François Patriat

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Modèle:Infobox Politicien

François Patriat, né le Modèle:Date à Semur-en-Auxois (Côte-d'Or), est un homme politique français.

Membre du Parti socialiste à partir de 1974, il est élu conseiller général de la Côte-d'Or en 1976, mandat qu'il conserve jusqu'en 2008. Patriat est élu député en 1981, 1986, 1988 et 1997. Sous le gouvernement de Lionel Jospin, il est successivement secrétaire d'État chargé des PME, du Commerce et de l’Artisanat, et ministre de l'Agriculture et de la Pêche. Il est également maire de Chailly-sur-Armançon de 1989 à 2001 et président du conseil régional de Bourgogne de 2004 à 2015.

Sénateur depuis 2008, il est parmi les premiers soutiens d'Emmanuel Macron. Il préside le groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants (anciennement La République en marche) au Sénat depuis sa création, en 2017, et est membre du bureau exécutif de La République en marche depuis la même année.

Biographie

Famille

François Patriat est marié et père de deux enfants.

Son frère, Claude Patriat<ref>Modèle:Lien web</ref>, est politologue, professeur émérite de l'université de Bourgogne, spécialiste de la culture<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Études et profession

Vétérinaire de formation, sorti de l'École nationale vétérinaire d'Alfort en 1968, major de promotion<ref>Modèle:Article</ref>, François Patriat a exercé à Pouilly-en-Auxois.

Parcours militant

Il milite depuis 1974 au Parti socialiste (PS) après avoir quitté, en compagnie de Michel Rocard, le Parti socialiste unifié (PSU).

En 2010, il est un fervent soutien de Dominique Strauss-Kahn en vue de l'élection présidentielle de 2012<ref>« L'offensive médiatique tous azimuts de Dominique Strauss-Kahn », lemonde.fr, 6 mai 2010</ref>. À propos de l'affaire du Sofitel, il déclare : « J'ai toujours pensé, non pas à la théorie du complot, mais à la théorie du piège. […] Je continue à penser que les services de l’État et ceux du groupe Accor sont bien en mesure, malgré les dénégations, d’avoir participé au piège. Mais je ne dis pas qu’ils l’ont fait. La question fondamentale, c’est de savoir si on tombe dans le piège ou pas<ref>Modèle:Lien web</ref>. »

À partir de 2016, il est l'un des principaux soutiens d'En marche !, lancé par Emmanuel Macron<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 2017, il donne son parrainage à Emmanuel Macron. Il est alors menacé d'exclusion du PS. Il annonce donc se mettre « en marge du PS » et « en marche pour Emmanuel Macron »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Modèle:Pas dans la source<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il n'y siège plus depuis octobre 2019 pour manifester son désaccord avec les choix de la commission nationale d'investiture du parti sur les têtes de listes aux élections municipales de 2020, notamment à Chelles (Seine-et-Marne)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Mandats

Le Modèle:Date, après la victoire de sa liste face à celle de Jean-Pierre Soisson aux élections régionales, il est élu président du conseil régional de Bourgogne. Réélu le 26 mars 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il cède sa place à Marie-Guite Dufay après la création de la région Bourgogne-Franche-Comté, en 2015.

Depuis le Modèle:Date, il est sénateur, élu dans la Côte-d'Or.

Alors qu'il est membre du Parti socialiste, il annonce en novembre 2013 qu'il conduira une liste indépendante lors des élections sénatoriales de 2014<ref>« Sénat : François Patriat en solo », in Le Figaro, encart « Culture », lundi 25 novembre 2013, page 42.</ref>. Finalement tête de la liste socialiste, il est réélu, sa liste, avec 34,1 % des voix, lui octroyant un siège.

En 2020, il mène une liste Divers centre soutenue par La République en marche et est réélu avec 26,6% des voix<ref>Modèle:Lien web</ref>.Il arrive devant la liste socialiste qui échoue à obtenir un siège pour la première fois depuis 1998.

Prises de position

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François Patriat lors d'une réunion avec le parti En Marche en 2017.

Dans le cadre de la réforme constitutionnelle décidée par le gouvernement en 2018, il propose d'augmenter à trois la limite du nombre de mandats consécutifs pour le président de la République, avançant l’idée qu’Emmanuel Macron puisse être réélu à deux reprises<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Détail des mandats et fonctions

Fonctions gouvernementales

Au niveau national

Au niveau local

Autres fonctions

Décorations

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Liens externes

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