La Bastide-Clairence

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Fichier:Cimetière judéo-ibérique de La Bastide-Clairence.jpg
Cimetière juif de La Bastide-Clairence : au sol quelques-unes des soixante-deux stèles subsistant dans cette petite nécropole en usage de 1620 à 1775.

La Bastide-Clairence est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Bastidot<ref>Gentilé sur habitants.fr</ref>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Carte interactive

La commune de Bastide-Clairence se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe par la route à quelques kilomètres<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, de Bayonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et de Saint-Palais<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Hasparren<ref name=meta/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Ayherre (Modèle:Unité), Hasparren (Modèle:Unité), Bardos (Modèle:Unité), Bonloc (Modèle:Unité), Briscous (Modèle:Unité), Urt (Modèle:Unité), Isturits (Modèle:Unité), Urcuit (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, La Bastide-Clairence fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque<ref group=Note>Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones<ref name="topo">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).</ref>. La commune est dans le pays d’Arberoue (Arberoa), au nord-ouest de ce territoire.

Modèle:Communes limitrophes

Classée parmi les "Plus Beaux Villages de France", cette bastide navarraise se situe dans la province basque de Basse-Navarre.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de la La Bastide-Clairence.

La commune est drainée par l'Aran, l'Arbéroue, un bras du Ruisseau Arbéroue, le ruisseau de Jouan de Pès, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.

L'Aran, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Hélette et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Urt, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

L'Arbéroue, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Hélette et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans Le Lihoury à Orègue, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1986 à 2007 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> : les « landes, bois et prairies du Pays de Mixe » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

La Bastide-Clairence est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (63,2 %), forêts (26,5 %), prairies (7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,2 %), terres arables (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et hameaux

Six quartiers composent la commune de La Bastide-Clairence<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • la Ville-Bidon ;
  • la Chapelle-l'Escapat Modèle:Coord ;
  • le Touron ;
  • Pessarrou (Pessarou sur les cartes IGN) Modèle:Coord ;
  • Arresteguy ;
  • les Agnescons (la Côte sur les cartes IGN) Modèle:Coord.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de La Bastide-Clairence est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à  débordement lent de cours d'eau, notamment l'Arbéroue et l'Aran. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 2009, 2010, 2014, 2016 et 2021<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

La Bastide-Clairence est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030<ref>Modèle:Lien web</ref>. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.

Fichier:64289-La Bastide-Clairence-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Bastide-Clairence.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 97,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2019<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Attestations anciennes

Le toponyme La Bastide-Clairence apparaît sous les formes la Bastida nueva de Clarenza (1312<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées.</ref>, titres de la Camara de Comptos<ref name="Camara">Titres publiés par don José Yanguas y Miranda - Diccionario de Antiguedades del reino de Navarra ; 1840 ; Pampelune</ref>), la Bastide de Clarence (1364<ref name="Raymond"/>, titres de Navarre<ref name="Titres de Navarre">Titres du royaume de Navarre - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), la Bastide et la Bastida de Clarença (respectivement 1380<ref name="Raymond"/> et 1398<ref name="Raymond"/>, collection Duchesne volume CXIV<ref name="Duchesne">Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papier d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France</ref>), la Bastide de Clarensse (1422<ref name="Raymond"/>, notaires d'Oloron<ref>Notaires d'Oloron - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Bastida de Clarencia (1513<ref name="Raymond"/>, titres de Pampelune<ref name="Pampelune">Titres publiés par don José Yanguas y Miranda</ref>), la Bastide de Clarence (1650<ref name="Raymond"/>), la Bastide de Clerance (1665<ref name="Raymond"/>, règlement des États de Navarre<ref name="États de Navarre">Collection manuscrite de 11 volumes de délibérations (1606 à 1789) - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>) et Beata Maria de la Bastide de Clerence (1767<ref name="Raymond"/>, collations du diocèse de Bayonne<ref name="Collations Bayonne">Manuscrits du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:|  }} }} et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>).

Étymologie

Modèle:...

Nom en basque et en occitan gascon

Le nom basque de La Bastide-Clairence est Bastida (ou Bastida Arberoa afin de le différencier des autres Bastida du Pays basque). Il a été normalisé par l'Académie de la langue basque le Modèle:Date-<ref name="Nafarroa Behereko herri izendegia">Modèle:Lien web.</ref>.

