Goudargues

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Modèle:Infobox Commune de France

Goudargues est une commune française située dans le nord-est du département du Gard en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Cèze, le Merderis et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (« la Cèze et ses gorges » et les « garrigues de Lussan »), un espace protégé (« Les Concluses ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Goudargues est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze. Ses habitants sont appelés les Goudargais ou Goudargaises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Notre-Dame-et-Saint-Michel, inscrite en 1939, et le prieuré, inscrit en 1939.

Goudargues est une ville d'eau, surnommée « la petite Venise gardoise » en référence au canal principal bordé de platanes bicentenaires<ref name="Midi Libre">Modèle:Article.</ref> qui traverse le cœur du village et à ses canaux secondaires.

Fichier:Canal In Goudargues, Languedoc.jpg
Le canal de Goudargues

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Le village de Goudargues est situé au bord de la Cèze, entre Barjac et Bagnols-sur-Cèze. Elle est située au nord-est du Gard, non loin des départements de l'Ardèche et de Vaucluse.

La commune dépend administrativement du canton de Pont-Saint-Esprit et de l'arrondissement de Nîmes. Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie et relief

Fichier:Goudargues Quai de la Fontaine 9186.JPG
Quai de la fontaine.

La commune est traversée par la Cèze, cours d'eau qui se jette dans le Rhône près de Laudun-l'Ardoise, à 22 km au sud-est du village. Elle se trouve dans un relief de basse altitude, sur les premiers contreforts des Cévennes orientales.

Le canal central est alimenté par les eaux de la Fontaine de Goudargues, résurgence vauclusienne de l'Aiguillon, dont le débit (1400m3/h) et la température (14°C) restent constants tout au long de l'année<ref name="Horizon Provence">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Grand Sud">Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 17,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montclus », sur la commune de Montclus, mise en service en 1978<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le département de l'Ardèche, mise en service en 1990 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Voies de communication et transports

Modèle:…

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Un espace protégé est présent sur la commune : « Les Concluses », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Réseau Natura 2000

Fichier:30131-Goudargues-Natura2000.png
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :

  • « la Cèze et ses gorges », d'une superficie de Modèle:Unité, un territoire dont les principaux habitats naturels sont des formations méditerranéennes (Asplenion, Quercion ilicis) dans les gorges, avec notamment des descentes remarquables d'espèces montagnardes<ref>Modèle:Lien web.</ref>

et un au titre de la directive oiseaux<ref name= Natura/> :

  • les « garrigues de Lussan », d'une superficie de Modèle:Unité. Ce site abritait en 1999 un site de nidfication d'un couple de vautour percnoptère. Ce site constitue un lien essentiel dans la petite population méditerranéenne résiduelle du Sud-Est de la France (comprenant une vingtaine de couples seulement), situé entre les noyaux d'Ardèche et Drôme-Isère, au nord, des gorges du Gardon, au sud, du Lubéron et des Alpilles, à l'est, du haut montpelliérais et des Gorges Tarn-Jonte<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> :

et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :

Urbanisme

Typologie

Goudargues est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (80,4 %), cultures permanentes (9,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), zones urbanisées (1,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Goudargues est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Cèze, l'Aiguillon et le Merderis. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1991, 1994, 1995, 1997, 1998 et 2002<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:30131-Goudargues-argile.png
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Goudargues.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 46,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 652 sont en aléa moyen ou fort, soit 96 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Risques technologiques

La commune est en outre située en aval du barrage de Sénéchas, un ouvrage de classe AModèle:Note doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

Toponymie

Le nom officiel de la commune est Goudargues, francisation du nom occitan originel Modèle:Langue Modèle:MSAPI ; concernant la prononciation occitane, localement le -s final n'est pas prononcé, mais l'est plus vers l'ouest<ref name="ALF42">Modèle:Ouvrage.</ref>. En français, le nom Goudargues est prononcé Modèle:MSAPI, ou Modèle:MSAPI non-localement (français « standard » ou « parisien »).

Selon Lo Tresaur dau Felibritge, ce toponyme provient du bas latin Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue<ref name="LouTrésor"/>, qui pourrait signifier «gour d'eaux»<ref name="Goudargues officiel">http://www.goudargues.fr/fr/information/45054/histoire-goudargues</ref>.

Histoire

Antiquité

Les origines de Goudargues sont peu précises. Des vestiges attestent d’une présence gallo-romaine vers le IIIe siècle. Un oppidum dominait la vallée au-dessus du village actuel, mais les premières traces archéologiques trouvées sur place datent de l'époque gallo-romaine, comme en témoignent les restes d'une riche villa<ref name="Horizon Provence" /> découverte lors de la construction de l'école primaire de la commune. Le lieu est aujourd'hui recouvert de dalles de béton et n'a jamais été fouillé consciencieusement.

L’origine des premières canalisations de la source et de la construction du moulin remontent à cette période<ref name="Midi Libre" />.

Moyen Âge

Les origines du village remontent à la fin du VIIIe siècle : Guillaume/Guilhem d’Aquitaine défait les Sarrasins en cet endroit et fait ériger en 781<ref name="Grand Sud" /> sur la colline un oratoire en l'honneur de Saint Michel, dont il reste peu de vestiges<ref name="Goudargues officiel" />.

Goudargues est mentionné en 837, locum qui vocatur Gordanicus super fluvium Cicer dans une charte de Louis le Débonnaire en faveur de l'abbaye d'Aniane<ref name="HistLang"/>,<ref name="DictTopo"/>. L’arrivée des moines bénédictins en 800 coincide avec le développement de Goudargues : grâce à un système de canalisation plus efficace pour irriguer les cultures et actionner le moulin à huile et à grains, le village s'enrichit<ref name="Midi Libre" />. La chapelle Notre-Dame-de-Cazeneuve (aujourd'hui demeure privée) est un vestige du premier monastère.

Un second monastère, plus important, est construit au XIIe siècle, dont l'église, restaurée au XIXe siècle, et la salle capituliare, sont les témoins<ref name="Midi Libre" />,<ref name="Horizon Provence" />.

Au XIVe siècle, elle subit le pillage des bandes de routiers, mercenaires employés dans les guerres entre le royaume de France et celui d'Angleterre<ref name="Horizon Provence 2">https://www.horizon-provence.com/histoire-provence/15_guerres-epidemies-XIV.htm</ref>.

Époque moderne

Goudargues est le siège d'une seigneurie appartenant à la famille de Pèlegrin qui réside dans le château de la Bastide d'Orniols, hameau de Goudargues.

Les alliances des Pèlegrin de La Bastide sont les suivantes : familles de Maubuisson, d'Audibert de Lussan, de Pavée de Villevieille, de Saint-Bonnet de Toiras, de Forest de Blacons, de Gondin, de Fabrique, de La Tour du Pin, de Juge, etc.

Goudargues connut les guerres de religion au XVIe siècle<ref name="Midi Libre" /> et la révolte des Camisards au début du XVIIIe siècle<ref name="Horizon Provence" />.

Révolution française et Empire

Modèle:…

Époque contemporaine

Modèle:… Un moulin à huile, aujourd'hui transformé en auberge, était alimenté par l'eau du canal. Le canal fournissait aussi de l'électricité à quelques maisons du village<ref name="Horizon Provence" />.

Le moulin, dont les origines remontent à l'Antiquité gallo-romaine, cessa de tourner après le rude hiver de 1956 qui causa la perte de la majorité des oliviers<ref name="Grand Sud" />.

En 2019, Goudargues participe au tournage du film de Nicolas Vanier Poly, avec entre autres Patrick Timsit, Julie Gayet et François Cluzet, en mettant à disposition sa Salle capitulaire pour le stockage des costumes<ref name="France Bleu">https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/film-animal-tournage-gard-poly-vanier-montclus-1559668528</ref>. Le film, tourné dans le village voisin de Montclus, sort le 23 octobre 2020 au cinéma.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Jumelages

Modèle:…

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Modèle:…

Santé

Modèle:…

Manifestations culturelles et festivités

En 2008, l'association Entre Cèze & scène a organisé la première édition du festival Goud'Acoustic. L’association a été créée en Modèle:Date- pour promouvoir en particulier le Folk Americana et/ou roots music. L’idée de départ a été de créer un festival, afin de partager et faire découvrir ce style de musique à un large public. Goud’Acoustic est parmi les premiers festivals à présenter ce style de musique en France.

