triangulaire. Il s'agit de l’Ascension du Christ. Deux personnages agenouillés sur un décor végétal sont présents au centre de la scène. Sylviane Van de Moortele<ref name=":85" /> suggère qu'il s'agit de deux donateurs. Les deux personnages représentés correspondent donc certainement à Jean de Dunois et son épouse Marie d'Harcourt. De plus, cette hypothèse semble confirmée par la présence d'un écu sur le tympan du portail nord. Celui-ci correspond avec certitude aux armes de Jean, comte de Dunois et de Longueville, dont la description est : « D'azur à trois fleurs de lys d'or, au lambel à trois pendants d'argent, à la traverse d'argent. L'écu (penché) timbré d'un heaume couvert de lambrequins et cimé d'une tête de bélier, supporté par deux aigles essorants »<ref name=":85" />,<ref name=":95">Modèle:Ouvrage.</ref>.
  • Enfin, un dernier ensemble est ajouté au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : il s'agit de la corniche surplombant les deux portes de l'église et des deux sculptures situées de part et d'autre du portail roman. Ces dernières représentent une Vierge à l'Enfant à gauche et saint Jean-Baptiste à droite. L'ajout de ces personnages bibliques peut être rapproché du fait qu'ils sont les saints patrons de Jean de Dunois et de Marie d'Harcourt. Cela confirmerait donc la datation de ces éléments sculptés entre l'arrivée de Jean de Dunois en tant que seigneur de Vouvant et le décès de son épouse Marie d'Harcourt.

Selon Sylviane Van de Moortele, le grand ensemble sculpté datant du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est à rapprocher des sculptures de la Sainte-Chapelle de Châteaudun érigée selon la volonté de Jean de Dunois entre 1460 et 1490. Les ornementations y possèdent les mêmes caractéristiques que la partie haute du portail nord de Notre-Dame de Vouvant : mouvements des drapés et détails des visages<ref name=":85" />.

C'est au moins à partir de 1468 que la seigneurie de Vouvant est érigée en baronnie<ref name=":110">Modèle:Lien web.</ref>.

Temps Modernes

Des lettres de Louis XI, datant du Modèle:Date-, indiquent que Vouvant et Mervent étaient du ressort de Saint-Maixent, et que, par une commission du Modèle:Date, donnée par André de Vivonne, sénéchal du Poitou, les ressorts et juridictions de Vouvant et Mervent restent au siège de Poitiers<ref name=":3"/>.

Le Modèle:Date-, le roi de France Charles VIII confie la garde de Parthenay, Vouvant, Mervent et Coudray-Salbart à Jacques de Beaumont, seigneur de Bressuire<ref name=":82" /> (le roi avait confisqué les domaines du comte de Dunois au cours de la Guerre folle).

Au plus tard au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de nouvelles armes sont données aux seigneuries de Vouvant, Mervent et Mouilleron<ref name=":armes">Modèle:Ouvrage.</ref> : « ung escu burelé d'argent et d'azur à deux serpents de gueulles »<ref name=":armoiries">Modèle:Ouvrage.</ref>. Les armes attribuées à ces seigneuries sont visibles dans un ouvrage enluminé daté entre 1524 et 1534<ref>Modèle:Lien web.</ref> présentant les différentes terres possédées par Louis II d'Orléans<ref name=":armes" />,<ref name=":armoiries" />. Les armoiries données à Vouvant, Mervent et Mouilleron semblent grandement inspirées de celles des précédents seigneurs de Vouvant, les familles de Lusignan et Parthenay-l'Archevêque, dont elles empruntent le fond burelé d'argent et d'azur. La présence de deux serpents est à rapprocher de la légende de Mélusine. Les armes sont restées par la suite le symbole de la commune de Vouvant, cette dernière les réutilisant pour ses armoiries.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une fontaine monumentale aurait été érigée dans la cour principale du château-fort<ref name=":99" />. Alimentée par l'eau de pluie, elle se serait constituée d'un bassin en granit supporté par quatre figures en calcaire à l’effigie de la fée Mélusine. Une seule des quatre figures de Mélusine est encore conservée au château privé de la Recepte<ref name=":11" />,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1526, les clôtures, murailles et fortifications de la ville de Vouvant font l'objet de réparations<ref>Archives nationales, R 1 202, dossier 4, Anciens titres et domaines de Vouvant et Mervent de la dépendance de celui de La Meilleraye, Folio 1</ref>. La même année, une description de la cité fortifiée est effectuée à la suite de la réformation du livre terrier<ref name=":9">Modèle:Lien web.</ref> des baronnies de Vouvant et Mervent. Cette description de la ville de Vouvant indique qu'elle possède trois portes d'accès<ref name=":1526">Modèle:Chapitre.</ref>,<ref name=":7" /> :

  • Au nord : la porte Bouguerin, tour carrée accessible par un pont-levis ;
  • À l'est : la porte aux Moines, châtelet entouré de deux tours rondes accessible par le pont médiéval ;
  • À l'ouest : la porte de la Poterne ou, plus simplement, la Poterne. Selon la tradition, c'est par cette porte que le roi Saint Louis entre dans la cité fortifiée en 1242 lors de sa victoire sur la famille de Lusignan<ref name=":99" />. Il s'agit d'une poterne dissimulée dans l'enceinte fortifiée et protégée par une tour carrée.

Modèle:Citation bloc

Dans cette même description, il est également indiqué que le château-fort se compose<ref name=":1526" />,<ref name=":7" /> :

  • d'un pont-levis associé à une porte pour accéder au château ;
  • d'une tour carrée à l'entrée du château, accolée à l'enceinte de celui-ci, et assortie, à l'avant, de deux tours rondes ;
  • d'une chapelle ;
  • de deux puits (un devant la chapelle et l'autre au milieu de la cour du château) ;
  • d'une douve sèche séparant le château-fort du village fortifié ;
  • d'une poterne permettant l'accès au Château Neuf.

Modèle:Citation bloc

Dans les années 1570-1580, Adam Tiraqueau est nommé gouverneur de Parthenay et de Vouvant<ref name=":82" />.

La ville fortifiée connaît son apogée au cours de la Renaissance. En effet, cité puissante et prospère, Vouvant règne alors sur de nombreux fiefs situés en Poitou et en Aunis<ref name=":31" />.

Cependant, les guerres de Religion ont de lourds impacts sur sa puissance et sa beauté. Durant cette période de conflits religieux entre catholiques et protestants, la cité médiévale se range du côté des catholiques<ref name=":11" />,<ref name=":85" />. Malgré cela, le château de Vouvant héberge des membres du camp adverse. Ainsi, durant une trêve en 1586, Charles-Emmanuel de Savoie-Nemours est reçu au sein du château-fort<ref name=":11" />. L'année suivante, le Modèle:Date-, le roi de Navarre et futur roi de France Henri IV séjourne au château de Vouvant après le siège donné à Fontenay-le-Comte<ref name=":24" />.

En 1588, les huguenots, sous l'ordre du duc de la Trémoille<ref name=":20" />, attaquent la porte de la Poterne, sans succès, laissant Modèle:Unité sur le terrain<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":5" />. Ils essayent tout d'abord de mettre le feu, avant de tenter une escalade de plein jour des remparts mais sont chassés par Jean de Chourses (seigneur de Malicorne et gouverneur du Poitou de 1585 à 1603)<ref name=":3" />.

Tandis que Jean Collart, vicaire général de Maillezais, trouve que l'église de Vouvant est Modèle:Citation en 1601, cette dernière est décrite comme Modèle:Citation en 1656<ref name=":8" />. Jacques Raoul de La Guibourgère (évêque de La Rochelle) évoque dans le compte rendu de sa visite pastorale de 1656, que Modèle:Citation<ref name=":8" />,<ref name=":5" />. La destruction partielle de l'église, et notamment celle de la façade occidentale<ref name=":64">Modèle:Base Palissy.</ref>, semble donc se situer au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La nouvelle façade occidentale, clôturant les six travées subsistantes de l'édifice, est érigée au cours du même siècle<ref name=":64" />.

Fichier:Vouvant - Nef Théodelin - 19.jpg
Le mur construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle après la destruction de la partie occidentale de l'église priorale.

Plusieurs comptes rendus de visites épiscopales permettent d'en savoir plus sur l'état inquiétant de l'église au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":57">Modèle:Ouvrage.</ref> :

  • en 1636, seuls le chœur ainsi que le transept sont encore voûtés.
  • en 1650, plusieurs prisons ont été aménagées à l'extrémité de la nef vers 1630 avec des pierres en provenance de la démolition de cette dernière<ref name=":85" />.
  • en 1656, l'entrée principale de l'église Notre-Dame est signalée comme condamnée par les prisons installées dans la nef<ref name=":99" />.

En 1625 et 1648, les deux pouillés d'Alliot indiquent que le prieuré Notre-Dame de Vouvant relève de l'évêque de Maillezais<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":85" />.

En 1636, les moines du prieuré de Vouvant s'intègrent à l'ordre monastique de la congrégation de Saint-Maur<ref name=":57" />. La situation du prieuré Notre-Dame déclinant grandement au fil des années, seuls deux ou trois religieux y sont encore présents en 1664<ref name=":57" />.

En 1638, Henri II d'Orléans-Longueville rend hommage de ses baronnies de Vouvant et Mervent<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Avant 1641, Henri II d'Orléans-Longueville vend ses terres de Vouvant et de Mervent au président de Lamoignon<ref name=":82" />,<ref name=":62" />. Elles sont donc détachées de la baronnie de Parthenay qui est vendue à Charles II de La Porte le Modèle:Date-<ref name=":82" />.

Les lettres patentes du roi Louis XIV, datées du Modèle:Date-, portant érection de la terre de Rohan en Duché Pairie en faveur de monsieur de Chabot, indiquent que Modèle:Citation<ref name=":37" />. Cela ferait alors de Vouvant, par Eustach(i)e Chabot, le berceau des familles royales Valois et Bourbon.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les chapiteaux romans de l'église Notre-Dame sont remplacés par des chapiteaux ioniques. La voûte supportant le chœur ainsi que deux petites travées de ce dernier sont démolies. La crypte est alors comblée par des débris de toutes sortes. Un redallage complet du chœur est par la suite effectué provoquant un abaissement de son niveau et la disparition de la crypte<ref name=":34" />.

Le retour définitif de la seigneurie-baronnie à la Couronne (1694-1788/89)

En 1694, Vouvant revient à la Couronne de France du fait de l'extinction de la lignée issue de la descendance de Jean de Dunois, par le décès de Jean-Louis d'Orléans-Longueville (abbé de Longueville)<ref name=":11" />,<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":20" />. L'ancienne baronnie de Parthenay, à laquelle Vouvant était intégrée, est alors réunie au domaine de la Couronne<ref name=":62" />.

Le Modèle:Date-, un procès-verbal, effectué par Charles Moriceau (seigneur de Cheusse et sénéchal de Fontenay) lors de la prise de possession de Vouvant par Louis XIV, décrit le château-fort, indiquant qu'il mesure environ Modèle:Unité de périmètre (Modèle:Unité) et qu'il se compose de quatre tours Modèle:Citation, ainsi que du donjon (tour Mélusine) utilisé comme lieu de conservation des archives de la seigneurie<ref name=":1526" />,<ref name=":24" />,<ref name=":62" /> :

Modèle:Citation bloc

En février 1698, une gruerie et un bailliage royal sont créés dans la ville de Vouvant<ref name=":3" />,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La création de ce siège de bailliage permet à la cité de régner sur une quarantaine de paroisses<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> détenues auparavant par la sénéchaussée de Fontenay-le-Comte<ref name=":20" />,<ref name=":41">Modèle:Lien web.</ref>. À cette époque, une large partie du Bas-Poitou relève alors de deux juridictions royales secondaires que sont la sénéchaussée de Fontenay-le-Comte et le bailliage de Vouvant<ref name=":40" />,<ref name=":41" />. La cité médiévale vit, dès lors, une période faste, mais de très courte durée, puisque la Couronne royale, sous le règne de Louis XIV, s'en désintéresse. En effet, Modèle:Citation<ref name=":11" />. Le siège royal du bailliage de Vouvant est donc délocalisé par la suite dans la ville mieux desservie de La Châtaigneraie-sur-Vouvant<ref name=":38" />,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La gruerie de Vouvant est, quant à elle, supprimée dès le mois de juin 1698 sur ordre du roi<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

C'est au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle que le prieuré Notre-Dame est vidé de ses derniers moines et que les bâtiments monastiques sont peu à peu vendus ou ruinés<ref name=":57" />.

En 1706, la cité fortifiée est tenue par une garnison composée de sept archers ainsi que de trois officiers<ref>Archives départementales de la Vienne, C22 Soldats provinciaux 1674-1799</ref>,<ref name=":62" />.

En 1715, le Père de Montfort vient prêcher sa mission en l'église de Vouvant<ref name=":5" />.

Les domaines de Vouvant ainsi que son château en ruine sont mis en adjudication au château du Louvre le Modèle:Date-<ref name=":20" />,<ref name=":24" />. Définitivement abandonné, le château-fort situé place du Bail est démantelé au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":31">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Fichier:Bourg de Vouvant - Cassini.png
Le bourg fortifié de Vouvant sur la carte de Cassini.

Le Modèle:Date-, une assemblée constituée d'habitants de Vouvant Modèle:Citation avec Pierre Motard (sculpteur et entrepreneur) afin d'effectuer les réparations et décorations nécessaires à l'église Notre-Dame<ref name=":8" />.

Vers 1772, la baronnie de Vouvant fait partie des 16 chefs-lieux ou principaux corps dépendant de la Couronne situés dans la généralité de Poitiers<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Au cours du mois d'août 1777, lors de la démolition du château-fort, Modèle:Citation sont retrouvées (elles étaient déjà répertoriées en 1694 lors de la prise de possession de la cité par Louis XIV)<ref name=":24" />. Le Modèle:Date-, Savary de Calais demande alors que ces canons soient donnés à la ville de Fontenay qui en possède uniquement deux<ref name=":24" />.

En 1778, la province du Poitou, et par conséquent la baronnie de Vouvant, est intégrée à l'apanage du comte d'Artois<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.

En 1780, des travaux sont réalisés afin de consolider la coupole de la croisée du transept de l'église Notre-Dame<ref name=":85" />.

Temps révolutionnaires

Par la loi du Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>, la commune de Vouvant est créée en reprenant les limites de son ancien territoire paroissial. La baronnie de Vouvant est donc supprimée<ref name=":110" />.

Durant la période révolutionnaire, un petit nombre d'habitants de la commune prend part à l'insurrection royaliste. L'armée vendéenne passe à deux reprises à Vouvant en mai 1793<ref name=":11" />,<ref name=":24" />,<ref name=":99" />. Le 16 mai, l'armée assiste à une messe célébrée dans l’église Notre-Dame avant la bataille de Fontenay-le-Comte<ref name=":99" />.

En janvier 1794, les colonnes infernales passent dans la ville de Vouvant désignée comme Modèle:Citation<ref name=":99" />. Au cours de ce passage, la commune souffre de cinq à six incendies de métairies.

Une douzaine d'habitants de Vouvant sont arrêtés et emmenés à Fontenay le Modèle:Date- par le Comité de surveillance établi dans la commune<ref name=":99" />.

Après la Révolution française, l'enceinte fortifiée de Vouvant est déclassée. À la suite de cela, les portions de la muraille sont peu à peu vendues à des particuliers<ref name=":62" />.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Au cours de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les derniers vestiges de l'ancien château-fort des Lusignan sont détruits et enfouis sous l'actuelle place du Bail<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>. La municipalité fait niveler la place dans les années 1820 et décide d'y planter des arbres, d'y installer 12 bancs en pierre de taille ainsi que de restaurer la base des remparts soutenant la place<ref name=":32">Modèle:Lien web.</ref>. Le site devient alors une grande esplanade et est utilisé en tant que champ de foire jusqu'au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":1" />,<ref name=":31" />. La commune vit dès lors une période assez active avec l'organisation de 12 foires annuelles très fréquentées et renommées où sont vendus chevaux, bêtes à cornes et porcs<ref name=":11" />.

Fichier:Canon - Vouvant.jpg
L'un des canons de Vouvant. Peut-être s'agit-il de l'un des deux canons trouvés dans le puits de l'ancien château en 1838.

En 1838, des habitants curent le puits de la place du Bail et y retrouvent un vieux canon sous 12 ou Modèle:Unité de décombres<ref name=":11" />,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce canon date probablement du siège de Vouvant par Arthur de Richemont contre Jean II de Parthenay-l'Archevêque qui s'est tenu en 1415. Le canon en fer, considéré comme extraordinaire, est déposé dans les années 1840 aux Archives de la préfecture de Bourbon-Vendée. Un autre canon est retrouvé dans le puits de l'ancienne cour du château et est entreposé dans le bas de la tour Mélusine<ref name=":33" />.

En 1840, l'église Notre-Dame de Vouvant est classée monument historique par Prosper Mérimée<ref name="Mérimée église" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1843, un rapport de la Société française d'archéologie demande le classement du château-fort de Vouvant au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la situation exceptionnelle de Vouvant devient petit à petit un frein à son développement. Cela s'accentue très fortement lorsque se pose la question de l'exploitation des mines de houilles sur le bassin de Vouvant. Dans un but d'exploitation de l'important bassin houiller de Vouvant, la municipalité essaye d'attirer l'attention des diverses administrations dès les années 1860 en demandant une desserte de la commune par l'installation d'une ligne de chemin de fer<ref name=":11" />,<ref name=":31" />. La ligne allant de Cholet à Fontenay-le-Comte, ainsi que la gare de Vouvant-Cezais sont mises en service le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La ligne de Breuil-Barret à Velluire desservant la gare de Vouvant-Cezais est par la suite fermée au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":38" />.

Lors de la séance du Congrès archéologique de France tenue à Fontenay le Modèle:Date-, Benjamin Fillon affirme que Vouvant est la seule ville murée du Moyen Âge en Vendée<ref name=":33" />.

Le Modèle:Date-, les membres du Congrès archéologique de France se déplacent à Vouvant<ref name=":33">Modèle:Ouvrage.</ref>. Ils évoquent que l'église Notre-Dame est Modèle:Citation et qu'il convient de conserver la nef qui est Modèle:Citation. La nef de l'édifice est signalée comme plafonnée. Il est également précisé qu'une crypte est présente sous le chœur de l'église (Octave de Rochebrune raconte d'ailleurs qu'il a pu y pénétrer en rampant). Cette crypte est alors obstruée par de la terre et des pierres, les voûtes d'arêtes y sont effondrées et des vestiges de peintures murales y sont encore observables. Concernant le château-fort, il est indiqué qu'une tour Modèle:Citation (la tour Mélusine) est Modèle:Citation. Un petit réduit à Modèle:Citation, renfermant un vieux canon, Modèle:Citation. L'accès au sommet de la tour se fait par le biais d'un escalier en pierre en Modèle:Citation. Enfin, des ruines peu importantes du Petit-Château sont encore observables.

En 1864, l'architecte du gouvernement Victor Loué (1836-1890)<ref>Modèle:Lien web.</ref> propose un premier projet de restauration de l'église Notre-Dame. Celui-ci, trop cher, est abandonné<ref name=":85" />.

En 1877, une description de la topographie de Vouvant est réalisée par la Société d'émulation de la Vendée<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La commune possède alors trois moulins à eau sur la rivière Mère (le moulin Froment, le moulin à seigle et le Moulin-Neuf) ainsi que cinq moulins à vent situés à l'ouest du bourg (les moulins Genest, Ribreau, Brizard, du Petit-Colinaud et des Vignes).

Dès la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le centre-bourg de Vouvant est réaménagé<ref name=":63">Modèle:Ouvrage.</ref> : les rues et places sont aérées, de nouveaux bâtiments publics ainsi que de nouvelles habitations plus alignées et homogènes sont construites. La rue du Duc d'Aquitaine est par exemple élargie dès les années 1860 à la suite des nombreux accidents survenus dans cette rue étroite dont la largeur n’excède pas 3 à 4 mètres<ref name=":31" />. Concernant les édifices publics, c'est à cette époque que sont érigées les deux écoles communales du village ainsi que la nouvelle mairie<ref name=":31" />. Malgré ces nouveaux aménagements, la grande majorité des remparts de la commune sont conservés. Deux des trois portes fortifiées sont détruites au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":42">Modèle:Lien web.</ref> afin de permettre une circulation facilitée à travers le bourg.

Restaurations majeures de l'église Notre-Dame (1882-1890)

Dès les années 1880, en raison de l’état de l’église Notre-Dame-de-l’Assomption demandant de grands travaux de consolidations, un ambitieux projet de restauration voit le jour<ref name=":11" />,<ref name=":5" />,<ref name=":24" />. Les plans effectués dès 1868 par l'architecte du gouvernement Victor Loué et les relevés réalisés avant les travaux révèlent notamment que les cinq dernières travées de la nef sont plafonnées puisque celles-ci ne sont plus voûtées<ref name=":57" />,<ref name=":14">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le Modèle:Date-, la commission des monuments historiques estime que les parties les plus intéressantes à restaurer sont le chœur et le transept, et demande une diminution des travaux prévus. Le projet initial de Modèle:Unité est alors ramené à Modèle:Unité. Le Modèle:Date-, le projet de Modèle:Unité est approuvé par le ministère des Beaux-Arts. Son exécution est autorisée dès le Modèle:Date- par ce même ministère<ref name=":11" />.

Malgré un projet encore très coûteux, son financement ne pose pas de problèmes particuliers. Face à l'ajout de dons d'habitants du village, le curé de Vouvant décide de procéder lui-même au financement du nouveau beffroi ainsi qu’à la réalisation d’un nouveau dallage, d’un perron monumental, des nouvelles portes et de nouveaux autels néo-gothiques<ref name=":15">Modèle:Chapitre.</ref>. Les travaux de restauration débutent dès 1882. Durant la période des travaux, de nouvelles rentrées d’argent arrivent. Ainsi, l'architecte Loué intègre de nouveaux éléments à sa campagne de travaux sans demander d'autorisation préalable. Il décide d'étendre la reconstruction de la nef à trois travées alors que le projet initial prévoyait uniquement la réfection de la première travée jouxtant le transept<ref name=":85" />.

Entre 1882 et 1884, plusieurs éléments de l'église sont restaurés ou reconstruits par Loué<ref name=":5" />,<ref name=":24" />,<ref name=":14" /> : la flèche surmontant le clocher est remplacée par un clocher octogonal de style néo-roman, la coupole sphérique de la croisée du transept est remplacée par une coupole octogonale sur trompes, le dallage du chœur et les trois premières travées de la nef sont reconstruites dans un style que le restaurateur juge « plus roman »<ref name=":93" />. La seule travée encore voûtée de la nef qui a été épargnée par les destructions est donc détruite<ref name=":34" />. La crypte, comblée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est redécouverte en 1882 lors de la suppression du dallage existant au niveau du chœur<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":24" />. Concernant cette dernière, la restauration dont elle a fait l'objet est extrêmement critiquée par les membres de la Société française d'archéologie<ref name=":34" />. En effet, après le déblaiement de la crypte effectué en 1882, le style architectural de celle-ci évolue. La voûte d’arêtes d'origine était Modèle:Citation comme l'indiquaient les amorces de la voûte visibles le long des murs (des indices évoquent aussi la probable présence de berceaux en plein cintre avant leurs remplacements par des berceaux brisés lors des remaniements effectués au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). L'architecte Loué a donc décidé de faire reconstruire la voûte dans un style Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle tandis que la partie inférieure (colonnes et chapiteaux) conserve son style originel du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La différence entre la crypte d'origine et la crypte restaurée est visible grâce à la photographie prise par Jules Robuchon juste après le déblaiement.

C'est en 1885 que l'inauguration de l'église restaurée a lieu. L'édifice est alors de nouveau béni le premier dimanche de l'Avent 1885.

Cependant, le curé du village et l'architecte Loué décèdent tous les deux entre 1889 et 1890 (en février 1889 pour le premier et en juillet 1890 pour le second). L'église n'est pas encore terminée à cette période puisqu'elle reste sans dallage ni mobilier et n'est pas fermée à l'ouest de la nef nouvellement reconstruite. Cette interruption des travaux permet alors aux dernières travées du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de subsister dans leur état originel<ref name=":14" />. Une cloison provisoire avec une tribune est alors construite les décennies suivantes par l'abbé de la paroisse entre la nef en ruine datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et la partie de l'église servant au culte<ref name=":85" />. Les quelques travaux restants sont réalisés par l’architecte Abel Filuzeau de Luçon. C’est à cette même période que l’architecte des monuments historiques, Chaine, chargé d’apurer les comptes découvre que la caisse de la fabrique est vide. Les aménagements supplémentaires voulus par le curé ne sont donc jamais réglés par la fabrique à l’entrepreneur. En 1898, un procès a lieu au cours duquel la fabrique est condamnée à payer. Finalement, c’est l’État qui régularise l’entrepreneur le Modèle:Date- à la suite de la séparation intervenue entre l’Église et l’État en 1905<ref name=":15" />.

Époque contemporaine

Fichier:Mairie de Vouvant.jpg
Façade de la mairie actuelle donnant sur la place de l'Église.

Dans les années 1920, la mairie de Vouvant est délocalisée dans le bâtiment actuel situé place de l'Église. Ce bâtiment, construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et légué à l'évêché de Luçon en 1855 pour la fondation d'une école, héberge l'école privée de filles de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":31" />,<ref name=":43">Modèle:Lien web.</ref>. La mairie quitte alors le bâtiment rue Théodelin (actuelle salle polyvalente) pour s'installer, avec la nouvelle école publique mixte, dans cette bâtisse localisée en plein centre-bourg<ref name=":43" />.

En 1923<ref name=":59">Modèle:Lien web.</ref>, un monument commémoratif à la mémoire des Vouvantais tombés au cours de la première Guerre mondiale est érigé place de l'Église. Il se compose d'un piédestal avec palme surmonté d'une reproduction de la statue d'Eugène Bénet, Le Poilu Victorieux<ref name=":43" />.

Le Modèle:Date-, le vieux pont médiéval et la tour Mélusine sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques<ref name="Mérimée pont" />,<ref name="Mérimée fortifications">Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Fichier:Eglise Notre-Dame de Vouvant en 1931.jpg
Vue sur le marché couvert et l'église Notre-Dame en 1931.

En 1933, le bourg de Vouvant est électrifié<ref name=":99" />.

Le Modèle:Date-, un bâtiment contigu au chevet de l'église Notre-Dame est classé au titre des monuments historiques<ref name="Mérimée église" />. Celui-ci avait été acheté le Modèle:Date- par la municipalité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

En juin 1940, les sœurs de l'ordre de la Visitation fuient la ville de Dreux bombardée et s'installent en juillet 1941 à Vouvant dans une vaste bâtisse localisée place Saint-Louis. Le Monastère de la Visitation prend forme les années suivantes avec l'ajout d'un étage et la construction d'un cloître ainsi que d'une chapelle. En novembre 1997, l'ordre de la Visitation est transféré dans le monastère de La Roche-sur-Yon<ref name=":31" />,<ref name=":44">Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, le terrain sur lequel est bâtie l'église Notre-Dame est classé au titre des monuments historiques<ref name="Mérimée église" />.

Entre 1943 et 1947, un projet de reconstruction de l'église Notre-Dame voit le jour. Celui-ci vise à reconstruire les trois travées de la nef du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en ruine et à les raccorder avec la partie dédiée au culte. Cependant, le projet n'a pas de suite puisque le curé de Vouvant ne dispose que de Modèle:Unité tandis que le projet s'élève à Modèle:Unité<ref name=":5" />.

Le Modèle:Date-, le barrage-écluse de Vouvant situé en bas de la porte de la Poterne est inauguré par le maire monsieur Baudry<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce barrage-écluse est par la suite détruit du fait de la mise en service, en 1978, du barrage situé à l'ouest du bourg<ref name=":46">Modèle:Lien web.</ref>.

En 1958, la grotte de Vouvant est construite face aux remparts sud-est, de l'autre côté de la rivière Mère<ref name=":16">Modèle:Lien web.</ref>. Elle est érigée par des Vouvantais à la demande de l'Abbé Guéry, curé du village, afin de fêter le centenaire des apparitions survenues à Lourdes en 1858. La reproduction de la grotte de Lourdes est bénie le Modèle:Date- par l'évêque de Luçon [[Antoine-Marie Cazaux|Modèle:Mgr Antoine-Marie Cazaux]]<ref>Plaque installée dans la grotte de Vouvant : Modèle:Citation.</ref>.

En 1978, le barrage de Vouvant est mis en service sur la rivière Mère à l'ouest du bourg<ref name=":46" />. Ce barrage, permettant la création d'une retenue de Modèle:Unité pour une hauteur d'eau de Modèle:Unité<ref name=":46" />, entraîne alors la disparition des nombreux moulins à eau implantés sur la Mère et ses affluents.

Le renouveau lié à la mise en valeur du patrimoine (depuis les années 1980)

En Modèle:Date-, la maire, Andrée Bourseguin, fait consolider la tour Mélusine, alors que le sommet de cette dernière est envahi d'arbres<ref name=":23">Modèle:Ouvrage.</ref>.

De 1983 à 1986/87<ref name=":77">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":dictionnaire">Modèle:Ouvrage.</ref>, Vouvant connait un nouveau tournant : la commune (par le biais de sa maire, Andrée Bourseguin), lance l'« Opération Village » grâce à l'opportunité donnée par la Délégation Régionale à l'Architecture et l'Environnement (DRAE) ; cette opération consiste en la revitalisation du bourg par la mise en valeur des nombreux monuments de la commune ainsi que par la rénovation des façades des maisons particulières et petits commerces dans le but de redonner à ces édifices leur style ancien<ref>Daniel Charneau, Dominique Pelleau, « Vouvant, opération village : étude de réalisation », 1983. La Roche-sur-Yon, Comité départemental de l'habitat et de l'aménagement rural.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces grandes transformations se concrétisent par l'obtention du label « Un des Plus Beaux Villages de France » en 1988<ref name=":21">Modèle:Article.</ref>,<ref name=":77" />. Depuis 1986, Vouvant poursuit cette dynamique en misant sur la pérennité et le développement des petits commerces ainsi que sur la préservation et la mise en valeur de son patrimoine.

Le Modèle:Date-, les parties subsistantes de l'enceinte fortifiée (dont la place du Bail, les remparts entourant le bourg, ainsi que les tours de l'enceinte fortifiée du Château Neuf), à l'exception des constructions ajoutées ultérieurement, sont inscrites à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques<ref name="Mérimée fortifications" />.

En 1985, une large zone située sur les communes de Antigny et Vouvant devient un site inscrit sous le nom de « La ville de Vouvant et la vallée de la Mère » (référence 85 SI 29). Ce site pittoresque, d'une superficie de Modèle:Unité, est inscrit par arrêté ministériel du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":56">Centre National de la Propriété Forestière - Centre Régional des Pays de la Loire, Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>MEDD-DIREN Pays de la Loire, Modèle:Lien web.</ref>.

À partir de 1987, plusieurs restaurations sont effectuées à l'initiative de la municipalité : réfection des remparts (novembre 1987), maçonnerie de la porte de la Poterne (décembre 1989), consolidation des remparts (avril 1991), rénovation de l'extérieur de la tour Mélusine (novembre 1991), mise hors d'eau de l'église (avril 1995)<ref name=":23" />.

En juin 1992, le site de la tour Mélusine et de ses abords est intégré au programme « Patrimoine 2000 »<ref name=":77" />,<ref name=":78">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":79">Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce dernier est mis en place par l'assemblée départementale de la Vendée dans un but de mise en valeur du patrimoine touristique et culturel. Pour le village de Vouvant, cela consiste en la restauration de la tour Mélusine et de la maison du Bail (située place du Bail) par le Conseil général de la Vendée<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les travaux de restauration et d'aménagement de la tour, entrepris dès 1992, sont achevés au cours de la première moitié de l'année 1993<ref name=":78" />,<ref name=":79" />,<ref name=":80">Modèle:Ouvrage.</ref>. Ceux-ci permettent l'ouverture de la tour aux visiteurs au cours de la saison touristique 1993. Restauré au début de l'année 1994, le rez-de-chaussée de la maison du Bail est ouvert aux visiteurs dès la saison estivale de la même année<ref name=":80" />. En septembre 1994, la municipalité de Vouvant sollicite le Conseil général afin de restaurer le rez-de-chaussée bas ainsi que l'étage de la maison du Bail. Cette dernière phase de travaux est autorisée par délibération et est lancée très rapidement<ref name=":80" />.

En 1994, Andrée Bourseguin fait recouvrir la nef Théodelin (seule partie subsistante de l'église priorale du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) jusqu'alors découverte<ref name=":5" />,<ref name=":57" />. Ainsi, du Modèle:Date- au Modèle:Date-, une opération archéologique de sauvetage urgent de la nef en ruine de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption est effectuée<ref name=":55" />. Lors de ce sauvetage, des fouilles archéologiques ont lieu dans les trois travées occidentales de la nef en ruine<ref>Modèle:Article.</ref>. Celles-ci révèlent la présence d'un ensemble d'ateliers de fondeurs de cloches ainsi que de 117 sépultures. Les inhumations semblent dater du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de par les pratiques de mise en terre employées et les objets mobiliers retrouvés. L'ensemble d'ateliers de fondeurs de cloches est quant-à-lui révélé par la présence de trois fours, sept moules à cloches ainsi que de trois moules construits hors-sol. Cet ensemble est localisé à l'ouest du vaisseau central de la nef et à une profondeur d'au moins Modèle:Unité sous le niveau du sol actuel. Les fouilles menées permettent également de mettre au jour un sol aménagé de tomettes qui semble dater de la période correspondant aux destructions subies par l'église au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (effondrement des voûtes).

En 1996, l'association loi de 1901 des « Petites Cités de Caractère de Vendée » voit le jour dans le département de la Vendée à l'initiative des communes de Foussais-Payré, Vouvant et Nieul-sur-l'Autise. Cette association est alors élaborée en lien direct avec celle du même nom déjà existante à l'échelle de la région Pays de la Loire<ref name=":49">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Entre les années 1997 et 2002, un dispositif de la région Pays de la Loire est mis en place afin de subventionner des travaux de propriétaires habitant dans le centre ancien protégé de la commune. Durant cette période de cinq ans, 68 demandes sont enregistrées. Le total des subventions accordées s'élève à Modèle:Unité<ref name=":36">Modèle:Article.</ref>.

Du 22 juillet au Modèle:Date-, le festival des « contes et légendes de Vouvant » est organisé au pied de la tour Mélusine ainsi que dans la nef ruinée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de l'église Notre-Dame<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Lors de la séance du Modèle:Date-, le Conseil général de la Vendée décide de faire réaliser une étude dans le cadre de la restauration future des remparts de Vouvant<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette étude préalable vise alors à constater l'état sanitaire du monument, et notamment celui des tours situées dans la propriété de la Recepte. En effet, contrairement aux remparts du château (place du Bail) et de la porte de la Poterne (partie ouest de l'enceinte), les remparts qui cernent la partie est du bourg n'ont pas encore été consolidés et restaurés. Ainsi, pour un coût total estimé à Modèle:Unité, le Conseil général décide d'inscrire Modèle:Unité après délibération sachant que la participation forfaitaire de la commune de Vouvant s'élève à Modèle:Unité. Le rapport de l'étude réalisée par Marie-Pierre Baudry-Parthenay, Nicolas Prouteau et Laurent Prysmicki est publié en mai 2003 par l'association Atemporelle sous le titre Étude préalable à la restauration de l'enceinte de Vouvant : Étude documentaire, historique et architecturale<ref name=":62" />.

Modèle:Média externe Par arrêté préfectoral du Modèle:Date-, une zone importante comprenant l'ensemble du bourg de Vouvant ainsi que les abords de la rivière Mère se constitue comme une Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Service Départemental de l'Architecture et du Patrimoine de la Vendée, Modèle:Lien web.</ref>.

Début 2007, quatre pans de remparts situés sur le domaine privé s'écroulent en raison de la forte humidité de l'hiver 2006/2007<ref>Modèle:Article.</ref>. Les travaux de remise en état de ces parties du mur d'enceinte sont effectués les mois suivants.

En 2014, la commune de Vouvant est sélectionnée pour participer à l'émission Le Village préféré des Français<ref>Modèle:Article.</ref>. À cette occasion, le village est choisi par la production pour y tourner trois séquences en présence de Stéphane Bern : la première au sommet de la tour Mélusine ainsi que dans le jardin public qui surplombe la Poterne, la deuxième dans le jardin du prieuré ainsi qu'à cheval le long des remparts (rue des Rangies) et enfin la troisième dans la cour du Miracle pour y découvrir le préfou vendéen avec le boulanger du village<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. À l'issue de l'émission, Vouvant se classe Modèle:8e du classement final opposant les 22 villages sélectionnés<ref name="VillagePrefere" />.

Début février 2014, un pan de rempart situé sur la place du Bail s'effondre en raison de nombreuses précipitations, cette zone de la place étant très concernée par l'accumulation des eaux de pluies<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La municipalité fait reconstruire ce pan de rempart début 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, la tour Mélusine est fermée au public. En effet, l'escalier en pierre permettant l'accès à l'entrée de la tour présente un ventre important avec un détachement du parement provoquant des ouvertures dans les joints et des fissures<ref>Modèle:Article.</ref>. L'accès est de nouveau autorisé en août 2014, avec la consolidation provisoire de l'escalier par l'étaiement du mur de soutènement<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 2015, l'église est partiellement rénovée : restauration partielle des couvertures de la nef et des bas-côtés et restauration ponctuelle des contreforts des bas-côtés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par la loi du Modèle:Date-, la ZPPAUP de Vouvant devient un Site Patrimonial Remarquable (SPR)<ref>Loi Modèle:N° du 7 juillet 2016 relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine - Article 112</ref>.

Du Modèle:1er au Modèle:Date-, une exposition sur l'historique de l'occupation du site de Vouvant est proposée par l'association Patrimoines du Vouvantais dans la nef Théodelin<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Association Patrimoines du Vouvantais, Modèle:Lien web.</ref>. L'exposition, intitulée « Vouvant, d'un millénaire à l'autre », permet d'appréhender les divers éléments fortifiés ainsi que la chronologie de ceux-ci à travers la présence de kakemonos<ref name=":7" /> et d'aquarelles historiques permettant de reconstituer le site castral à diverses périodes.

Par l'arrêté préfectoral du Modèle:Date- (arrêté no 608), l'ensemble du territoire communal de Vouvant est délimité comme une Zone de Présomption de Prescription Archéologique (ZPPA) par la direction régionale des Affaires culturelles (DRAC)<ref name=":55" />. Cette zone se compose de plusieurs entités archéologiques elles-mêmes comprises dans des Zones de Sensibilité Archéologique (soit une Zone de Sensibilité Archéologique pour une voire plusieurs entités en ce qui concerne le bourg de Vouvant).

En mai 2017, la maçonnerie d'une portion de remparts comprise dans une propriété privée située rue Malicorne est restaurée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, la pendule de l'église est remplacée. L'ancien cadran en bois recouvert d'une tôle et cerclé de zinc, conçu par un habitant du village, datait de 1908<ref>Modèle:Article.</ref>.

Fichier:Bac à chaîne Vouvant.jpg
Bac à chaîne « Les Îles ».

Le Modèle:Date-, un bac à chaîne, baptisé « Les Îles », est inauguré par Cécile Barreau (vice-présidente du conseil départemental de la Vendée) et Jacky Roy (maire de la commune). Ce bac, installé sur l’espace naturel sensible des « rives de la Mère », permet la traversée de la rivière au niveau du nord-est du bourg, à proximité du château de la Recepte. Il est ainsi possible de faire le tour de la cité médiévale, en longeant les remparts et le cours d’eau<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, la municipalité organise une réunion publique afin de connaître l'avis des habitants sur la possibilité de la création d'une commune nouvelle<ref>Modèle:Article.</ref>. Ainsi, deux tiers des habitants présents s'expriment en faveur d'une fusion, en indiquant comme arguments principaux de réunification la relation avec le massif forestier et la valorisation du patrimoine architectural<ref>Modèle:Article.</ref>. Par la suite, quatre communes manifestent leur intérêt de se regrouper avec la commune de Vouvant : Faymoreau, Foussais-Payré, Mervent et Puy-de-Serre. Cependant, à la suite d'une réunion intercommunale organisée en novembre 2017, la commune de Mervent annonce vouloir attendre le prochain mandat avant de réfléchir à une possible fusion<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Modèle:Date-, lors d'une réunion organisée par l'association des maires de France, le regroupement communal reste d'actualité et se précise. En effet, lors de cette réunion, les élus des quatre communes votent à la majorité en faveur d'un regroupement, avec la volonté de la création d'une commune nouvelle entre Faymoreau, Foussais-Payré, Puy-de-Serre et Vouvant effective au Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. En avril 2018, la Commission nationale de toponymie propose le nom de (La) Forêt-sur-Vendée comme toponyme de la commune nouvelle<ref>Commission nationale de toponymie (CNT), Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Commission nationale de toponymie (CNT), Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Commission nationale de toponymie (CNT), Modèle:Lien web.</ref>. Lors d'une réunion du Modèle:Date- durant laquelle les maires et adjoints des quatre communes sont réunis, le projet concernant la création de la commune nouvelle est reporté au prochain mandat<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

En janvier 2018, la cité médiévale de Vouvant est sélectionnée par le conseil régional des Pays de la Loire dans le cadre d'un nouveau dispositif d'aide à la réhabilitation de biens de particuliers dans les centres anciens protégés des communes labellisées « Petites Cités de Caractère ». Ces aides permettent aux propriétaires privés, souhaitant effectuer des travaux de rénovation (façades, toitures, ouvertures), de bénéficier de Modèle:Unité de subventions<ref name=":36" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, la convention de mise en œuvre du programme d'aide est signée à la mairie de Vouvant. Le dispositif est mis en place pour une période de deux ans, soit de 2018 à 2020<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 2018, deux projets sont lancés dans la commune : rénovation de l'église Notre-Dame<ref>Modèle:Article.</ref> et création du lotissement du Bocage à l'ouest du bourg<ref name=":52">Modèle:Article.</ref>. Lors du dégagement d'une baie romane présente dans la nef Théodelin, des vestiges de décors peints sont découverts<ref name=":52" />. À la suite de cette trouvaille, des travaux sont prévus afin de consolider et sauvegarder ces décors. Le réaménagement d'une partie du centre-bourg est également effectué de décembre 2018 à avril 2019 : pavage de la place du Corps de Garde, réfection de la rue Malicorne, de la rue Basse des Remparts (jusqu'au chemin menant à la porte de la Poterne) et de l'entrée de la place du Bail<ref name=":65">Modèle:Article.</ref>.

Fichier:Travaux église Notre-Dame de Vouvant 2019.jpg
Panneau d'information concernant la première phase de travaux.

Afin de réaliser la première tranche de travaux prévus dans l'église Notre-Dame, cette dernière est totalement fermée au public au cours de la période allant du Modèle:Date- au mois de février 2020<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name=":65" />,<ref name=":73">Modèle:Article.</ref>. Cette première tranche concerne la réfection totale de l'installation électrique, la création d’un éclairage intérieur, la rénovation du sol de la nef dédiée au culte ainsi que la restauration du mobilier présent dans l'édifice<ref name=":73" />.

À l'occasion de la célébration du millénaire de Vouvant en 2019 (la date maximale de la fondation du bourg castral de Vouvant étant fixée à 1019<ref name=":7" />), un grand projet est décidé afin de doter l'église Notre-Dame d'un orgue<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce projet est initié par l'organiste Yves Rousseau (habitant de Vouvant et ancien responsable artistique au Conservatoire national supérieur de musique de Paris) et est porté par l'association Orgue & Musique à Vouvant créée le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> à la suite de la concrétisation du projet. L'orgue de l'église de Vouvant est installé entre deux piliers de la nef dédiée au culte et se compose d'un pédalier (comportant 18 jeux et 42 registres), de trois claviers ainsi que de plus d'un millier de tuyaux. Conçu dès la fin 2018 par la manufacture Yves Fossaert localisée en Seine-et-Marne, il est financé en quasi-totalité par des dons et du mécénat (le coût total étant de Modèle:Unité) et est assemblé dans l'église après la réalisation de la première tranche de travaux.

Pour célébrer le millénaire de la cité médiévale, de nombreuses animations sont organisées tout au long de l'été 2019 à l'initiative de nombreuses associations et de la municipalité<ref name=":66">Municipalité de Vouvant, Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Aussi, le portail de l'église Notre-Dame fait l'objet d'une mise en valeur à l'aide de la technologie de mapping vidéo (spectacle lumineux pérenne)<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name=":98">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le spectacle lumineux d'une douzaine de minutes, dénommé « Mélusine, entre ombre et lumière », est diffusé les vendredis et samedis en juillet puis tous les jours entre le Modèle:1er août et le Modèle:Date- (Modèle:YouTube)<ref name=":100">Modèle:Lien web.</ref>. Une animation lumineuse est également diffusée de manière quotidienne à la tombée de la nuit sous la forme d'une boucle de 3 minutes<ref name=":100" />,<ref name=":98" />.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:Article connexe Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelage

La commune de Vouvant n'est pas jumelée.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 27,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 36,5 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 53,77 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,16 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

La commune de Vouvant possède deux établissements d'enseignement :

Lieux culturels

Divers établissements à vocation culturelle sont implantés dans la commune<ref name=":47" />,<ref name=":66" />,<ref>Modèle:Lien web</ref> :

  • la tour Mélusine, dont l'accès payant est possible aux horaires d'ouverture de l'office de tourisme situé place du Bail,
  • l'église Notre-Dame-de-l'Assomption, dont l'orgue a été inauguré en 2021,
  • la nef Théodelin, partie de la nef de l'église Notre-Dame datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle transformée en lieu d'expositions temporaires,
  • l'Espace Lusignan, ancienne école privée transformée en lieu d'expositions temporaires,
  • le Musée Mélusine, situé au premier étage de l'office de tourisme, qui présente la légende de la fée Mélusine (visionner la version accessible de la muséographie)<ref>Modèle:Lien web.</ref>
  • et divers ateliers d'artistes implantés dans le village.

Manifestations culturelles et festivités

Fichier:Fête des plantes Vouvant.jpg
Fête des plantes et du jardin 2018.

De nombreux événements sont organisés tout au long de l'année<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":47">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • La dégustation de la galette des rois, organisée en janvier par l'Amicale Laïque de Vouvant.
  • Les échappées de Mélusine, course d'orientation organisée en février.
  • Les expositions de l'association Vouvant Village de Peintres, organisées d'avril à septembre dans la nef Théodelin.
  • Le festival d'orgue de Vouvant, organisé dans l'église de mai à novembre par l'association Orgue & Musique à Vouvant.
  • La marche du muguet, organisée le Modèle:1er mai par l'USVBC (club de football Union Sportive Vouvant Bourneau Cezais) avec l'organisation de plusieurs parcours de randonnée.
  • La fête des plantes et du jardin, organisée sur la place du Bail durant un dimanche de la fin du mois de mai par le comité des fêtes communal.
  • Le Raid Mélusine, organisé durant le dernier week-end du mois de juin par l'équipe des échappées de Mélusine.
  • Le vide grenier, organisé sur la place du Bail le premier dimanche du mois de juillet par l'Amicale Laïque de Vouvant.
  • La fête de la musique, organisée dans l'église et sur la place du Bail autour du 21 juin.
  • La fête du 14 juillet, organisée pendant l'ensemble de la journée avec des animations sur la place du Bail. Un feu d'artifice est tiré près de la rivière Mère à la tombée de la nuit.
  • Les Journées européennes du patrimoine, organisées mi-septembre dans l'ensemble du bourg avec un accès gratuit à la tour Mélusine et des visites guidées notamment.
  • Le marché de Noël, organisé fin novembre dans le centre du bourg.

Santé

Plusieurs services de santé sont présents<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • un cabinet médical,
  • un cabinet infirmier,
  • une pharmacie,
  • un EHPAD,
  • un service ambulancier,
  • divers services de kinésithérapie
  • et un cabinet de psychothérapie.

Tourisme

Vouvant attire en moyenne Modèle:Unité par an<ref name="OT"/>.

En 2015, l'office de tourisme de Vouvant enregistre un record d'affluence, avec près de Modèle:Unité (dont Modèle:Nombre durant les mois de juillet et août). Ainsi, l'augmentation se situe à plus de 4 % (plus 2 % de Français et plus 12 % d'étrangers<ref name="OT">Modèle:Article.</ref>. Modèle:Tableau

Lieux et monuments

Fichier:Cité fortifiée de Vouvant - Vue générale.jpg
Vue générale de la cité médiévale depuis le calvaire de Montfort.

Enceinte fortifiée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle-Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Modèle:Article détailléAu Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les premiers remparts sont construits en terre et en bois. Ceux-ci sont par la suite remplacés par des fortifications en pierres<ref name=":20" />.

Les remparts que l'on peut actuellement observer datent de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":7" />,<ref name=":62" />. C'est à cette époque que la famille Lusignan construit un nouveau château (aujourd'hui place du Bail) et édifie les remparts flanqués d'une trentaine de tours<ref name=":1" />.

En 1526, d'après une description détaillée<ref name=":1526" />, la cité médiévale de Vouvant est composée de plusieurs bâtiments dont une tour carrée, une chapelle, deux puits, une douve sèche séparant le château-fort du village et une poterne permettant l'accès à l'enceinte fortifiée du Château Neuf par le donjon (tour Mélusine).

Les parties subsistantes de l'enceinte fortifiée sont inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref name="Mérimée fortifications" />.

Tour Mélusine

Modèle:Article détaillé La tour Mélusine, donjon circulaire daté entre la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":7" />,<ref name=":29" />,<ref name=":51" />,<ref name=":62" />,<ref name=":50" />, est le seul vestige de l'ancien château-fort des Lusignan, qui était séparé du bourg fortifié de Vouvant par un fossé sec<ref name=":1" />.

Selon la légende, elle est construite, comme le reste de la forteresse, en une nuit, par la fée Mélusine de Modèle:Citation. Cette tour est inédite pour l'époque, de par sa hauteur (Modèle:Unité depuis le bas du fossé<ref name=":62" />) et sa forme cylindrique ; la plupart des donjons de cette région et de cette époque sont de style « niortais », carrés avec des tours ou contreforts pleins à chaque angle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La tour Mélusine est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref name="Mérimée fortifications" />.

Tour des Gardes

La tour des Gardes<ref name=":62" /> est une tour de défense flanquant la partie est des remparts du château fort de Vouvant. C'est la seule tour d'enceinte du château qui possède encore une salle. L'accès à cette salle voûtée en berceau brisé se fait très en dessous du sol actuel, ce qui indique que ce dernier a largement été rehaussé par rapport au niveau d'origine<ref name=":62" />. La tour conserve trois archères dont les encadrements ont été arrachés. Ces ouvertures ont très probablement fait l'objet d'un élargissement au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle afin de permettre l'utilisation de petites armes à feu<ref name=":62" />. Enfin, le sommet ruiné de la tour des Gardes laisse apparaître la présence d'un escalier circulaire rampant.

La salle voûtée de la tour des Gardes est actuellement utilisée par la municipalité en tant qu'espace de stockage.

Tour du Couvent ou de la Visitation

Fichier:Entrée de bourg de Vouvant.jpg
Une partie des remparts situés à l'est du bourg de Vouvant, avec la tour du Couvent (ou de la Visitation) à gauche.

La tour du Couvent<ref name=":38" />, appelée aussi tour de la Visitation<ref name=":62" />, est une tour demi-circulaire flanquant la partie est des remparts du bourg fortifié. Malgré la démolition d'une partie des remparts situés à proximité immédiate de la tour au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":35" />, elle est l'une des tours les mieux conservées de l'enceinte. La tour est érigée, comme le reste des remparts, entre la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":7" />,<ref name=":29" />. Le nom donné à cette tour d'enceinte provient de son appartenance au monastère de la Visitation (installé à Vouvant entre 1941 et 1997)<ref name=":31" />,<ref name=":44" />. Elle est, depuis cette période, aménagée en tant qu'habitation<ref name=":38" />.

Porte de la Poterne

La porte de la Poterne ou, plus simplement, la Poterne<ref name=":7" />,<ref name=":62" /> (appelée parfois porte Saint-Louis<ref name=":99" />,<ref name=":6">Modèle:Lien web.</ref>) est l'unique point d'accès du bourg fortifié encore conservé. Cette porte, située à l'est, était utilisée secondairement pour accéder au bourg castral<ref name=":7" />. Il s'agit en réalité d'une poterne (d'où son appellation locale de « Poterne »<ref name=":1" />) dissimulée dans les fortifications et protégée par une tour carrée.

Les remparts ouest, où se situe la porte de la Poterne, sont longés par le chemin des Rangies (échelles sommaires utilisées par les assaillants pour franchir les remparts)<ref name=":1" />,<ref name=":38" />.

Tours du Château Neuf

Les tours du Château Neuf, situées à l'entrée ouest du bourg, constitueraient les seuls vestiges de l'enceinte fortifiée du Château Neuf peut-être érigée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Arthur de Richemont au nord-ouest du château-fort<ref name=":11" />,<ref name=":20" />. Le cadastre napoléonien datant de 1835<ref name=":42" /> laisse apparaître que deux des quatre tours présentes sont construites sur des bases d'origine tandis que les deux autres ont été (re)construites en 1941-43 par monsieur Baudry, notaire et maire de la commune<ref name=":31" />.

Tout comme l'enceinte fortifiée du bourg castral datant de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les vestiges de l'enceinte du Château Neuf datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref name="Mérimée fortifications" />.

Église Notre-Dame-de-l'Assomption

Modèle:Article détaillé L'église Notre-Dame-de-l'Assomption<ref name=":85" />, classée monument historique en 1840<ref name="Mérimée église">Modèle:Base Mérimée.</ref>, est édifiée dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous l'impulsion de Guillaume le Grand d'Aquitaine.

Les différentes parties de l'église sont datées comme suit<ref name=":5" />,<ref name=":34" />,<ref name=":64" />,<ref name=":57" /> :

Vieux pont médiéval

Modèle:Article détaillé Daté entre le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour les parties anciennes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, le vieux pont de Vouvant (appelé localement le pont roman) est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref name="Mérimée pont">Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Motte castrale du Château Neuf

Fichier:Motte castrale du Château-Neuf à Vouvant.jpg
Motte castrale du Château Neuf.

La motte castrale du Château Neuf est une motte féodale peut-être érigée dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Cet élément défensif permettait de protéger le bourg castral de Vouvant au nord-ouest, c'est-à-dire au niveau de la seule zone non entourée par la rivière Mère<ref name=":62" />.

Cette motte est encore très bien conservée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : elle s'étend sur une quarantaine de mètres de circonférence et possède une hauteur maximale d'environ 4 à Modèle:Unité<ref name=":17" />.

Grotte

Fichier:Grotte de Vouvant.jpg
La réplique de la grotte de Lourdes.

La grotte de Vouvant est une reproduction de la grotte de Lourdes réalisée sous l'impulsion de la mission de 1958<ref name=":16" />. Elle est située au sud-est du bourg de Vouvant, sur une berge de la Mère, et est accessible par une passerelle de bois. Une source d'eau potable est présente à proximité. La pierre de l'autel provient de l'ancienne chapelle située au manoir de la Grande Rhée<ref name=":38" />.

Lavoir public

Fichier:Lavoir - Vouvant.jpg
Le lavoir.

Le lavoir public, construit à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et restauré au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est utilisé par les lavandières jusqu'en 1970<ref name=":38" />,<ref name=":0"/>. Il subsiste deux vestiges de son utilisation : la cheminée et la cuve en fonte à bouillir le linge<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.

Massif forestier de Mervent-Vouvant

Fichier:Chemin forestier - Forêt de Mervent-Vouvant.jpg
Le massif forestier de Mervent-Vouvant.

Modèle:Article détaillé Le massif forestier de Mervent-Vouvant est une forêt de Modèle:Unité couvrant 25 % du territoire de la commune de Vouvant (Modèle:Unité). C'est la forêt la plus importante de Vendée, où le chêne est majoritairement présent. Ce massif forestier est traversé par deux cours d'eau, la Mère et la Vendée, qui se rejoignent sur la commune de Mervent<ref name="Forêt">Modèle:Lien web.</ref>.

La présence de la forêt de Vouvant est attestée dès 1059 sous les noms Modèle:Langue et Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Ce massif forestier connaît plusieurs appellations au fil du temps : Forêt Royale de Vouvant, Forêt Impériale de Vouvant, puis, en 1965, massif forestier de Mervent-Vouvant, à la suite de la création de l'Office national des forêts<ref name="Forêt" />.

L'on y trouve le Natur'Zoo, le parc d'attractions de Pierre Brune, une base de loisirs, des lieux de pècheModèle:Etc.

Jardins

Plusieurs jardins sont présents dans la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • le jardin du prieuré, créé en 2007 à l'emplacement de l'ancien prieuré Notre-Dame ;
  • le jardin des peintres, créé en 2008 par la commune et l'association « Vouvant, village de peintres », à proximité de la salle polyvalente ;
  • le jardin public, surplombant la porte de la Poterne et l'enceinte urbaine ;
  • le jardin des sens, créé en 2010 par l'association « Pêche, sport, nature », puis entretenu par l'association « Graine de nature », le long du chemin des Rangies, en bas des remparts sud ;
  • le jardin du fournil, à proximité du vieux pont<ref name=":13">Modèle:Lien web.</ref> et d'un fournil construit au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (dont l'extérieur est restauré au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name=":38" />,<ref name=":13"/> ;
  • le jardin commun, créé par l'association « Graine de nature » près du lavoir public.

Châteaux privés

  • Le château de la Recepte ou de la Recette, situé au nord-est du bourg et construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à même les remparts dont il emprunte une tour<ref name=":38" />. D'une surface d'environ Modèle:Unité, le château est érigé au sein d'un parc de Modèle:Unité surplombant les remparts est et nord de la cité médiévale<ref>Modèle:Article.</ref>. Le premier propriétaire connu est Félix Chaigneau, maire de Vouvant au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":45">Modèle:Ouvrage.</ref>.
  • Le château de la Grignonnière<ref name=":11" />, situé au sud du territoire communal, le long de la rivière Mère. Datant probablement des guerres de Religion, le château actuel est restauré trois fois comme il l'est indiqué sur une pierre gravée : en 1588, 1703 et 1805 (brûlé en partie durant la Révolution<ref name=":24" />)<ref name=":48">Modèle:Ouvrage.</ref>. Les premiers seigneurs de la Grignonnière sont les Grignon : les archives indiquent trois seigneurs de cette famille entre 1380 et 1420<ref name=":48" />. Il est ensuite habité par la famille Gauthier au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, par la famille Tiraqueau du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis par la famille de Hillerin à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":48" />. La bâtisse se présente sous la forme d'un manoir-ferme entourant une cour carrée avec un puits en son centre. Le domaine comprend trois cours : la cour intérieure, une grande cour devant le château et une ferme en basse-cour. Le château en lui-même se compose d'un corps de logis flanqué sur les côtés par deux grosses tours rondes couvertes de tuiles. Deux ailes, possédant à chacune des extrémités une tour ronde couverte d'ardoises, prolongent le corps afin d'entourer la petite cour intérieure. Une chapelle est construite vers 1850 par Louis Essarteau et Louis Pallardy à l'emplacement des bâtiments fermant le pavillon carré côté sud<ref name=":48" />.
  • Le château de la Loge, dont quelques bâtiments sont aujourd'hui transformés en gîte<ref>Modèle:Lien web.</ref>, est situé au nord du château de la Grignonnière. Le pavillon central du château est érigé au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle afin de servir de pavillon de chasse au château de la Grignonnière<ref name=":45" />. C'est au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que le château est agrandi par la famille Rousse : une aile est ajoutée de chaque côté du pavillon central et deux tourelles sont construites entre chacune des deux ailes et le pavillon central<ref name=":45" />. Depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le château de la Loge appartient à la famille de la Pintière<ref name=":45" />.

Puits de la place du Bail

Ce puits, situé dans l'ancienne cour du château-fort, est taillé dans le roc et possède une profondeur de Modèle:Unité. Il semblerait que le fond y soit très large et communiquerait avec des souterrains construits par les Chabot ou les Lusignan<ref name=":38" />,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La partie extérieure du puits a certainement été aménagée en 1842, comme l'indique l'inscription présente sur l'une des pierres de taille.

Logis de la Vieille Cure

Le logis de la Vieille Cure, situé au no 16 de la rue de l'Ancienne-Cure, est édifié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (date de la façade donnant sur la cour intérieure)<ref name=":38" />. À l'emplacement de la bâtisse actuelle s'élevait une grande demeure seigneuriale au Moyen Âge. Elle était alors localisée à l'intérieur du bourg castral (Modèle:Citation étrangère) de Vouvant et était elle-même entourée d'une enceinte carrée. Il s'agissait très probablement du site de la Prévôté (viguerie) qui était un fief mouvant de la baronnie de Vouvant (il est fait mention de ce site de la Prévôté en 1399<ref>Modèle:Lien web.</ref>). Ce fief, tenu pendant une longue période par la famille du Puy-du-Fou, administre la ville de Vouvant au civil et au pénal jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":38" />.

La bâtisse possède divers statuts au fil des siècles suivants<ref name=":38" /> :

  • il s'agit peut-être de la demeure où s'est implanté le siège royal du bailliage de Vouvant en 1698 ;
  • une sorte d'administration municipale s'y installe au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant d'accueillir la municipalité révolutionnaire jusqu'en 1828.

Le logis est nommé « logis de la Vieille Cure » uniquement depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":38" />.

Manoir de la Grande Rhée

Le manoir de la Grande Rhée, Grand-Rhée, Grande Rhé ou bien Grande-Arée, tire son nom de l'« araire » (charrue de bois primitive servant à gratter le sol superficiellement). C'est cet outil qui fut utilisé pour défricher les terres sur lesquelles se trouve la propriété, en bordure de la forêt de Mervent-Vouvant<ref name=":18">Modèle:Lien web.</ref>.

À l'époque féodale, cette bâtisse est probablement un relais, un lieu de refuge ou d'asile pour les voyageurs de passage (chevalier, pèlerin, etc.)<ref name=":18" />.

En 1890, la description de la Grande-Rhée<ref name=":18" /> la fait apparaître comme Modèle:Citation. En effet, la propriété est, à l'époque, entourée d'une enceinte, de douves et de portails d'entrée aujourd'hui disparus. Des remaniements sont effectués aux Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le lieu semble abandonné<ref name=":18" />.

Le manoir comporte des détails architecturaux particulièrement intéressants<ref name=":18" />,<ref name=":48" /> : la porte d'entrée surmontée des armes des « du Fougeroux », une tourelle de défense, un large escalier en pierre, deux cheminées Louis XII, une chapelle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (aujourd'hui transformée en remise ; la pierre d'autel fut récupérée et transportée à la grotte de Vouvant), des murs principaux de Modèle:Unité de large, une fontaine en faïence de Rouen, et un bénitier en bronze.

