Bardos
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Bardos Modèle:API-fr est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Le gentilé est Bardoztar<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Géographie
Localisation
Bardos est situé à Modèle:Unité à l'est de Bayonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sa frontière sud et ouest est matérialisée par la Joyeuse. Sa frontière nord est quant à elle matérialisée par le cours du ruisseau du Termi, tributaire de la Joyeuse.
Modèle:Images Modèle:Communes limitrophes
En termes de géographie politique, Bardos fait partie de la province basque du Labourd.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 4 253 hectares ; l'altitude maximale est de Modèle:Unité, sur la butte de Miremont, où se trouvent un ancien manoir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ainsi qu'un château d'eau aménagé en belvédère surplombant la vallée de l'Adour.
Hydrographie
La commune est drainée par la Bidouze, l'Aran, le Lihoury, l'Arbéroue, le ruisseau Suhyhandia, le ruisseau de chantus, le ruisseau l'artigue, un bras de la Joyeuse, un bras de la Joyeuse, ithurriaga, L'Arriougrand, le Gelous, le ruisseau d'Appat, le ruisseau de mondon, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.
La Bidouze, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Aussurucq et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour à Guiche, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
L'Aran, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Hélette et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Urt, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Le Lihoury, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Iholdy et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Bidouze à Came, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
L'Arbéroue, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Hélette et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans Le Lihoury à Orègue, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Climat
Le climat de Bardos, localité située à une vingtaine de kilomètres de la côte basque, est relativement semblable à celui de Biarritz, ci-dessous, avec des précipitations assez importantes : le climat océanique est dû à la proximité de l'océan Atlantique. La moyenne des températures en hiver se situe aux alentours de Modèle:Tmp et avoisine les Modèle:Tmp en été. La température la plus basse relevée a été Modèle:Tmp le Modèle:Date, et la plus élevée Modèle:Tmp le Modèle:Date. Les pluies sur la côte basque sont rarement persistantes, excepté durant les tempêtes hivernales. Elles se manifestent souvent sous forme d'averses orageuses intenses et de courte durée.
Voies de communication et transports
Bardos est reliée par la route départementale 936 entre Bayonne et Oloron-Sainte-Marie, ainsi que par les départementales 10, 123, 253 et 653. La commune est desservie par le réseau interurbain des Pyrénées-Atlantiques, sur sa ligne 870, menant de Bayonne à Tardets-Sorholus.
Axes routiers
Bardos est traversée par l'autoroute A64, qui relie Toulouse à Briscous et est prolongée par la voie rapide RD 1, de Briscous à Bayonne. L'échangeur no 4 dit d'Urt se situe sur le territoire de la commune limitrophe de Briscous, mais permet un accès rapide à Bardos.
La RD 936 (ancienne route nationale 636) traverse le territoire de la commune dans la direction est-ouest. Elle se dirige, à l'ouest, vers Urt et Bayonne, et à l'est, vers Bidache et Juillan.
La commune de Bardos est également traversée par d'autres routes départementales d'importance moindre :
- la RD 10 (vers Hasparren au sud ouest) ;
- la RD 123 (vers La Bastide-Clairence au sud) ;
- la RD 253 (vers Guiche au nord) ;
- la RD 318 (vers Orègue au sud-est).
Lieux-dits et hameaux
Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé
Sur le cadastre napoléonien de 1818, la commune est divisée en quatre sections<ref>Modèle:Lien web.</ref>:
- Ibarre ;
- Lassarrade ;
- Legarre ;
- Lerine.
Ces quatre quartiers historiques sont aujourd'hui composés des lieudits suivants :
- Lassarrade : Azkaratea, Beihalde, Habaintx, Sabalan (Le) et Saudan ;
- Legarre : Ermou, Guichot (Lou), Lambert, Miremont et Tisserands (Les) ;
- Lerine : Arbinoritz ;
- Ibarre : Aranbidea, Baluarte et Trois Bordes (Les).
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :
- « la Joyeuse (cours d'eau) », d'une superficie de Modèle:Unité, un réseau hydrographique des coteaux basques<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- « la Bidouze (cours d'eau) », d'une superficie de Modèle:Unité, un vaste réseau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une au titre de la « directive Oiseaux »<ref name= Natura/>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :
- les « barthes de l'Adour », d'une superficie de Modèle:Unité, un site de vallées inondables à forte diversité animale et végétale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :
- le « réseau hydrographique de la Bidouze et annexes hydrauliques » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 1 dans les Landes et 29 dans les Pyrénées-Atlantiques<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « réseau hydrographique et vallée de la Joyeuse » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Bardos est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49,6 %), terres arables (21,2 %), forêts (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (11,2 %), zones urbanisées (2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Logement
Depuis la fin des années 1970, la commune de Bardos a procédé à la création de lotissements réalisés sur différents terrains communaux :
- Jaureguy (4 lots) en 1978<ref group="PL" name="p8">Modèle:P..</ref>
- Mourdy (2 lots) en 1981<ref group="PL" name="p9">Modèle:P..</ref>
- Bernatets (3 lots) en 1995<ref group="PL" name="p20">Modèle:P..</ref>.
En 2014, le nombre total de logements dans la commune était de 801, alors qu'il était de 706 en 2009<ref group="InseeCom" name="LOG T2">LOG T2 - Catégories et types de logements</ref>. Parmi ces logements, 84,6 % étaient des résidences principales, 6 % des résidences secondaires et logements occasionnels et 9,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 65 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 34,7 % des appartements<ref group="InseeCom" name="LOG T2" />.
Toujours en 2014, 73 % des habitants des résidences principales sont propriétaires (contre 74,1 % en 2009). Les locataires représentent quant à eux 22,6 % des habitants (contre 21,2 % en 2009), parmi lesquels 1 % logés en HLM loué vide (contre 1,3 % en 2009). Les personnes logées gratuitement représentent 4,4 % des habitants des résidences principales (contre 4,7 % en 2009)<ref group="InseeCom" name="LOG T7">LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation</ref>.
Projets d'aménagement
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bardos est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment la Bidouze, le Lihoury, l'Arbéroue, l'Aran et le Suhihandia. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 2009, 2014 et 2021<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 94 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003 et 2012, par des mouvements de terrain en 2013 et par des glissements de terrain en 1997<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Attestations anciennes
Le toponyme Bardos est mentionné au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (cartulaire de Bayonne<ref>Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), et apparaît sous la forme Bardos (1203<ref group="JBO06" name="p21">Modèle:P..</ref>, 1249<ref group="JBO06" name="p21" />, 1305<ref group="JBO06" name="p21" />, 1638<ref group="BBF" name="p256">Modèle:P..</ref> (carte du Siège Présidial Dax), Sancta Maria de Bardos (1693<ref name="Raymond">Modèle:Harvsp.</ref>) et Bardoze<ref name="Lhande">Pierre Lhande, Dictionnaire basque-français, 1926</ref> au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Étymologie
Spécialiste du gascon, le linguiste allemand Gerhard Rohlfs y voit le nom d'homme gaulois Bardus suivi du suffixe aquitain -ossum<ref group="D-R" name="p.53">Modèle:P..</ref>.
