Cornillon
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Cornillon est une commune française située dans le nord-est du département du Gard, en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Cèze, le ruisseau de Rodières et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (la « forêt de Valbonne », « la Cèze et ses gorges » et les « garrigues de Lussan ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Cornillon est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze. Ses habitants sont appelés les Cornillonois ou Cornillonoises.
Perché sur un piton rocheux, le village médiéval, avec son château, ses ruelles et ses passages voûtés, est inscrit à l'inventaire des sites protégés.
Géographie
Localisation
La commune se trouve en bordure de la Cèze, au nord-est du département du Gard. Modèle:Communes limitrophes
Hydrographie et relief
Le vieux village de Cornillon se situe sur un piton rocheux, à 156 mètres d'altitude. La place du Barry surplombe une très grande partie de la vallée de la Cèze.
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Le village médiéval, perché à 156m
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Panorama depuis la table d'oriantation
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Depuis le rempart
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Vue depuis le rempart
La commune, avec ses hameaux, s'étage depuis 58 m à 360 m d'altitude.
Les principaux cours d'eau qui traversent la commune sont La Cèze (rivière) en contrebas, le ruisseau de la Grande Combe et le ruisseau de Barbaquière.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montclus », sur la commune de Montclus, mise en service en 1978<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le département de l'Ardèche, mise en service en 1990 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Voies de communication et transports
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :
- « la Cèze et ses gorges », d'une superficie de Modèle:Unité, un territoire dont les principaux habitats naturels sont des formations méditerranéennes (Asplenion, Quercion ilicis) dans les gorges, avec notamment des descentes remarquables d'espèces montagnardes<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « forêt de Valbonne », d'une superficie de Modèle:Unité, un milieu boisé avec des formations forestières remarquables. On y recense plus d'une dizaine d'espèces d'orchidées, de nombreux reptiles et amphibiens, oiseaux etc., ainsi qu'une végétation très diversifiée<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et un au titre de la directive oiseaux<ref name= Natura/> :
- les « garrigues de Lussan », d'une superficie de Modèle:Unité. Ce site abritait en 1999 un site de nidfication d'un couple de vautour percnoptère. Ce site constitue un lien essentiel dans la petite population méditerranéenne résiduelle du Sud-Est de la France (comprenant une vingtaine de couples seulement), situé entre les noyaux d'Ardèche et Drôme-Isère, au nord, des gorges du Gardon, au sud, du Lubéron et des Alpilles, à l'est, du haut montpelliérais et des Gorges Tarn-Jonte<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : la « rivière de la Cèze en amont de la Roque-sur-Cèze » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
- le « massif du Bagnolais » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « vallée aval de la Cèze » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Cornillon.
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Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Cornillon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,8 %), cultures permanentes (43,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %), zones urbanisées (1,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Le territoire de la commune se compose du village et de plusieurs hameaux.
Quartiers, hameaux et lieux-dits
- Cazerneau
- Ivagnas
- La Vérune
- Privat
- Roman
- Saint-Gély
- Talazargues
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Cornillon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Cèze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1991, 1994, 1997, 1998 et 2002<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 96,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 485 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Sénéchas, un ouvrage de classe AModèle:Note doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Cornillon est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Occitan Cournihoun, Cournilhou, du roman Cornilhon, du bas latin Cornillo, Cornilio<ref name="LouTrésor"/>. Ce toponyme semble associé à des sites perchés sur des promontoires rocheux («cornes»), comme les villages de Corneilhan, Cornillon-Confoux et La Baume Cornillane, et peut aussi être rapproché de la corneille, comme dans le nom Cornelius ou de la famille Cornilhan.
Histoire
Moyen Âge
L'histoire de Cornillon est liée à celle de son château dont les origines remontent au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Les ruines du château et les maisons anciennes qui constituent le village témoignent encore de cette histoire riche. Au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une famille originaire du Limousin, devint propriétaire du château. Les Roger de Beaufort, déjà fieffés à Rosiers-d'Égletons dans la vicomté de Ventadour, grâce à la munificence de la papauté d'Avignon imposèrent leurs armoiries d’argent à une bande d’azur accolée de six roses de gueules en ourlé sur Cornillon et la vallée de la Cèze<ref name="Roger de Beaufort"/>. Avec l'aide financière de son frère, le pape Clément VI, Guillaume II Roger, comte de Beaufort acheta entre 1342 et 1352, les seigneuries de Cornillon, Vénéjan, de Portes et la Baronnie d’Anduze. La chapelle de Cornillon, dédiée à Saint-Martial de Limoges, fut transformée en une véritable salle au trésor pour abriter les richesses de Clément VI. On y trouvait une partie de sa vaisselle, dont soixante-six pièces en argent doré et deux-cent quarante et une pièces en argent blanc. S’y ajoutaient, selon l'inventaire publié par Jean-Pierre Papon, Modèle:Citation. Il y avait aussi des patènes en or, des burettes en argent, des bagues et anneaux ornés de rubis, de saphirs et de pierres précieuses, des gemmes et des perles, des vêtements sacerdotaux, des vases sacrés, et surtout Modèle:Citation ainsi qu'une somme équivalent en argent à Modèle:Nombre<ref name="Roger de Beaufort"/>.
Guillaume II testa le Modèle:Date en son château de Cornillon, en faveur de son dernier fils Raymond de Beaufort, en lui donnant la moitié de la vicomté de Valernes, la seigneurie de Saint-Rémy-de-Provence, les châteaux de Marguerittes et de Cornillon en y ajoutant les mas de Saint-Mabille et de Vérune, propriétés viticoles sises sur ce dernier fief<ref name="Roger de Beaufort"/>. Une telle richesse ne pouvait qu'attirer les convoitises. Au début de 1382, les Tuchins, paysans pauvres et armés venus de la Haute Auvergne, descendirent vers la vallée du Rhône. Ils s'emparèrent, entre autres, du château de Cornillon et de son trésor. Guillaume III Roger de Beaufort, Lieutenant des armes du Sénéchal de Beaucaire, organisa la répression. Il commença par semer la terreur avant de pacifier le pays en expulsant les chefs tuchins. La paix fut signée en février 1383<ref name="Roger de Beaufort"/>. Raymond, le dernier demi-frère de Guillaume III, vicomte de Valernes et seigneur de Cornillon décéda en 1420. Sans enfant, il lègue une partie de ses fiefs aux fils d'un autre demi-frère, Marquès/Marquis Roger de Beaufort, marquis de Canilhac, un des fils cadets de Guillaume III. C’est à son cadet Louis de Canilhac que fut attribué Cornillon. La pierre tombale de Raymond de Beaufort où l’on voit gravée son effigie en pied, se trouve à Avignon, au musée du Petit Palais. Elle provient de l’église Saint-Martial d’Avignon où il avait été inhumé<ref name="Roger de Beaufort"/>.
Il ne subsiste aujourd'hui du château médiéval que la partie basse du donjon, une partie des remparts ainsi qu'une tour carrée. Près du lavoir et des vestiges de l'ancienne église, sont entreposés des sarcophages médiévaux<ref name="Avignon-Provence">Modèle:Lien web.</ref>.
Époque moderne
Au XVIe siècle, Cornillon subit les guerres de religion et son église est détruite<ref name="Avignon-Provence" />. Il n'en subsiste qu'un pan de mur.
Au XVIIe siècle, le duc Henri II de Montmorency, gouverneur du Languedoc, est propriétaire du château. Ayant intrigué avec Gaston d'Orléans contre Richelieu, il est décapité à Toulouse en 1632 et ses biens doivent être détruits : son château de Cornillon est alors démantelé. Les murs qui subsistent de cette époque, ajourés de grandes fenêtres, dominent la vallée.
Le Château est depuis 1679, la propriété de la famille de Sibert<ref name="Avignon-Provence" />.
Révolution française et Empire
Époque contemporaine
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Santé
Manifestations culturelles et festivités
Modèle:… De nombreux artistes (peintres, sculpteurs, potiers, etc.), regroupés en association, sont installés dans le village et proposent des visites de leurs ateliers et des évènements durant l'été<ref name="NGard">Modèle:Lien web.</ref>.
Créé en 2013, le festival annuel de théâtre «Cornillon se la joue au château» est organisé la première semaine d'août dans la cour du château aménagée en théâtre de plein air<ref name="CD Gard">https://www.gard.fr/stockage-des-enregistrements/tout-savoir-sur-levenement/tourinfrance/cornillon-se-la-joue-au-chateau-fmalar0300027483.html</ref>.
Cultes
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 74,2 % d'actifs (63,2 % ayant un emploi et 10,9 % de chômeurs) et 25,8 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 281 en 2013 et 242 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 348, soit un indicateur de concentration d'emploi de 91,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,7 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 348 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 133 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 82,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 6,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
86 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Cornillon au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 86 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
4 | 4,7 % | (7,9 %) |
Construction | 16 | 18,6 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
20 | 23,3 % | (30 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 2,3 % | (3 %) |
Activités immobilières | 10 | 11,6 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
9 | 10,5 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
17 | 19,8 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 8 | 9,3 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,3 % du nombre total d'établissements de la commune (20 sur les 86 entreprises implantées à Cornillon), contre 30 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- 2Ebalm, fabrication de machines agricoles et forestières (Modèle:Unité)
- Les Libellules, terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs (Modèle:Unité)
- Domaine Du Boissie, culture et élevage associés (Modèle:Unité)
- Aviloc, location de logements (Modèle:Unité)
Agriculture
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la viticulture<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 59 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 44 en 2000 puis à 31 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 21 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 64 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 10 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
- Le château appartient à la famille Sibert depuis plus de trois siècles. Il a été transformé en théâtre mais il reste quand même accessible aux touristes.
- Maisons construites sur le rempart, ruelles et passages voûtés
- Dans la ruelle dite «de la gargouille», on peut admirer cette fameuse gargouille qui est toujours là depuis des siècles<ref name="Hist" />.
- Le lavoir communal
-
Ruelle
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Entrée du château de Cornillon
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Cour du château
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Maison sur le rempart
-
Lavoir, restauré en 2014
Édifices religieux
- Ruine de l'ancienne église brûlée par les protestants lors des guerres de religion (il n'en subsiste qu'un mur) et sarcophages médiévaux<ref name="Hist"/>.
- Église Saint-Pierre de Cornillon.
- Chapelle Saint-Sauveur de Saint-Gély.
- Eglise Saint-Gilles de Saint-Gély.
-
Église Saint-Pierre, construite contre le château
-
-
L'église Saint-Gilles de Saint-Gély
Patrimoine culturel
- Cour du château restaurée et aménagée en lieu de spectacle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Lavoir du XIXe siècle, restauré en 2014
- Capitelles, notamment au hameau de Saint-Gély
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La cour du château
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Le lavoir
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Capitelle à Saint-Gély
Patrimoine environnemental
Personnalités liées à la commune
- Guillaume II Roger, frère du pape Clément VI et père du pape Grégoire XI, mort en son château de Cornillon en février 1380.
Héraldique
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes