Gimont

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Modèle:Infobox Commune de France Gimont (Gimont en gascon) est une commune française située dans le département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Gimoès, un petit territoire autour de Gimont, traversé en son milieu par la Gimone.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Gimone, la Marcaoue, le ruisseau de Lahas, le ruisseau d'en Bon et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Gimont est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. Elle est dans l'unité urbaine de Gimont et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Gimontois ou Gimontoises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend six immeubles protégés au titre des monuments historiques : une maison, inscrite en 1927, l'église Notre-Dame-de-l'Assomption, inscrite en 1939, une maison, inscrite en 1960, la halle, inscrite en 1978, le château de Fontenilles, inscrit en 1999, et la chapelle Notre-Dame-de-Cahuzac, inscrite en 2017.

Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Article détaillé

Localisation

Gimont est une commune de Gascogne située en Gimois entre Auch et Toulouse à Modèle:Unité à l'ouest de L'Isle-Jourdain et située à Modèle:Unité à l'est d'Auch en pays de Rivière-Verdun.

Communes limitrophes

Gimont est limitrophe de sept autres communes. Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Fichier:Gimont 2017 07.jpg
Gimont présente des rues en forte pente.

Gimont est la capitale du Gimontois (appelé parfois Gimoès) qui occupe la bordure orientale du département du Gers. Le Gimontois a un sous-sol argilo-calcaire. Il est déjà fortement empreint des influences lauragaises tout comme les régions de la vallée de la Save qui est située plus à l'est. La brique toulousaine s'y introduit peu à peu, imposant une architecture plus robuste et plus massive.

Gimont se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)<ref>Plan séisme</ref>.

Hydrographie

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Gimone, la Marcaoue, le ruisseau de Lahas, le ruisseau d'en Bon, un bras de la Gimone, le ruisseau de Borde Vieille, le ruisseau de Francillon, le ruisseau d'en Plaués, le ruisseau d'en Sarrade et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

La Gimone, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Saint-Loup-en-Comminges et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Castelferrus, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

La Marcaoue, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Simorre et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Gimone à Touget, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 9,4 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ste-Anne », sur la commune de Sainte-Anne, mise en service en 1995<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : les « prairies inondables de Gimont » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et les « prairies inondables de la Marcaoue à En Saguens » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : le « cours de la Gimone et de la Marcaoue » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont cinq dans la Haute-Garonne, 37 dans le Gers, une dans les Hautes-Pyrénées et 17 dans le Tarn-et-Garonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Gimont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Gimont, une unité urbaine monocommunale<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, constituant une ville isolée<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,6 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), zones urbanisées (6,8 %), prairies (4,8 %), mines, décharges et chantiers (1,2 %), forêts (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

Accès par la route nationale 124, itinéraire à grand gabarit et par la ligne SNCF Toulouse - Auch en gare de Gimont-Cahuzac.

Un contournement a été mis en service en février 2022 afin d’éviter le centre-ville<ref>Modèle:Article.</ref>. Il fait partie du projet de la mise à 2 fois 2 voies de l'axe Toulouse Auch<ref>hhttps://www.ladepeche.fr/2021/05/13/axe-toulouse-auch-le-projet-de-doublement-des-voies-entre-dans-sa-derniere-ligne-droite-9543565.php</ref>.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Gimont est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Gimone et la Marcaoue. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }} Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1989, 1995, 1999, 2009, 2014 et 2018<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:32147-Gimont-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gimont.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 1 289 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 1998, 2003, 2011, 2015, 2017 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

La commune est en outre située en aval du barrage de la Gimone, un ouvrage de classe AModèle:Note disposant d'une retenue de 25 millions de mètres cubes. La fiche réflexe du PPI définit le temps d'arrivée de l'onde et la zone d'accueil selon la position des habitants concernés par rapport à la Gimone (rive droite ou gauche)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=barrage>Modèle:Lien web.</ref>,. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>,<ref name=barrage/>

Toponymie

Modèle:...

Histoire

Fichier:Gimont (Gers, Fr) plaque Abbaye de Planselve.JPG
Panneau à proximité de l'abbaye.
Fichier:Gimont 2017 27.jpg
Gimont a le plan type d'une bastide.
Fichier:Gimont va.jpg
Vue aérienne de Gimont en 2011.

Le Modèle:Date-, noble Géraud de Brouilh, sa femme et ses enfants, firent don à Albert, abbé de Berdoues, des terres dans la forêt appelée Planasilva pour y fonder une abbaye cistercienne, l'abbaye de Planselve. De cette abbaye cistercienne ne restent que quelques maigres vestiges en bordure de rivière, sur la rive gauche (par la D 12 en direction de Saramon, à Modèle:Unité de Gimont).

Un acte de paréage est passé le Modèle:Date- entre l'abbé de Planselve et le sénéchal d'Alphonse de Poitiers, frère de Saint Louis. L'emplacement choisi était sur la paroisse de Saint-Justin, au diocèse de Toulouse, près de l'abbaye. Les frais de la construction de la nouvelle ville, d'abord appelée Francheville, ont été supportés par le comte et la comtesse de Toulouse. L'abbé et le monastère se réservèrent les églises qui seraient construites sur le territoire de la ville.

En 1274, Gimont reçut une charte de coutumes, confirmée en 1280. Le destin de la bastide est encore incertain puisque le contrat prévoyait la restitution des terres à l'abbaye en cas de non peuplement. Cette mesure prouve le caractère aléatoire de ces fondations d'agglomérations nouvelles au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Le Modèle:Date-, un accord est passé entre les consuls de la ville et le syndic de l'abbaye précisant : le syndic réserve pour les ouvriers de l'église qui pour le temps seront, le droit de prendre librement arène et terre au lieu appelé Laurs, hors les vallats de la Grande, pour ouvrer ou besogner à l'église ou aux églises de la ville. Trois églises ont été construites dans la ville, Notre-Dame, Saint-Barthélemy appelée aussi Saint-Éloi, et Sainte-Quitterie. Il ne reste plus aujourd'hui que l'église Notre-Dame.

La bastide s'étendit sur une éminence dominant la Gimone. Elle s'accroche à la colline, en raison de l'étroitesse du promontoire (Modèle:Unité) qui s'étire sur un seul axe de Modèle:Unité de long tandis que la rue principale fait de l'équilibre sur la crête et passe sous la halle en bois (même cas à Bassoues et à La Bastide-Clairence dans les Pyrénées-Atlantiques).

Gimont se situe sur l'un des quatre chemins de France du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, la via Tolosane.

Jusqu'à la Révolution, la bastide de Gimont érigée en consulat fut, avec 17 autres paroisses Escornboueou (Escornebœuf), Aurimont, Giscaro, Montiron, Prechac, Maurens, Sainte-Marie, Tirent (sans Pontejac), Saint-André, Laurac, Boulan (Boulaur), Polastron, Mongausy, La Has (Lahas), Andofièle (Endoufielle), Goudourvièle (Goudourvielle), Goujon, Bonrepos, une des nombreuses enclaves de la Jugerie de Rivière-Verdun dans le comté d'Armagnac.

En Modèle:Date-, Gimont accueillit des réfugiés du village alsacien de Blodelsheim qui fuyaient l'invasion et l'annexion allemandesModèle:Référence souhaitée.

Politique et administration

Fichier:Gimont 2017 10.jpg
La mairie en 2017.

Administration municipale

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre Modèle:Unité et Modèle:Unité, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de vingt trois<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Rattachements administratifs et électoraux

Commune faisant partie de la communauté de communes des Coteaux Arrats Gimone et du canton de Gimone-Arrats (avant le redécoupage départemental de 2014, Gimont était le chef-lieu de l'ex-canton de Gimont) et avant le Modèle:Date- elle faisait partie de la communauté de communes de l'Arrats-Gimone.

Elle fait aussi partie du Pays Portes de Gascogne.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Modèle:Tableau rang commune de France

Enseignement

Fichier:Gimont 2017 13.jpg
Un des établissements scolaires de la ville.

Gimont fait partie de l'académie de Toulouse.

Manifestations culturelles et festivités

Meeting aérien<ref>Modèle:Article.</ref>. Bach Festival Gers<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Marché au Gras,

Santé

Fichier:Gimont 2017 17.jpg
L'hôpital de la ville.

Centre hospitalier de Gimont EHPAD<ref>http://hopital-gimont.fr/</ref>,

Sports

Fichier:Gimont 2017 02.jpg
Le stade municipal Louis Ufferte.

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 46 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (43,9 % dans le département).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 80,7 % d'actifs (72,2 % ayant un emploi et 8,6 % de chômeurs) et 19,3 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 1 821 en 2013 et 1 620 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 244, soit un indicateur de concentration d'emploi de 136,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,5 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 1 244 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 463 travaillent dans la commune, soit 37 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 82,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,5 % les transports en commun, 10,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

354 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Gimont au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 354 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
39 11 % (12,3 %)
Construction 38 10,7 % (14,6 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
96 27,1 % (27,7 %)
Information et communication 11 3,1 % (1,8 %)
Activités financières et d'assurance 13 3,7 % (3,5 %)
Activités immobilières 14 4 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
54 15,3 % (14,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
60 16,9 % (12,3 %)
Autres activités de services 29 8,2 % (8,3 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,1 % du nombre total d'établissements de la commune (96 sur les 354 entreprises implantées à Gimont), contre 27,7 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • Comtesse Du Barry, commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé (Modèle:Unité)
  • Cogimont, supermarchés (Modèle:Unité)
  • Survey, ingénierie, études techniques (Modèle:Unité)
  • Transports Florczak, transports routiers de fret de proximité (Modèle:Unité)
  • Loc +, location et location-bail d'autres machines, équipements et biens matériels n.c.a. (Modèle:Unité)
Fichier:Gimont 2017 31.jpg
La halle accueillant le marché au gras.
Fichier:Gimont 2017 30.jpg
Le magasin « Comtesse du Barry ».

La région est le principal centre de confection du foie gras. Le Gers est le premier producteur de foie gras d'oie et le second pour le canard. L'élevage sur place est important et est le corollaire de la présence de nombreuses entreprises de transformation, notamment à Gimont. Cette activité doit beaucoup à la nature du sol argilo-calcaire très favorable à la culture massive du maïs, matière première du gavage des volatiles même si la fabrication du foie gras est très ancienne dans la région de Gimont et y était déjà florissante au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, soit bien avant l'introduction du maïs, céréale provenant des Amériques.

Le tournesol a connu un essor important durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. 9 % de la production de tournesol d'Occitanie provient du canton de Gimont.

Gimont est un important marché au gras. Il a lieu tous les mercredis matin, toute l'année et tous les dimanches matin de novembre à mars. Le marché s'adresse uniquement aux consommateurs, les professionnels n'y sont pas admis.

Les sièges des entreprises « Comtesse du Barry » et des « Ducs de Gascogne » sont situés à Gimont. Mais il existe également de nombreuses autres conserveries « à la ferme » qui produisent et vendent.

Agriculture

La commune est dans les « Coteaux du Gers », une petite région agricole occupant l'est du département du Gers<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 73 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 49 en 2000 puis à 44 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 30 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 59 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 26 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Maison, rue nationale, rue de l'Arceau (Gimont) 1.jpg
Maison à couverts du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • Des maisons à couverts, notamment celle (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) à l'angle de la rue Nationale et de la rue de l'Arceau, inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 12 octobre 1960<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
  • L'ancien palais des évêques de Lombez situé à l'ouest de la ville. En 1545, une ordonnance du roi François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} créa l'annexe du séminaire de Lombez à Gimont. L'évêque séjournait parfois dans son palais gimontois dont il subsiste des vestiges : une jolie construction avec une tour hexagonale.
  • Le petit musée de l'Oie et du Canard des Ducs de Gascogne présente une histoire du gavage et de la production de foie (visite gratuite).
  • Le Conservatoire de la vie agricole et rurale d'autrefois présente dans un bâtiment du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle environ Modèle:Unité et objets de la vie quotidienne durant la période 1850-1950 avec une reconstitution d'une pièce d'habitat rural et d'un ancien atelier d'ébéniste.
Fichier:Chateau Larroque Gimont 2021.jpg
Château de Larroque.

Personnalités liées à la commune

Fichier:Antonin Carles.jpg
Armand Berton, Portrait d'Antonin Carlès,
Auch, musée des Jacobins d'Auch.
Fichier:Francis Rui.jpg
Le Gimontois Francis Rui
joue 20 ans au Castres olympique (1976-1996). Il était connu pour sa grande maîtrise du drop goal. Il est champion de France 1993 après une finale<ref>Modèle:Lien web.</ref> rendue polémique<ref>Modèle:Lien web.</ref> par de graves erreurs d'arbitrages en défaveur des Grenoblois, battus 14-11<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Héraldique

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Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

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Références

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Autres sources

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