Albert Dauzat et Charles Rostaing proposent quant à eux la racine bard- ou bart-, terme gascon (origine aquitaine) qu'ils rapprochent de l'ancien provençal bart désignant la terre argileuse<ref group="D-R" name="p.53" />. Spécialiste en lexicographie et en onomastique, Jean-Baptiste Orpustan les rejoint dans son analyse, précisant que le premier terme désigne les terrains bas et argileux des abords de cours d’eau (ou barthes) et que le suffixe -os est « basco-aquitain ». Il propose donc un « lieu où abonde la terre argileuse »<ref group="JBO06" name="p21" />.
Bénédicte Boyrie-Fénié rejoint Jean-Baptiste Orpustan sur l'origine du nom, précisant quant à elle que la pérennité des formes laisse entendre que le nom a toujours été « compris »<ref group="BBF" name="p256" />.
Nom en basque et en gascon
Le nom basque de Bardos est Bardoze. Il fut normalisé par l'Académie de la langue basque le 30 mars 2000<ref name="Lapurdiko udal izendegia">Modèle:Lien web.</ref>.
Le gentilé correspondant est bardoztar, normalisé lui-aussi le 30 mars 2000<ref name="Lapurdiko udal izendegia"/>.
Son nom gascon est Bardòs [bar'dɔs]<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Microtoponymes
Six maisons citées au Moyen Âge sont considérées comme nobles :
- Lixabea (1194 Lissaber<ref group="JBO00" name="p350">Modèle:P..</ref>, 1203 Lizaber<ref group="EG" name="p16">Modèle:P..</ref>, 1266 Lissaber<ref group="EG" name="p16" />, 1502 l'ostau de Lissabe<ref name="Raymond"/>) ;
- Hariztoia (1249 Haristoy<ref group="PH" name="I-p475">Modèle:P..</ref>) ;
- Miramont (1249 Miramont<ref group="EG" name="p16" />, 1530 Miramont<ref group="JBO00" name="p350" />) ;
- Sala (1203 domus de bardos<ref group="JBO00" name="p350" />) ;
- Iriberria (1594 Iriberry<ref group="PH" name="p476">Modèle:P..</ref>) ;
- Casanava (1649 Casenave<ref group="PH" name="I-p456">Modèle:P..</ref>).
Six autres domaines au statut indéterminé sont cités à cette période :
- Armendaritzea (1249 Armendariz et Armendariç<ref group="EG" name="p16" />) ;
- Bilort (1388 Bilort<ref group="EG" name="p16" />) ;
- Etxeberria (1404 Cheverye et Cheverrie<ref group="PH" name="I-p460">I Page 460</ref>) ;
- Herauritz (1203 Farauriz<ref group="EG" name="p16" />) ;
- Mendia (1469 Mendie<ref group="EG" name="p16" />) et
- Vilanava (1316 Villanova<ref group="EG" name="p16" />).
Ascarat est une ferme déjà mentionnée en 1502<ref name="Raymond"/> (titres de Bardos<ref name="Titres Bardos">Titres de la commune de Bardos</ref>) sous la graphie Escaratz.
Le dictionnaire de 1863 cite la ferme Berhabe<ref name="Raymond"/> ainsi que la redoute Castella.
Gelos est un hydronyme, porté par un ruisseau qui arrose Bardos et Bidache, affluent du Lihurry. On le trouve mentionné sous les graphies l'ostau de Gelos en 1502<ref name="Raymond"/> (titres de Navarre<ref name="Titres de Navarre"/>) et le Gélous en 1863 (dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/>).
Le toponyme Haristoy apparaît sous la forme Haristoy (1249<ref name="Raymond"/>).
La ferme Jauréguy est mentionnée en 1756<ref name="Raymond"/> dans les collations du diocèse de Bayonne<ref name="Collations Bayonne">Manuscrits du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>.
La ferme Paloumères apparaît en 1502 dans les titres de Navarre<ref name="Titres de Navarre"/> sous la graphie l'ostau de las Paloumeres.
Plaçoo est un hameau cité par le dictionnaire de 1863<ref name="Raymond"/>.
Histoire
Préhistoire
Les origines de Bardos ont pu être révélées grâce à la découverte archéologique sur la butte de Miremont (en gascon, regard sur le mont) d'outils et de fragments de silex allant du moustérien (Paléolithique Moyen) et de l'aurignacien (Paléolithique supérieur) au Paléolithique.
Un second site, protohistorique (âge du fer), existerait sur la commune au lieu-dit Castella (casterar en gascon ou gaztelu en basque désignent un lieu fortifié). Mais aucune fouille n'ayant été réalisée jusqu'à présent, il est difficile de pouvoir révéler plus d'informations à ce sujet<ref group="HL" name="p135">Modèle:P..</ref>.
Antiquité
La présence romaine ne semble pas avoir tellement marqué ce territoire entre Adour et Bidouze comme ce fut le cas sur la côte basque. Cependant, leur présence économique est attestée grâce à la découverte en 1911 dans la commune proche de Sames d'un trésor de Modèle:Nombre de bronze à l'effigie de trois empereurs romains : Gallien (253-268), Victorin (269-271) et Tetricus (271-274).
Si après avoir dévasté la ville de Bayonne vers 860-870, les Normands remontèrent l'Adour pillant églises et monastères, rien ne relate toutefois cet épisode dramatique dans les environs de Bardos<ref group="HL" name="p136" />.
Moyen Âge
En 1023, Sanche III Garcés, roi de Pampelune de 1004 à 1035, a créé la vicomté de Labourd au profit de son cousin Loup-Sanche. Cette vicomté comprenait, en plus des localités labourdines, les vallées aujourd'hui bas-navarraises d'Arberoue et du Pays de Cize, ainsi que trois paroisses au statut particulier : Armendarits, Iholdy et Irissarry<ref group="HL" name="p136">Modèle:P..</ref>.
La paroisse de Bardos est citée pour la première fois en 1072 dans le cartulaire de Sorde-l'Abbaye. Sous le règne de Richard Cœur de Lion, roi d'Angleterre de 1189 à 1199, la vicomté de Labourd passe sous l'autorité des Anglais. C'est en compensation des domaines confisqués par le roi de France que fut nommé en 1331 bailli du Labourd Raymond Durand, seigneur gascon qui acquit ainsi tous les revenus du pays de Labourd, à l'exception des droits de justice, qui restaient eux réservés aux roi. Une faveur lui fut cependant accordée avec la réception des droits de haute et basse justice sur les localités de Bardos, Briscous, Guiche et Urt, dont la distraction revenait quant à elle au roi Édouard III<ref group="HL" name="p136" />.
- Mottes castrales
- Maisons nobles
Temps modernes
La baronnie de Bardos est incorporée au duché de Gramont en 1643<ref group="HL" name="p15">Modèle:P..</ref>.
La paroisse de Bardos est admise au biltzar du Labourd en 1763<ref group="HL" name="p15" />.
Révolution française et Empire
Bardos devient une commune en 1790<ref group="HL" name="p15" />. Elle est à l'origine le chef-lieu d'un canton comprenant les communes de Bardos et de Guiche, et dépend du district d'Ustaritz.
Époque contemporaine
Bardos, paroisse du Labourd
La relation de Bardos au Labourd présente quelques particularités (partagées avec les villages voisins de Guiche et Urt).
Pendant l'Ancien Régime, ces trois paroisses ne dépendaient pas judiciairement des institutions judiciaires labourdines, mais de la sénéchaussée de Came<ref group="AZ2000" name="p34">Modèle:P..</ref> Alors qu'elles avaient cessé de participer aux travaux du biltzar du Labourd, elles sont admises de nouveau dans cette assemblée en 1763, à charge de contribuer désormais aux travaux de celle-ci<ref group="AZ2000" name="p57">Modèle:P..</ref>. Ces péripéties semblent à Anne Zink de peu de signification : même avant ce rattachement, les trois paroisses étaient fiscalement labourdines, et c'était la coutume de la province du Labourd qui y régissait le droit civil<ref group="AZ1993" name="p28">Modèle:P..</ref>
De 1770 à 1771, le Biltzar a pour syndic général le bardoztar Pierre Damestoy, notaire de la maison Etxebeheitia.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Résultats élections communes françaises
Élections présidentielles de 2012 et 2017
Lors du second tour des élections présidentielles de 2012, François Hollande, PS, élu, avait obtenu 50,95 % des suffrages et Nicolas Sarkozy, UMP, 49,05 % des suffrages ; le taux de participation était de 88,24 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lors du second tour des élections présidentielles de 2017, Emmanuel Macron, EM, élu, avait obtenu 75,45 % des suffrages et Marine Le Pen, FN, 24,55 % des suffrages ; le taux de participation était de 84,43 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Élections municipales de 2008 et 2014
Le nombre d'habitants lors des derniers recensements étant compris entre 1 500 et Modèle:Nombre, le nombre de membres du conseil municipal est de 19<ref name="h1">Modèle:Légifrance.</ref>.
Lors des élections municipales de 2008, Modèle:Nombre ont été élus dès le premier tour et 4 au second ; le taux de participation du second tour était de 86,06 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Jean-Paul Diribarne est élu maire de la commune.
Lors des élections municipales de 2014, les Modèle:Nobr municipaux ont été élus au premier tour, avec un taux de participation de 84,69 % ; la liste majoritaire DIV présentée obtient cinq sièges au conseil communautaire ; la liste d'opposition DIV en obtient un<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Jean-Paul Diribarne est réélu à la tête de la municipalité.
Administration municipale
Bardos ayant entre 1 500 et Modèle:Nombre, le conseil municipal est constitué de 19 conseillers dont le maire<ref name="h1" />.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Rattachements administratifs et électoraux
Bardos fait partie du canton de Nive-Adour, lui-même situé dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine. La commune appartient à la cinquième circonscription des Pyrénées-Atlantiques.
Bardos relève des juridictions des tribunaux d'instance et de grande instance de Bayonne, dans le ressort de la cour d'appel de Pau<ref>Ministère de la Justice, carte judiciaire, en ligne, consulté le Modèle:1er janvier 2010.</ref>.
Intercommunalité
La commune appartient à trois structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- la communauté d'agglomération du Pays Basque ;
- le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal de protection des berges de l'Adour maritime et de ses affluents (SIPBAMA).
Bardos ne faisait partie d'aucune communauté de communes jusqu'au Modèle:Date, date à laquelle elle rejoignit la communauté de communes du pays de Bidache<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique environnementale
La compétence Environnement - gestion des déchets étant du ressort intercommunal, la collecte des déchets de la commune est assurée par la communauté d'agglomération du Pays Basque<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le transfert et le traitement de ceux-ci est ensuite assuré par le syndicat mixte Bil Ta Garbi<ref>Modèle:Lien web.</ref> dans le site souletin de Mendixka à Charritte-de-Bas.
La commune de Bardos dispose d'une déchetterie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La compétence Eau Potable, Assainissement Collectif et Non Collectif est assurée par la Communauté d'Agglomération Pays basque.
Finances locales
Bardos appartient à la strate des communes ayant une population comprise entre 500 et Modèle:Nombre. Le tableau ci-dessous montre le résultat comptable par habitant sur dix années (période 2005 - 2015), ainsi que le solde de financement des investissements, toutes données comparées à la moyenne de la strate.
Comptes de la commune de Bardos de 2005 à 2015.
Résultats exprimés en €/habitant.
Années | Résultat comptable | Besoin (Besoin) ou capacité (Capacité) de financement des investissements |
Capacité d'autofinancement (CAF) | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Bardos | Moyenne de la strate |
Bardos | Moyenne de la strate |
Bardos | Moyenne de la strate | |
279 | 213 | Capacité 472 | Besoin 12 | 279 | 219 | |
241 | 231 | Capacité 149 | Besoin 7 | 276 | 238 | |
335 | 29 | Besoin 351 | Capacité 41 | 335 | 227 | |
429 | 226 | Capacité 213 | Capacité 13 | 429 | 240 | |
337 | 235 | Besoin 161 | Besoin 23 | 337 | 247 | |
285 | 166 | Capacité 191 | Capacité 10 | 285 | 173 | |
296 | 186 | Besoin 235 | Capacité 0 | 296 | 194 | |
289 | 186 | Capacité 16 | Capacité 17 | 289 | 194 | |
282 | 177 | Besoin 119 | Capacité 16 | 282 | 187 | |
280 | 176 | Capacité 13 | Besoin 11 | 280 | 188 | |
229 | 183 | Capacité 86 | Besoin 18 | 232 | 180 | |
Sources des données : les comptes des communes - Bardos<ref name="Budget2015">Modèle:Lien web.</ref>.
Strate : communes de 500 à Modèle:Nombre. |
Jumelages
Au 8 septembre 2017, Bardos n'est jumelée avec aucune commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 30,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,9 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 29,9 % la même année, alors qu'il est de 30,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,71 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,08 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Bardos est située dans l'académie de Bordeaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune dispose de deux écoles : l'école primaire privée Sainte-Marie et l'école primaire publique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'école publique propose un enseignement bilingue français-basque à parité horaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le collège de secteur de la commune est le collège du Pays de Bidache à Bidache (distant de Modèle:Unité).
Le lycée de secteur est le lycée général René-Cassin situé à Bayonne (distant de Modèle:Unité).
Manifestations culturelles et festivités
Le premier événement de l'année à noter sur la commune est le carnaval labourdin qui s'étale sur trois weekends comprenant visite des maisons dans les quartiers et journée puis soirée festive sur la place du village. Il est organisé par le Foyer de Bardos, association culturelle locale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le festival Xarnegu Eguna qui mêle cultures basque et gasconne est organisé par l'association éponyme chaque année aux alentours du Modèle:1er mai<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis plus de Modèle:Nombre, le Foyer de Bardos organise une exposition d'art contemporain afin de diversifier l'offre culturelle en milieu rural. Elle se déroule chaque été entre le 15 juin et le 15 juillet<ref name="FB">Modèle:Lien web.</ref>.
Les fêtes de Bardos sont organisées par le Comité des Fêtes de Bardos tous les étés autour du 15 août<ref name="CFB">Modèle:Lien web.</ref>. Elles rassemblent une grande part des villageois.
Santé
La commune dispose au Modèle:Nobr d'un cabinet médical, d'une orthophoniste, d'un podologue, de deux masseurs kinésithérapeutes, trois ostéopathes, une naturopathe, un dentiste, cinq infirmiers libéraux et deux vétérinaires<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>.
Les bardoztars ont également accès au centre hospitalier de la Côte Basque, principalement établi à Bayonne Modèle:Incise ainsi qu'au centre hospitalier de Saint-Palais, tous deux distant d'environ Modèle:Unité.
La commune dispose d'une maison de retraite médicalisée appelée Albodi<ref name="Albodi">Modèle:Lien web.</ref>.
Sports
Les différents clubs et associations sportives du village ont à leur disposition plusieurs équipements : fronton, trinquet et mur à gauche pour la pelote basque, deux courts de tennis et un stade de rugby.
En 2011 a été créé face au stade un bâtiment d'évolution sportive doté d'un équipement de musculation et d'une salle de danse : Erdizka. En 2012, c'est un boulodrome qui a vu le jour près d'Erdizka.
Plusieurs associations sportives sont présentes sur la commune et permettent aux habitants une pratique régulière physique et sportive : ball-trap, gymnastique, line dance, musculation, pelote basque, remise en forme, rugby, et tennis<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>.
Union sportive de Bardos engagée en championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale 2017-2018.
Médias
Il n'existe pas de média local traitant uniquement de Bardos, excepté le Bardos-Info, bulletin municipal édité par la mairie et agrémenté de divers articles provenant des associations locales<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>.
Trois chaînes de télévision traitent de l'actualité de la commune à date plus ou moins fréquente : Euskal Telebista<ref name="EITB">Modèle:Lien web.</ref>, (chaîne publique du Gouvernement Basque traitant l'ensemble du Pays basque), France 3 Euskal Herri<ref name="FR3EH">Modèle:Lien web.</ref> (décrochage local du média national) et TVPI<ref name="TVPI">Modèle:Lien web.</ref> (chaîne locale couvrant Pays basque, Landes et Béarn).
L'actualité du village est également relayée dans la presse écrite par des correspondants locaux à travers trois journaux : Herria (journal hebdomadaire en langue basque), La Semaine du Pays basque (journal hebdomadaire en langue française) et Sud Ouest Pays basque (journal quotidien en langue française).
Cultes
- Culte catholique
Bardos appartient au diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron dont Modèle:Mgr est l'évêque depuis 2008.
L'église unique de l'Assomption relève de la paroisse Notre Dame du Chemin de Saint-Jacques<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
- Culte israélite
La communauté juive fut longtemps présente dans les communes limitrophes de La Bastide-Clairence et de Bidache, où ont coexisté lieux de culte et cimetières<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Aucun lieu de culte ne semble cependant avoir existé à Bardos.
Économie
Jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Bardos était renommée pour son activité lapidaire, distincte par les thèmes et procédés employés, différents de ceux du pays de Mixe, d'Iholdy, d'Itxassou et de Cambo-les-Bains<ref group="PV" name="p303">Modèle:P..</ref>.
Revenus de la population et fiscalité
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Bardos au 11 125e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nombre en métropole<ref group="InseeCom" name="RFDM">RFDM - Revenus fiscaux localisés des ménages</ref>.
Emploi
En 2014, la population âgée de 15 à Modèle:Nombre s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 76,14 % d'actifs dont 70,3 % ayant un emploi et 6,1 % de chômeurs<ref group="InseeCom">EMP T1 - Population de 15 à Modèle:Nombre par type d'activité.</ref>.
On comptait Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre 450 en 2009. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 766, l'indicateur de concentration d'emploi est de 58,3 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre moins d'un emploi par habitant actif<ref group="InseeCom">EMP T5 - Emploi et activité.</ref>,<ref group="Note">L'indicateur de concentration d’emploi est égal au nombre d’emplois dans la zone pour Modèle:Nobr ayant un emploi résidant dans la zone.</ref>.
Entreprises et commerces
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Bardos selon leur secteur d'activité<ref group="InseeCom">DEN T5 Modèle:Incise.</ref> :
Nombre d’établissements concernés | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
ENSEMBLE | 131 | |||||
Industrie | 14 | |||||
Construction | 26 | |||||
Commerce, transport, hébergement et restauration | 30 | |||||
Services aux entreprises | 31 | |||||
Services aux particuliers | 30 | |||||
Champ : activités marchandes hors agriculture. |
Le tableau ci-dessous détaille les établissements actifs par secteur d'activité au regard du nombre de salariés<ref group="InseeCom">CEN T1 Modèle:Incise.</ref> :
Total | % | 0 salarié |
1 à 9 salariés |
10 à 19 salariés |
20 à 49 salariés |
Modèle:Nombre ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 209 | 100,0 | 166 | 39 | 2 | 1 | 1 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 48 | 23,0 | 45 | 3 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 18 | 8,6 | 14 | 4 | 0 | 0 | 0 |
Construction | 29 | 13,9 | 19 | 8 | 1 | 1 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 88 | 42,1 | 66 | 22 | 0 | 0 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 896 | 19,8 | 493 | 382 | 14 | 5 | 2 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 26 | 12,4 | 22 | 2 | 1 | 0 | 1 |
Champ : ensemble des activités. |
Agriculture
La commune fait partie de plusieurs zones d'Indication géographique protégée (IGP) : l'IGP Kiwi de l'Adour<ref>Fiche de l'IGP Kiwi de l'Adour sur le site de l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO), version du 09/06/2009 consultée le 19/08/2017, en ligne.</ref> ; l'AOC / AOP<ref group="Note">L'appellation d'origine contrôlée (AOC) est un label faisant partie des appellations d'origine protégée européennes ; toutes deux étant des Indications Géographiques Protégées (IGP, niveau européen).</ref> ossau-iraty (fromage)<ref>Fiche de l'AOC / AOP ossau-iraty sur le site de l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO), version du 03/06/2003 consultée le 19/08/2017, en ligne.</ref> ; l'IGP Tomme des Pyrénées (fromage)<ref>Fiche de l'IGP Tomme des Pyrénées sur le site de l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO), version du 06/10/2003 consultée le 20/08/2017, en ligne.</ref> ; l'IGP Volailles de Gascogne<ref>Fiche de l'IGP Volailles de Gascogne sur le site de l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO), version du 06/10/2003 consultée le 20/08/2017, en ligne.</ref> ; l'IGP Volailles du Béarn<ref>Fiche de l'IGP Volailles du Béarn sur le site de l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO), version du 06/10/2003 consultée le 20/08/2017, en ligne.</ref> ; l'IGP Jambon de Bayonne (zones de production des porcs et de transformations des jambons)<ref>Fiche de l'IGP Jambon de Bayonne sur le site de l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO), version du 03/10/2003 consultée le 20/08/2017, en ligne.</ref> ainsi que l'IGP Canard à foie gras du Sud-Ouest<ref>Fiche de l'IGP Canard à foie gras du Sud-Ouest sur le site de l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO), version du 02/10/2003 consultée le 20/08/2017, en ligne.</ref>.
- Productions agricoles de Bardos
Artisanat et industrie
Activités de service
Au Modèle:1er janvier 2016, l'INSEE recense sur la commune 1 supérette, 1 épicerie, 1 boulangerie, 1 boucherie charcuterie, 1 magasin d'électroménager et de matériel audio-vidéo et 1 fleuriste<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Tourisme
L'office de tourisme du Pays de Bidache couvre l'ensemble des sept communes de l'intercommunalité dont Bardos fait partie. Il est situé à Bidache. Le Pays de Bidache est quant à lui membre du PAT Nive-Adour-Ursuia avec le Pays de Hasparren<ref name="OTPDB">Modèle:Lien web.</ref>.
Hébergements
Deux établissements chambres d'hôtes<ref name="ODTDPDB">Modèle:Lien web.</ref>, trois gîtes ruraux / meublés<ref name="ODTPDB">Modèle:Lien web.</ref> et cinq Gîtes de France<ref> Modèle:Lien web.</ref> viennent compléter les capacités d’accueil de la localité.
Il existe enfin sur le territoire communal un hôtel, l'Hôtel Restaurant Chez Odile<ref name="ODTPB">Modèle:Lien web.</ref>.
Restaurants
Deux restaurants sont présents sur la commune<ref group = "M">Modèle:Lien web.</ref>: l'Hôtel Restaurant Chez Odile et le Bar Restaurant Chez Bixente.
Culture et patrimoine
Patrimoine linguistique
Les deux versions de la Carte des sept provinces basques montrant la délimitation actuelle de l'euscara en dialectes, sous-dialectes et variétés dressée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte placent Bardos dans l'aire bascophone. Rattachée au sous-dialecte de "Cize-Mixe" du dialecte bas-navarrais oriental, la variété dite "de Bardos" est également présente sur la commune voisine d'Orègue.
Le Recueil de linguistique et de toponymie des Pyrénées réalisé en 1887 par Julien Sacaze nous livre pour Bardos une version en basque, composée d'une traduction de deux textes mythologiques, ainsi que d'une liste des microtoponymes de la commune.
Le Recueil des idiomes de la région gasconne réalisé en 1894 par le linguiste Édouard Bourciez nous livre pour Bardos une version de la parabole de l'enfant prodigue traduite en basque.
Linguiste et philologue spécialiste de la langue basque, René Lafon rédigea dans les années 1940 deux thèses portant sur les spécificités de la forme verbale basque. Il établit ainsi des contacts avec plusieurs communes bascophones, dont Bardos, pour laquelle des notes et un travail manuscrit datant de 1934 précisent que le village est située à la limite septentrionale du domaine basque, avec une population mélangée de Basques et de Gascons. Il ajoute qu'à cette époque, les enfants, dès leur plus jeune âge, parlaient trois langues : basque, gascon, français.
La carte du Pays basque français dressée en 1943 par Maurice Haulon laisse apparaître la "démarcation actuelle entre la langue basque et les dialectes romans", incluant la commune de Bardos dans l'aire bascophone.
Dans son livre Les Basques édité en 1955, le bascologue Philippe Veyrin analyse plusieurs aspects de l'histoire et des traditions du Pays basque. Il présente également la limite entre langue basque et dialecte gascon, faisant état de chacune des ultimes communes bascophones. Il ajoute : " Toutes ces localités sont entièrement basques de langue, sauf Urt et Bardos à une extrémité, Montory à l’autre, devenues plus qu’à demi gasconnes ou béarnaises. "
D'après la Morfología del verbo auxiliar vasco [Morphologie du verbe auxiliaire basque], Bardos est située dans l'aire bascophone, et plus précisément de dialecte bas-navarrais. Son auteur Pedro de Yrizar estime dans les années 1970-1972 le nombre de locuteurs basques à 19.6%, soit l'un des taux les plus faibles du Labourd.
Surnoms
Les habitants de Bardos, appelés Bardoztars, disposaient, comme la plupart de leurs voisins, de surnoms cocasses, en basque comme en gascon<ref>eu:Lapurdiko herrietako ezizenak</ref>:
- "kaskoinak" (par les habitants de Hasparren ; en basque, les Gascons) ;
- "xarnegu arraza" (en basque, race métisse) ;
- "los bascos" (par les habitants de Bidache et de Guiche ; en gascon, les Basques) ;
- "los sents" (en gascon, les saints).
Dicton gascon
Le dicton local qui suit, faisant état de Bardos et de Bidache, est en gascon :
Tu vas à Bidache ? Pot de graisse.
Tu vas à Bardos ? Suce l'os.
À Bardos, on mange la viande et laisse les os.
Lieux et monuments
Bardos ne compte pas de monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref name="merimee_fr">Modèle:Lien web.</ref>. Cependant, 13 lieux et monuments sont répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref name="merimee_fr" />.
Patrimoine civil
- Patrimoine civil de Bardos.
-
Château de Salha.
- Les maisons nobles
Le château Salha<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> fut construit dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (probablement 1655). Un édifice primitif médiéval existait cependant dès 1456. Aucun vestige architectural n'est aujourd'hui existant. Propriété au Moyen Âge des Gramont, le château passa ensuite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle aux mains des Suhigaray, dont les armes ont été conservées par la municipalité pour représenter la commune. Acquis par les Salha qui lui donnèrent son nom au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il sera ensuite remanié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en résidence bourgeoise par plusieurs propriétaires successifs. Les services de la Mairie y sont installés depuis 1982.
Le manoir dit château de Miremont<ref name="Mirement">Modèle:Base Mérimée.</ref> fut érigé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis agrandi au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Cette demeure, qualifiée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de "maison noble", appartint aux De Miremont, famille d'écuyers de Bardos. Le site de la Butte de Miremont, à Modèle:Unité d'altitude, offre une vue panoramique sur l'Adour, les Landes et les Pyrénées. Un belvédère est installé sur le château d'eau.
Cazenave<ref name="Cazenave">Modèle:Base Mérimée.</ref> Modèle:...
Sorhoeta<ref name="Sorhouet">Modèle:Base Mérimée.</ref> Modèle:...
- Les maisons de maître
Bardos possède des maisons de maître des Modèle:S mini-, Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècles : Etxebeheiti<ref name="Etchebeheity">Modèle:Base Mérimée.</ref>, Lixabe<ref name="Lichabe">Modèle:Base Mérimée.</ref> et Lürberrieta<ref name="Lurberriet">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Les fermes
On trouve également des fermes datant des Modèle:S mini-, Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècles<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> telles qu'Arotxetxe<ref name="Arotcheche">Modèle:Base Mérimée.</ref>, Aribit<ref name="Arribit">Modèle:Base Mérimée.</ref> et Lizarraga de bas<ref name="Lissarague">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Autres
Le moulin d'Ermou ou du Bosc<ref name="Ermou">Modèle:Base Mérimée.</ref> date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il est mentionné pour la première fois en 1456 et appartient alors aux Gramont. Comme le château Salha, il sera la propriété des Suhigaray, puis des Salha, avant de devenir propriété privée abritant au cours des siècles divers meuniers. Il cessera toute activité en 1962.
L'ancienne mairie<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, en activité jusqu'en 1982, date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Patrimoine religieux
- L'église Notre-Dame
L'église de l'Assomption de la Bienheureuse-Vierge-Marie<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> a été reconstruite à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mais elle a conservé le porche roman du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Elle possède de nombreuses pièces répertoriées par le ministère de la Culture à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> telles que du mobilier (Christ en croix<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>, fonts baptismaux<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>, une chaire à prêcher<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>, une croix de chaire à prêcher<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>, des confessionnaux<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>, l'ensemble du maître-autel<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>, l'ensemble de l'autel de la Vierge<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>, l'ensemble de l'autel de saint Joseph<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> et des sculptures<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>), des objets (chandeliers d'autel<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>), des statues (un ensemble de quatre statues représentant saint Pierre, le Sacré-Cœur, une Vierge à l'enfant et saint Jean<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>) et des peintures (peinture monumentale sur bois<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> et le tableau du maître-autel<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>).
Elle est située à l'endroit le plus élevé du bourg, à Modèle:Unité d'altitude.
- Les chapelles
La maison noble Sorhoeta sise au quartier Ibarre est aujourd'hui composée d'un logis principal suivi d'une partie agricole (étable et fenil). Elle comprenait jadis plusieurs dépendances dont une borde abritant les métayers, un pigeonnier et une chapelle.
Le nom de la maison Kapera au quartier Legarre, qui désigne en basque la chapelle, souligne le possible usage primitif de cette bâtisse jadis propriété du château Salha. La maison faisait face à la borde Salha, qui abritait les métayers du château.
- Les cimetières
Le cimetière originel de Bardos entourait l'église paroissiale comme c'était quasi exclusivement le cas dans les villages sous l'Ancien Régime. Le cadastre napoléonien de 1818 ainsi que les cartes postales des années 1900 laissent entrevoir son ancien muret d'enceinte qui permettait de le séparer des terres du château Salha et du reste de l'espace public.
Il fut déplacé le 21 mai 1861 à l'écart de la Place du village, en bordure de l'actuelle route départementale 936 dite route de Bayonne.
Du cimetière primitif ont été conservées plusieurs stèles discoïdales dont une partie est aujourd'hui visible dans le mur latéral sud de la nef de l'église Notre-Dame de l'Assomption. Certaines demeurent quant à elles dans les anciennes maisons de la commune : Etxebeheiti, Halgaxuri, Mendi et Xaharne.
Patrimoine vernaculaire
Connue jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour son activité lapidaire<ref group="PV" name="p303" />, qu'il s'agisse de taille, de gravure ou d'ornementation, Bardos possède sur ses maisons de nombreux cartouches, linteaux et plaques ornementés. Dans son ouvrage sur les maisons basques, Gérard Moutche en recense six caractéristiques<ref group="GM" name="p63">Modèle:P..</ref>,<ref group="GM" name="p93">Modèle:P..</ref>,<ref group="GM" name="p139">Modèle:P..</ref>,<ref group="GM" name="p193">Modèle:P..</ref>,<ref group="GM" name="p262">Modèle:P..</ref>.
Patrimoine culturel
Grâce à une enquête réalisée par Thierry Truffaut sur les fêtes traditionnelles du Labourd dans les années 1980, plusieurs témoignages permirent de mettre en évidence la place que détenait le carnaval à Bardos.
- Les rapports à l'espace
Comme se souvient Jean-Baptiste Bernatets, bardoztar né en 1898 à la maison Trentomas, avant la Seconde Guerre mondiale, des festivités étaient également organisées dans les différents quartiers : "cette époque de l'année était l'occasion d'organiser de bonnes réjouissances, comme les bals qui permettaient aux jeunes de se retrouver"<ref group="TT05" name="p220">Modèle:P..</ref>.
- La valorisation de la place
Thierry Truffaut note sur les communes de Bardos et Guiche la présence d'une danse assez originale : le "feu au cul"<ref group="TT" name="p345">Modèle:P..</ref>,<ref group="TT05" name="p221">Modèle:P..</ref>.
D'après le témoignage de Georgette Laborde, aubergiste à la maison Lambert âgée à l'époque de Modèle:Nombre, cette danse s'observait en période de carnaval ou le soir de certaines réjouissances entre jeunes. Les danseurs devaient réussir à mettre le feu à un journal roulé et attaché au bas du dos de l'un des participants qui se trémoussait en chantant "Je parie cent écus que vous ne me mettrez pas le feu aux fesses, je paris cent écus que vous ne me mettrez pas le feu au cul"<ref group="TT" name="p345" />. Il semblerait que cette danse soit apparentée à plusieurs danses carnavalesques dansées naguère le mercredi des Cendres, telles que décrites par l'ethnologue Arnold van Gennep. Danse du feu aux fesses, danse du Tio-Tio (ou Tillou), danse de la chemise, danse de la candelette, danse des camisards... autant de danses semblables dont la tradition s'observe en Languedoc et Catalogne Nord<ref group="TT" name="p346">Modèle:P..</ref>. En Baztan, vallée navarraise proche du Labourd, cette danse porte le nom d'ipurdi(ko) dantza, ou danse du cul<ref group="TT05" name="p269">Modèle:P..</ref>.
Les différentes farces étant surtout effectuées sur la place des villages, les jeunes Bardoztars profitaient du calme de la nuit pour entasser sur celle-ci des barrières et des charrettes, en prenant soin d'attacher aux queues des chiens des boîtes de conserve, dans le seul but de réveiller les habitants<ref group="TT05" name="p222">Modèle:P..</ref>.
- Les déplacements hors de la commune
Thierry Truffaut nous apprend qu'entre les deux guerres, en dehors des tournées, les jeunes hommes du Bas-Adour descendaient à Peyrehorade afin d'aller au bal le mercredi des Cendres<ref group="TT05" name="p225">Modèle:P..</ref>.
Patrimoine naturel
Deux zones Natura 2000 se situent partiellement sur le territoire de la commune : « la Joyeuse (cours d'eau) » (ou Aran)<ref>Fiche du site sur le site natura2000.ecologie.gouv.fr, mise à jour juillet 2007, consulté le 29/11/2014, [1].</ref> et « la Bidouze (cours d'eau) »<ref>Fiche du site sur le site natura2000.ecologie.gouv.fr, mise à jour août 2005, consulté le 29/11/2014, [2].</ref>.
De plus, trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) sont situées partiellement ou entièrement sur le territoire de la commune<ref>Liste des ZNIEFF dans la commune : Bardos (Pyrénées-Atlantiques), Inventaire national du Patrimoine naturel, consulté le 29/11/2014, [3]</ref> : les « Landes de l'Arberoue » ; le « Réseau hydrographique de la Bidouze et de l'Arberoue » et la « Vallée de la Joyeuse ».
Personnalités liées à la commune
- Personnalités liées à Bardos
- Salvat Diharce : prêtre titulaire de l'abbaye d'Arthous (à Hastingues), évêque de Tarbes de 1580 à 1601, année de son décès dans cette même ville à l'âge de 71 ans. Il naquît vers 1530, certainement au Bourg de Bardos, dans la maison Eihartze de laquelle il tiendrait son nom.
- Nées au Modèle:18e
- Dominique Lissabe : capitaine de navires et de corsaires né à Bardos en 1724 au quartier la Sarrade, maison Lixabe, et mort en 1791 à bord de la goélette La Manon, à Saint-Pierre, sur l'île de La Réunion.
- Pierre Damestoy : notaire royal à Bardos de 1741 à 1774, né en 1720 à Sames et décédé en 1807 à Bardos dans la maison Etxebeheiti, au quartier la Sarrade, syndic général du Biltzar du Labourd de 1770 à 1777.
- Salvat ou Saubat Monho : écrivain de langue basque, né à Isturits en 1749 et mort en 1821 à Bardos, à Karrikagarai, une maison aujourd'hui disparue du quartier la Sarrade. Il fut deuxième vicaire de Bardos de 1790 à 1791, en soutien du curé Martin Delissalde. Insermentés, ils refusèrent de prêter serment à la constitution civile du clergé en février 1791, contrairement à Mentaberry, le premier vicaire, jureur.
- Valentin de Salha : chevalier de Salha, capitaine de vaisseau et général de division né en 1758 à Bardos, au Bourg, dans le Château éponyme, et mort en 1841 à Saint-Palais. Il fut nommé Chevalier de la Légion d'honneur le 10 mars 1807, et promu Officier le 7 mars 1813.
- Nées au Modèle:19e
- Juan Martin Hiribarren : écrivain de langue basque né en 1810 à Ascain et mort en 1866 à Bayonne. Il fut nommé vicaire de Bardos en 1834 puis curé de 1839 à 1865. Parmi ses œuvres littéraires figurent notamment le recueil de chants Montebideoco berriac (1853), le recueil de poèmes Escaldunac (1853), ou encore l'histoire des religions Escaraz eguia (1858). Plusieurs des écrits signés de la main de jeunes inconnus Bardoztars lui sont vraisemblablement attribués : Laboraria (1854, Dussaut), Eman nahiz higuintza (1855, Laurent Daguerre), Emazte edaliak (1855, Léon Dajas)... Avec Jean-Pierre Duvoisin, ils échangèrent et furent parmi les premiers du Pays Basque nord à se questionner sur les règles graphiques à appliquer à la langue basque, plusieurs décennies avant la naissance du basque unifié dans les années 1960.
- Jean-Pierre Duvoisin : capitaine de douane et écrivain basque né en 1810 à Ainhoa et mort en 1891 à Ciboure. Il se retira de 1859 à 1864 à Bardos au quartier la Sarrade, maison Etxebeheiti, afin de s'adonner à la traduction de la Bible en langue basque. Il aida aussi le philologue Louis-Lucien Bonaparte, neveu de Napoléon Ier, dans sa quête sur la dialectologie basque dans les années 1860. Avec Juan Martin Hiribarren, ils échangèrent et furent parmi les premiers du Pays Basque nord à se questionner sur les règles graphiques à appliquer à la langue basque, plusieurs décennies avant la naissance du basque unifié dans les années 1960.
- Jean Baptiste Martin Etcheverry : sergent chef de bureau au Ministère de l'Intérieur, Directeur de l'Institution nationale des Sourds-Muets de Paris de 1872 à 1880, né en 1814 à Bardos et mort en 1895. Il fut nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1865, puis officier en 1878.
- Bernard Celhabe : notaire né en 1827 au quartier Legarre, maison Etxepare, et décédé en 1903 en la maison Panfilia. Au contact des prêtres et bertsolari Hiribarren et Gorostarsou, il signa en 1853 un poème (Entzunik espantutan Indien berria) qui lui valut le premier prix des Jeux Floraux d'Urrugne, provocant la colère du souletin Etxahun. Il fut également conseiller général du canton de Bidache de 1871 à 1883 et maire de Bardos de 1878 à 1881.
- Jean Gorostarsou : écrivain de langue basque né à Espelette en 1829 et décédé à Saint-Pée-sur-Nivelle en 1868. Vicaire de Bardos de 1854 à 1856 aux côtés de Juan Martin Hiribarren, il partit ensuite à Saint-Palais puis poursuivit ses études à Rome en 1859. Parmi ses œuvres figurent Etxeko xokoa (1859) et Mendiak bete hedoiez (1860).
- Léon-Joseph Dajas : docteur en médecine né en 1839 et mort en 1898 dans la maison Garro (aujourd'hui Destouet). Il signa en 1855 le poème Emazte edaliak aux Jeux Floraux d'Urrugne, certainement à l'initiative de Juan Martin Hiribarren, auteur plus vraisemblable de cet écrit. Il fut également conseiller général du canton de Bidache de 1895 à 1898.
- Antoine-Théophile Bidart : professeur à l'École normale primaire de Tarbes, né en 1859 au quartier Legarre, maison Pitarré, et mort en 1932 dans ce même quartier, maison Hirigarai, quelques semaines après la parution de son livre Contes et Poèmes Basques. Il écrivit aussi Les parents éducateurs, conseils pratiques pour assurer aux enfants bonne santé et bon caractère en 1890.
- Pierre-Louis Damestoy : vétérinaire né en 1877 au quartier Legarre, maison Frantxex, et décédé en 1960. Il fut maire de Bardos de 1919 à 1960 et dut notamment gérer la commune durant la seconde guerre mondiale, période pendant laquelle il se démarqua par des actions de Résistance. Il fut aussi conseiller général du canton de Bidache de 1938 à 1940 puis de 1945 à 1958. En 1935, il fut nommé chevalier de la Légion d'honneur.
- Marguerite, Denis et Marie-Jeanne Bernatets, nés à Bidache respectivement le 23 avril 1896 pour la première, le 26 janvier 1900 pour le second et le 14 septembre 1901 pour la troisième. Leurs parents s'installèrent avec leurs 9 enfants à Bardos, au quartier Legarre, maison Etxeberri, dans les années 1910. Ils furent atteints dès leur naissance de nanisme hypophysaire, ce qui poussa leurs parents à les confier à un spécialiste de cirques et autres attractions itinérantes, l’imprésario Oscar Maréchal, qui les emmena en 1909-1910, alors mineurs, pour une tournée à Paris et à travers toute la France. Ils devinrent célèbres sous le nom de "Nains Béarnais" ou "Colibris Béarnais". Ils partirent ensuite aux États-Unis d'Amériques et intégrèrent la troupe des "Marechal Midgets". Marguerite devint "Princesse Marguerite", Denis "Prince Denis", et Marie-Jeanne "Lady Little".
- Nées au Modèle:20e
- Lise Rita Paulette Howard-Johnston, née en 1904 à Paris, fille du peintre et graveur breton Paul-César Helleu, sœur de Jean Helleu, aussi peintre. Habituée avec son mari l'amiral anglais Clarence Howard-Jonhston (1906-1996) des séjours à Biarritz, elle acquît le domaine du Moulin de Garat, sis au quartier Lerine, qu'elle légua à sa mort en 2009 à la ville de Bayonne. La collection d'arts de son père fut aussi léguée à la Ville de Bayonne ; c'est aujourd'hui une partie considérable du musée des Beaux-Arts Bonnat-Helleu.
- Henri Suhas : cultivateur et boxeur français connu sous le pseudonyme Bardos, né en 1907 et décédé en 1963 dans la maison Chaubadon au quartier la Sarrade.
- André Dassary (de son vrai nom Marie André Camille Deyherassary) : chanteur d'opérette né en 1912 à Biarritz et mort en 1987 dans cette même ville. Il est connu pour l'opérette L'Auberge qui chante (1941), la chanson Maréchal, nous voilà (1941) ou encore Ramuntcho (1944). Son grand-père paternel, Jean-Baptiste Deyherassarry était né à Bardos en 1844 à Jouandaire, maison aujourd'hui disparue du quartier Legarre.
- Michel Labéguerie : sénateur abertzale de tendance démocrate-chrétienne né en 1921 à Ustaritz et mort en 1980 à Toulouse. Son père, né à Bardos au quartier la Sarrade, maison Atto, s'installa à Ustaritz et exerça le métier de forgeron.
- André Henri Quesson : cantonnier de la commune de Bardos, né à Paris 8ème en 1920 et mort à Bardos en 2007, au quartier Ibarre, maison Ibarbide. Il s'engagea dans des actions de Résistance lors de la seconde guerre mondiale, et fut notamment interné en tant que résistant.
- Jacques Laplume : ingénieur radioélectricien de la CFTH né en 1921 à Paris et mort en 2008 à Bardos au quartier Legarre, maison Artegia. Il fut à l'origine en 1948 d'un travail relatif au calcul de la capacité d'un canal bruité de bande passante donnée.
- Arnaud Dolheguy : épicier, né à Bardos en 1922, au quartier Ibarre, maison Bürüntx, décédé à Bardos en 1990 à la Place, maison Bideondoa. Acteur local de la Résistance lors de la seconde guerre mondiale, il fut notamment interné en tant que résistant.
- Marie, Jeanne, Yvonne Quesson : née Dermitte, couturière née à La Bastide-Clairence en 1923, installée peu après à Bardos au quartier Ibarre dans la maison natale de son père (Ibarbide), et décédée en 2018 à Bayonne. Elle fut l'une des figures locales de la Résistance lors de la seconde guerre mondiale.
- Dominique, Valentin Rinaldi : mécanicien (cycles puis automobiles) du garage de la Place, chef cuisinier de l'ancienne auberge Labachot, correspondant de presse pour le journal quotidien Sud Ouest Pays Basque, né en 1926 à Orbey en Alsace, et mort à Bardos en 2015 sur la Place, à l'ancien Presbytère. Il s'engagea lui aussi dans la Résistance lors de la seconde guerre mondiale.
- Jean-Baptiste Lamote : postier, créateur en 1977 de l'Union Sportive de Bardos (U.S.B.), club de rugby qu'il préside encore en 2023. Il est Conseiller municipal de Bardos depuis 1989, et adjoint au Maire aux affaires culturelles et sportives successivement aux côtés de Pierre Laborde, Jean-Paul Diribarne (2008-2020), et Maider Behoteguy (2020-). Amateur d'Histoire, il est l'auteur de Guerre 1914-1918 : Civils et militaires ennemis prisonniers en France et Afrique du Nord paru en 2019. En 2022, il fut élevé au rang d'Officier de l'Ordre national du Mérite.
- Jean-Paul Diribarne : pilotari du club Uhaldean de Bardos, champion du monde main nue mur à gauche en 1982 à Mexico. Maire de Bardos de 2008 à 2020, il fut Conseiller départemental du Canton de Nive-Adour de 2014 à 2021.
- Killers : groupe français de heavy-métal fondé à Bardos en 1982, à l'initiative de Bruno Dolheguy, de la maison Bideondoa, au quartier Legarre.
Citations
Juan Martin Hiribarren, Eskaldunak Modèle:Citation bloc
Héraldique, logotype et devise
Les armoiries de Bardos furent adoptées par le conseil municipal en 1982. Modèle:Blasonnement
Les armes retenues par le conseil municipal sont celles de la famille de Suhigaray, connue pour avoir acquis la maison noble de Bardos des Gramont au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, par l'intermédiaire de Petri de Suhigaray. Un changement fut cependant effectué, les trois piliers originels devenant trois pals. Ces armes sont visibles localement dans la mairie ainsi qu'au mur à gauche<ref group = "M">Modèle:Lien web.</ref>.
Pour approfondir
Bibliographie
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Articles connexes
- Communauté d'agglomération du Pays Basque
- Ibarre (Bardos)
- Labourd
- Lassarrade
- Liste des communes des Pyrénées-Atlantiques
- Toponymie basque
- Xarnegu Eguna
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
- Site de la mairie
- Site de la communauté d'agglomération Pays basque
- Site de l'office de tourisme du pays de Bidache
- Site du festival Xarnegu Eguna
- Site personnel de Jean-Pierre Dugène
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Insee
- Dossier 2014 relatif à la commune, Modèle:Lire en ligne.
- Dossier 2014 relatif au département, Modèle:Lire en ligne.
Sources bibliographiques
- Hubert Lamant-Duhart. La référence est notée « HL » dans le texte.
- Jean-Pierre Espilondo. La référence est notée « JE » dans le texte.
- Alfred Lassus. La référence est notée « AL » dans le texte.
- Gilbert Desport. La référence est notée « GD » dans le texte.
- Christian Laprérie. La référence est notée « CL » dans le texte.
- Danielle Albizu. La référence est notée « DA » dans le texte.
- Thierry Truffaut. La référence est notée « TT » dans le texte.
- Modèle:Ouvrage. La référence est notée "BBF" dans le texte.
- Modèle:Ouvrage. La référence est notée "D-R" dans le texte.
- Modèle:Ouvrage. La référence est notée "JMH" dans le texte.
- Modèle:Ouvrage. La référence est notée "PL" dans le texte.
- Modèle:Ouvrage. La référence est notée "JBO00" dans le texte.
- Modèle:Ouvrage. La référence est notée "JBO06" dans le texte.
- Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées La référence est notée "PR" dans le texte.
- Modèle:Ouvrage. La référence est notée "TT05" dans le texte.
- Modèle:Ouvrage. La référence est notée "PV" dans le texte.
- Modèle:Ouvrage. La référence est notée "AZ1993" dans le texte.
- Modèle:Ouvrage. La référence est notée "AZ2000" dans le texte.
Site de la mairie
La référence est notée « M » dans le texte. Modèle:Références
Autres sources
Références EG <references group="EG" /> Références PH <references group="PH" /> Références GM <references group="GM" />