Le gentilé correspondant est bastidar, normalisé lui-aussi le Modèle:Date-<ref name="Nafarroa Behereko herri izendegia"/>.

Son nom gascon actuel est La Bastida Clarença<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le gentilé correspondant est bastidòt.

Autres toponymes

Agnescous est un hameau mentionné en 1863 dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/>. Pessarou est noté Pessarrou par Paul Raymond<ref name="Raymond"/>.

Histoire

Fichier:LBC forge.jpg
La forge.

Cette bastide navarraise a été fondée créé en 1288 par Claire de Rabastens, sur un coteau en bordure de la rivière Aran, d'où son nom gascon Bastida de Clarença.

Venant principalement de Bigorre<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, les habitants se voient octroyer une charte en Modèle:Date-, par Louis I de Navarre, futur Louis X le Hutin. La naissance de ce village correspond à une nécessité pour la Navarre de créer une ville forte dans cette zone frontière boisée. La Bastide-Clairence, ainsi que son nom l'indique, est une ville forte. L'historien Paul Broca y voit encore les restes de son ancienne et puissante forteresse en 1875.

La Bastide-Clairence accueille peu à peu une population commerçante venue du Sud-Ouest de la France puis d'Espagne fuyant l'inquisition, et des Basques des villes et villages aux alentours. Une autre version concernant l'origine de la ville existe. Celle-ci aurait été peuplée notamment de pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle appelés les Francos.

Vers 1700, la population est de 2 000 communiants. Les habitants vivent de l'industrie de la clouterie, de la confection de lainages et de la bonnèterie et de l'agriculture. Des foires de 12 jours assurent la prospérité de la ville.

Si au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle les habitants ne parlent pas le basque, mais le gascon, peu à peu ils adoptent la langue et les coutumes basques. La ville compte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle 320 maisons et des moulins. De 1575 à 1789, La Bastide de Clairence dépend des seigneurs de Gramont.

La ville compte une importante communauté juive après l'expulsion des juifs portugais.

Aujourd'hui encore, la place des Arceaux et ses maisons à colombages accueillent de nombreux artisans d'art. Parmi ces maisons très typiques, on distingue deux tendances architecturales :

La Bastide-Clairence s'est vu attribuer le label des plus beaux villages de France, décerné par une association indépendante visant à promouvoir les atouts touristiques de petites communes françaises riches d'un patrimoine de qualité.

La commune, autrefois dénommée Labastide-Clairence, a été rebaptisée La Bastide-Clairence le Modèle:Date-.

La communauté israélite

Fichier:La Bastide-Clairance - Cimetière israélite.jpg
Cimetière juif de La Bastide-Clairence.

Elle a existé environ 200 ans, du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Réfugiés venus d’Espagne et surtout du Portugal, des Israélites séfarades s’installèrent à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à Bayonne, d’où ils essaimèrent dans les trois petites villes de Peyrehorade (où les accueille le seigneur d’Aspremont), de Bidache et de La Bastide-Clairence où les protège le duc de Gramont.

Souvent appelés Portugais, les Israélites comptèrent dans la bastide de l’ordre de 70 à 80 familles au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ils y vécurent en une communauté relativement autonome désignée par l’expression de Nation juive sur les registres du Corps de Ville et disposèrent d’un cimetière distinct du cimetière chrétien qui fut ouvert au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Les inscriptions portées sur les tombes, au nombre de 62, ont été relevées de 1962 à 1964 par le professeur Gérard Nahon. La plus ancienne tombe date de 1620, la plus récente de 1785. Sur 18 d’entre elles, la date du décès est exprimée dans le calendrier hébreu. À partir de 1659, tous les prénoms sont bibliques : Jacob, Isaac, Benjamin, Esther, Sarah, Rebecca. Parmi les noms de famille figurent Dacosta, Henriquez, Lopez, Nunez, Depas, Alvares.

Le nombre des Israélites diminua nettement au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, où l’on ne compte plus qu’une quinzaine de familles juives. Il n’en restait plus que six en 1798.

Le cimetière appartient au Consistoire israélite de Bayonne.

Héraldique

Modèle:Blasonnement

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

La commune fait partie de trois structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

La commune dispose de deux écoles : l'école élémentaire privée Immaculée-Conception et l'école primaire publique Bourg<ref>[1]</ref>.

Économie

L'activité de la commune est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty. Le maître-nez parfumeur Christian Louis y conçoit ses créations olfactives, avec son épousea conjointe Patricia Bellier docteure en pharmacie dans leur laboratoire.

Culture locale et patrimoine

  • Courses pédestre en mai ;
  • Fêtes locales avec encierro fin juillet ;
  • Marché potier en septembre.

Patrimoine linguistique

Fichier:Bonaparte euskalki mapa.jpg
Carte des sept provinces basques (1), 1863
Fichier:BonaparteEuskara.png
Carte des sept provinces basques (2), 1863

Les deux versions de la Carte des sept provinces basques montrant la délimitation actuelle de l'euscara en dialectes, sous-dialectes et variétés dressée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte placent La Bastide-Clairence en dehors de l'aire bascophone.

Le Recueil de linguistique et de toponymie des Pyrénées réalisé en 1887 par Julien Sacaze nous livre pour La Bastide-Clairence une version en gascon, composée d'une traduction de deux textes mythologiques, ainsi que d'une liste des micro-toponymes de la commune.

Le Recueil des idiomes de la région gasconne réalisé en 1894 par le linguiste Édouard Bourciez nous livre pour La Bastide-Clairence deux versions de la parabole de l'enfant prodigue traduite en gascon.

La carte du Pays basque français dressée en 1943 par Maurice Haulon laisse apparaître la "démarcation actuelle entre la langue basque et les dialectes romans", incluant la commune de La Bastide-Clairence dans l'aire gasconophone.

La Bastide-Clairence constitue un des points d'enquêtes établi pour l'élaboration de l'Atlas Linguistique de la Gascogne dressé en 1957 par Jean Séguy, professeur d'université et linguiste spécialiste du gascon. Une version orale de la parabole de l'enfant prodigue a de plus été enregistrée en gascon en 1963 par le bastidòt Armand Darritchon.

D'après la Morfología del verbo auxiliar vasco [Morphologie du verbe auxiliaire basque], La Bastide-Clairence n'est pas située dans l'aire bascophone.

Patrimoine civil

Patrimoine religieux

L'ancien cimetière juif de La Bastide-Clairence est inscrit aux monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; elle possède un porche roman ouvrant sur un cimetière-préau. Cette église renferme un tableau<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, montrant la Vierge et l'Enfant Jésus honorés par saint Jean-Baptiste, saint François-d'Assise et deux autres saints.

La chapelle Notre-Dame de Clairence a été construite par un particulier en 1886 pour le mariage de sa fille sur une source du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle soignant les maladies de peau<ref>Panneau d'information proche de la chapelle</ref>.

Galerie

Équipements

La commune dispose de deux écoles primaires.

Personnalités liées à la commune

  • Jean de Liçarrague, né à Briscous en 1506 et décédé à Labastide-Clairence en 1601, traduisit la première version du Nouveau Testament en basque ou euskara.
  • Salvatus {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} d'Iharse (ou Salvat Diharce) est nommé par Henri III évêque de Tarbes (Modèle:Date - vers 1602). Il est issu de la branche de cette famille de La Bastide-Clairence<ref>Armorial du Pays basque, ou, Recueil des notices et armoiries des maisons, familles, villes et communautés de Basse-Navarre, Labourd et Soule, des vallées du Baztan, Cinco Villas, Santesteban, Erro, Aezkoa, Urrobi, Salazar et Roncal, des villes d'Irún, Fontarabie, Saint-Sébastien et de la vallée..., Hubert Lamant-Duhart, H. Lamant, J & D, 1997, p.64 et 150.</ref>.
  • Armand Joseph Dubernad, financier et révolutionnaire, est le petit-fils de Salvat du Bernad, sieur de Tichanné, à La Bastide-Clairence.
  • Jean-Baptiste Dasconaguerre, né en 1815 à Bayonne et mort en 1899 à Londres, est un écrivain basque, maire de La Bastide-Clairence (1851-1868), auteur du premier roman publié en langue basque,"Atheka-gaitzeko oihartzunak" (1870).
  • Yvonne Quesson : couturière née à La Bastide-Clairence en 1923 maison Perbos, au quartier Bidon, installée peu après à Bardos et décédée en 2018 dans cette même commune. Elle entra dans la Résistance lors de son apprentissage de la couture à Saint-Palais.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail