Gabriel Naudé

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Gabriel Naudé, né le Modèle:Date à Paris et mort le Modèle:Date à Abbeville, est un bibliothécaire français, un lettré et libertin érudit, un théoricien de la raison d'État et un polymathe.

Biographie

Enfance et études

Gabriel Naudé naît au début du mois de février 1600<ref>Il est né le 3 février d'après Clarke (Modèle:P.3) et Damien (Modèle:P.23), le 2 février d'après la notice de la Bibliothèque nationale de France.</ref> dans la paroisse Saint-Méry<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> à ParisModèle:Sfn. Élevé dans une famille relativement modeste, ses parents s'efforcent de lui offrir la meilleure éducation possible pour satisfaire sa soif de connaissance et son goût précoce pour la lecture<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>. Son père Gilles Naudé possède un petit office au bureau des finances ; sa mère Marguerite Descamin ne sait pas lire. Son oncle en revanche, Pierre Nodé, s'est élevé grâce à l'Église : appartenant à l'ordre des Minimes, il préside plusieurs années le chapitre de ParisModèle:Sfn.

Dès son jeune âge, Naudé intègre une communauté religieuse où il apprend les bases du latin et les principes du christianisme<ref name=":0"/>. Il étudie successivement dans les meilleurs collèges de Paris (collège du cardinal-Lemoine, collège d'Harcourt, collège de Navarre et collège de Montaigu) grâce au soutien financier de Gabriel de Guénégaud, trésorier de l'ÉpargneModèle:Sfn et parrain du garçon<ref name=":0"/>. À Navarre, il suit les cours du sceptique Pierre Belurgey, dont il avouera qu'ils l'ont beaucoup marqué en l'ouvrant à la critique des superstitions<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>. Belurgey est prisé par son élève pour ses cours de rhétorique, sa passion pour les figures de Homère et d'Aristote et son indifférence quant aux religions<ref name=":1"/>. L'aristotélicien Jean-Cécile Frey participe également à la formation philosophique du jeune Naudé au collège de Montaigu, où il donne des cours de philosophie naturelle en y abordant les curiosités nouvelles de l'époque comme la cosmographie, le celtisme et l'ésotérisme<ref name=":1"/>.

Naudé lit les auteurs tant modernes qu'anciens, dit particulièrement apprécier Jean Bodin, Michel de Montaigne et Pierre Charron<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. À force de recopier dans ses carnets de nombreux textes qu'il n'a pas les moyens d'acheter, il se constitue rapidement une petite bibliothèque personnelle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Après l'obtention de son titre de maître ès arts, il fréquente le collège de Clermont où il suit les cours des jésuites Denis Pétau et Nicolas Caussin<ref name=":1"/>. Son entourage lui conseille de tenter d'obtenir le titre de docteur en théologie Modèle:Incise mais Naudé choisit finalement la médecine, lui qui préfère « […] les réalités aux subtilités théologiques »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. C'est au cours de ces études qu'il rencontre un jeune homme qui demeure son ami sa vie entière, Guy PatinModèle:Sfn.

Carrière

La réputation de Naudé s'établit rapidement. Sa très grande culture encyclopédique et son talent de bibliographe sont reconnus et il publie en 1620, à ses frais, en signant « G.N.P. » Le Marfore ou Discours contre les libelles. Dans cet opuscule, il prend la défense du connétable de Luynes contre les pamphlets qui l'attaquent : sa très bonne connaissance des textes anciens lui permet d'utiliser de très nombreuses citations afin de s'opposer aux démagogues qui ruinent l'autorité du roi, Modèle:"<ref>Le Marfore…, 1620, Modèle:P.4.</ref>.

Aussi est-il appelé en 1622 par Henri de Mesmes, président à mortier au parlement de Paris pour s'occuper de sa bibliothèque privée, une des plus belles de l'époque, riche de huit mille volumes, dont de nombreux manuscrits latins et grecsModèle:Sfn. À cette occasion, il rencontre des penseurs comme Grotius. En 1626, il part à Padoue, capitale de l’aristotélisme et du libertinage érudit. La mort de son père, en 1627, l’oblige à rentrer à Paris. Il reprend ses études de médecine et ses fonctions de bibliothécaire auprès du président de Mesmes. C’est pour lui qu’il publie un Advis pour dresser une bibliothèque. Il est introduit dans le cercle de Jacques Dupuy, lettré érudit. C’est là qu’il rencontre de nombreux esprits libres (libertins érudits), comme La Mothe Le Vayer et Gassendi. Tous se reconnaissent des maîtres communs : Cicéron, Sénèque, Pline, Plutarque, Montaigne, Charron, et partagent la même hostilité à l’intrusion du surnaturel dans les sciences, que ce soit celui de la métaphysique chrétienne ou celui de l’occultisme et de la magie. Dans cet esprit, ils soutiennent des hommes comme Galilée ou Campanella.

En 1628, Naudé est élu par la faculté de médecine de Paris pour accomplir un discours d’apparat en latin. Prenant la forme d’une commémoration élogieuse, ce discours que l’on nommait la paranymphe était d’usage à la fin du parcours des candidats à la licence. Charles-Augustin Sainte-Beuve raconte l’événement dans son livre dédié à la vie de Gabriel Naudé : Modèle:Citation bloc

La harangue de Naudé se démarque si bien à côté des huit autres panégyriques qu’elle est immédiatement publiée sous le nom De antiquitate et dignitate scholae medicae Parisiensis panegyris<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1631, Naudé est engagé comme bibliothécaire par le cardinal Bagni, qui l’emmène, avec Bouchard, à Rome. Au début de 1632, Naudé est coopté membre de l'Accademia degli Umoristi sur proposition d'Allacci, et se lie d'amitié avec plusieurs érudits italiens, entre autres, Cassiano dal Pozzo, Giovan Battista Doni, Secondo Lancellotti, Luigi Novarini<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 1633, il obtient son doctorat de médecine à Padoue ; en cette occasion Allacci compose, pour faire honneur à Naudé, un poème grec publié avec des traductions latines de Bartolomeo Tortoletti et Giovanni Argoli sous le titre Iatro-Laurea Gabrielis Naudaei Parisini … inaugurata graeco carmine<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le doctorat lui permet, en 1633, d’avoir le titre de médecin ordinaire de Louis XIII.

Le cardinal Bagni meurt en 1641. En 1642, Naudé quitte Rome pour Paris et entre bientôt au service de Mazarin : il consacre alors l’essentiel de son temps à la bibliothèque de son nouveau maître. Fréquentant aussi bien les arrière-boutiques poussiéreuses de fripiers que les bibliothèques de l'Europe entière pour acheter des ouvrages, cette activité lui vaut le surnom de « grand ramassier » de livres<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Naudé réussit, à partir de rien, à créer une bibliothèque de Modèle:Unité, en partie dispersée pendant la Fronde, puis reconstituée par le successeur de Naudé après 1653, François de La Poterie, bibliothèque finalement léguée au Collège des Quatre-Nations et réduite à Modèle:Nombre ouvrages<ref>« Histoire de la bibliothèque Mazarine », sur Bibliothèque-mazarine.fr.</ref>,<ref>Bibliothèque Mazarine, ms. 4109-4111 : 26 800 imprimés, à quoi il faut ajouter 2 400 manuscrits — in: Modèle:Pdf Yann Sordet, « Le premier acte de "donation au public" de la bibliothèque de Mazarin (1650) », 2 octobre 2014 - sur Hal.archives-ouvertes.fr.</ref>.

En 1652, la reine de Suède, Christine, l’appelle à son service. Il part, le 21 juillet 1652, rejoindre la cour de Stockholm. Et il se met au travail pour ordonner la bibliothèque de la reine. Mais la rudesse du climat l’oblige à partir. Saisi par les fièvres, il s’arrête à Abbeville où il meurt, le 29 juillet 1653.

En 1639, Gabriel Naudé fit paraître son ouvrage Considérations politiques sur les coups d’État, petit traité de machiavélisme appliqué (destiné au cardinal Bagni, son patron du moment), qui fut publié, de manière confidentielle, à Rome : une douzaine d'exemplaires, suivant l'auteur lui-même, mais sans doute un peu plus. Une seconde édition parut en 1667.

Naudé y explique que les « coups d'État » peuvent Modèle:Citation bloc

Il développe plusieurs exemples, en particulier celui du massacre de la Saint-Barthélemy, pour illustrer sa définition du Modèle:"<ref>Chapitre 3, « Avec quelles précautions et en quelles occasions on doit pratiquer les coups d'État ».</ref>. Il juge que le massacre ordonné par le roi Charles IX était Modèle:", de la même façon qu’il justifie le meurtre des Guise à Blois en 1588, ces deux événements formant d’après lui des modèles de coups d’État.

Si la Saint Barthélemy est un modèle de « coup d'État », c'est un modèle imparfait, parce que le massacre n’a Modèle:", puisqu'il n’a pas éliminé tous les huguenots : Modèle:". Et Naudé utilise alors une métaphore organiciste et médicale, souvent employée pour définir le Modèle:" : Modèle:" Pour justifier cette argumentation, il relativise la comptabilité macabre du massacre en le comparant à d’autres massacres, bien plus terribles, bien plus sanglants : Modèle:". Et il évoque même une forme de record : Modèle:" Et il ajoute que Modèle:" Son argumentation est claire : l'extermination des protestants aurait arrêté net les guerres de religion. Sa thèse est que le massacre ayant été incomplet, les guerres de religion ont continué, provoquant plus de morts et de désastres encore : Modèle:Citation bloc

Gabriel Naudé dresse aussi, dans ce livre, le tableau des Modèle:" où le religieux et le politique se confondent dans la manipulation du peuple : Modèle:". Et si les impostures réussissent, explique-t-il, c'est que le peuple est Modèle:" et Modèle:". Aussi le Prince doit-il mentir à son peuple ; Modèle:Citation bloc

Une postérité dans le monde du livre

Gabriel Naudé occupe une place centrale dans l'histoire des bibliothèques et de la bibliophilie. D'abord, par la publication, en 1627, de son Advis pour dresser une bibliothèque. Naudé, Modèle:" (Bayle), le futur bibliothécaire de Mazarin, celui, aussi, qui enseigna, plus tard, le classement et le maniement des livres à Leibniz, est le premier théoricien d'une bibliothèque systématiquement organisée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il constate que l'intérêt des « sçavants » s'est déplacé vers «la Morale et la Politique », c'est-à-dire vers les deux sciences du gouvernement d'une société civile. Il recommande un classement thématique pour les livres : Modèle:"

Outre cette méthode de classement intellectuel, l’Advis est un traité où Naudé manifeste plusieurs autres préoccupations bibliothéconomiques dont la question de la constitution et de la gestion des collections : choisir les meilleures éditions possible, sans limites idéologiques ou religieuses<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Si l’on a souvent tendance à réduire l’ouvrage à ces aspects, il importe de mentionner que l’Advis est aussi Modèle:Incise un traité de la bibliothèque docte<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cet ouvrage constituerait donc moins l’acte fondateur des bibliothèques publiques<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> que celui d’un lieu destiné spécialement au cercle des savants. La bibliothèque idéalisée par Naudé est en ce sens un lieu où les esprits forts pourront exercer leur raison. Où ils se libéreront des fausses opinions et des idoles, en allant courageusement vers la connaissance dans une autonomie intellectuelle complète<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Bien avant celui qui sera institué par Kant, leur devoir consistera même à établir un « tribunal de la raison » contre les auteurs et les doctrines, en vue de dégager des jugements<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. À la différence de ces esprits forts, Naudé conçoit les esprits faibles comme étant « […] submergés par les passions et par les impulsions irrationnelles »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Comme ceux qui « […] s’amusent après les fictions et les romans […] »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Robert Damien a bien mis en valeur l'originalité de la réflexion bibliophilique de Gabriel Naudé, contenue, non seulement dans son Advis pour dresser une bibliothèque, mais, aussi dans sa Bibliographia politica (1633) : la bibliothèque fonde, en effet, une civilité nouvelle, une civilité laïque du savoir, car le projet biblio-politique de Naudé a été de Modèle:" Cette laïcité d'un savoir neuf ne peut se concevoir indépendamment d'un État fort dont Naudé fut à la fois, parallèlement, l'apologiste et le Modèle:", en expliquant au roi absolu le fonctionnement des Modèle:" dont la Saint Barthélemy fut un modèle (voir ses Considérations politiques sur les coups d'État, publiées, à Rome, en 1639). Naudé propose au prince un répertoire des livres utiles et opératoires dans l'exercice de la souveraineté : sa Modèle:" est l'instrument préparatoire de tout conseil, le préalable à toute action ; elle lui fournit les assises intellectuelles de la pratique de l'autorité laquelle ne devrait pas hésiter, le cas échéant à recourir à Modèle:" ou même à Modèle:" pour parvenir à ses fins dans le cadre d'une raison d'Etat<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Enfin, et ce n'est pas le moindre des paradoxes : la solidarité et la réciprocité nécessaires entre l'État absolu et la bibliothèque publique et universelle, ont permis la naissance de la raison critique. Institutionnaliser l'accès au livre, explique Robert Damien, en organiser le fonctionnement public, c'est introduire le droit de savoir : Modèle:" Et voici le cœur du paradoxe : l'État absolu a permis l'émergence d'un nouvel espace social de savoir, un milieu autonome de connaissances savantes. Accédant aux instruments de légitimation, pourquoi les sujets ne deviendraient-ils pas, à leur tour, comme le prince, les maîtres de la décision ? Modèle:"

Infatigable bibliophile, Gabriel Naudé fut aussi responsable de la bibliothèque de Mazarin : Modèle:", écrivait-il, en 1646, à l'un de ses amis. De 1644 à 1647, Naudé parcourut successivement les Flandres, l'Italie, la Suisse, la Rhénanie, la Hollande et l'Angleterre et il rapporta de ces voyages bibliographiques un nombre impressionnant d'ouvrages, souvent rares (notamment la Bible de Gutemberg, éditée à Nuremberg en 1455) : 14 000 d'Italie et de Suisse, 4 000, Modèle:" d'Allemagne. En 1648, la bibliothèque comptait entre Modèle:Unité et elle était, sans doute, à cette date, la plus importante d'Europe.

En 1651 et 1652, les Frondeurs ordonnèrent la mise en vente de ses livres et de ses meubles. Le 30 janvier 1652, Guy Patin écrivait : Modèle:"

Pourtant, l'immense fortune, l'immense collection furent vite reconstituées : pour la seule bibliothèque du cardinal, au Modèle:Date-, près de dix mille livres avaient déjà été récupérés. Il s’agit aujourd’hui du noyau du très riche fonds de la bibliothèque Mazarine<ref>Il s’agit du collège des Quatre Nations dont la construction fut décidée par Mazarin.</ref>, qui fut ouverte au public en 1689.

Œuvres principales

  • Le Marfore, ou Discours contre les libelles. Quæ tanta insaniæ, cives ?, Paris, L. Boulenger, 1620, 22 p. ; signé En ligne sur Gallica ; réédition Gabriel Los, Paris, Paris-Zanzibar, 1997, 94 p. Modèle:ISBN)
  • Instruction à la France sur la vérité de l'histoire des Frères de la Roze-Croix… Paris, François Julliot, 1623 ; édition avec introduction et notes de Didier Kahn, Paris, Champion, 2009
  • Advis pour dresser une bibliothèque. Première édition en 1627, réédition en 1644. Édition contemporaine chez Klincksieck, 1994. - 164 p. Reproduction de l'exemplaire de la bibliothèque Sainte-Geneviève, Paris Modèle:ISBN (en ligne)
  • Addition à l'histoire de Louis XI. Première édition en 1630. Édition contemporaine chez Fayard, 1999. - 196 p. ; (Corpus des œuvres de philosophie en langue française) D'après le texte de la Modèle:1re éd. (1630) Modèle:ISBN
  • Discours sur les divers incendies du Mont Vésuve et particulièrement sur le dernier qui commença le 16 décembre 1631, Paris, 1631
  • Bibliographia Politica, Venise, 1633
  • Science des princes, ou Considérations politiques sur les coups-d'état ; première édition en 1639 ; deuxième édition en 1667 lire en ligne ; réédition en 1988, Éditions de Paris, avec une préface de Louis Marin, « Pour une théorie baroque de l'action politique »
  • Adieu à ses amis lorsqu'il sortit d'Italie, Padoue, 1645
  • Quinque quaestionum latro-philologicarum, Paris, Chouet, 1647
  • Causae Kempenses conjectio pro curia Romana, Paris, Cramoisy, 1651 (lire en ligne)
  • Recueil d'éloges faits pour Pierre du Pui après sa mort, 1651
  • Apologie pour tous les grands personnages qui ont esté faussement soupçonnez de magie. 1625, La Haye, Chez Adrian Vlac, 1653. Édition in Libertins du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, t. I, Gallimard, Modèle:Coll, 1824 p.
  • Bibliographia Militaris. In germania primum edita cura G. Schubarti Iéna, Officina Nisiana, 1683. Première Édition séparée de cet ouvrage consacré aux livres sur la guerre et l'art militaire
  • Naudaean et Patiniana ou Singularitez Remarquables, Prises Des Conversations De Mess. Naudé & Guy Patin. Seconde Édition revüe, corrigée & augmentée d'Additions au Naudæana qui ne sont point dans l'Édition de Paris. Amsterdam, François vander Plaats, 1703
  • Science des princes, ou Considerations politiques sur les Coups d’État. Avec les Réflexions Historiques, Morales, Chrétiennes, & Politiques. De L.D.M.C.S.D.S.E.D.M. 3 volumes. 1752 Modèle:Commentaire
  • Mémoire confidentiel adressé à Mazarin. Après la mort du cardinal de Richelieu Modèle:Commentaire

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Charles Nodier, « Apologie pour Gabriel Naudé », dans Mélanges tirés d'une petite bibliothèque, ou Variétés littéraires et philosophiques, Paris, 1829, lire en ligne sur Gallica
  • Émile Dacier, En lisant Gabriel Naudé, Paris, Nourry, 1935
  • James V. Rice, Gabriel Naudé, 1600-1653, Paris, Les Belles lettres, 1939
  • René Pintard, Le Libertinage érudit dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Paris, Boivin, 1943, 2 vol
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jack A. Clarke, Gabriel Naudé. 1600-1653, Hamden (Connecticut), Archon Books, 1970, 183 p. Modèle:ISBN
  • Fabienne Queyroux, « Recherches sur Gabriel Naudé (1600-1653) » dans Positions des thèses de l'École des chartes, 1990, Modèle:P.
  • Robert Damien, Bibliothèque et État. Naissance d'une raison politique dans la France du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Paris, Presses universitaires de France, 1995, 316 p. Modèle:ISBN
  • « Gabriel Naudé », dans Corpus : revue de philosophie (Université Paris Ouest Nanterre), 1999, no 35
  • Mehenni Akbal, « Sur une phrase de Gabriel Naudé », dans Documentation et bibliothèques, vol. 58, no 4, octobre-décembre 2012, Modèle:P.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Erin M. Grant, Erin M. (2013) « Two Views on the Increasing Importance of Library Access in the Seventeenth Century: Gabriel Naudé and Claude Clément (jésuite) », dans Georgia Library Quarterly, vol. 50, n° 4, 2013, lire en ligne

Article connexe

Liens externes

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