Ferrassières

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox Commune de France

Ferrassières est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont dénommés les Ferrassièrois<ref>Nom de habitants des communes de la Drôme.</ref>.

Géographie

Fichier:Ferrassières vue aérienne.jpg
Vue aérienne de la commune de Ferrassières.

Localisation

Située sur le plateau d'Albion, Ferrassières est la commune la plus méridionale du département et de la région Auvergne-Rhône-Alpes, en bordure du Vaucluse. Elle est située à Modèle:Unité au sud de Séderon et Modèle:Unité au nord de Sault.

Modèle:Carte interactive

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes : Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Ferrassières est la seule commune du département située sur le plateau d'Albion. Elle est en limite de la montagne de Lure. La commune est séparée de Barret-de-Lioure par le Col de l'Homme Mort.

Sites particuliers<ref name=":3">https://www.geoportail.gouv.fr/</ref> : Modèle:Colonnes

Géologie

La commune est située sur un substrat de couches de calcaires à faciès urgonien (Crétacé). Ce calcaire se présente selon un modelé karstique avec lapiaz, avens et dolines. Il est associé à des couches sédimentaires du Bédoulien et de calcarénites du Barrémien (Secondaire), recouvert par des colluvions et alluvions siliceuses et des argiles de décalcification du Quaternaire<ref name="znieff1">Inventaire du patrimoine naturel de Provence-Alpes-Côte d'Azur : faune et flore du plateau d'Albion.</ref>.
L'eau s'infiltre dans la roche, créant des réseaux souterrains (système karstique), ressortant en des points bas tels que la Fontaine de Vaucluse.

Hydrographie

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :

Climat

Modèle:Article connexe Le plateau d'Albion, sur lequel se situe la commune, possède toutes les caractéristiques climatiques des Alpes du Sud dont il est, avec le Mont Ventoux et la Montagne de Lure, le chaînon le plus occidental. Du climat méditerranéen en partant de la plus basse altitude, elles évoluent, au fur et à mesure, vers un climat tempéré puis continental qui ne prend le type montagnard qu'aux plus hautes altitudes<ref>Guy Barruol, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

Modèle:Climat


Milieux naturels et biodiversité

Fichier:Cytisus scoparius jfg1.jpg
Genêt à balai.
  • Panorama du col de l'Homme Mort<ref name=":2" />.
  • Plateau du Vaucluse<ref name=":2" />.
  • Avens<ref name=":2" /> dont l'aven de la Caviote<ref name=":3" />.

Flore

Sur le plateau d'Albion, et donc sur le territoire de la commune, la flore et les espèces arbustives sont de type montagnard ou supra-méditerranéen et oro-méditerranéen. La sylve est composée de chêne pubescent, chêne sessile, hêtre, tremble, bouleau, pin sylvestre, pin maritime, genêt à balais, bruyère callune et châtaignier<ref name="Inv1">Inventaire du patrimoine naturel de Provence-Alpes-Côte d'Azur : Flore du plateau d'Albion.</ref>.

On rencontre aussi sous forme de landes ou de garrigues la bugrane striée, le brome dressé, le thym, le genêt cendré et la lavande à feuilles étroites. Plus spécifiques des champs, des talus ou des dolines se multiplient la gagée des champs, l'ophioglosse des marais, la danthonie des Alpes, la Ventenatée douteuse et le ciste à feuilles de laurier<ref name="Inv1"/>.

Plus rares, mais spécifiques au plateau, on trouve l'adonis flamme, l'aspérule des champs, la Caméline à petits fruits, le gaillet à trois pointes, le Grand polycnémum, le buplèvre à feuilles rondes, la nielle des blés, l'androsace à grand calice et la vachère d'Espagne<ref name="Inv1"/>.

Champignons

Liées à une ou quelques espèces d'arbre, les champignons abondent, en saison, sur le plateau. On y trouve, le lactaire délicieux, dit pinin, le lactaire sanguin (Lacterius sanguifluus), dit sanguin, les bolets dont le cèpe tête-de-nègre, les chanterelles dont la girolle (Cantharellus cibarius), sans oublier le pied-de-mouton, (Hydnum repandum) et surtout le petit gris ou griset du Ventoux (Tricholoma myomyces)<ref>Les champignons en Vaucluse.</ref>.

Faune

On trouve des insectes dont les plus caractéristiques sont le grand capricorne, le lucane cerf-volant et l'écaille chinée, des reptiles tels que la vipère aspic, venimeuse mais qui fuit au moindre bruit, et un batracien le pélodyte ponctué<ref name="Inv2">Inventaire du patrimoine naturel de Provence-Alpes-Côte d'Azur : Faune du plateau d'Albion.</ref>.

De nombreux oiseaux nichent sur plateau dont les pies grièches (pie-grièche à tête rousse, pie-grièche écorcheur, pie-grièche méridionale, pie-grièche à poitrine rose), les bruants (bruant fou, bruant ortolan, bruant proyer). S'y ajoutent des granivores (caille des blés, moineau soulcie), des insectivores (fauvette orphée, guêpier d'Europe, huppe fasciée, œdicnème criard, pic épeichette, râle des genêts, torcol fourmilier) et des espèces omnivores (cochevis huppé, bécasse des bois, outarde canepetière)<ref name="Inv2"/>.

En plus de ces espèces, on retrouve nombre de rapaces diurnes prédateur de la faune locale d'une part, tels que le circaète Jean-le-blanc, le busard cendré, l'aigle royal, l'aigle botté, l'autour des palombes, le faucon hobereau et la bondrée apivore, ou nocturnes d'autre part, comme le petit-duc scops, le grand-duc d'Europe, la chouette chevêche et la chouette de Tengmalm<ref name="Inv2"/>,

Se rencontrent aussi fréquemment des grands et petits mammifères tels que le cerf élaphe, le sanglier, le renard, le lièvre et le lapin. Il est à signaler la présence de chauve souris, espèce prédatrice et nocturne (grand rhinolophe, petit rhinolophe, noctule de Leisler)<ref name="Inv2"/>.

Urbanisme

Typologie

Ferrassières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune est hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,9 %), terres arables (34,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %), prairies (0,9 %), cultures permanentes (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Urbanisme intra-muros

Fichier:Ferrassières - Maison en hauteur.JPG
Maison en hauteur avec sa loggia, son calabert<ref>Le calabert est un abri utilisé pour ranger du bois de chauffage</ref> et son pontin.
Maison en hauteur

Fernand Benoit explique que Modèle:Citation. Effectivement ce type d'habitation, qui se retrouve essentiellement dans un village, superpose sous un même toit, suivant une tradition méditerranéenne, le logement des humains à celui des bêtes. La maison en hauteur se subdivise en une étable-remise au rez-de-chaussée, un logement sur un ou deux étages, un grenier dans les combles. Elle était le type de maison réservée aux paysans villageois qui n'avaient que peu de bétail à loger, étant impossible dans un local aussi exigu de faire tenir des chevaux et un attelage<ref>Fernand Benoit, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

Elle se retrouve aujourd'hui dans nombre de massifs montagneux de la Provence occidentale, dont les vallées ou plateaux alpins<ref name="FB49">Fernand Benoit, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

Ce type d'habitation, regroupant gens et bêtes dans un village, ne pouvait que rester figé, toute extension lui étant interdite sauf en hauteur. Leur architecture est donc caractéristique : une façade étroite à une ou deux fenêtres, et une élévation ne pouvant dépasser quatre à cinq étages, grenier compris avec sa poulie extérieure pour hisser le fourrage. Actuellement, les seules transformations possibles - ces maisons ayant perdu leur statut agricole - sont d'installer un garage au rez-de-chaussée et de créer de nouvelles chambres au grenier<ref>Fernand Benoit, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. Pour celles qui ont été restaurées avec goût, on accède toujours à l'étage d'habitation par un escalier accolé à la façade<ref name="FB49"/>.

La présence de terrasse ou balcon était une constante. La terrasse servait, en priorité, au séchage des fruits et légumes suspendus à un fil de fer. Elle était appelée trihard quand elle accueillait une treille qui recouvrait une pergola rustique. Quand elle formait loggia, des colonnettes soutenant un auvent recouvert de tuiles, elle était nommée galarié ou souleriè<ref>Fernand Benoit, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

Urbanisme extra-muros

Maison à terre
Fichier:Maison avec ancien pigeonnier.JPG
Maison en hauteur transformée en maison à terre avec adjonction du pigeonnier.
Fichier:Vieux pot de chambre.JPG
Modèle:Refnec
Fichier:Tour à Ferrassières.JPG
Pigeonnier isolé dans un champ.

Compartimenté dans le sens de la longueur, ce type de maison représente un stade d'évolution plus avancé que la « maison en hauteur »<ref>Fernand Benoit, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. C'est l'habitation traditionnelle des pays de « riche culture » ou qui l'on été (lavande)<ref name="FB55">Fernand Benoit, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

Ce type de maison est divisé en deux parties très distinctes. Le rez-de-chaussée est occupé par une salle commune dans laquelle est intégrée la cuisine. Très souvent se trouve à l'arrière un cellier contenant la réserve de vin et une chambre. Un étroit couloir, qui permet d'accéder à l'étage, sépare cet ensemble de la seconde partie réservée aux bêtes. Celle-ci se compose, dans la plupart des cas, d'une remise qui peut servir d'écurie et d'une étable. L'étage est réservé aux chambres et au grenier à foin qui correspond par une trombe avec l'étable et l'écurie<ref name="FB55"/>.

À cet ensemble, s'ajoutaient des annexes. Une des principales était le pigeonnier, mais la maison se prolongeait aussi d'une soue à cochons, d'une lapinière, d'un poulailler et d'une bergerie<ref name="FB55"/>.

Alors qu'aucune maison en hauteur ne disposait de lieu d'aisance, même en ville, la maison à terre permet d'installer ces « lieux » à l'extérieur de l'habitation. Jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, c'était un simple abri en planches recouvert de roseaux (canisse) dont l'évacuation se faisait directement sur la fosse à purin ou sur le fumier<ref name="FB55"/>.

La construction d'un tel ensemble étant étalée dans le temps, il n'y avait aucune conception architecturale préétablie. Chaque propriétaire agissait selon ses nécessités et dans l'ordre de ses priorités. Ce qui permet de voir aujourd'hui l'hétérogénéité de chaque ensemble où les toitures de chaque bâtiments se chevauchent généralement en dégradé<ref name="FB56">Fernand Benoit, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

Chaque maison se personnalisait aussi par son aménagement extérieur. Il y avait pourtant deux constantes. La première était la nécessité d'une treille toujours installée pour protéger l'entrée. Son feuillage filtrait les rayons de soleil l'été, et dès l'automne la chute des feuilles permettait une plus grande luminosité dans la salle commune. La seconde était le puits toujours situé à proximité. Il était soit recouvert d'une construction de pierres sèches en encorbellement qui se fermait par une porte de bois, soit surmonté par deux piliers soutenant un linteau où était accrochée une poulie permettant de faire descendre un seau. L'approvisionnement en eau était très souvent complété par une citerne qui recueillait les eaux de pluie de la toiture<ref name="FB56"/>.

Le pigeonnier devint, après la Révolution la partie emblématique de ce type d'habitat puisque sa construction signifiait la fin des droits seigneuriaux, celui-ci étant jusqu'alors réservé aux seules maisons nobles. Il était soit directement accolé à la maison mais aussi indépendant d'elle. Toujours de dimension considérable, puisqu'il était censé ennoblir l'habitat, il s'élevait sur deux étages, le dernier étant seul réservé aux pigeons. Pour protéger ceux-ci d'une invasion de rongeurs, son accès était toujours protégé par un revêtement de carreaux vernissés qui les empêchait d'accéder à l'intérieur<ref name="FB55"/>.

Hameau

Le seul hameau de la commune, les Hautes Ferrassières, se trouve à la limite des cultures à 1150 mètres d'altitude. Entouré de clapas (amoncellement de pierres retirées des champs et déposées sur leur bordure pour permettre la culture), il est composé de quelques maisons et d'un cimetière. Sa chapelle a été démolie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Patrick Ollivier-Elliott, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

Quartiers, hameaux et lieux-dits

Site Géoportail (carte IGN)<ref name=":3" /> : Modèle:Colonnes

Voies de communication et transports

La commune est un carrefour routier où convergent les routes départementales venant de Montbrun, Sault, Saint-Trinit, Revest-du-Bion et Séderon<ref name="POE93">Patrick Ollivier-Elliott, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.
La route départementale 63 traverse la commune par le bourg sur un axe sud-sud-ouest/nord-nord-est et les routes départementales 63a (depuis le sud-est), 157 (depuis le sud) et enfin 189 (depuis l'ouest) convergent toutes au niveau du bourg.

Risques naturels et technologiques

Risques sismiques

Modèle:Article connexe La sismicité sur le territoire de la commune est négligeable mais non nulle.

Toponymie

Attestations

La forme la plus ancienne est Ferraciera, attestée en 1080<ref name=":0">Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, Modèle:P..</ref>.

Dictionnaire topographique du département de la Drôme<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref> :

  • 1320 : castrum Ferrasserii (inventaire de Baux, 1029).
  • (non daté) : mention du hameau de Ferrassières-de-Barret : Les Pascaux ou Ferrassières de Barret (plan cadastral).
  • (non daté) : mention du hameau de Ferrassières-de-Barret : Les Hautes-Ferrassières (Lacroix : L'arrondissement de Nyons, 318).
  • 1891 : Ferrassières, commune du canton de Séderon.

Étymologie

Ce toponyme est issu du latin *ferracea (qui a donné ferrasso en provençal) auquel a été ajouté le suffixe -aria, indiquant que sur ce lieu se trouvaient des forges<ref name=":0" />.

Histoire

Modèle:Article connexe

Antiquité : les Gallo-romains

Les seuls vestiges de cette période ont été retrouvés au col de l'Aye à Modèle:Unité d'altitude. À l'intérieur d'une enceinte en pierre sèche, ont été prélevés de nombreux débris de poterie et des fragments de tuiles. Ce site a été identifié comme un oppidum qui fut occupé de la basse époque gallo-romaine jusqu'au haut Moyen Âge<ref name="POE95">Patrick Ollivier-Elliott, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

Du Moyen Âge à la Révolution

Naissance du village au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans les forêts abandonnées aux vassaux des Agoult<ref name=":2">Modèle:Ouvrage.</ref>.

La seigneurie<ref name=":1" /> :

  • Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) appartenait aux Agoult de Sault.
  • 1248 : elle est acquise par les Mévouillon.
  • 1287 : cédée aux Baux de Brantes.
  • 1354 : cédée aux dauphins.
  • 1362 : passe aux Dupuy-Montbrun.
  • 1707 : cédée aux Vaulserre-des-Adrets, derniers seigneurs.

Aux {{#switch: XII

 | e | er | = 
   {{#switch: XII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon possédait l'église paroissiale, dont elle percevait les revenus<ref>Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du {{#switch: au

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}}, dans Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. Modèle:ISSN, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Celle-ci avait été donnée aux bénédictins par Ripert de Mévouillon en 1087<ref name="POE93"/>.

En 1287, la seigneurie de Ferrassières est l'un des fiefs de Raymond de Mévouillon. Le Modèle:Date, Agoult des Baux, reconnait tenir ce fief en indivis avec Raymond d'Agoult, seigneur de Sault.
Le Modèle:Date, son fils, Bertrand II des Baux Modèle:Citation par les Valois cède au dauphin Charles, futur Charles VI, son fief de Ferrassières, ne gardant pour lui que les seigneuries de Brantes et de Plaisians<ref>Provence Historique, Modèle:N° à 74, Modèle:P..</ref>.

Fichier:Tour Gabelle.JPG
Château de la Gabelle.

Charles Dupuy-Montbrun (1530-1575), dit « le brave Montbrun »<ref name="CC">Comte et comtesse de Ferrasières.</ref>, dont le château à Montbrun avait été démantelé en 1560 sur ordre royal, fait construire celui de la Gabelle. Son emplacement était idéal pour le chef huguenot qui pouvait ainsi pénétrer dans les Baronnies ou descendre attaquer le Comtat Venaissin et la Provence. Il y aurait réuni jusqu'à 1 500 arquebusiers<ref name="POE95"/>.

Son fils et héritier, Jean Alleman Dupuy-Montbrun (1568-1634), fut seigneur de Montbrun et de Ferrassières, conseiller d'État et général de la cavalerie protestante en Languedoc. En 1591, il épouse Lucrèce de La-Tour-du-Pin-Gouvernet, fille de René et d'Isabeau de Montauban. Leur second fils, Jean, fut comte de Ferrassières, et leur petite-fille, Espérance, qui porta le nom de Dupuy-Montbrun-Ferrassières, comtesse<ref name="CC"/>.

Avant 1790, Ferrassières était une paroisse du ressort du parlement et de l'intendance d'Aix, viguerie et recette d'Apt, appartenant pour le spirituel au diocèse de Sisteron et dont l'église, sous le vocable de Saint-Julien, dépendait de l'abbaye de Saint-André-de-Villeneuve-lès-Avignon qui y prenait la dîme et présentait à la cure<ref name=":1" />.

Avant 1790, le hameau de Ferrassières-de-Barret était le chef-lieu d'une vicairie annexe de la paroisse de Ferrassières, dont l'église était sous le vocable du Bon-Pasteur<ref name=":1" />.

De la Révolution à nos jours

Comprise en 1790 dans le canton de Montbrun, cette commune fait partie du canton de Séderon depuis la réorganisation de l'an VIII (1799-1800)<ref name=":1" />.

La base de lancement de missiles nucléaires

Fichier:Silo transformé en centrale solaire.JPG
Zone de lancement (ZL 2-9) transformée en parc à panneaux photo-voltaïque.

Le Modèle:1er GMS du plateau d'Albion avait installé trois zones de lancement de missiles sur la commune :

  • Tout d'abord, la ZL 2-9, située à 1 100 mètres d'altitude. Elle a été délaissée lors de la suppression du groupement stratégique et a servi de hangar agricole (stockage de fumier et de bois). Actuellement, elle a été transformée en parc de panneaux solaires.
  • De part et d'autre du village, la ZL 2.1 est située dans un champ que jouxte la D 189, et la ZL 2.8 est située à la Gabelle, près de la D 518. Le site de la première a été lui aussi utilisé pour des panneaux solaires en 2010<ref>Le Modèle:1er GMS du plateau d'Albion.</ref>,<ref>Les centrales photovoltaïques de Ferrassières.</ref>.

Politique et administration

Fichier:Mairie Ferrassières.JPG
Mairie.

Liste des maires

Modèle:Section à sourcer Modèle:Article connexe Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées : de la Révolution au Second Empire Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées : depuis la fin du Second Empire Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Rattachements administratifs et électoraux

Pour les élections législatives, avant mars 2015, la commune faisait partie du Canton de Séderon. Depuis, elle fait partie de la Troisième circonscription de la Drôme.

Politique environnementale

La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés se font à la déchetterie de Sault.

Finances locales

L'imposition des ménages et des entreprises à Ferrassières en 2007<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation 7,18 % 0,00 % 7,65 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties 5,79 % 0,00 % 11,35 % 2,12 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties 78,95 % 0,00 % 41,63 % 5,28 %
Taxe professionnelle 18,51 % 0,00 % 10,33 % 2,49 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name="loifin2010">Modèle:Légifrance (Légifrance).</ref>).

Voir aussi la page suivante (finances locales de Ferrassières de 2000 à 2018)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Équipements et services publics

Enseignement

Il n'y a pas d'établissement scolaire sur la commune ; les enfants sont scolarisés à Sault.

Santé

Les services médicaux et para-médicaux les plus proches se trouvent à Montbrun-les-Bains<ref>Montbrun-les-Bains, station thermale.</ref>.

Population et société

Démographie

Le recensement de 1826, qui ne serait qu'une réactualisation de celui de 1821, n'a pas été retenu.
Le recensement de 1871 a été, pour cause de guerre, repoussé à l'année 1872.
Le recensement de 1941, réalisé selon des instructions différentes, ne peut être qualifié de recensement général, et n'a donné lieu à aucune publication officielle.
Les résultats provisoires du recensement par sondage annuel réalisé en 2004, 2005 et 2006 selon les communes sont tous, par convention, affichés à 2006.
<ref>Modèle:Lien web.</ref>


Modèle:Population de France/section

Manifestations culturelles et festivités

  • Fête : dimanche suivant le 28 août<ref name=":2" />.

Cultes

L'église catholique Saint-Julien-de-Brioude, ancien siège de la paroisse de Ferrassières, fait maintenant partie du regroupement paroissial du sud de la Drôme dénommé Saint-Joseph-des-Baronnies<ref>Groupement inter-paroissial Saint-Joseph-des-Baronnies.</ref>.
Les lieux de culte les plus proches se trouvent à Sault, Monieux et Banon<ref>Lieux de culte à proximité de Ferrassières.</ref>.

Économie

Agriculture

Fichier:Mont Ventoux et lavandes by JM Rosier.JPG
Champ de lavande sur le plateau d'Albion.

En 1992 : lavande (essence de lavande), tilleul, ovins<ref name=":2" />.

La commune est essentiellement tournée vers l'agriculture : lavande, épeautre et autres céréales, élevage caprin, apiculture. La fête de la lavande, qui se déroule chaque année, est plus professionnelle que touristique, elle marque le début de la récolte sur le plateau d'Albion<ref>Fête de la lavande à Ferrassières.</ref>.

Tourisme

Le tourisme (camping vert, randonnée, VTT, spéléologie<ref>Accueil Spéléologique du Plateau d'Albion.</ref>, route de la lavande) est soutenue par une capacité d'accueil de 35 places offerts par les six gîtes ruraux de la commune<ref>Les gîtes ruraux de Ferrassières.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Le château médiéval, ruiné depuis 1330, ne fut jamais reconstruit. Il se situait sur l'emplacement de l'actuel cimetière où l'on met encore au jour quelques débris et vestiges<ref name="POE93"/>.
  • Château du Plan, sur la route menant à Montbrun, près duquel se trouve l'une des rares sources du plateauModèle:Refnec.
  • Château de la Gabelle, sur la route de Revest-du-Bion. Cette imposante bâtisse, protégé au titre des monuments historiques de France était une maison forte du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec une tour-colombier. Son emplacement stratégique entre Provence et Dauphiné lui valut d'être le centre de nombreuses opérations militaires. Dévasté puis reconstruit, en 1561, par Charles Dupuy-Montbrun, il devient, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, propriété de la famille Valserre des Adrets qui s'en sépare au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Trois de ses tours durent être abattues pour vétusté au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="POE95" />.
Linteau gravé<ref name=":2" />.
Propriété de la famille Blanc depuis 1838, le château renaît, devenant à la fois maison d'hôtes et ferme biologique, porté par de nouvelles générations désireuses de restaurer ce patrimoine et de faire subsister la tradition lavandicole<ref>Château la Gabelle.</ref>.
  • Église Saint-Julien de Brioude. D'inspiration romane, elle a été construite en 1678 et sa porte date de 1771<ref name="POE94">Patrick Ollivier-Elliott, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.
  • Fontaine-oratoire, sur la petite place jouxtant la partie droite de la nef de l'église paroissiale. Elle est surmontée d'une statue bariolée de Jeanne d'Arc. Elle fut inaugurée devant une foule considérable en 1896<ref name="POE94"/>.
  • Les Bories, cabanes de pierre sèche qui permettait aux troupeaux d'estiver dans les alpages. Il sert d'habitat sur place de « type élémentaire » pour le berger. Suivant le lieu, il prend l'aspect d'un jas en pierre sèche. Ce refuge servait à la fois d'abri et de laiterie<ref name="FB69">Fernand Benoit, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

Patrimoine culturel

Modèle:...

Personnalités liées à la commune

Héraldique, logotype et devise

Modèle:Blason-ville-fr

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Fernand Benoit, La Provence et le Comtat Venaissin. Arts et traditions populaires, Éd. Aubanel, 1992, Modèle:ISBN.
  • Patrick Ollivier-Elliott, Terres de Sault, d'Albion et de Banon, Édisud, Aix-en-Provence, 1996, Modèle:ISBN.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Communauté de communes Ventoux Sud Modèle:Portail