Un souterrain (à présent muré) semble partir du manoir de la Grande-Rhée, pour réunir la cour du Nay, et la Citardière, en passant par le fort de Chantoizeau (aujourd'hui disparu)<ref name=":18" />.

Maison la Grand'Dent

La maison la Grand'Dent, située place Saint-Louis, est construite dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et remaniée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Appelée « Maison des 3 Rois » avant la Révolution française, elle prend son nom actuel en référence au redoutable personnage de Geoffroy la Grand'Dent issu de la légende de la fée Mélusine. La maison possède notamment un escalier original de par sa disposition particulière et ses marches en chêne massif<ref name=":38" />.

Maison à pans de bois

La maison à pans de bois située à côté de la place du Corps de Garde est l'unique maison de ce type encore conservée dans le village<ref name=":31" />. Datée de 1583, elle était très probablement la propriété d'un maréchal ferrant. En effet, un fer à cheval est sculpté au-dessus de la porte d'entrée.

Maison de Mélusine

Fichier:Office de tourisme de Vouvant.jpg
La maison de Mélusine.

Abritant au départ un café, la maison de Mélusine (appelée aussi maison du Bail) accueille aujourd'hui l'office de tourisme de la commune<ref name=":35" />. La bâtisse est construite en schiste de pays au cours de l'année 1837 à l'emplacement d'une partie des remparts de l'ancien château-fort<ref name=":38" />.

Autres maisons

Maison au no 18 rue de la Visitation

La demeure située au no 18 rue de la Visitation est construite en 1854 puis remaniée à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Propriété de notaires jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle passe ensuite dans la famille de pharmaciens Manteau Lagaille<ref name=":38" />.

Moulin Froment

Cet ancien moulin à froment, situé au nord du bourg de Vouvant, est présent dans l'inventaire de 1694 établi lors du passage de la châtellenie de Vouvant dans le domaine royal. L'ancien moulin est aujourd'hui partiellement converti en gîte<ref name=":38" />.

Calvaires

  • Le calvaire de Montfort<ref name=":16" />, construit en 1715, comme le voulait Louis-Marie Grignon de Montfort, modifié et reconstruit jusqu'en 1990 ; localisé le long de la rue du Calvaire, au sud-est du bourg.
  • Le calvaire des Orettes<ref name=":16" />, construit à Pâques 1914 ; localisé à l'entrée ouest du bourg.

Ponts

  • Le nouveau pont permettant l'accès par l'est au bourg de Vouvant. Construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au moment de l'ouverture effectuée dans les remparts est, il est érigé afin de faciliter la circulation dans la cité<ref name=":35" />.
  • Le pont-viaduc de Baguenard, de Modèle:Unité de long et Modèle:Unité de hauteur, construit en fer et en pierre avant 1890<ref name=":11" />,<ref name=":38" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sa construction est approuvée le Modèle:Date par le ministre des Travaux Publics. L'ouvrage se compose de deux travées de rive de Modèle:Unité ainsi que de deux travées centrales d'une longueur de Modèle:Unité. Utilisé pour la première fois le Modèle:Date, il se situe à la limite communale avec Bourneau et enjambe le ruisseau du Petit Fougerais<ref name=":17" />. Ce viaduc permettait le passage de la voie ferrée entre les gares de Vouvant-Cezais et de Bourneau-Mervent. La dernière utilisation du pont-viaduc de Baguenard, avant la désaffectation de la voie ferrée, date de 1954<ref name=":38" />.
  • Deux ponts construits en plein cœur de la forêt à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle lors de la création de la route forestière Modèle:N°, localisés à la limite communale avec Mervent<ref name=":382">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":19" /> :
    • le pont du Déluge, enjambant le ruisseau des Verreries, est construit vers 1860. Il porte les initiales de M. de Villeneuve (ingénieur des Eaux et Forêts) qui en dirige sa construction ;
    • le pont de Diet, sur la rivière Mère. Il est composé de deux arches et sa pile centrale porte un médaillon daté de 1863.

Fort de Chantoizeau

Le fort de Chantoizeau se trouve dans la forêt de Mervent-Vouvant, près du carrefour de l'allée de la Millargue et de la Petite Rhée, en bordure de fossé. Malgré le fait qu'il soit difficile de le repérer aujourd'hui, en 1893, sa description rend compte Modèle:Citation. Ce lieu de défense serait antérieur à l'époque féodale. Les restes nous parvenant ne sont plus qu'une butte ovale et avec, par endroits, des fossés assez profonds (leurs altérations étant principalement dues à la non-gestion et à l'envahissement de la forêt)<ref name=":18" />.

Cet endroit situé dans les bois appartenant anciennement à la Grande Rhée fait référence à un fort, qui a pris le nom d'un certain capitaine Chantoizeau. Celui-ci y aurait, en effet, établi son quartier général vers 1450. C'est un bandit de grand chemin qui faisait régner la terreur dans le voisinage, certains le comparant au « Gilles de Retz de la région ». Une autre personnalité prend, à priori, sa succession vers 1557 : le sire du Couldray. La forêt de Mervent-Vouvant sous son influence redevient un « repaire de bandits »<ref name=":18" />.

Les cinq jumeaux

Chêne mort depuis 1996, il présente cinq rejets, ce qui en fait un arbre remarquable à cinq troncs. Il doit aujourd'hui sa renommée au sculpteur Sébastien Krampe, qui a sculpté chacun des troncs<ref>Modèle:Article.</ref>. Il est situé dans la forêt de Mervent-Vouvant, près du lieu-dit de la Grande Rhée<ref name=":17" />,<ref name=":19">Modèle:Lien web.</ref>.

Maison de la Vau-Dieu

La maison de la Vau-Dieu est un ancien prieuré religieux fondé par les seigneurs-barons du Petit-Château de Vouvant, dont il ne reste aujourd'hui rien mis à part les débris d'une ancienne chapelle (transformée en servitude) renfermant un tombeau datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'époque de construction n'est pas connue, mais il est fait référence, dans une déclaration faite à Fontenay-le-Comte par Pierre Guillon (abbé du monastère de Nieul-sur-l'Autise) le Modèle:Date d'une maison de la Vaudieu Modèle:Citation<ref name=":11" />. La localisation de cet ancien édifice se situe actuellement à l'emplacement d'Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> sur la commune de Bourneau au lieu-dit de la Vaudieu, près de la limite communale avec Vouvant<ref name=":17">Modèle:Lien web.</ref>.

Four de verrier

Lors de la vidange décennale du barrage de Pierre-Brune de 1989, la présence d'un ancien four de verrier est mise au jour<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Celui-ci témoigne ainsi de l'existence d'une activité verrière médiévale sur les rives de la rivière Mère au cœur de la forêt de Mervent-Vouvant. Lors des fouilles, la découverte de débris de verre permet d'affirmer que des Modèle:Citation étaient produites, parmi d'autres objets en verre, sur le site<ref name=":38" />.

La localisation de ce four est indiquée par les noms donnés à deux lieux-dits situés à proximité : les « Grandes verreries » et les « Vielles-Verreries »<ref name=":17" />,<ref name=":38" />.

Monument aux morts

Érigé en 1923<ref name=":59" /> après la première Guerre mondiale, le monument est surmonté de la statue du Poilu victorieux<ref name=":43" />. Il se trouve sur la place de l'Église.

Archéologie

L'ensemble du territoire communal de Vouvant est délimité comme une Zone de Présomption de Prescription Archéologique (ZPPA) par l'arrêté préfectoral no 608 du Modèle:Date-<ref name=":55">Modèle:Lien web.</ref>.

Opérations archéologiques

Plusieurs opérations archéologiques ont été effectuées<ref name=":55" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Entités archéologiques

Vouvant possède de nombreuses entités archéologiques sur son territoire communal<ref name=":55" /> :

Labellisation

Apparitions médiatiques

Le village de Vouvant apparaît dans plusieurs programmes documentaires et émissions télévisées :

Personnalités liées à la commune

Héraldique, devise et logotype

Héraldique

Modèle:Article connexe

Armoiries utilisées entre la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et décembre 2020

Modèle:Blason commune

Armoiries utilisées depuis décembre 2020

Modèle:Blason commune

Devise

La commune de Vouvant ne possède pas de devise.

Logotype

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Ouvrages qui présentent l'acte de donation portant fondation de Vouvant

  • Modèle:Ouvrage (acte certainement transcrit à partir du document original issu des archives de l'abbaye de Maillezais)
  • Modèle:Ouvrage (copie réalisée à partir de l'acte transcrit par Jean Besly ainsi que certainement une autre copie de Besly à laquelle il fait référence : présence d'annotations supplémentaires à l'acte transcrit dans l'Histoire des comtes de Poictou)
  • Modèle:Ouvrage (copie de l'acte transcrit par Arcère dans l'Histoire de la ville de la Rochelle et du pays d'Aulnis)
  • Modèle:Article (traduction d'un extrait de l'acte en français à partir de la source latine de Jean Besly)
  • Modèle:Ouvrage (acte transcrit à partir de l'ensemble des sources disponibles et traduction de l'acte en français)

Ouvrages de référence sur l'histoire de Vouvant

Ouvrages de référence sur l'église Notre-Dame de Vouvant

Description des fortifications en 1526 et 1694

Autres ouvrages sur Vouvant

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette

Modèle:Portail