Fernand Dupuy

Modèle:Infobox Politicien Fernand Dupuy est un homme politique français, né le Modèle:Date de naissance à Jumilhac-le-Grand en Dordogne et mort le Modèle:Date de décès à Limoges. Membre du Parti communiste français, il a été conseiller général de la Seine, maire de Choisy-le-Roi et député de la Seine puis du Val-de-Marne.

Biographie

Instituteur, militant aux Étudiants communistes en 1934, puis au Parti communiste en 1937<ref name="mai">Modèle:Lien web.</ref>, Fernand Dupuy est en 1940 secrétaire de la fédération départementale du PCF.

Engagé dans la Résistance, il devient officier des FTPF, notamment dans le département de la Haute-Vienne auprès de Georges Guingouin<ref name="hum">Modèle:Article.</ref>. Il est ensuite responsable pour le département de la Corrèze. Il participe, avec Édouard Valéry, à l'opération montée sur les instructions de Georges LassalleModèle:Note pour délivrer Eugène Connangle<ref>Modèle:Lien web.</ref> et ses camarades internés à Tulle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il sera aussi le responsable du Lot, et plus tard, au niveau de l’interrégion des Alpes (Isère, Savoie, Haute-Savoie, Basses-Alpes, Drôme). Son activité lui vaut d'être homologué comme lieutenant-colonel des FFI<ref name="mai"/>.

En 1948, il s'installe à Choisy-le-Roi pour assurer le secrétariat de Maurice Thorez, tâche dont il s'acquitte jusqu'en 1951, et de 1947 à 1964, il fait partie du Comité central du PCF.

Conseiller général de la Seine de 1953 à 1967, maire de Choisy-le-Roi de 1959 à 1979, il siège à l'Assemblée nationale en tant que député de la Seine, puis du Val-de-Marne, de 1962 à 1978.

Les évènements de Mai 68, le PCF joue la carte du développement du mouvement gréviste et soutient la CGT, il participe activement au débat sur la motion de censure, déposée le 14 mai à l’Assemblée nationale, par 49 députés dont 20 communistes parmi eux Robert Ballanger, Paul Laurent, François Billoux, Waldeck Rochet, Pierre Cot (apparenté), Étienne Fajon et Fernand Dupuy. Elle condamne, au nom de la société française dans son ensemble, le régime gaulliste qui dix ans après sa prise de pouvoir […] refuse tout dialogue véritable, contraint les étudiants, les enseignants, les paysans, les ouvriers les jeunes sans emploi, à recourir à des manifestations de rue d’une exceptionnelle ampleur<ref>https://www.cairn.info/revue-parlements1-2008-1-page-80.htm</ref>.

Indépendamment de son action politique, il a été un pêcheur émérite, auteur d'un livre sur la pêche<ref>« Fernand Dupuy : Pêcher la truite vagabonde 1992 », peche-mouche-seche.com</ref>.

Il meurt à Limoges le Modèle:Date- et est inhumé au cimetière de Champniers-et-Reilhac<ref name="hum"/>. Daniel Davisse, qui a été chef de cabinet du ministre des Transports de Charles Fiterman sous François Mitterrand de 1981 à 1984, puis maire de Choisy-le-Roi<ref>Modèle:Article.</ref> et Hélène Luc, présidente du groupe communiste au Sénat, ont adressé des messages d'amitié à la famille et rendu hommage à leur camarade<ref name="hum"/>.

Hommage

En 2001, la ville de Choisy-le-Roi donne le nom de Fernand Dupuy à la bibliothèque des jeunes<ref>Modèle:Article.</ref>.

Publications

• Être maire communiste, Calmann-Lévy, 1975
• L'Albine : scènes de la vie en Limousin et en Périgord vert, Fayard, 1977
• Histoires de bêtes, Fayard, 1979
• Jules Ferry, réveille-toi ! , Fayard, 1981
• Pêcher la truite vagabonde, Ouest-France, 1982
• Sophie, arrière-petite-fille de l'Albine, Lucien Souny, 1985

Liens externes

• Hommage à Fernand Dupuy, par Maurice Ulrich, dans l'Humanité du 6 octobre 2001