En 2015, le festival annuel de rue et de musique «Les Goûts d'Arts Gais»<ref name="Midi Libre 2">https://www.midilibre.fr/2019/07/28/les-gouts-darts-gais-ca-continue-aujourdhui,8334642.php</ref> est créé. En 2023, il devient le festival «La Goud'Vibe»<ref name="Arts de la rue">https://artsdelarue.fr/agenda/946-la-goudvibe-2</ref>. Il a lieu le dernier week-end de juillet, à Goudargues et Cornillon.

Le Maire Fred Mahler décide en 2016 de ne plus couvrir l'apéritif géant se déroulant dans le canal lors de la fête votive, rassemblant quelque 3500 personnes, pour manque de sécurité et d'encadrement. La manifestation est donc annulée.

Cultes

Modèle:…

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 73 % d'actifs (61,5 % ayant un emploi et 11,4 % de chômeurs) et 27 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 314 en 2013 et 285 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 409, soit un indicateur de concentration d'emploi de 64,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,6 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 409 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 124 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 85,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 9,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

119 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Goudargues au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 119 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
6 5 % (7,9 %)
Construction 7 5,9 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
55 46,2 % (30 %)
Information et communication 2 1,7 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 3 2,5 % (3 %)
Activités immobilières 7 5,9 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
14 11,8 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
13 10,9 % (13,5 %)
Autres activités de services 12 10,1 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 46,2 % du nombre total d'établissements de la commune (55 sur les 119 entreprises implantées à Goudargues), contre 30 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • Garage ST Christophe, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (Modèle:Unité)
  • Ceze Canoes, autres activités récréatives et de loisirs (Modèle:Unité)
  • Le Venus, boulangerie et boulangerie-pâtisserie (Modèle:Unité)
  • Onav, location de terrains et d'autres biens immobiliers (Modèle:Unité)

Agriculture

Modèle:Tableau La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la viticulture<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (33 en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Édifices civils

Modèle:…

Édifices religieux

Modèle:Article détaillé L'église Notre-Dame-et-Saint-Michel de Goudargues est un monument de style roman, dont la partie la plus ancienne, le chœur, date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'édifice actuellement visible est une restauration datant de la fin du Modèle:S mini-, début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la suite de l'effondrement du toit pendant un incendie. L'église possède des vitraux anciens ainsi que deux tours en flèches dont un clocher avec une cloche datant de 1905<ref name="GC">https://www.geocaching.com/geocache/GC6Q0JZ_le-lavoir-de-goudargues</ref>.

L'abside a été inscrite au titre des monuments historiques en 1939.

La «Salle capitulaire», salle du XIIème siècle voûtée en berceau, probablement l’ancien réfectoire, est une ancienne salle de réunion des chanoines de l'église. Aujourd'hui, la salle sert de lieu d'exposition culturel et artistique.

Patrimoine culturel

Le canal et ses dérivations sont alimentés par les eaux de la Fontaine de Goudargues, résurgence de l'Aiguillon. Il alimentait un moulin à huile (aujourd'hui transformé en auberge) puis a été utilisé pour la production d'électricité. Les platanes qui le bordent ont été planté en 1821<ref name="Grand Sud" />.

Le moulin, dont les origines remontent à l'Antiquité gallo-romaine, cessa de tourner après le rude hiver de 1956 qui causa la perte de nombreux oliviers<ref name="Grand Sud" />.

Le grand lavoir, dit «de la Grenouille», date du XIXe siècle et a été restauré en 2015. Sa sculpture emblématique est en bronze.

La fontaine-mémorial de guerre

La fontaine-bassin «du Lion»

Le terrain de pétanque, à côté du lavoir

Héraldique

Modèle:Blason commune

Personnalités liées à la commune

  • Claude Vernier, artiste peintre né à Goudargues en 1932. Ses tableaux sont un hymne à la nature<ref name="Midi Libre" />.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail